Pèlerinage de Pentecôte
de Paris à Chartres

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Actualité

Lundi 17 mai 2021

Mini-Pèlerinage de Chartres pour les Familles le dimanche 23 Mai 2021 !

de l’Abbaye N.D. de l’Annonciation   à l’Abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

Ce pèlerinage de Chrétienté s’adresse à tous ceux qui veulent sanctifier ce dimanche de Pentecôte en union avec les pélerins de Chartres: adultes, jeunes, familles avec leurs enfants. Un père de l’Abbaye assurera l’accompagnement spirituel.

PROGRAMME :

 

10 h 00 : Messe à l’Abbaye N.D. de l’Annonciation

12 h 00 : Déjeuner (pique-nique tiré du sac)  puis déplacement des voitures

13 h 45 : Mot d’envoi du Pèlerinage dans l'abbatiale des moniales.

                        et temps d'adoration dans  l’Abbatiale.

14 h 15 : Départ du Pèlerinage vers l’Abbaye Ste-Madeleine.

                        Confessions pendant la marche. le chemin est carrossable pour les poussettes…

15 h 45 : Arrivée à l’oratoire N.D. de Guadalupe et consécration à la Très Sainte Vierge

16 h 15 : Conférence sur le thème du Pèlerinage de Chartres (Bibliothèque de l’hôtellerie) :

                            “Je suis la Voie, la Vérité et la Vie”

17 h 30 : Vêpres et salut St Sacrement à l’Abbaye Ste Madeleine.

 

N.B. : POSSIBILITÉ D’ARRIVER QU’À 13H45

 

RENSEIGNEMENTS  :

Jean-Baptiste Bonnet : 04 90 28 87 32 / 06 99 78 95 43

 

vendredi 14 mai 2021

Appel de Chartres n° 248

» Téléchargez le numéro 248 de l'appel de Chartres (mai 2021)

Un numéro de 10 pages.

Au sommaire:

  • Edito de Joseph Darantière
  • Dieu est un maître verrier: Abbé Garnier, Aumônier général de NDC
  • Bref examen critique de la communion dans la main: Jeanne Smits
  • Portrait de pèlerin: Ségolène d'Ornellas, restauratrice de livres
  • In Memoriam Hervé et Herrade Pinoteau: abbé Meissonnier
  • Tour du "pélé" à venir en forme extraordinaire

Du Barroux à l'Ermitage de St Gens : pèlerins adultes et adolescents, à vos inscriptions !

2/05 – 08h00 : Messe d’envoi à l’abbaye Ste Madeleine du Barroux
22/05 – 19h00 : Veillée - Bivouac au Sanctuaire de Notre Dame de Vie
23/05 – 09h00 : Départ du Sanctuaire de Notre Dame de Vie
23/05 – 12h00 : Déjeuner à Sénanque
23/05 – 16h30 : Messe de clôture à l’ermitage de St Gens
Inscription obligatoire www.nd-chretiente.com (chapitre Sainte Madeleine)
Prévoir tente et repas – ATTENTION pas de voiture pour acheminer les sacs
Samedi : 26km – Dimanche : 20km
Pour plus d’information, contacter benoit.village@gmail.com

Amis pèlerins provençaux, vous serez nombreux sur les route pour le pèlerinage de la Pentecôte !

Si vous n'êtes pas encore inscrits, il est encore temps de le faire : que vous soyez des Alpes de Hautes-Provence, des Hautes-Alpes, des Alpes Maritimes, des Bouches du Rhône, du Var ou du Vaucluse, et même de l'Hérault, vous avez tous un chapitre à rejoindre ! 

 

Ste Madeleine (Le Barroux) : 

Pélé du samedi matin au dimanche après-midi entre l’abbaye bénédictine Ste Madeleine du Barroux (messe d’envoi célébrée par un moine) et l’ermitage de St Gens (messe célébrée par l’abbé Cadiet, prêtre diocésain célébrant en St Pie V) en passant par le sanctuaire de Notre-Dame de Vie (bivouac) et l’abbaye cistercienne Notre-Dame de Sénanque (déjeuner du dimanche). 

 

St Roch (Montpellier) : 

Dimanche « statique » à la Villa Ste Christine (IRCSP de Montpellier) avec messe, chapelets, adoration, vêpres et topos. 

Puis une journée de pélé (lundi) de Notre-Dame du dimanche à Notre-Dame de Grâce (Hérault) avec 2 parcours dont un adapté aux familles. Messes célébrées par les chanoines du Christ-Roi.

 

St Cyprien (familles Toulon) + ND de Santé (Var) + St Esprit-Ste Ampoule (Toulon) + St Hermentaire (Draguignan) + Miséricorde Divine (Toulon) + Bx Jean-Baptiste Fouque (Marseille) : 

Pèlerinage de 3 jours de Cotignac vers Saint Maximim (Var). L’abbé Bévillard (SMMD) est l’aumônier du pélé. Messes célébrées par des Missionnaires de la Miséricorde Divine et des prêtres diocésains célébrant en St Pie V. Les 6 chapitres pèlerinent ensemble et finissent par une grand-messe finale le lundi en la basilique de St Maximin (célébrant : Dom Louis-Marie, Très Révérend Père Abbé de l'Abbaye Sainte Madeleine)

 

Anne Gabrielle Caron (familles Bouches-du-Rhône, Gard et Vaucluse) : 

Pèlerinage du samedi au dimanche entre le sanctuaire ND de Grâce de Rochefort du Gard et la chapelle ND du Château à St Etienne du Grès, en passant par l’abbaye St Michel de Frigolet (bivouac). Messe du dimanche célébrée par le RP Luc de l’abbaye Ste Madeleine. 

 

Amis pèlerins, nous vous attendons nombreux sur les routes de France et d'ailleurs pour le pèlerinage de Pentecôte !

Chers amis pèlerins, 

Nous venons juste de rencontrer les autorités pour essayer de négocier la présence de pèlerins sur la route de Chartres en cette période de déconfinement.

Avec un certain enthousiasme que je qualifierais de « républicain » nos négociateurs espéraient, en s’appuyant sur le plafond de 1 000 autorisé pour toutes les activités sportives, bénéficier d’un traitement équivalent pour un pèlerinage. La démarche n’était pas si absurde car qui peut dénier au pèlerinage de Chartres une dimension sportive de plein air, loin des miasmes covidiennes ! Nos interlocuteurs sont restés inflexibles et ont maintenu le seuil de 10,… l’enthousiasme républicain est un peu tombé comme vous l’imaginez.

Il ne nous restait, pour ouvrir la route de Chartres aux pèlerins, qu’à faire de notre pèlerinage un mouvement revendicatif car les seules réunions de masse autorisées par le gouvernement sont celles qui contestent sa politique. Evidemment, nous n’avons pas changé la destination de notre pèlerinage qui est le Ciel et d’ailleurs il ne s’agit pas d’une revendication mais d’une supplique au Bon Dieu. Comment expliquer cela de nos jours ?  Nous n’avons pas un métier facile à NDC mais, pour reprendre les mots de Sainte Bernadette, notre rôle n’est-il pas de dire plutôt que de convaincre. C’est ce que NDC s’efforce de faire avec la grâce de Dieu. 

Pour cette année encore les pèlerinages de chrétienté seront donc uniquement régionaux, en Province comme en Ile de France. Pour pèleriner rapprochez-vous de vos responsables en région, contactez le secrétariat de NDC, consultez notre site qui donne toutes les informations sur les actualités du pèlerinage de chrétienté. 

Nous avons besoin de vos inscriptions. Je compte sur vous, il est très important que nous montrions par le nombre des inscrits la place du pèlerinage de chrétienté dans l’Eglise aujourd’hui. 

Le pèlerinage 2021 sera lancé le 22 mai à 7h15 par une messe célébrée à Saint Sulpice par l’Abbé Laurent, curé de l’église Saint Roch. Une colonne de 10 pèlerins ‘dans le respect-des-gestes-barrières-et-des…. ‘ marchera de Paris à Chartres avec des relais à chaque milieu de journée. 

Les pèlerins qui marcheront vers Chartres le feront avec leur organisation sans appui logistique de NDC (les bivouacs étant fermés).

La messe de clôture le lundi 24 mai sera célébrée à 15 heures par Monseigneur Rey, évêque de Fréjus-Toulon, avec diffusion en direct sur notre site nd-chretiente.com. La cathédrale de Chartres pouvant accueillir 750 personnes, les pèlerins admis dans la cathédrale recevront une invitation de NDC. Nous sommes désolés de devoir procéder ainsi mais les attroupements sur le parvis n’étant pas autorisés, nous devons prendre toutes les précautions.

Notre site relaiera les différentes activités NDC pendant les 3 jours de la Pentecôte, notamment les magnifiques pèlerinages en régions qui auront lieu dans les sanctuaires prestigieux. 

Je remercie encore une fois l’organisation NDC pour sa ténacité, son zèle et son enthousiasme afin de maintenir ce qui est possible dans cette situation. 

Notre-Dame de la Sainte Espérance, convertissez-nous,

Notre-Dame de Paris, priez pour nous, 

Notre-Dame de Chartres, priez pour nous,

Saint Joseph, protégez-nous

Jean de Tauriers - Président

mardi 04 mai 2021

Participez à l’œuvre missionnaire d’un documentaire sur la Vie éternelle !

Chers amis,

Notre pèlerinage connait une ampleur croissante même si ces deux dernières années lui donnent de se dérouler autrement que dans sa forme nominale. Vous serez nombreux sur les routes de France à la Pentecôte ! Nous proposons de vous associer à un projet auquel, une fois n'est pas coutume, nous avons été associés pour contribuer à l’œuvre missionnaire d’un documentaire sur la Vie éternelle dans le cadre d’une trilogie dont le troisième volet porte, après Jésus et l’Esprit Saint, sur Marie, porte du ciel.

La sortie est prévue pour le 8 décembre 2021. Les réalisateurs, Steven et Sabrinal Gunnel donneront entre autres la parole à l’un de nos abbés qui a vu naître sa vocation sur les routes de Chartres et filmeront quelques chapitres à la Pentecôte pour illustrer le sens de notre démarche depuis bientôt 40 ans.

Comme vous le savez, la production génère des coûts conséquents et nos amis ont besoin d’aide. Pour reprendre leur propos, ils préfèrent 1000 donateurs à 10€ plus que 100 donateurs à 1 000€ car « plus nous serons nombreux, plus nous seront bénis », cette œuvre s’inscrivant dans la mission de faire connaître et aimer la Sainte Vierge !

Nous sommes honorés que Steven et Sabrina nous donnent la parole dans une production ouverte, c’est pourquoi nous vous invitons à participer financièrement du mieux que vous pourrez à ce projet en vous rendant sur le site Hello Asso Marie Porte du ciel ou sur Credofunding et à diffuser au maximum autour de vous pour y associer le plus grand nombre. C’est l’occasion de faire entendre notre voix !

Bons préparatifs de vos routes respectives de la Pentecôte, 

Jean de Tauriers, 

Président

vendredi 16 avril 2021

Appel de Chartres n° 247

» Téléchargez le numéro 247 de l'appel de Chartres (avril 2021)

Un numéro de 13 pages.

Au sommaire:

  • Edito de Joseph Darantière
  • Bon pèlerinage à tous! : Denis Pinoteau, Directeur des Soutiens
  • L'oraison, la fidélité dans la fécondité: Arnaud de Beauchef
  • Portrait de pèlerin: Adélaïde Beutter, initiatrice du mouvement Rendez-nous la messe
  • Christus vincit: le combat et l'espérance: Joseph Darantière
  • Notre vie est un pèlerinage sur terre: Mehdi-Emmanuel Djaadi

mercredi 07 avril 2021

La Semaine AQUINAS - 7 jours pour quitter la confusion des idées

Pourquoi la Semaine AQUINAS ?

Chacun d’entre nous est confronté en permanence à un virus pire que le Covid : la confusion des idées. À tout moment, à tous niveaux, dans tous les esprits… Toutes les distinctions structurantes de la pensée – homme et femme, vie et mort, bien et mal, homme et animal, nature et liberté, nature et grâce, personne et société, etc… longue est la liste ! – sont aujourd’hui remises en question. Face à ce naufrage de la pensée humaine, la Semaine AQUINAS propose 7 jours de formation pour sortir de la confusion des idées et entrer dans une compréhension profonde du réel.

 

Et concrètement ?

La Semaine AQUINAS est une Université d’été qui offre aux étudiants et jeunes pros (jeunes gens et jeunes filles de 18 à 35 ans) une réponse doctrinale aux grandes questions qui agitent les esprits à la lumière de la sagesse chrétienne transmise par saint Thomas d’Aquin.

AQUINAS, c’est une semaine de formation riche (histoire des idées, philosophie, théologie), solide et abordable pour sortir de la léthargie intellectuelle. C’est aussi une semaine de rencontres entre intervenants et participants, tous animés par une même exigence de vérité, pour prendre le temps de poser les problèmes, de les étudier et de les résoudre. C’est enfin une semaine de vacances studieuses et détendues, dans le cadre idéal d’un cloître normand, avec la messe quotidienne (forme extraordinaire, rite dominicain), rassemblant des jeunes gens et jeunes filles venus de toute la France.

 

Pouvez-vous en dire un peu plus sur le contenu ?

Le thème de l'édition 2021 sera la "nature" (dans tous ses sens). L'objectif est de répondre à l'idéologie du gender et d'affronter les enjeux liés au transhumanisme. Le programme est composé de conférences pour apprendre, de tables rondes pour débattre, de témoignages d’acteurs de “terrain” pour vérifier cette réflexion toute simple : Les idées mènent les hommes. Les idées folles mènent à la ruine, les idées vraies mènent à la lumière. Les conférences seront données par des pères de la Fraternité Saint-Vincent-Ferrier et des prêtres de la Fraternité Saint-Pierre. Entre autres intervenants, nous serons heureux d’accueillir Emmanuel Brochier, doyen de l’Institut de Philosophie Comparée (IPC) et maître de conférences.

 

Que diriez-vous à un jeune qui réfléchit à s’inscrire ?

Je lui dirais ceci en me mettant à sa place : « Si je ne viens pas à Aquinas, je stagne au niveau zéro du marécage intellectuel qui me sert de culture personnelle, je reste solitaire dans mon trou à me morfondre sur les malheurs des temps, sans comprendre ni les causes ni les effets des modes intellectuelles qui agitent le monde… Mais si je viens à Aquinas, je sors de la confusion des idées, je construis un réseau d'échange et d'amitié autour d’un socle d’idées et de valeurs communes pour comprendre le réel. »

En résumé : Sors de ton confinement intellectuel. Viens à AQUINAS pour quitter la confusion des idées. Inscris-toi maintenant !

+++

La Semaine AQUINAS est organisée par la Fraternité Saint-Vincent-Ferrier avec le concours de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre.

·      du 25 juillet au 1er août 2021

·      à l’Institut Croix-des-Vents à Sées (Normandie)

·      125 €/personne tout compris

 Inscription en ligne

jeudi 25 mars 2021

Recollection des chefs de chapitre d'Ile de France

Cette année, c’est au Bon Conseil dans le 7e arrondissement de Paris que se sont retrouvés les chefs de chapitre d’Ile de France le 7 mars. Les buts de cette journée sont multiples : profiter de ce temps de carême pour faire une récollection, tisser des liens entre les différents chefs de chapitre et bien sur en savoir davantage sur l’édition du pèlerinage de Chartres 2021 tout en préparant les méditations du prochain pelerinage.

La journée débute par la messe célébrée par l'abbé de Massia en présence de plus de soixante-dix de chefs de chapitre. Le thème du pèlerinage ne saurait cependant nous faire oublier le saint à qui notre année est confiée : c’est donc sur Saint Joseph que prêche le célébrant.

La matinée se poursuit par un rapide moment de convivialité autour d’un petit déjeuner, première occasion de se retrouver après une longue pause. Chacun échange sur la tournure que prit son pèlerinage l’année précédente malgré ces temps d’épidémie.

Avant d’entendre les topos spirituels, le responsable IDF vient nous donner un grand message d’espérance, tentant de rassurer ceux qui doutent encore de l’existence de notre pèlerinage cette année. Le reste de la journée sera consacré à l’approfondissement du thème de notre marche : « Je suis la Voie, la Vérité et la Vie », grâce aux abbés Damaggio, de Massia, Garnier et au père Chalufour. C’est pour nous l’occasion de saisir davantage notre devoir de connaitre Dieu et de proclamer la Vérité. Pour cela, nous sont rappelés les moyens qui nous sont donnés pour nous unir à Lui en particulier la Messe et les sacrements, grâce à l’Eglise qui est la médiation entre Dieu et les hommes. Et c’est de cela que vit notre âme pour avancer vers le ciel, dans une union toujours plus intime avec Dieu.

Nous avons également l’honneur d’avoir une intervention de Jean de Tauriers, président de l’association et Louis de Lestang, directeur de pèlerins et de rappeler toutes les actions proposées par Notre Dame de Chrétienté et de rentrer davantage dans le détail de l’organisation du pèlerinage à venir…qui aura bien lieu !

Cette journée conviviale s’achève par le salut du saint sacrement, où nous pouvons d’ores et déjà confier nos chapitres et notre marche. Nous repartons sanctifiés, rassurés, et plein d’espérance !

Un chef de chapitre

mercredi 17 mars 2021

Adieu « Humanae vitae ». Son fossoyeur arrive ( tiré de Diakonos.be)

(s.m.) Je reçois et je publie.  L’auteur de la note, Thibaud Collin, est professeur de philosophie au Collège Stanislas de Paris et a publié des essais importants sur les théories du « gender », le mariage homosexuel et la laïcité politique.  Son dernier livre, datant de 2018, s’intitule : « Le mariage chrétien a-t-il encore un avenir ? ».

Le point de départ de sa réflexion, c’est la récente nomination de Philippe Bordeyne, 61 ans, théologien moraliste, recteur de l’Institut catholique de Paris, comme président de l’Institut théologique pontifical « Jean-Paul II » pour les Sciences du mariage et de la famille, en remplacement de PierAngelo Sequeri.

Il entrera en fonction en septembre.  Et cela marquera une volte-face radicale de l’Institut qui porter le nom de Jean-Paul II, mais qui est toujours plus éloigné de l’enseignement du pape qui l’a fondé et de son prédécesseur Paul VI.

Le tremblement de terre qui a chamboulé l’Institut en 2018 est l’œuvre de son Grand Chancelier, l’archevêque Vincenzo Paglia, sur mandat du Pape François, visiblement au grand dam du pape émérite Benoît XVI.

Mais le président Sequeri était resté en place – un théologien d’une valeur reconnue et non suspect de conservatisme – pour porter courageusement la flamme d’une interprétation de l’encyclique « Humanae vitae » de Paul VI fidèle à son sens originel :

> Surprise. Un des hommes de François défend “Humanae vitae”

Mais aujourd’hui, ce dernier garde-fou vient de tomber.  Bordeyne se bat depuis des années pour le dépassement de cette encyclique et une nouvelle approche de la théologie de la famille qui, pour lui – et selon lui, pour le Pape François également – « ne s’arrête pas au triangle petit-bourgeois d’un père, un mère et des enfants », mais qui « est le lieu où chaque individu grandit comme une personne en relation », et donc « mépriser les famille différentes, ce serait aussi mépriser ce travail de socialisation » (interview à « La Croix », 8 avril 2016).

La parole au professeur Collin.

Mais alors qu’on l’appelle Institut « Amoris Laetitia »

par Thibaud Collin

La nomination annoncée de Mgr Philippe Bordeyne, actuel recteur de l’Institut Catholique de Paris, au poste de président de l’Institut Jean-Paul II est la dernière étape de la refondation opérée par Mgr Paglia et par le Pape François de cette institution explicitement voulue par saint Jean-Paul II et fondée par Carlo Caffarra. Cela confirme que cette refondation est bien une révolution.

La riche réflexion du pape polonais sur le corps sexué, le mariage et la famille peut être perçue comme une réponse au fiasco de la réception de l’encyclique de saint Paul VI “Humanae vitae”. Non que ce texte porte sur l’intégralité de ces sujets, loin s’en faut, mais il peut être considéré comme la pierre de touche de toute la doctrine de l’Église sur la sexualité et le mariage. La mentalité contraceptive à laquelle s’oppose l’encyclique est en effet objectivement la condition de possibilité de la légitimation sociale de l’avortement, des technologies de la procréation et de toutes les revendications LGBTQ.

Or la refondation de l’Institut Jean-Paul II entreprise depuis quelques années par Mgr Paglia, passant par le limogeage d’une bonne partie de ses professeurs et la nomination de théologiens comme Maurizio Chiodi  et Gilfredo Marengo, ne prend clairement plus “Humanae vitae” comme pierre de touche. Ce texte est désormais vu comme trop « abstrait » et « théorique » ; le statut qu’il lui est accordé en fait un idéal, quand bien même on le qualifierait de « prophétique »… autant dire un bibelot que l’on pose sur la cheminée pour la décoration et auquel on ne touche plus.  La nomination de Philippe Bordeyne confirme ce changement de paradigme. Qu’on en juge sur pièces. Voici ce que Mgr Bordeyne dit dans un texte écrit à l’occasion des synodes de la famille de 2014 et 2015 :

« L’encyclique ‘Humanae vitae’ enseigne que les méthodes naturelles de maîtrise de la fécondité sont seules licites. Il faut toutefois reconnaître que la distance entre la pratique des fidèles et l’enseignement magistériel s’est creusée. Est-ce pure surdité aux appels de l’Esprit ou le fruit d’un travail de discernement et de responsabilité chez les couples chrétiens soumis à la pression de nouveaux modes de vie ? Les sciences humaines et l’expérience des couples nous enseignent que les rapports entre désir et plaisir sont complexes, éminemment personnels et donc variables selon les couples, et qu’ils évoluent dans le temps au sein du couple. Devant le devoir moral impérieux de lutter contre les tentations de l’avortement, du divorce et du manque de générosité face à la procréation, il serait raisonnable de renvoyer le discernement sur les méthodes de régulation des naissances à la sagesse des couples, en mettant l’accent sur l’éducation morale et spirituelle permettant de lutter plus efficacement contre les tentations dans un environnement souvent hostile à l’anthropologie chrétienne. »

« Dans cette perspective, l’Église pourrait admettre une pluralité de chemins pour répondre à l’appel général à maintenir l’ouverture de la sexualité à la transcendance et au don de la vie.  (…) La voie des méthodes naturelles impliquant la continence et la chasteté pourrait être recommandée comme un conseil évangélique, pratiquée par des couples chrétiens ou non, requérant la maîtrise de soi dans l’abstinence périodique. L’autre voie, dont la licéité morale pourrait être admise et le choix confié à la sagesse des époux, consisterait à user des méthodes contraceptives non abortives. S’ils décident d’introduire cette médecine-là dans l’intimité de leur vie sexuelle, les époux seraient conviés à redoubler d’amour mutuel. Celui-ci est seul à pouvoir humaniser l’usage de la technique, au service d’une écologie humaine de l’engendrement ». (“Synode sur la vocation et la mission de la famille dans l’Eglise et monde contemporain 26 théologiens répondent”, Bayard, 2015, p. 197-198). »

Ce texte est un condensé de ce que nombre de théologiens et d’épiscopats ont dit à propos de la norme éthique rappelée par saint Paul VI et fondée par saint Jean-Paul II anthropologiquement dans les catéchèses sur la « théologie du corps » et moralement dans « Veritatis splendor ».

Désormais la boucle est bouclée : l’esprit ecclésial des années ’70 a fini par gagner Rome ! Mais pourquoi la « distance » s’est-elle « creusée » si ce n’est parce que la plupart des pasteurs n’ayant pas pris à bras le corps cette bonne nouvelle sur la régulation des naissances identifiée à un fardeau insupportable ne l’ont jamais vraiment transmise à ceux qui leur étaient confiés ? Dès lors, pourquoi parler de « surdité » aux appels de l’Esprit comme si effectivement la voix de Celui-ci avait rejoint les oreilles des fidèles ?

La réalité est que la plupart de ceux-ci n’ont eu vent de la doctrine de l’Église sur ce sujet que par les media mainstream. Le travail de transmission n’ayant pas été fait, il n’est pas étonnant que l’appropriation n’ait pas eu lieu.

On a donc beau jeu de dire que ce texte n’ayant pas été reçu, il serait peut-être nécessaire de le passer au tamis des sciences humaines et de la « sagesse » des couples. Raisonnement circulaire qui permet de le liquider discrètement. Faire de la régulation naturelle des naissances l’objet d’une option révèle que le sacrement de mariage n’est plus perçu comme orienté vers la sainteté à laquelle tous les baptisés sont appelés.

Comment ne pas voir que ces affirmations relativisent gravement l’enseignement magistériel et induit en erreur les couples de bonne volonté qui ne voient dès lors cette norme éthique non pas comme une voie de bonheur mais comme un idéal quasi inhumain ? La doctrine de « Humanae vitae » exige bien sûr d’être incarnée dans une pastorale et une « éducation morale et spirituelle » mais celle-ci n’a pas à être mesurée par les sciences humaines, par nature incapables de saisir la vérité du langage des corps. La finalité de l’éducation est la subjectivation adéquate, c’est-à-dire la réalisation libre du vrai bien humain.

Les pasteurs et les laïcs engagés dans la pastorale du mariage doivent donc travailler à rendre aimable le bien à réaliser dans les actes libres, actes par lesquels les époux signifient dans le langage du corps la vérité de leur amour conjugal. Affirmer qu’il faudrait laisser à la conscience des couples le choix de la méthode de régulation révèle que la norme éthique est vue de manière extérieure et non pas comme engageant la personne dans son entièreté, bref de manière déjà technique : un peu comme si je me demandais : « Je dois aller à tel endroit ; vais-je prendre le vélo ou la voiture ? » D’où l’expression ô combien révélatrice « d’humanisation de la technique par l’amour » ! Alors que justement l’introduction de la technique vient brouiller le don de soi en faisant de l’union des corps une sorte de mensonge puisqu’il ne signifie plus objectivement la communion des époux. Le sommet de la confusion est atteint quand on indique que cette humanisation de la technique doit être mise au service de l’écologie humaine !

Seule la vertu de chasteté, intrinsèquement liée au bien de la communion conjugale et source de la continence temporaire mais ne s’y réduisant pas, peut sauvegarder, dans l’unité de la personne corps et âme, la vérité de l’amour. Seule la chasteté hisse la vie sexuelle des époux à la hauteur de la valeur de la personne et évite de réduire celle-ci à ses seules valeurs sexuelles. Dans le champ de l’amour, la technique ne peut et ne pourra jamais remplacer la vertu.

Il est enfin étonnant de penser la contraception comme une sorte de rempart à l’avortement ; toutes les études montrent au contraire que le progrès de la mentalité contraceptive encourage de facto l’avortement, sans compter qu’aujourd’hui nombre de pilules sont aussi abortives.

Bref, la nomination de cette figure managériale qu’est Philippe Bordeyne confirme que l’Institut Jean-Paul II, en pleine hémorragie d’étudiants, devrait par honnêteté intellectuelle changer de nom. On pourrait l’appeler, par exemple, l’Institut « Amoris laetitia ».

Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso.

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Lundi 15 mars 2021

Homélie pour le Dimanche de Laetare

http://www.nd-chretiente.com/dotclear/public/.France_Eure_et_Loir_Chartres_Cathedrale_nuit_02_s.jpg

Sermon pour le 4ème dimanche de carême 2021

 

Mes frères,

Nous sommes encore, je le reconnais, bien loin de la Pentecôte, mais en ce dimanche joyeux de Laetare c’est du pèlerinage de Chartres dont je voudrais vous parler un instant ce matin. Hélas, l’année dernière ce pèlerinage, en raison de l’épidémie, n’avait pas eu tout le faste des années précédentes… et nous sommes à vrai dire pour cette année encore dans l’incertitude…

Mais une chose demeure pourtant certaine : ce pèlerinage est un moment important pour notre vie personnelle et pour la vie de l’Eglise. Pour beaucoup(et j’en suis d’ailleurs), il a été l’occasion de découvrir le monde de la tradition avec la beauté de ses rites, la solidité de sa doctrine ainsi que cet enthousiasmeconquérant des marcheurs et du clergé, lesquels sont des signes d’espérance et de renouveau. 

Alors pourquoi vous parler du pèlerinage de Chartres en ce jour ? Toutsimplement parce qu’il y a selon moi un lien assez clair entre la liturgie de ce dimanche et un moment particulier du pèlerinage que vous connaissez certainement, et qui est celui de l’arrivé au bivouac de Gas, le dimanche soir. 

Depuis la veille, depuis cette fraiche matinée passée en partie à traverser Paris, vous avez marché, chanté et prié ; d’abord avec joie et entrain et puis, en fin de journée, à force d’avoir enchaîné les kilomètres sous un soleil de plomb ou sous une pluie battante, vous avez commencé à sentir la fatigue et pour certains même l’usure. Le lendemain matin, à une heure où tous les coqs de toutes les fermes de France dorment encore, vous avez entendu retentir le Gloria de Vivaldi à travers les immenses enceintes de la sono, et vous avez entendu aussi cette voix anonyme -heureusement pour elle !-, prononçant gravement la phrase rituelle qui lance la journée, cette phrase que nous redoutons tous du fond de nos duvets : « Amis pèlerins, bonjour ! Il est cinq heures ; Je vois encore des tentes debout ! ».

Durant la journée du dimanche, vous avez marché avec courage, toujours en lutte contre les éléments, et tandis que les chapelets s’égrenaient et que votre pauvre corps accumulait les courbatures et les ampoules, vous avez eu degrandes joies spirituelles certes, mais aussi des déceptions et des déconvenues, surtout si vous avez cru naïvement les indications du service d’ordre : « La prochaine halte ? A peine à 200m, juste au bout du chemin ! ». 10 km plus tard,vous êtes enfin arrivés au bivouac de Gas, et vous avez ressenti une impression étrange, impression qui s’apparente peut-être, en tout cas je l’espère, à celle du dimanche de Laetare, ce dimanche en rose qui marque une halte bienfaisante dans notre carême.

Et d’abord, c’est cette ambiance de joie, la joie des retrouvailles après l’effort ; parfois même il vous arrive de rencontrer des personnes que vous n’avez pas vues depuis des années, et qui sont à peu près dans le même état que vous. 

Tout ce petit monde boîte, sourit et chante dans cette grande crevasse beauceronne qui se remplit peu à peu de pèlerins fourbus, le visage buriné par le soleil, et qui peuvent enfin se reposer et savourer une boîte de conserve et un sandwich écrasé lesquels, en cette soirée unique, sont  attendus comme un menu de chef étoilé…

Mais cette joie a aussi une autre dimension : en cette journée du dimanche, nous avons suivi la belle Messe de la Pentecôte, qui nous a rappelé la naissance de l’Eglise à laquelle nous sommes fiers d’appartenir. Et en fin d’après-midi, alors que nous étions tentés par le découragement face à la fatigue, nous avons entrevu furtivement les clochers de la cathédrale de Chartres au milieu des champs de blé, et nous avons alors douloureusement ployé le genou en chantant un Salve Regina. 

Le soir venu, dans le bivouac, notre joie est devenue plus apaisée et plus profonde : dans le silence de la nuit, nous avons adoré Jésus dans l’ostensoir, entouré de bougies et de bannières, alors que quelques ombres furtives sontenfin allées, après deux jours de lutte contre le diable, demander discrètement le pardon du Seigneur, afin d’être enfin purifiées de leurs fautes.

Certes, mes chers amis, toutes ces joies ne sont pas des joies définitives : Le bivouac de Gas n’est pas la cathédrale de Chartres, cette cathédrale qui nous accueillera le lendemain avec ses cloches retentissantes et ses merveilles de pierre et de verre. Et par conséquent le lundi matin, il faudra courageusement reprendre la route, après avoir à nouveau entendu le Gloria de Vivaldi à cinq heures ainsi que la voix du Stentor criant : « Amis pèlerins, Bonjour ! », puisque notre inconnu -on se sait trop comment !- a miraculeusement échappé au lynchage la veille…

Et pourtant, mes frères, c’est cette joie de l’étape qui va nous donner toute l’aide et toute la motivation nécessaires pour parvenir jusqu’au terme de notre route. Elle aura été, si je puis dire, le prélude de la joie totale au moment de l’arrivée.

Le dimanche de Laetare, c’est exactement cela ! Ce n’est pas la joie du but : l’alléluia n’est pas revenu dans notre liturgie, et la couleur blanche des ornements n’est pas encore à l’ordre du jour. Toutefois, c’est une joie bien réelle que l’Eglise nous offre à travers sa liturgie : les fleurs, en effet, sont réapparues sur l’autel, l’orgue peut à nouveau se faire entendre, et le violet s’est transformé en rose. 

Par ailleurs, notre joie repose aussi sur cette certitude que nous sommes lesenfants de Dieu, des enfants non pas élevés dans la crainte, comme autrefois le peuple d’Israël, mais élevés dans l’amour et par conséquent dans la liberté. Saint Paul vient d’avoir des mots merveilleux à ce sujet dans l’épitre qui vient d’être lue.

Tout cela, évidemment, nous annonce la joie et la libération de pâques, tout comme le bivouac de Gas nous donne un avant-goût de l’arrivée à Chartres le lendemain... mais n’oublions pas que Chartres est à la fois un but mais aussi une étape, de la même manière que la fête de Pâques est aussi chaque année un but et une étape. Le but ultime, nous le savons, c’est le ciel.

Aussi, mes chers amis, profitons bien de cette halte joyeuse et pleine de ferveur du dimanche de Laetare, mais surtout gardons bien à l’esprit qu’une halte sert à se reposer mais aussi à faire le point. Et tout d’abord, posons-nous cesquestions : où en suis-je dans mon carême ? Depuis le mercredi des Cendres, ai-je vraiment entrepris une réforme de ma vie chrétienne ? Ma prière est-elle plus fervente ? Mes défauts sont-ils combattus? Mes sacrifices sont-ils de vrais sacrifices ? 

Par ailleurs mes frères, vous avez remarqué que ce dimanche de joie est aussi un dimanche eucharistique, tant il est vrai que le trésor de l’eucharistie est, lui aussi, une joie temporaire qui prépare la joie définitive du ciel : certes, le jeudi saint, nous commémorerons l’institution de ce sacrement admirable, mais déjà en ce jour, nous le contemplons par anticipation avec le miracle de la multiplication des pains. Cette multiplication des pains, en effet, nous enseigne ce qu’est vraiment l’eucharistie : elle nous montre que ce sacrement est la manifestation la plus haute de la surabondance, du non-calcul et de la démesure de Dieu envers nous.

Aussi, mes chers amis, de la même façon que le bivouac de Gas, au pèlerinage de Chartres, est l’occasion de retrouver des forces, pensons aussi à l’importance du sacrement de l’eucharistie, cette nourriture céleste qui nous fortifie et qui nous aide à avancer au cours de notre pèlerinage sur la terre. 

Et surtout n’oublions pas que si l’Eucharistie est le ciment de notre vie chrétienne, elle est aussi le ciment de l’Eglise, cette Eglise catholique qui est préfigurée en particulier par la ville de Jérusalem. D’ailleurs, avez-vous remarqué à quel point Jérusalem est présente dans la liturgie de ce dimanche ? Jetez un œil sur votre missel : « Réjouis-toi, Jérusalem » ; « Il ne sera jamais ébranlé, celui qui habite dans Jérusalem » ; et surtout, dans l’antienne de Communion : « Jérusalem, qui est construite comme une cité, dont toutes les parties se tiennent ensemble ».  

Ainsi mes chers amis, c’est bien tout un peuple que Moïse conduit vers la terre promise ; c’est toute une foule que Jésus nourrit sur la montagne ; c’est toute une colonne de milliers de marcheurs qui s’avance chaque année dans la plaine de Beauce vers les flèches de Notre-Dame de Chartres. N’oublions jamais, mes frères, que le moindre de nos péchés nous abime mais qu’il abime aussi l’Eglise tout entière ; mais soyons bien certains que le moindre effort ou le moindre sacrifice nous grandit et donne à notre Eglise un surcroît de splendeur. Amen.

 

Abbé Philippe Jouachim, FSSP, Chapelain de l'Immaculée Conception à Versailles

Pèlerinage de Pentecôte 2021

Chers pèlerins,

Après de nombreuses discussions avec les autorités ces dernières semaines, Notre-Dame de Chrétienté a décidé de démultiplier le pèlerinage de chrétienté les 22, 23 et 24 mai 2021 prochains :

  • de Paris à Chartres pour les chapitres d’Ile-de-France et de la région Centre,
  • par des pèlerinages locaux pour les chapitres des autres régions.

Ce choix est guidé par le souci de maintenir ces trois jours de chrétienté bénéfiques en grâces en s’adaptant à la situation sanitaire de cette année.

Dans cette période difficile, nous sommes confiants dans votre enthousiasme à être des pèlerins actifs témoignant que l’unique Espérance repose dans Celui qui a dit « Je suis la Voie, la Vérité, la Vie ». Le pire serait cette année que la bannière de votre chapitre ne soit pas déployée, nous vous demandons donc, chers pèlerins, dans l’esprit de Tradition, de Chrétienté et de Mission qui nous unit de bien vouloir respecter scrupuleusement nos consignes.

Les chapitres Adultes, Pastoureaux, Enfants, Familles de l’Ile-de-France et du Centre pourront s’inscrire dans les conditions habituelles. La date d’inscription dépendra des instructions gouvernementales. Nous vous remercions de consulter notre site régulièrement où toutes ces informations seront données. Nous retiendrons les premiers inscrits dans un souci d’équité et selon les quotas qui nous seront alors fixés.

Tous les chapitres des autres régions de Province et des pays étrangers sont vivement invités à organiser des pèlerinages locaux comme l’an passé et bien évidemment dans le respect des règlementations en vigueur. Les pèlerins peuvent dès maintenant prendre contact avec l’association ou le responsable régional de Notre-Dame de Chrétienté. Chaque région aura à cœur de s’unir aux prières des pèlerins de Chartres par différentes activités spirituelles et pèlerinages. Nous demandons aux pèlerins des chapitres des régions de l’étranger et de Province (excepté ceux de la région Centre) qui souhaitent participer à ces différentes activités de s’inscrire en grand nombre comme l’année passée sur le site afin de recevoir livret du pèlerin et bracelet.

Les Anges gardiens, nos pèlerins non marcheurs de France et du monde entier, complèteront cette chaîne spirituelle. L’inscription se fera également dans des conditions habituelles sur le site de Notre-Dame de Chrétienté.

En vous remerciant de vos prières pour que le trente-neuvième pèlerinage de chrétienté puisse avoir lieu dans ces conditions, je vous remercie infiniment de votre compréhension, votre fidélité et votre engagement.

Notre-Dame de Paris, priez pour nous
Notre-Dame de Chartres, priez pour nous
Saint Joseph, protégez-nous
Notre-Dame de la Sainte Espérance, convertissez-nous


Jean de Tauriers
Président