XAVIER LEMOINE QUALIFIE L'ATTITUDE DES POLITIQUES FACE À L'ISLAM DE "MUNICH INTELLECTUEL"

Xavier Lemoine, maire de Montfermeil, était intervenu à l'université de printemps de Notre Dame de Chrétienté

Ci-dessus le texte, repris sur le Salon beige :

2010.09.23_Lemoine.jpgXavier Lemoine qualifie l'attitude des politiques face à l'islam de "Munich intellectuel"

Xavier Lemoine, maire de Montfermeil, est interrogé dans Riposte Laïque. Après avoir longuement rappelé les racines chrétiennes de l'Europe (c'est à lire... sur un site laïciste), il dénonce la conception forgée par l'islam :

"Le Dieu du Coran n’est pas un Dieu personnel. C’est pourquoi l’islam ignore le concept de « personne ». Il reconnaît certes l’existence d’individus – une évidence – mais cet individu ne réalise pas sa dignité à partir de sa nature d’être créé à l’image et à la ressemblance de Dieu. La dignité de l’homme lui vient de son état de musulman, mot signifiant « soumis » à Dieu. (...) L’homme réalise aussi sa dignité grâce à son appartenance à l’Oumma (la communauté des « vrais croyants ») qui prévaut sur lui. L’étymologie du mot arabe Oumma est intéressante de ce point de vue. Sa racine est « oum » qui veut dire mère ou matrice. L’Oumma enferme le musulman dans un système fraternel qui le protège et le rassure, certes, mais où il n’est pas vraiment libre et responsable. (...)

Pour ma part, j’identifie trois sujets pour lesquels les divergences d’appréciation posent de graves problèmes.

1. L’inexistence de la Laïcité en Islam, ce dernier étant en même temps Foi, Loi, Culture et Etat régissant tous les détails de la vie et des rapports humains. Doit-on rappeler que c’est le Christianisme qui a apporté au monde la distinction entre l’Ordre Spirituel et l’Ordre Temporel, ce qui s’appelle Laïcité, même si la mise en œuvre concrète de cette dernière a considérablement évolué au cours du temps. Attention cependant à ne pas promouvoir à son insu le laïcisme qui n’est qu’un athéisme militant déguisé. (...)
2. L’égalité de dignité entre l’Homme et la Femme. Si nos codes matrimoniaux ne sont pas nécessairement en tout point des exemples, je les préfère très largement aux codes matrimoniaux en vigueur dans les pays musulmans, même si l’on doit saluer les évolutions courageuses de certains pays à ce sujet ( je pense notamment au Maroc ou à la Tunisie).
3. La liberté de conscience, notion tout à fait absente de l’Islam. Bien plus, les peines les plus sévères (mort) peuvent toujours être appliquées à l’encontre des musulmans qui quittent l’Islam. A défaut de mort physique c’est au minimum une mort sociale avec rejet immédiat de et par la communauté du fauteur et de sa famille proche. Cela se constate également chez nous.
Vous avez récemment évoqué les intimidations qu’exercent les plus radicaux des musulmans contre leurs voisins : poubelles fouillées, contrôle chez les habitants, dans la journée, lors du ramadan, etc. (...)

Combien de faits semblables sont restés inconnus avant qu’ils ne parviennent enfin à la connaissance des autorités ? ... Il y a trop d’ignorances historiques chez bon nombre d’hommes politiques, doublées d’un manque de courage.... Quant à la présence du Premier Ministre à l’inauguration de la Mosquée d’Argenteuil, j’estime que ce n’est pas tant sa présence qui peut faire débat, car la République est partout en France chez elle, mais bien hélas le contenu du discours que je qualifie de Munich intellectuel. ... Il faut savoir qu’il n’y a aucune hiérarchie (hors le chiisme) qui puisse engager les pratiques des musulmans. Bien plus, un musulman ne peut en aucun cas désavouer ni désapprouver les faits et gestes d’un autre musulman dès lors que ce dernier peut se justifier par « l’observance » d’une prescription du Coran. De là les condamnations très rares et timides des actes terroristes, par exemple."