Pèlerinage de Chartres Pentecôte - Notre-Dame de Chrétienté - Mot-clé - Totalitarisme2023-03-22T13:11:06+01:00NDCurn:md5:16918e1253d461f2db51c02c877f379fDotclearUn document exceptionnel : Les 100 ans de crimes communistesurn:md5:964f9e272d1c47d8b282b3ae3116c6b82017-11-06T16:26:00+00:002017-11-07T14:21:23+00:00comNDCactualitéErreurs et IdéologiesFormationTotalitarismeTV Liberté<p>Une réalisation de TV Liberté</p> <p>Le documentaire réalisé par Bernard Antony, l’AGRIF, Chrétienté-Solidarité et TVLibertés rompt le silence assourdissant autour d’un funèbre anniversaire : les 100 ans du communisme. Depuis 1917, cette idéologie est synonyme de cruauté, d’assassinats, de tortures, de souffrances et d’asservissement. Et pourtant, les élites françaises et la presse mainstream semblent oublier de rappeler les 100 millions de victimes de ce totalitarisme. Ces morts n’existent pas, tout au moins dans le débat public ! Ceci est peut-être l’illustration d’une caste dirigeante qui n’arrive pas à rompre avec le marxisme-léninisme, de certains dirigeants politiques qui n’ont jamais reconnu leurs erreurs et leurs errements ou de partis politiques qui n’ont jamais fait acte de repentance.<br />
<br /></p>
<div class="iframeresponsive">
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<h3>A lire :</h3>
<p><a href="https://www.nd-chretiente.com/dotclear/public/images/2017_11/20171106AntonyCommunisme19172017couv1.jpg" title="20171106AntonyCommunisme19172017couv1.jpg"><img src="https://www.nd-chretiente.com/dotclear/public/images/2017_11/.20171106AntonyCommunisme19172017couv1_s.jpg" alt="20171106AntonyCommunisme19172017couv1.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" title="20171106AntonyCommunisme19172017couv1.jpg, nov. 2017" /></a></p>À propos du totalitarisme et de la terreur - un article de Joël Hautebert dans "l'Homme Nouveau"urn:md5:df5c6d00160da9f445df39a288fd98dd2017-03-10T16:24:00+00:002017-03-11T15:36:57+00:00comNDCactualitéJean-Paul IITotalitarisme<p>La culture de mort qui envahit nos sociétés répond-elle à la définition du totalitarisme ? Une lecture contemporaine des analyses d’Hannah Arendt semble bien confirmer les prémonitions du pape Jean-Paul II concernant nos sociétés où les êtres humains sont superflus et peuvent être éliminés au gré des idéologies.</p> <p><a href="https://www.nd-chretiente.com/dotclear/public/images/2017_03/20170311HommeNouveauCouv.png" title="20170311HommeNouveauCouv.png"><img src="https://www.nd-chretiente.com/dotclear/public/images/2017_03/.20170311HommeNouveauCouv_s.png" alt="20170311HommeNouveauCouv.png" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="20170311HommeNouveauCouv.png, mar. 2017" /></a><br /></p>
<h2>Joël Hautebert - "l'Homme Nouveau" n° 1634 du 11 mars 2017<br /></h2>
<p><br />
Dans ses encycliques Veritatis splendor (nn. 99 et 101) et Evangelium vitæ (nn. 20 et 96) publiées en 1993 et en 1995, le saint pape Jean-Paul II dénonçait la possible dérive totalitaire des démocraties modernes. Ces fermes mises en garde suscitèrent bien des réactions d’émoi. D’aucuns ont pu penser et pensent encore que les propos du pape faisaient preuve d’un anachronisme coupable ou bien qu’ils révélaient un défaut de rigueur conceptuel par l’emploi inapproprié du substantif « totalitarisme ». Telle n’est pas notre opinion, car il nous semble au contraire que la culture de mort revêt un caractère systémique dans nos régimes contemporains, similaire à ce que l’on a pu observer dans le passé. Pour s’en convaincre, il convient de reprendre l’une des analyses les plus perspicaces du système totalitaire, celle proposée par Hannah Arendt dans les années 1950, à partir des expériences politiques national-socialiste et soviétique.<br />
<br />
Aux yeux de la célèbre philosophe juive allemande, le concept de totalitarisme repose essentiellement sur les deux critères suivants : l’idéologie et la terreur. L’idéologie est présentée comme le moteur du régime, c’est-à-dire ce qui fait agir tant les gouvernants que les citoyens. La terreur correspond à la nature du régime, ce qui le fait être, comme on peut dire que la nature de la monarchie consiste dans le fait qu’elle soit dirigée par un roi, l’aristocratie par une élite, etc. Conséquence selon Hannah Arendt de la faillite du sens commun, l’idéologie est un système d’explication du monde déconnecté du réel et de l’expérience. Les idéologies totalitaires, révolutionnaires, sont progressistes car elles énoncent l’idée d’un mouvement permanent, fondé sur des lois prétendument scientifiques, celle de la « nature » (1) (évolutionnisme de Darwin appliqué à la race), d’un côté et celle de l’histoire, de l’autre (marxisme).<br />
<br />
La définition de la terreur est particulièrement fine puisque selon cet auteur, elle a pour mission d’affranchir les processus énoncés par l’idéologie de tous les obstacles qu’ils peuvent rencontrer… y compris l’homme lui-même. À l’inverse des exécutions d’opposants auxquelles recourent les régimes autoritaires, la terreur est permanente et vise tout le monde, principalement des innocents. Selon Hannah Arendt, « cette humanité (l’homme nouveau, but ultime des idéologies), qui constitue à la fois le produit ultime et l’incarnation du mouvement de la Nature ou de l’Histoire, demande des sacrifices continuels – l’élimination constante de classes ou d’éléments raciaux hostiles, parasites ou malsains – afin de conquérir son éternité meurtrière ». (2) La terreur exécute les verdicts de mort dictés par l’idéologie. La liquidation de masse est donc intrinsèque au système totalitaire. Il en résulte que « le totalitarisme ne tend pas vers un monde despotique sur les hommes, mais vers un système dans lequel les hommes sont superflus».(3) Cette phrase synthétise la quintessence du totalitarisme selon Hanna Arendt, qui a le mérite de définir un système politique inconnu jusqu’alors, dont les caractéristiques ne résultent pas du seul contexte social et politique, car d’autres idéologies peuvent devenir totalitaires.<br />
<br />
À la lecture des deux encycliques citées, les allusions explicites de saint Jean-Paul II au totalitarisme ne sont pas éloignées du schéma qui vient d’être présenté, même s’il est question des démocraties occidentales. En effet, les divers paragraphes traitant du sujet mentionnent le relativisme éthique et la culture de mort à travers les lois autorisant l’avortement et l’euthanasie, formes nouvelles d’idéologie et de terreur de masse au sein d’un système politique.<br />
Si l’idéologie s’exprime aujourd’hui différemment, elle garde ses traits caractéristiques à travers le relativisme éthique contemporain : déconnexion du réel, progrès linéaire et mouvement permanent. La société change nous dit-on, elle évolue, il n’y a pas de nature humaine et tous nos comportements sont des conditionnements sociaux, tous sujets aux mutations. Les sciences sociales fournissent aujourd’hui l’ossature intellectuelle de la « scientificité prophétique », annonçant des lendemains forcément meilleurs, quoique indéfinis. Ce processus justifie la phase nouvelle de la révolution anthropologique au service de l’émancipation narcissique des volontés pures, autrement dit au service du « droit à ». Quant à la terreur, elle ne s’exprime pas forcément par des camps ou des fusillades de masse. Puisqu’elle consiste à affranchir le processus de tous les obstacles qu’il peut rencontrer, les nouvelles victimes innocentes par excellence sont les enfants conçus non encore nés, dont la possible liquidation est déjà prononcée par les grandes « avancées » du mouvement progressiste émancipateur, comme le soi-disant droit des femmes à disposer de leur corps. Combien de morts depuis quarante ans en France ? Combien dans le monde entier ? Rendons-nous à l’évidence, dans nos démocraties occidentales aussi les êtres humains sont superflus. Cette réalité légale n’a rien d’accidentelle puisqu’elle est idéologiquement justifiée et qu’elle constitue toujours un sujet majeur de la vie politique française. Pire, il faut toujours plus d’avortements, comme si les « sacrifices continuels » étaient la règle intrinsèque au système.<br />
<br />
La légalisation de l’euthanasie dans de nombreux pays d’Europe vient offrir de nouvelles victimes. Rien de tel pour faire comprendre aux impotents, faibles et vieillards superflus que leur « sacrifice » est vivement souhaité. « Lorsqu’il est parvenu au calme bien connu qui est celui des cimetières, le totalitarisme, loin d’être satisfait, transforme aussitôt et avec une vigueur accrue l’instrument que constituait la terreur en une loi objective du processus » (4) précisait Hannah Arendt. La transposition de cette analyse du phénomène totalitaire aux temps actuels n’a, hélas !, rien d’incongrue. Quand on y réfléchit un peu, ce n’est pas l’homme qui se libère aujourd’hui, mais le processus révolutionnaire qui s’affranchit de l’humanité. Quelles seront les prochaines victimes ?<br />
<br />
<strong>Joël Hautebert</strong><br />
<br />
1. Qui n’a strictement rien à voir avec la conception classique de la loi naturelle ou du droit naturel.<br />
2. La nature du totalitarisme, p. 101, Payot, 1990. Rééd. 2006, 176 p., 22,50€.<br />
3. Le système totalitaire, p. 274, Seuil, 2005, 384 p., 9,80 €.<br />
4. La nature du totalitarisme, op. cit., p. 106.</p>Mgr Pontier : "Le délit d'entrave numérique met en cause les fondements de nos libertés"urn:md5:af7734300f2f99aa52faef62ef86e1e72016-11-28T09:21:00+00:002016-11-30T08:22:24+00:00comNDCactualitépoints non-négociablespro-vieTotalitarisme<p>Mgr. Georges Pontier, évêque de Marseille et président de la Conférence des Evêques de France, écrit au président de la République</p> <p><em>Lettre de Mgr Georges Pontier, archevêque de Marseille, Président de la Conférence des évêques de France, à Monsieur François Hollande, Président de la République française, au sujet de la proposition de loi « relative à l’extension du délit d’entrave à l’interruption volontaire de grossesse ».</em><br />
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<img src="https://www.nd-chretiente.com/dotclear/public/images/2016_11/20161129MgrPontier.jpg" alt="20161129MgrPontier.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="20161129MgrPontier.jpg, nov. 2016" />"Monsieur le Président de la République,<br />
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Permettez-moi d’attirer votre attention sur une question qui me préoccupe.<br />
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Relayant une initiative gouvernementale, des députés de la majorité parlementaire ont déposé le 12 octobre dernier une proposition de loi « relative à l’extension du délit d’entrave à l’interruption volontaire de grossesse ». Cette proposition vise à condamner des sites internet accusés d’ « induire délibérément en erreur, intimider et/ou exercer des pressions psychologiques ou morales afin de dissuader de recourir à l’IVG ». Le 8 novembre, le gouvernement a décidé d’engager la procédure accélérée pour l’examen de cette proposition de loi.<br />
<br />
L’interruption volontaire de grossesse, qu’on le veuille ou non, demeure un acte lourd et grave qui interroge profondément la conscience. Dans des situations difficiles, de nombreuses femmes hésitent à garder ou non l’enfant qu’elles portent. Elles ressentent le besoin d’en parler, de chercher conseil. Certaines, parfois très jeunes, éprouvent une véritable détresse existentielle devant ce choix dramatique, qui va marquer toute leur vie. Cette détresse, longtemps invoquée pour justifier l’exception au principe du respect de tout être humain dès le commencement de sa vie, inscrit dans notre code civil, a aujourd’hui disparu de l’énoncé de la loi. Elle devient ainsi légalement inexprimable. Par ailleurs, la loi de modernisation du système de santé du mois de janvier dernier a supprimé le délai de réflexion d’une semaine consenti à la femme avant la décision éventuelle de subir un avortement. Autrement dit, les femmes ne trouvent plus de soutien officiel à leur questionnement en conscience.<br />
<br />
Certains de nos concitoyens, réunis en associations, ont décidé de consacrer de leur temps, notamment par le biais des instruments numériques, à l’écoute des femmes hésitantes ou en détresse par rapport au choix possible d’avorter. Ils compensent ainsi l’absence d’organisation de ces lieux d’écoute. Leur succès prouve qu’ils répondent à une attente. Faut-il s’en inquiéter ? Bien des femmes s’adressent à ces sites après un avortement parce qu’elles ont besoin d’un lieu pour verbaliser ce qui a été vécu. D’autres persévèrent dans leur projet d’avorter, d’autres enfin décident de garder leur enfant. Cette diversité d’expression et de comportement est rendue possible par l’espace de liberté que constituent les sites mis en place. Leur positionnement incite à la réflexion, et c’est justement ce qui leur est reproché. Il faudrait qu’ils adoptent d’emblée un positionnement favorable à l’avortement. Or, un sujet si grave ne peut être enfermé dans des postures militantes.<br />
<br />
Cette proposition de loi met en cause les fondements de nos libertés et tout particulièrement de la liberté d’expression qui ne peut être à plusieurs vitesses suivant les sujets. Faudrait-il nécessairement exclure toute alternative à l’avortement pour être considéré comme un citoyen honnête ? Le moindre encouragement à garder son enfant peut-il être qualifié sans outrance de « pression psychologique et morale » ?<br />
<br />
En fait, la proposition de créer un délit d’entrave numérique à l’interruption volontaire de grossesse contribuerait à rendre cet acte de moins en moins « volontaire », c’est-à-dire de moins en moins libre. Surtout, elle constituerait, malgré ce qu’affirment ses dépositaires, un précédent grave de limitation de la liberté d’expression sur internet. Une limitation d’autant plus grave qu’elle touche à des questions de liberté de conscience. Cela me semble être une atteinte très grave aux principes de la démocratie.<br />
<br />
C’est pourquoi je me permets de vous écrire pour exprimer ma grande préoccupation devant cet empressement de la majorité législative, relayant une initiative gouvernementale, pour faire passer en force une mesure qui mettrait à mal, un peu plus encore, les justes règles du dialogue pour construire une vie en société respectant les uns et les autres. Ces questions mériteraient pour le moins, comme cela a été le cas sur la fin de vie, un vrai débat parlementaire et citoyen. J’ose donc espérer que, sensible aux libertés en cause, vous ne laisserez pas une telle mesure arriver à son terme (...)"<br /></p>2010 : une année de persécution pour des dizaines de millions de chrétiensurn:md5:07bbc8bc0381870873395c599d0cbcba2010-12-31T15:41:00+00:002010-12-31T15:41:00+00:00comNDCdocumentsChristianophobieChrétientéEgliseTotalitarisme<p>A travers le monde ...</p> <h3><a href="http://lesalonbeige.blogs.com/.a/6a00d83451619c69e20148c72ed3ae970c-pi">La carte des persécutions</a><br /></h3>
<p><img src="https://www.nd-chretiente.com/dotclear/public/images/2010_12/2010.12.31_Carte_persecutions_c.JPG" alt="2010.12.31_Carte_persecutions_c.JPG" title="2010.12.31_Carte_persecutions_c.JPG, déc. 2010" />
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Quelques rappels sur un triste bilan de 2010 :<br /></p>
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<li><a href="http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2010/12/2010-1-%C3%A9v%C3%AAque-15-pr%C3%AAtres-2-religieux-et-2-s%C3%A9minaristes-tu%C3%A9s.html">les 23 ouvriers pastoraux tués</a></li>
<li>les persécutions et les martyrs au Moyen Orient, en particulier en Irak <a href="http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2010/12/bagdad-nouvelles-attaques-contre-des-chr%C3%A9tiens.html">où les violences continuent contre les chrétiens</a><br /></li>
</ul>IDENTITÉ CHRÉTIENNE DE L'EUROPEurn:md5:7a64e5e51eb0c0cc8e7bcb2e6b0f41f42010-07-24T09:17:00+01:002010-07-25T16:22:00+01:00comNDCactualitéChrétientéTotalitarisme<p><strong>Affaire des crucifix : 20 pays européens soutiennent l’Italie</strong> contre la décision de la "Cour Européenne des Droits de l’Homme"</p> <blockquote><p>C'est un combat de la plus haute importance qui se joue sous nos yeux, combat contre la mise en place, sous couvert des institutions européennes, d'un <strong>"totalitarisme du relativisme"</strong>. C'est pourquoi il faut saluer l'action des 20 pays qui ont décidé de soutenir l'Italie dans <strong>l'Affaire des crucifix</strong>.<br />
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Nous reproduisons ci-dessous l'article paru dans le quotidien "Présent" - n° 7141 du vendredi 23 juillet 2010<br />
<br />
Sur le même sujet on lira aussi <a href="http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2010/07/la-france-ne-d%C3%A9fend-toujours-pas-le-crucifix.html">le billet du Salon Beige</a>.</p></blockquote>
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<strong>Une analyse du Centre européen pour la loi et la justice (ECLJ)</strong><br />
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<em>Nous reproduisons ci-dessous l’essentiel de la teneur du communiqué de l’ECLJ, organisme de défense des valeurs traditionnelles auprès de divers organismes internationaux, et plus spécialement le Conseil de l’Europe et la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). On se souviendra qu’un arrêt de chambre de celle-ci a condamné l’Italie à la demande d’une militante athée qui ne supportait pas que ses deux jeunes fils collégiens soient « exposés » dans leur classe à l’école publique italienne qu’ils fréquentaient à un crucifix fixé au mur. Cet arrêt a fait l’objet d’une procédure d’appel qui a vu dix pays européens se joindre à la démarche de l’Italie pour intervenir devant la Grande chambre de la CEDH en tant que tierces parties intéressées, tandis que l’ECLJ intervenait elle aussi avec ce statut d’amicus curiae mieux connu sous les cieux anglo-saxons que sous les nôtres</em>.<br />
<em>Depuis l’audience qui s’est déroulée le 30 juin dernier – et en attendant l’arrêt qui a été mis en délibéré, en principe jusqu’à l’automne – dix autres pays ont manifesté par divers moyens leur soutien à l’Italie et sa défense du crucifix dans les lieux publics. C’est une mobilisation sans précédent, et pour une cause réellement fondamentale puisqu’il s’agit d’affirmer l’enracinement chrétien de l’Europe et son droit de prendre appui sur ces racines. – J.-S.</em><br />
<br />
Au total, vingt pays ont donc jugé utile de manifester publiquement leur adhésion à ce combat ; les voici par ordre alphabétique : <strong>Albanie, Autriche, Arménie, Bulgarie, Chypre, Croatie, Grèce, Hongrie, Lituanie, Macédoine (ARYM), Malte, Moldavie, Monaco, Pologne, Roumanie, Fédération de Russie, Saint-Marin, Serbie, Slovaquie, Ukraine</strong>.<br />
<br />
L’affaire Lautsi contre Italie, qui est le nom technique de <strong>« l’affaire des crucifix »</strong>, a une importance considérable. Cette importance n’est pas seulement politique et juridique, elle est aussi spirituelle. Cette affaire est devenue un symbole dans le conflit actuel relatif à <strong>l’avenir de l’identité culturelle et religieuse de l’Europe</strong>. Conflit qui oppose les partisans de la laïcisation complète de la société et les tenants d’une Europe ouverte et fidèle à son identité profonde. Face à cette tentative de « déchristianisation », vingt pays européens, dans une démarche réellement sans précédent, se sont joints à l’Italie pour réaffirmer la légitimité particulière du christianisme dans la société et l’identité européenne.<br />
<br />
L’affaire Lautsi a fait scandale à travers l’Europe suite à la condamnation de l’Italie par la Cour européenne des droits de l’homme au motif que la présence des crucifix dans les salles de classe d’écoles publiques violerait les « droits de l’homme » et plus précisément la liberté de conviction des parents d’élèves et leur droit à ce que leurs enfants reçoivent un enseignement conforme à leurs convictions philosophiques. Jusqu’alors, la Cour avait toujours considéré à l’inverse que les Etats sont libres en ce domaine, qu’il convient de respecter leur culture et leur tradition, et que la seule limite à ne pas franchir était de soumettre les élèves à un endoctrinement ou à un prosélytisme abusif. Ainsi, selon la Cour, les Etats européens se devraient dorénavant d’être areligieux (neutralité confessionnelle) afin de servir le « pluralisme », lequel serait le ressort constitutif de la « société démocratique ».<br />
<br />
En d’autres termes, comme le note <strong>Grégor Puppinck</strong>, directeur de l’ECLJ, « la Cour affirme dans l’arrêt Lautsi qu’une société, pour être démocratique, doit renoncer à son identité religieuse : c’est du pur sécularisme ».<br />
<br />
Trois semaines après l’audience devant la Grande Chambre de la Cour de Strasbourg, il apparaît chaque jour plus nettement qu’une victoire réellement considérable a été remportée contre la dynamique de la « sécularisation ». <strong>Si, juridiquement, l’Italie n’a pas encore gagné, politiquement, elle a de fait déjà remporté une victoire magistrale. En effet, à ce jour, pas moins de vingt pays européens ont apporté leur soutien officiel à l’Italie en défendant publiquement la légitimité de la présence de symboles chrétiens dans la société et notamment dans les écoles.</strong><br />
<br />
Dans un premier temps, dix pays sont entrés dans l’affaire Lautsi comme « tiers intervenants » (amicus curiae). Chacun de ces pays – l’Arménie, la Bulgarie, Chypre, la Grèce, la Lituanie, Malte, Monaco, la Roumanie, la Fédération de Russie et Saint-Marin – a remis à la Cour un mémoire écrit l’invitant à revenir sur sa première décision. Ces mémoires ont non seulement un intérêt juridique, mais ils sont d’abord de remarquables témoignages de défense de leur patrimoine et de leur identité face à l’imposition d’un modèle culturel unique. La Lituanie par exemple n’a pas hésité à mettre en parallèle l’arrêt Lautsi avec la persécution religieuse qu’elle a subie et qui se manifestait notamment par l’interdiction des symboles religieux.<br />
<br />
A ces dix pays, dix autres se sont à ce jour ajoutés. En effet, les gouvernements de l’Albanie, de l’Autriche, de la Croatie, de la Hongrie, de la Macédoine (ARYM), de la Moldavie, de la Pologne, de la Serbie, de la Slovaquie et de l’Ukraine ont publiquement mis en cause le jugement de la Cour et demandé que les identités et traditions religieuses nationales soient respectées. Plusieurs gouvernements ont insisté sur le fait que cette identité religieuse est à la source des valeurs et de l’unité européennes.<br />
<br />
<strong>Ainsi, avec l’Italie, c’est déjà près de la moitié des Etats membres du Conseil de l’Europe (21 sur 47) qui s’est publiquement opposée à cette tentative de laïcisation forcée des écoles et qui a affirmé la légitimité sociale du christianisme dans la société européenne</strong>. Derrière les arguments réels de défense des identités, des cultures et des traditions chrétiennes nationales, ces vingt Etats ont de fait publiquement affirmé et défendu leur attachement au Christ lui-même ; <strong>ils ont rappelé qu’il est conforme au bien commun que le Christ soit présent et honoré dans la société.</strong><br />
<br />
Cette coalition, qui regroupe presque toute l’Europe centrale et orientale, fait apparaître la permanence d’une division culturelle interne à l’Europe ; elle montre aussi que cette division peut être surmontée, comme en témoigne l’importance du soutien apporté à l’Italie par des pays de tradition orthodoxe, quelle que soit leur orientation politique du moment. L’importance du soutien apporté par des pays de tradition orthodoxe résulte en grande partie de la détermination du Patriarcat de Moscou à se défendre contre la progression du laïcisme. Mettant en œuvre la demande du patriarche Cyrille de Moscou visant à « unir les Eglises chrétiennes contre l’avancée du sécularisme », le métropolite Hilarion a proposé la constitution d’une « alliance stratégique entre catholiques et orthodoxes » en vue de défendre ensemble la tradition chrétienne « contre le sécularisme, le libéralisme et le relativisme qui prévalent dans l’Europe moderne » (Interview Inside the Vatican, 24 avril 2005).<br />
<br />
Ce phénomène important indique que la « transition démocratique » à l’Est ne s’est pas accompagnée de la « transition culturelle » largement souhaitée par l’Ouest. On assiste aujourd’hui plutôt à un mouvement inverse de réaffirmation identitaire qui passe par une forme de restauration du modèle orthodoxe de relation entre l’Eglise et le pouvoir civil.<br />
<br />
En outre, ce soutien massif venu de l’Est est susceptible d’annoncer un bouleversement dans la dynamique de construction culturelle de l’unité européenne. En effet, on a toujours pensé que l’unité européenne se ferait inéluctablement d’Ouest en Est, par une « conquête de l’Est » au libéralisme économique et culturel occidental. Or, événement rare, l’affaire Lautsi a provoqué un mouvement inverse d’Est en Ouest. L’Est de l’Europe, en s’appuyant sur le catholicisme, s’oppose à l’Ouest pour la défense de la culture chrétienne et d’une juste conception de la liberté religieuse. Comme le fait remarquer Grégor Puppinck, Directeur de l’ECLJ, « manifestement, les défenseurs de la liberté face au matérialisme ne sont plus là où ils étaient ».</p>PERSÉCUTIONS ANTI-CHRÉTIENNES EN ASIEurn:md5:66044557dcfa62171e0611ec0437bdf32010-07-23T12:14:00+01:002018-11-28T13:22:22+00:00comNDCactualitéTotalitarisme<p><strong>au Pakistan et en Inde</strong></p> <p>Dans le silence de la grosse presse ! <br />
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A lire absolument sur le site de l'<a href="http://www.aed-france.org/actualite/a-la-une/2010/07/16/enseignant-catholique-main-coupee/?utm_source=%2Femailing%2Fabonnes%2F&utm_medium=email&utm_campaign=Lettre+de+l%27AED+-+juillet+2010&utm_content=micheljanva-lesalonbeige%40yahoo.fr">Aide à l'Eglise en Détresse</a>, qui se fait la voix de nos frères persécutés, et aussi sur le <a href="http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2010/07/2-chr%C3%A9tiens-tu%C3%A9s-au-pakistan.html#tp">Salon Beige</a>.</p>FRANCE : 95% des profanations visent des lieux chrétiensurn:md5:6b574670cdda6c63d6799713fcc54c272010-07-09T15:01:00+01:002018-11-28T13:22:22+00:00comNDCactualitéChrétientéTotalitarisme<p>Lu dans Métro du 9 juillet 2010</p> <p><br />
<img src="https://www.nd-chretiente.com/dotclear/public/images/2010_07/2010.07.09_Metro_c.JPG" alt="2010.07.09_Metro_c.JPG" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="2010.07.09_Metro_c.JPG, juil. 2010" />
"<strong>L’immense majorité des profanations perpétrées en France visent des lieux de culte ou des cimetières chrétiens</strong>. <br />
<br />
En 2007, elles représentaient 151 cas sur un total de 164 lieux de culte profanés, soit 92,1%. <br />
<br />
Le pourcentage s’élève à 94,4% un an après, en 2008, pour un total de 285 profanations constatées. <br />
<br />
<strong>L’année dernière</strong>, si le nombre total de profanations a baissé (226), <strong>la part des lieux de culte chrétiens a encore augmenté, pour s’établir à 95,6%.</strong>"<br />
<br />
Merci au <a href="http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2010/07/95-des-profanations-visent-les-chr%C3%A9tiens.html">Salon Beige</a> qui relaie cette information.</p>La béatification du Père Jerzy Popieluszko porte déjà de nombreux fruitsurn:md5:64a7dbcf0532c2ae592816c04a3a28a52010-07-05T14:13:00+01:002018-11-28T13:22:22+00:00comNDCactualitéChrétientéLivresTotalitarisme<p><strong>LE PÈRE JERZY POPIELUSZKO</strong>, un livre de <strong>Mgr Ryszard Wasik</strong>, Bibliothèque AED</p> <p><img src="https://www.nd-chretiente.com/dotclear/public/images/2010_07/Livre_Wasik_IMG_3364.JPG" alt="Livre_Wasik_IMG_3364.JPG" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Livre_Wasik_IMG_3364.JPG, juil. 2010" />Lu dans "Présent" - n° 7129 - daté du mardi 6 juillet 2010 <br />
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Quel que soit le résultat de l’élection présidentielle de ce dimanche, la Pologne semble d’ores et déjà avoir été transfigurée grâce au martyre du Père Jerzy Popieluszko, béatifié le 6 juin dernier, il y a un mois jour pour jour, à Varsovie et dont toute la vie fut rythmée par l’enseignement de saint Paul aux Romains : <strong>« Ne te laisse pas vaincre par le mal, sois vainqueur du mal par le bien » (Rom 12, 21)</strong>.<br />
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De sa naissance le 14 septembre 1947, en la fête de l’Exaltation de la Sainte-Croix, à son enlèvement par des agents de la police politique du régime communiste et à sa mort le 19 octobre 1984, le <strong>Père Popieluszko</strong> fut fidèle à cette parole de l’Apôtre : « Vaincre le mal par le bien. » <strong>Benoît XVI</strong> y fit clairement allusion dans son décret de béatification qui parle explicitement de ce « prêtre et martyr, qui a vaincu le mal par le bien jusqu‘à verser son sang ».<br />
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En se recueillant sur la tombe du Père Jerzy le 25 mai 2002, l’actuel souverain pontife qui n’était alors que le cardinal Joseph Ratzinger, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, avait d’ailleurs écrit cette simple phrase qui annonçait déjà comme en filigrane la béatification du Père Jerzy (Georges en polonais) dont le procès était en cours : « Que Dieu bénisse la Pologne et comble les prêtres de l’esprit évangélique du Père Popieluszko !».<br />
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C’est pourquoi on relira avec profit comme une véritable méditation pendant ces vacances d’été le beau livre de témoignages que <strong>Mgr Ryszard Wasik</strong>, prélat de Sa Sainteté et prédicateur de l’AED (Aide à l’Eglise en Détresse), consacre à son ami et compagnon des temps difficiles de la résistance au communisme sous le titre : <strong>Le Père Jerzy Popieluszko : Mon cri était celui de ma patrie</strong> (*).<br />
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Ordonné prêtre en 1972, tout comme le nouveau Bienheureux que la Pologne « semper fidelis » vient de donner à l’Eglise catholique, le Père Wasik fit partie des « bataillons de séminaristes » dont les autorités de la République socialiste de Pologne tentaient de briser la vocation religieuse par un dur service militaire, fait de persécutions quotidiennes dans des unités spéciales pour les faire renoncer à la prêtrise.<br />
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« Oh ! Comme c’est doux de souffrir pour le Christ »<br />
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Ancien professeur au séminaire de Varsovie, <strong>Mgr Zbigniew Kraszeswski</strong> se souvient : « En octobre 1966, le séminariste Popieluszko, en début de deuxième année d’études et quelques jours après sa prise de soutane, a été incorporé à l’unité spéciale pour les séminaristes à Bartoszyce. Un jour, le chef de son peloton lui a donné l’ordre d’enlever du doigt le chapelet-bague (le terme de dizainier serait une traduction plus exacte), ce qui ne dérangeait en rien son service. Il a désobéi. Les chicanes à l’encontre de “l’orgueilleux rebelle” commençaient donc. On lui appliquait diverses punitions, franchement on le maltraitait. Ces faits sont connus. En ce temps-là, il écrivit au Père Cweslaw Mietek, directeur spirituel du séminaire à Varsovie : “Oh ! Comme c’est doux de souffrir pour le Christ”. Il se disposait déjà au martyre. »<br />
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Voilà un des nombreux témoignages dont il me semble fort utile de s’imprégner pour lire et comprendre les événements extraordinaires qui se sont déroulés depuis en Pologne et qui ont fait de ce pays à la Foi millénaire et inébranlable le ferment de la véritable révolution que connut le bloc socialiste dans les années quatre-vingt et de la chute en douceur du communisme athée en Europe de l’Est.<br />
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Ancien recteur de l’église Sainte-Anne de l’Académie, à Varsovie, <strong>Mgr Tadeusz Uszynski</strong> revient quant à lui sur sa dernière rencontre avec l’aumônier de « Solidarité » cinq jours seulement avant son enlèvement et sa fin tragique : « Dans une conversation plus longue et fraternelle, il m’a avoué qu’il se sentait très fatigué à cause de toutes ces tracasseries et ces provocations qu’il subissait de la part de la Sécurité. Il expliquait ainsi le fait de ne pas avoir accepté les propositions d’études à l’étranger, en disant : “J’ai été avec les ouvriers dans les jours de succès, puis-je les abandonner maintenant quand ils sont persécutés ? Où iront-ils ? Ils ont besoin d’aide, je ne peux pas la leur refuser. D’ailleurs, maintenant j’arrête d’avoir peur. Je suis prêt à tout…”»<br />
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Postulateur de la cause du Père Jerzy dans le procès en béatification, <strong>Mgr Zdislaw Krol</strong>, ancien chancelier de la Curie métropolitaine de Varsovie, l’avait même revu la veille de sa mort, le 18 octobre en la fête de saint Luc, patron des médecins, infirmières et services de santé auxquels il avait également consacré une très grande part de son apostolat. Son témoignage de cette ultime rencontre (que je vous laisse découvrir dans ce livre à vous procurer sans attendre auprès de l’AED ou dans toutes les bonnes librairies) est là encore des plus émouvants. D’autant plus que – comme Mgr Krol le reconnaît lui-même – « cette mort a déjà porté ses fruits » pour la Pologne, l’Europe et pour toute l’Eglise.<br />
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(*) <strong>Le Père Jerzy Popieluszko</strong>, de <strong>Mgr Ryszard Wasik</strong>, Bibliothèque AED, 240 pages, 18 euros.<br />
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<strong>A relire :</strong> <a href="https://www.nd-chretiente.com/dotclear/index.php?post/2010/06/15/SPIRITUEL-ET-TEMPOREL-%3A-retour-sur-la-b%C3%A9atification-du-P%C3%A8re-Jerzy-Popieluszko">l'article de Jacques Trémolet dans "Présent" n° 7115</a></p>Formation : Révolution, qui es-tu ?urn:md5:6f805c2bc6a53a582a3974c9e6c473752010-07-03T10:02:00+01:002014-07-03T12:39:59+01:00comNDCdocumentsChrétientéFormationJean OussetTotalitarisme<p>La définition lumineuse donnée par <strong>Mgr. Gaume</strong></p> <p><a href="https://www.nd-chretiente.com/dotclear/index.php?post/2010/04/07/Mardi-20-avril-2010">Jean Ousset</a>, dans son ouvrage <strong>"Pour qu'Il règne"</strong>, a rendu célèbre cette citation de <strong>Mgr. Gaume</strong> (1802-1879) qui en quelques lignes en dit plus et résume mieux que bien des traités ce qui fait l'essence de la Révolution :<br />
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<em>Si, arrachant le masque à la Révolution, vous lui demandez : Qui es-tu ? elle vous dira : "Je ne suis pas ce que l'on croit. Beaucoup parlent de moi, et bien peu me connaissent. Je ne suis ni le carbonarisme qui conspire dans l'ombre, ni l'émeute qui gronde dans la rue, ni le changement de la monarchie en république, ni la substitution d'une dynastie à une autre, ni le trouble momentané de l'ordre public. Je ne suis ni les hurlements des Jacobins ni les fureurs de la Montagne, ni le combat des barricades ni le pillage, ni l'incendie ni la loi agraire, ni la guillotine ni les noyades. Je ne suis ni Marat, ni Robespierre, ni Babeuf, ni Mazzini, ni Kossuth. Ces hommes sont mes fils, ils ne sont pas moi. Ces choses sont mes oeuvres, elles ne sont pas moi. Ces hommes et ces choses sont des faits passagers, et moi je suis un état permanent (…)</em><br />
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<em>Je suis la haine de tout ordre religieux et social que l’homme n'a pas établi et dans lequel il n'est pas roi et Dieu tout ensemble ; je suis la proclamation des droits de l'homme contre les droits de Dieu ; je suis la philosophie de la révolte, la politique de la révolte, la religion de la révolte ; je suis la négation armée ; je suis la fondation de l'état religieux et social sur la volonté de l'homme au lieu de la volonté de Dieu ! en un mot, je suis l’anarchie ; car je suis Dieu détrôné et l'homme à sa place. Voilà pourquoi je m'appelle Révolution ; c'est-à-dire renversement, parce que je mets en haut ce qui, selon les lois éternelles, doit être en bas, et en bas ce qui doit être en haut.</em><br />
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<strong>Mgr Gaume</strong>, <br />
La révolution, Recherches historiques, t. I, p. 18<br />
Lille, Secrétariat Société Saint-Paul, 1877<br />
cité in <strong>Jean Ousset</strong>, "Pour qu'Il règne", Editions DMM, 1998, p. 122<br />
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Merci à <a href="http://www.riposte-catholique.fr/?p=13189">Riposte catholique</a>.</p>Dimanche 13 juin 2010urn:md5:6d29869cb11ef1c22d72ab27a0c6ee702010-06-13T10:48:00+01:002010-06-14T11:12:16+01:00comNDCagenda_archivesTotalitarisme<p>Béatification en Slovénie de <strong>Lojze Grozde</strong>, martyr du communisme</p> <p>Le Vatican annonce la béatification de <strong>Lojze Grozde</strong>, dimanche 13 juin à Celje (Slovénie) au cours du congrès eucharistique slovène. <br />
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<strong>Lojze Grozde</strong> était lycéen à Ljubljana. Au nouvel an de 1943 il voulut rendre visite à sa famille à Trzisce, à 85 km de la capitale. Le 1er janvier, il assista à la messe au monastère de Sticna. Puis il prit le train, mais dut s'arrêter à Trebnje parce que la ligne était coupée. Il trouva un véhicule qui le conduisit à Mirna (dont la gare est la même que celle de Trzisce). Mais à l'entrée du village il fut arrêté par une patrouille de « partisans ». On trouva sur lui un missel, L'Imitation de Jésus-Christ, et un livret sur Notre Dame de Fatima. Il fut (donc) accusé d'être un espion, et torturé à mort. Il avait 20 ans. <br />
L'archidiocèse de Ljubljana ouvrit son procès en béatification en 1993, à l'occasion du cinquantième anniversaire de sa mort. <br />
Benoît XVI a signé le décret reconnaissant son martyre le 27 mars dernier. <br />
Lors de son premier voyage en Slovénie, en 1996, Jean-Paul II avait dit : <em>«Le serviteur de Dieu Lojze Grozde est l'une des innombrables victimes innocentes du communisme, qui levèrent la palme du martyre pour un souvenir indélébile et en avertissement. Il était un disciple du Christ.»</em><br />
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Source : <a href="http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2010/06/b%C3%A9atification-dun-autre-martyr-du-communisme.html">le Salon beige</a></p>Pologne : béatification du père Popieluszko (1947-1984)urn:md5:4c5da2023c3da8df3ba13d26a558ab892010-06-02T07:14:00+01:002010-06-09T16:44:24+01:00comNDCactualitéTotalitarisme<p>dimanche 6 juin 2010 à Varsovie</p> <p><br />
Pour ceux qui ne connaîtraient pas son nom, le <strong>Père Popieluszko</strong> est un "témoin" (c'est le sens du mot martyr) du XXe siècle, martyr du totalitarisme communiste, qui a été jusqu'au bout de son attachement à Jésus-Christ.<br />
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Souvenons-nous de la question que nous posait <a href="https://www.nd-chretiente.com/dotclear/public/2010.05.27_Sermons_v1.pdf">Mgr. Wach le lundi de Pentecôte à Chartres</a> : <strong>"Etes-vous prêt à aimer l'Eglise jusqu'à la Croix ?"</strong><br />
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C'est bien ce qu'a fait le <strong>Père Popieluszko</strong>.<br />
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Vous en saurez plus sur le site de la <a href="http://www.eglise.catholique.fr/actualites-et-evenements/actualites/jerzy-popieluszko-beatifie-dimanche--7999.html">Conférence des Evêques de France</a> et sur <a href="http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2010/06/pologne-le-p%C3%A8re-popieluszko-d%C3%A9sormais-bienheureux.html">le Salon beige</a>.<br />
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<strong>La vérité l'emportera toujours sur le mensonge.</strong><br />
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Sur d'autres martyrs polonais du communisme voir aussi <a href="https://www.nd-chretiente.com/dotclear/index.php?post/2010/04/24/Martyrs-chr%C3%A9tiens-du-XXe-si%C3%A8cle-%3A-Katyn">notre billet sur Katyn</a>.</p>