A tous les membres de Notre Dame de Chrétienté vont mes vœux et surtout ma prière pour cette année 2012.
Ces vœux, cette prière, je demande à Notre Dame de les présenter à Dieu, car Lui seul leur donnera l’efficacité dans la vérité de la Foi, la constance de l’Espérance et l’infini de la Charité.
Que notre Mère du ciel nous accompagne tout au long de cette année : elle connaît parfaitement nos inquiétudes, pour ne pas dire nos angoisses : pour notre pays, pris à nouveau dans les affres des disputes politiques, oublieuses du bien commun, prisonnières des slogans idéologiques, élargissant le fossé des divisions entretenues depuis trop longtemps.
Elle sait nos angoisses pour nos familles : la vague du « moralement correct » prend chaque jour plus d’ampleur. Les sophismes enseignés à longueur de journée menacent l’équilibre de tous et détruisent avec cynisme notre univers spirituel, historique, mental. Les difficultés matérielles qui s’y ajoutent ne sont que l’expression physique de l’échec du matérialisme ambiant.
Mais, penserez-vous, quels sont ces vœux qui s’appesantissent sur les difficultés actuelles ? Justement, le rappel de ces dernières nous invite à lever les yeux vers l’essentiel : Notre Dame de Chrétienté ! Notre pèlerinage de Pentecôte !
Nous n’avons pas attendu cette année pour prier et supplier le ciel : voilà trente années que chaque Pentecôte voit des milliers de pèlerins marcher, chanter, s’agenouiller, semer dans la souffrance et moissonner dans la joie. Depuis 30 ans, chaque jour de l’année est marquée par la prière active de celles et ceux qui préparent dans l’ombre le chemin lumineux de la Grâce dont chaque âme profite. A toutes ces bonnes volontés, j’adresse mes vœux reconnaissants. A tous les pèlerins, à toutes les familles, à tous les enfants, je dis ma prière confiante et persévérant : Notre Dame vous regarde, vous sourit, car votre présence est sa joie.
A mon pays, la France, notre France, je présente mes vœux : Fille aînée de l’Eglise, souviens-toi que tu es détentrice de Chrétienté : ce n’est pas un dû, c’est un devoir. Nous serons tous le levain de cette année 2012 : pour la patrie charnelle, pour la famille, pour la Chrétienté, pour l’Eglise.
Trois jours de pèlerinage font notre éternité.
Notre année sera sainte afin d’être bonne.
Abbé Denis Coiffet, aumônier général.