Pèlerinage de Chartres Pentecôte - Notre-Dame de Chrétienté - Mot-clé - islam2023-03-22T13:11:06+01:00NDCurn:md5:16918e1253d461f2db51c02c877f379fDotclearislam : la vraie menace, plus que le Djihad, c'est la "soft war", l'invasion culturelle des pays d'Europeurn:md5:6a9d3af8ae0e654e59030dd9aba6a09d2018-05-01T16:57:00+01:002018-05-02T15:18:17+01:00comNDCactualitéislam <p><a href="https://www.nd-chretiente.com/dotclear/public/images/2018_04/20180430SaintClairDroiteislamcouv1.jpg" title="20180430SaintClairDroiteislamcouv1.jpg"><img src="https://www.nd-chretiente.com/dotclear/public/images/2018_04/.20180430SaintClairDroiteislamcouv1_s.jpg" alt="20180430SaintClairDroiteislamcouv1.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="20180430SaintClairDroiteislamcouv1.jpg, mai 2018" /></a><a href="http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/04/soft-power-islamique-en-contraste-du-terrorisme-islamique-la-multiplication-des-voiles-et-du-halal-s.html">Frédéric Saint Clair</a>, analyste en stratégie et en communication politique, ancien chargé de mission auprès du Premier Ministre Dominique de Villepin, est interrogé dans le Figarovox à l'occasion de la sortie de son ouvrage "La Droite face à l'islam" (Salvator, 2018). Extraits :<br />
<br />
"(...) Le rôle de la République n'est pas de distinguer le bon islam du mauvais islam, ou de faciliter l'émergence d'un «islam des Lumières». C'est aux musulmans de le faire, s'ils le souhaitent. La République doit définir le cadre politique et culturel de la nation française.<br />
<br />
<em>Il faut selon vous «considérer le djihad comme un leurre, destiné à faire diversion»?</em><br />
<br />
<mark>La formule peut paraître provocante. Elle n'est pas destinée à minimiser le phénomène terroriste, mais plutôt à renverser la grille de lecture que nous opérons à la fois du djihad et de l'islam politique, grille de lecture qui est la cause de notre impuissance, car elle omet la dimension culturelle de la résurgence islamique. Nos responsables politiques doivent comprendre que la vraie guerre qui confronte l'Occident est une «soft war», une guerre culturelle, menée au moyen d'un soft power islamique.</mark><br />
Gramsci explique que pour conquérir le pouvoir, il faut à la fois exercer une domination politique et une hégémonie culturelle sur une population. La France résiste militairement et politiquement face au terrorisme islamiste ; en revanche, nos consciences sont bousculées, notre psychologie est affaiblie, <mark>notre mental est usé, ce qui est le but du terrorisme</mark>. Dès lors, en contraste de cette violence qui prend la vie d'enfants, de femmes, et même de héros comme Arnaud Beltrame, la multiplication des voiles et du halal semblent anodine.<br />
<br />
Or, le djihad ne renversera ni notre République ni notre civilisation. <mark>Mais ce que l'islam radical est impuissant à réaliser, l'islam culturel y parvient</mark>. Certains quartiers sont entièrement communautarisés, les populations sont indigénisées. Le djihad, par sa violence, nous hypnotise. Et pendant ce temps, une influence plus discrète et plus puissante est à l'œuvre (instrumentalisée entre autres par les pays du Golfe) qui a pour but d'établir une hégémonie culturelle, une islamisation de la société civile, préalable indispensable à l'établissement d'une domination politique.</p>Un nouveau livre d'Annie Laurent sur l'islamurn:md5:71eb037ede0745c5ddbf9edbb385f0352017-10-28T07:09:00+01:002017-11-07T14:25:40+00:00comNDCactualitéislam<p>Annie Laurent, spécialiste incontestée de l'Islam et du Moyen-Orient publie un ouvrage sans concession intitulé <em>"L'islam pour tous ceux qui veulent en parler (mais ne le connaissent pas encore)"</em>.</p> <p><a href="https://www.nd-chretiente.com/dotclear/public/images/2017_11/20171103ALaurentislam.jpg" title="20171103ALaurentislam.jpg"><img src="https://www.nd-chretiente.com/dotclear/public/images/2017_11/.20171103ALaurentislam_s.jpg" alt="20171103ALaurentislam.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="20171103ALaurentislam.jpg, nov. 2017" /></a>Annie Laurent, spécialiste incontestée de l'Islam et du Moyen-Orient publie un ouvrage sans concession intitulé L'islam pour tous ceux qui veulent en parler (mais ne le connaissent pas encore). Dans cet ouvrage soigné qui associe clarté et précision, Annie Laurent porte un regard lucide sur l'islam sans vaines polémiques. Elle offre des réponses aux nombreuses et légitimes interrogations que suscite l'islam, du fait de son omniprésence dans une actualité inquiétante, en France et dans le monde ; du fait aussi de son anthropologie juridique, social et politique dont les fondements heurtent ceux de la civilisation européenne. C'est donc un défi existentiel que l'Europe doit relever alors qu'elle connaît une crise d'identité d'une gravité sans précédent.<br />
<br /></p>
<h3>L'islam pour tous ceux qui veulent en parler (mais ne le connaissent pas encore)<br /></h3>
<p>Annie Laurent<br />
320 pages - 19,90 euros<br />
Editions Artège<br /></p>
<div class="iframeresponsive">
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Denis Tillinac : "Chrétiens, réveillez-vous !"urn:md5:8b579348685582b242ed09f30e71081b2016-11-14T09:49:00+00:002016-11-14T09:49:00+00:00comNDCactualitéAmitié françaiseChrétientéislam<p>Valeurs actuelles, 3 novembre 2016</p> <p><img src="https://www.nd-chretiente.com/dotclear/public/images/2016_11/.20161103DenisTillinac_s.jpg" alt="20161103DenisTillinac.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="20161103DenisTillinac.jpg, nov. 2016" /><em>Nous pouvons proclamer nos" racines chrétiennes" en vain, s'il n'y a pas de renouveau de la foi dans une frange significative du peuple français.</em><br />
<br />
Plusieurs millions de nos compatriotes sont musulmans, ou répertoriés comme tels, <mark>mais l'islam n'a pas de racines dans notre culture, pas de résonance dans notre imaginaire. Nos racines sont gréco-latines et judéo-chrétiennes</mark>. Nos gouvernants ont occulté cette évidence en refusant de l'inscrire dans le préambule des textes institutionnels encadrant leur construction européenne. Ils se sont abrités frileusement derrière le principe de laïcité, qui n'est plus l'apanage des peuples européens et donc ne saurait définir leur identité. Résultat: l'Europe des Vingt-Huit n'a pas d'identité. À supposer qu'elle soit acculée à s'opposer frontalement à l'islam, elle sera totalement désarmée car, face à des djihadistes résolus au sacrifice suprême, aucun cœur vaillant ne donnera sa vie pour sauver le barnum bruxellois et sa laïcité. En effet, les tentatives récurrentes depuis les attentats terroristes d'ériger la laïcité en une religion tournent au fiasco: il y a loin d'un principe à une religion.<br />
Mais oublions l'Europe, qui ne sera jamais une patrie susceptible d'être défendue. <mark>Notre patrie s'appelle la France et sa personnalité à facettes multiples s'est forgée au sein du catholicisme romain</mark>. Là sont ses racines, de plus en plus explicitement revendiquées par les Français "ordinaires", comme dirait Hollande, dont les amis politiques n'ont aucune sympathie pour la haute mémoire de notre pays. Tant pis pour eux. Les clochers de nos églises, les flèches de nos cathédrales, les innombrables calvaires, chapelles, sanctuaires et noms de lieu composent un paysage intérieur que l'on semble redécouvrir. C'est mieux que rien.<br />
<br />
Cependant, quand tel intervenant dans le débat public proclame haut et fort que nous sommes en terre de chrétienté et non d'islam, et qu'il importe de renouer avec nos ancrages j'ai envie de lui demander depuis quand il n'a pas assisté à une messe dominicale. Soyons lucides: est-ce la faute des Français musulmans si nos églises se vident et si se raréfient les vocations sacerdotales ? Entre 3 et 5% de Français sont considérés comme des cathos pratiquants. C'est trop peu pour que nos gouvernants se croient tenus de prendre les fidèles et le clergé en considération.<br />
<br />
<mark>Si nous étions plus nombreux, la donne psychologique changerait du tout au tout</mark> et plus personne n'aurait peur de l'islam. <mark>Les racines sont là, grâce au ciel! Mais leur vocation est de donner des arbres, des feuilles, des fleurs, des fruits</mark>. Sinon elles risquent de devenir des rhizomes, et les cathos d'être perçus comme les ultimes sectateurs d'un culte frappé de désuétude. Que le défi lancé par la présence sur notre sol de musulmans nombreux, souvent revendicatifs et parfois franchement agressifs, n'ait pas suscité une relance de la ferveur chrétienne ne laisse pas d'étonner. Les "manifs pour tous" ont révélé une France des profondeurs attachée à la religion de nos pères et l'activisme des Veilleurs a levé une espérance dans la jeunesse. Honneur à ces résistants! Pour autant, la culture catholique élémentaire ne cesse de passer à pertes et profits, les aspirations spirituelles de s'égarer dans le new age, le zen et autres bimbeloteries exotiques.<br />
<br />
Or un renouveau de la foi dans une frange significative du peuple français lui permettrait d'affronter l'avenir sans l'angoisse qui le tétanise. Je sais bien, hélas, cela ne se décrète pas. Reste qu'invoquer nos "racines chrétiennes" et continuer de boboïser dans le confort fallacieux d'un scepticisme vaguement compassionnel n'a pas beaucoup de sens. <mark>C'est dans l'Orient proche, moyen ou extrême, que les chrétiens vont à la messe le dimanche, et Dieu sait qu'ils le payent cher en monnaie de sang et de larmes</mark>.</p>Les crèches dans les lieux publicsurn:md5:f19b368d86a01a00463c04b7dd9421f32016-11-09T14:11:00+00:002016-11-10T15:16:13+00:00comNDCactualitéChristianophobieislamPhilippe de Villiers<p>Alors que le Conseil d'Etat a rendu hier sa décision (voir ici <a href="http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2016/11/09/le-conseil-d-etat-casse-tout-5872084.html">le commentaire d'Yves Daoudal</a>) rappelons la très forte lettre que Philippe de Villiers avait adressée le 28 octobre au président de la Haute Assemblée.</p> <p><img src="https://www.nd-chretiente.com/dotclear/public/images/2016_11/.20161109CrecheVilliers_s.jpg" alt="20161109CrecheVilliers.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="20161109CrecheVilliers.jpg, nov. 2016" />Phillippe de Villiers<br />
le 28 octobre 2016<br />
<br />
Monsieur le Président,<br />
<br />
J'ai lu dans la presse que la Haute Assemblée allait statuer, le 3 novembre, sur la question des crèches dans les lieux publics.<br />
<br />
Il m'a semblé opportun, bien qu'inhabituel et même insolite, de m'adresser à vous directement pour vous apporter un éclairage personnel et circonstancié sur la genèse de cette affaire, du fait même que l'une des crèches concernées est celle de la Vendée et qu'elle a été initiée par mes soins.<br />
<br />
Dès mon élection à la présidence de l'Assemblée départementale, j'ai décidé d'installer une grande crèche dans le hall d'accueil de la Maison du Département. Il s'agissait, pour moi, comme je l'ai dit à l'époque, d'un "acte de ressourcement patrimonila et identitaire", afin de faire vivre les racines chrétiennes de la Vendée et de la France. J'avais moi-même commandé les personnages sculptés à l'orientale au monastère de Bethléem.<br />
<br />
L'idée d'un distinguo subtil et incompréhensible entre le <em>culturel</em> et le <em>cultuel</em> me paraissait déjà complètement dépassée par l'évolution de la société. Toute culture est fille du religieux, comme le démontre anthropologiquement l'oeuvre de René Girard notamment. Une crèche est à la fois de l'ordre du <em>culturel</em> et de l'ordre du <em>cultuel</em> : les personnages de la crèche - Jésus, Marie, Jospeh - appartiennent à une hsitoire religieuse qui relève du <em>cultuel</em>. La crèche elle-même appartient à une tradition ancienne qui relève du <em>culturel</em>.<br />
<br />
Si vous séparez, par un artifice juridique, le culturel et le cultuel, vous sapez les fondements de la laïcité elle-même et le rempart qu'elle constitue par rapport à l'islam, qui ne reconnaît pas la distinction du normatif et du religieux.<br />
<br />
En réalité, il n'y a que deux laïcités possibles, l'une vivante et l'autre mortifère :<br /></p>
<ul>
<li>la laïcité dans son sens originel chrétien - "Rendez à César ce qui est à César" -, et qui s'accorde à nos traditions en respectant nos héritages.</li>
<li>la laïcité du vide qui, sous prétexte de neutralité, s'offre comme un espace de convoitise, un appel d'air, à la déferlante d'une autre civilisation, conquérante par essence, de par la seule application des prescriptions coraniques.<br /></li>
</ul>
<p><br />
C'est dans cet esprit que j'ai installé la crèche de Vendée au coeur d'un lieu public. Comme d'ailleurs le logo du double coeur sur les voiles du Vendée-Globe. C'était un acte de civilisation.<br />
<br />
Un peuple - le peuple français - possède un double droit inaliénable : le droit à la continuité historique, donc le droit de protéger ses symboles y compris religieux - les crèches, les cloches, les fêtes religieuses, etc ; et le droit de cultiver les richesses anthropologiques de sa
Il n'y a qu'une seule issue raisonnable pour que la laïcité ne soit pas une aspiration du vide, c'est de se référer, en passant par-dessus le cultuel et le culturel, à la notion de <em>prééminence</em> que légitiment l<em>'antériorité historique</em> - le christianisme est arrivé en France au IIème siècle - mais aussi la <em>supériorité morale</em> de la civilisation fondée sur la condamnation de la violence, la liberté personnelle et l'égale dignité des êtres humains.<br />
<br />
C'est dans cet esprit que j'ai installé la crèche de Vendée au coeur d'un lieu public. Comme d'ailleurs le logo du double coeur sur les voiles du Vendée-Globe. C'était un <em>acte de civilisation</em>.<br />
<br />
Un peuple - le peuple français - possède un double droit inaliénable : le droit à la continuité historique, donc le droit de protéger ses symboles y compris religieux - les crèches, les cloches, les fêtes religieuses, etc. ; et le droit de cultiver les richesses anthropologiques de sa civilisation - la place éminente de la personne, de la femme, l'absence manifeste d'équivalence morale entre le Sermon sur la Montagne - "Heureux les doux" - et le Serment du Sabre - "Tuez-les-tous".<br />
<br />
La décision que vous allez prendre est d'une extrême gravité ; elle vient après celle du burkini.<br />
<br />
Les conseillers d'Etat ont dit oui au burkini. S'ils disent non aux crèches, la Haute Assemblée que vous présidez changera de nature dans le coeur des Français : ce ne sera plus le Conseil d'Etat de la France qui nous protège, mais le <em>Conseil d'Etat islamique</em>. <br />
<br />
Le discrédit des institutions pourrait bientôt nous emporter loin de l'Etat de droit si, par un juridisme absurde au service d'une laïcité dévoyée et transformée en une miniature illusoire de la ligne Maginot, vous refusez nos racines, notre histoire, notre personnalité et ce qui fonde nos valeurs européennes et occidentales au moment même où la France et l'Europe deviennent peu à peu une terre d'islam.<br />
<br />
Le pays tout entier attend votre décision.<br />
<br />
Je vous prie de croire, Monsieur le Président, à l'expression de ma haute considération.</p>Etat de droit et lutte contre le terrorismeurn:md5:b298a62d7914154821a0cd2e5bed73fd2016-10-20T09:30:00+01:002016-10-20T12:25:53+01:00comNDCactualitéFormationislam<p>Un article de Thibaud Collin pour "l'Homme Nouveau"<br />
Une réflexion fondamentale sur le bien commun, fondement de l'état de droit : "Le bien commun ne se réalise pas en déconnectant la pratique politique de la justice mais en replaçant le droit positif à sa juste place comme concrétisation du droit naturel selon des circonstances changeantes."</p> <h2><a href="http://www.hommenouveau.fr/1787/editorial/etat-de-droit-et-lutte-contre-le-terrorisme.htm">Un article de Thibaud Collin pour "l'Homme Nouveau"</a><br /><img src="https://www.nd-chretiente.com/dotclear/public/images/2016_10/.20161020HommeNouveauUne1624_s.jpg" alt="20161020HommeNouveauUne1624.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="20161020HommeNouveauUne1624.jpg, oct. 2016" /></h2>
<p><br />
Face à la déclaration de guerre de l’État islamique ne peut-on penser que la France se trouve dans une situation exceptionnelle nécessitant des mesures de sécurité en rapport avec la dangerosité de la menace ? Les fameux « fichiers S » sont-ils contradictoires avec les principes de notre droit ? Ou la recherche du bien commun ne justifie-t-elle pas de passer outre une législation rigoriste ?<br />
<br />
Pour lutter efficacement contre la menace terroriste, faut-il par prévention placer en détention administrative certains individus « fichés S » ? Est-ce une atteinte à ce que l’on nomme l’État de droit ou au contraire est-ce une mesure de bon sens ? Ceux qui s’y opposent sont-ils coupables d’angélisme ou au contraire sont-ils les gardiens d’un ordre humain refusant l’arbitraire du pouvoir ? À situation exceptionnelle, décision exceptionnelle et suspension temporaire de l’ordre juridique ? Ou bien faut-il résister à la tentation de perdre son âme et de sombrer dans l’arbitraire auquel nous provoquent les terroristes ? Afin de répondre à ces questions, il convient tout d’abord de comprendre ce que désigne ce fameux « fichier S », de saisir ce que l’on entend par État de droit et enfin de déterminer les moyens justes et prudents d’assurer la sécurité et la paix de notre pays.<br />
<br />
Le « fichier S » (pour sûreté de l’État) est une des catégories du fichier des personnes recherchées (FPR) ; il existe aussi les fichiers M (pour mineurs fugueurs), V (pour évadés) ou encore T (pour débiteurs du Trésor). Environ 400 000 personnes figurent dans ce FPR créé en 1969. La « fiche S » vise, selon la loi, des individus « faisant l’objet de recherches pour prévenir des menaces graves pour la sécurité publique ou la sûreté de l’État, dès lors que des informations ou des indices réels ont été recueillis à leur égard ». Sur une telle fiche, émise par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), figurent l’état civil complet de la personne, une photo et un signalement, les motifs de sa recherche et la conduite à tenir en présence d’une telle personne. Il existe différents degrés dans les fiches, de 1 à 16, degré indiquant non pas la dangerosité de la personne mais la conduite à tenir par les forces de l’ordre. 20 000 personnes sont « fichées S » dont la moitié pour leur appartenance ou leur lien avec la mouvance islamique.<br />
<br />
Notons que la plupart des auteurs des attentats perpétrés depuis deux ans sur le sol français étaient « fichés S ». De là, l’idée de s’appuyer sur un tel fichier pour intervenir en amont et empêcher le passage à l’acte des terroristes potentiels. La question est celle du cadre juridique justifiant une telle détention préventive. Peut-on y procéder sans remettre en cause les principes fondamentaux de notre droit, notamment celui des libertés fondamentales ? Ainsi peut-on arrêter quelqu’un en raison de sa présence sur un fichier de renseignements ? Et si oui, pour combien de temps et pour en faire quoi ? Il paraît difficile de l’incarcérer de manière indéterminée pour un crime qu’il n’a pas commis mais qu’il aurait pu commettre. Quel niveau de probabilité devrait-il être atteint pour procéder à son arrestation préventive et comment mesurer cette probabilité ? De plus, ceux qui critiquent une telle proposition considèrent qu’elle serait contre-productive car de nombreux individus « fichés S » ne le savent pas et peuvent donc continuer à être des sources involontaires d’information. Outre le critère de l’efficacité, une telle mesure pose le problème des moyens qu’un État de droit peut déployer pour lutter contre une menace jugée exceptionnelle.<br />
<br /></p>
<h2>Une situation exceptionnelle<br /></h2>
<p><br />
Selon la fameuse thèse du philosophe allemand Carl Schmitt (1888-1985) dans sa Théologie politique « est souverain celui qui décide de la situation exceptionnelle ». Il faut entendre par là que le droit positif dont la clef de voûte est la Constitution (et aujourd’hui les différents traités internationaux ratifiés par un État) peut se trouver démuni face à une situation inédite qui malgré tout exige une réponse politique adéquate.<mark> Selon une telle conception, l’ordre politique est irréductible au droit, et la notion d’État de droit n’est pas un absolu mais seulement le cadre habituel de l’exercice réglé et limité de la puissance étatique. Que faire quand le respect inconditionnel de ces mêmes limites engendre une impuissance de l’État face à une menace nouvelle ? Le juridisme tatillon n’est-il pas une forme de moralisme déconnecté de l’Histoire et de son tragique ? La sacralisation des règles juridiques ne retourne-t-il pas le droit contre son intention qui est d’assurer la paix ?</mark> De là, Chantal Delsol va jusqu’à affirmer (Le Figaro du 23 septembre dernier) : « Il arrive de devoir faire des choix douloureux. Il peut arriver qu’un gouvernant soit sommé d’écorner la vertu pour respecter la sécurité. » Deux questions : sommes-nous, aujourd’hui en France, devant une situation exceptionnelle ? Et faut-il valider la thèse du conflit de devoirs et le sacrifice de la « vertu » à la sécurité ?<br />
<br />
La présence sur notre territoire national de centaines de citoyens français revenus d’un conflit dans lequel ils ont combattu la France n’est certes pas habituelle. De même, la présence de milliers d’individus (dont beaucoup ont la nationalité française) favorables au jihâd et susceptibles d’être des relais et des agents du terrorisme. Mais cette situation est-elle à ce point exceptionnelle qu’elle impliquerait « d’écorner la vertu » et si oui, laquelle ? La justice ? La prudence ? <mark>Seule une conception étroitement positiviste du droit pourrait engendrer une telle position réactive, avec le danger de séparer la politique de sa finalité qui n’est pas la sécurité vue comme un absolu mais le bien commun dont un des éléments, mais pas le seul, est la sécurité. Or le bien commun ne se réalise pas en déconnectant la pratique politique de la justice mais en replaçant le droit positif à sa juste place comme concrétisation du droit naturel selon des circonstances changeantes. Tel est le rôle du législateur : déterminer le juste pour assurer le bien commun, c’est-à-dire et la sécurité des personnes et le respect dû aux personnes</mark> (ce qui exclut toute décision arbitraire à leur encontre). On peut ainsi imaginer une loi permettant d’arrêter les individus sur lesquels convergent des indices de passage à l’acte. Mais n’est-ce pas déjà le cas ? La plupart des attentats déjoués ces dernières années l’ont été, par définition, par l’arrestation en amont des criminels. Il est peut-être nécessaire que le législateur se penche à nouveau sur la question mais si tel est le cas, ce n’est ni la vertu ni l’État de droit qui seront écornés.</p>Philippe de Villiers : "La France n'a pas vocation à devenir la fille aînée de l'islam" (mis à jour)urn:md5:bf1d4037d3a2aa1f3b9a8399dec17ea32016-10-20T09:00:00+01:002016-11-05T07:53:35+00:00comNDCactualitéChrétientéislamPhilippe de Villiers<p>Sortie de son nouveau livre : "Les cloches sonneront-elles encore demain?"</p> <p><img src="https://www.nd-chretiente.com/dotclear/public/images/2016_10/.20161011deVilliersLes_clochescouverture_s.jpg" alt="20161011deVilliersLes_clochescouverture.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="20161011deVilliersLes_clochescouverture.jpg, oct. 2016" />
<em>Le 5 novembre 2016</em><br /></p>
<h3>Interview de Philippe de Villiers dans <a href="http://www.hommenouveau.fr/1794/societe/exclusif---philippe-de-villiers-lance-un-cri-d-alarme-sur-l-islamisation-de-la-france.htm">"l'Homme Nouveau" n°1625</a><br /></h3>
<p><br />
<em>Propos recueillis par Philippe Maxence</em><br />
<br />
<strong>Sommes-nous confrontés à une guerre de sécession qui ne dit pas son nom ?</strong><br />
Ph.de Villiers : Oui ! À la suite de l’immigration de masse organisée par deux générations d’hommes politiques, nous sommes aujourd’hui devant une conquête et même une colonisation. Sur le sol français, deux Frances coexistent, avec deux peuples : un peuple neuf qui s’installe, avec ses fiertés, ses mœurs et ses héros et un peuple exténué, hagard, qui ne sait plus ni qui il est ni où il habite. Ces deux peuples sont face à face et cette situation révèle un conflit de civilisations. Je montre dans mon livre que cette colonisation n’est pas arrivée par hasard mais qu’elle s’est réalisée à partir du « plan secret des élites ».<br />
<strong>« Le plan secret des élites » constitue d’ailleurs le titre d’un des chapitres du livre. Quel est-il exactement, ce plan ?</strong><br />
<img src="https://www.nd-chretiente.com/dotclear/public/images/2016_11/.20161105HommeNouveaucouvertureVilliers_s.jpg" alt="20161105HommeNouveaucouvertureVilliers.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="20161105HommeNouveaucouvertureVilliers.jpg, nov. 2016" />Il repose sur une instruction des Nations unies, elles-mêmes à la solde des firmes anationales, constamment à l’affût d’une main-d'œuvre bon marché. Il porte un nom : «Remplacement migration » et décrit un scénario pour la France qui prévoit l’entrée de « 16millions de migrants de 2020 à 2040, soit 800 000 personnes par an ». Ce plan est ensuite décliné par un projet de recherche européen, intitulé « l’Eurislam » ou « Mutual accomodation » (accommodement mutuel) qui vise à acclimater l’Europe à l’islam. Ce plan a été appliqué par les pouvoirs publics successifs. Mais le plus fascinant et le plus vertigineux est que se réalisant sur fond de vieillissement de la population et de stérilisation du renouvellement, il va à la rencontre du projet secret des Frères musulmans. Celui-ci porte également un nom : « Tamkin », c’est-à-dire l’islamisation tranquille, par imprégnation et capillarité des territoires, des structures sociales et du récit collectif. Nous sommes donc confrontés à une situation où les élites occidentales, d’un côté et les Frères musulmans et les salafistes, de l’autre travaillent de concert à l’établissement d’un Califat islamiste en Europe considérée, selon les propos de al-Adnani, porte-parole de l’État islamique, comme le « ventre mou » de l’Occident.<br />
<strong>Ne craignez-vous pas en parlant de projet, d’instruction, de plan, de vous laisser emporter par une vision complotiste ?</strong><br />
Ce n’est pas moi qui me laisse happer par une vision complotiste. Ce sont les élites européennes et les islamistes qui œuvrent pour changer la population occidentale. Ce que j’affirme dans mon livre s’appuie sur des documents et des faits. C’est le fruit d’une recherche. Pas d’une élucubration en chambre. <br />
<strong>Mais pourquoi les élites occidentales voudraient-elles ce changement de population ?</strong><br />
Mais parce qu’elles prônent « la mondialisation heureuse » qui postule d’écarter les autochtones trop coûteux pour les remplacer par une main-d'œuvre bon marché. Toute la politique de la chancelière allemande, Angela Merkel, vis-à-vis des migrants, repose sur la volonté du patronat allemand de transplanter en Allemagne de nouvelles populations dont on espère qu’elles seront moins chères.
<strong>Dans le cas de l’Allemagne, ne sommes-nous pas face également à une mauvaise conscience née des atrocités de la Seconde Guerre mondiale ?</strong><br />
Les élites occidentales dans leur ensemble versent dans la mémoire pénitentielle et imposent leur repentance, leur honte et leur anéantissement à toutes les populations européennes. Nous sommes en train de vivre un chassé-croisé qui troque notre Histoire contre une histoire halal, compatible avec la nouvelle population. En fait, nous ne faisons pas face à une colonisation, mais à un projet de contre-colonisation. Des territoires entiers, des parcelles de notre pays sont habités aujourd’hui par des peuples nouveaux avec leurs mœurs, leurs lois, leurs idéaux et leurs héros qui n’ont aucun rapport avec les nôtres et qui se sont le plus souvent façonnés contre les nôtres.<br />
<strong>Notre propre Histoire a eu pourtant un moment partie liée avec ces populations à travers la colonisation. D’une certaine manière, que nous le voulions ou non, ne s’est-il pas créé alors une sorte de communauté de destin avec ces peuples, qui nous oblige aujourd’hui ?</strong><br />
Il faut vraiment être aveugle pour croire qu’il ait pu se créer une communauté de destin. Ce qui existe réellement, c’est une communauté de ressentiment. Pour preuve, je ne prendrai qu’un exemple. Cet été s’est déroulée une université « décoloniale », au nom de la minorité racialisée, excluant les Blancs, pour décoloniser l’Europe d’elle-même. En d’autres termes, les colonisateurs qui s’installent sur notre territoire veulent donner aux Français, qu’ils appellent des céfrans, des kouffars, des « face-de-craie », le sentiment d’être expulsés de leur territoire, de leur façon de vivre et de leur Histoire. Le filigrane de mon livre repose sur un constat. La France a connu des grands malheurs : les invasions barbares, la guerre de Cent Ans, la défaite de 1940. Elle s’est toujours relevée, s’appuyant sur une mémoire douloureuse et victorieuse. Aujourd’hui, elle doit affronter le plus grand des malheurs, celui de disparaître.<br />
<strong>Vous reprenez là la théorie du « grand remplacement » ?</strong><br />
Le grand remplacement n’est pas une théorie. Avec son immense talent, l’écrivain qu’est Renaud Camus a posé des mots sur la réalité de la migration de remplacement. Plutôt que de s’attaquer au problème, on a préféré s’en prendre à l’écrivain, devenu le véritable bouc émissaire de nos lâchetés. <br />
<strong>Y a-t-il des chiffres qui corroborent la description terrible que vous faites de la situation de la France ?</strong><br />
En France, il est interdit de réaliser des statistiques ethniques ou religieuses. Il n’y a donc pas de chiffres. Cependant, rappelez-vous. Ce n’est pas moi, mais Patrick Kanner, le ministre de la Ville, qui a parlé de l’existence d’une centaine de Molenbeek en France. Récemment, à Viry-Châtillon, une voiture de police a été attaquée avec des cocktails Molotov. Il y a des territoires en France dans lesquels les policiers n’entrent pas sans prendre le risque d’être attaqués, tués, brûlés. Une récente étude de l’Institut Montaigne a montré que 28 % de musulmans présents en France sont en sécession avec tout ce que représente l’Occident et entendent appliquer la charia, la loi islamique et plus de 25 % a une forte pratique religieuse. Nous assistons à la halalisation de la France et les reculs s’accumulent. Nous reculons sur le voile, sur la nourriture halal, sur les mosquées salafistes.<br />
<strong>Justement, que faut-il faire des mosquées ?</strong><br />
Selon les chiffres que j’ai pu avoir auprès des services de renseignements, il y a actuellement 225 mosquées salafistes et deux fois plus de mosquées aux mains des Frères musulmans. Il est urgent d’arrêter les nouvelles constructions de mosquées parce qu’elles impliquent une double infiltration. D’abord celle du wahhabisme. Des mosquées glissent vers le salafisme et les Frères musulmans. Leur vision de l’islam est incompatible avec la civilisation française. Ensuite l’infiltration des pays étrangers. 50 % des mosquées sont financées par des pays comme l’Arabie Saoudite, le Qatar, l’Algérie ou le Maroc. Elles sont souvent aux mains d’imams étrangers qui imposent leur vision du monde. Et celle-ci n’est pas conforme à la civilisation française.<br />
<strong>Mais n’est-ce pas finalement une garantie de savoir que le financement vient d’un pays comme le Maroc, par exemple ?</strong><br />
Non, tout simplement au nom du vieux principe de réalité : qui paye commande ! Nous ne pouvons pas accepter que des morceaux de terre française passent sous la coupe étrangère.<br />
<strong>La solution se trouve-t-elle alors dans l’islam à la française qu’a voulu installer Nicolas Sarkozy ?</strong><br />
Comme le révèle le livre de Patrick Buisson, Nicolas Sarkozy a voulu déléguer à travers cet islam à la française le contrôle social des banlieues. Mais la France et l’islam sont incompatibles. Pour l’islam, il n’y qu’une seule nation, l’Oumma, qui est la meilleure communauté du monde, la seule qui mérite d’exister. Il n’y a qu’une seule loi, la charia, qui impose l’inégalité entre les hommes et les femmes, interdit aussi la possibilité de changer de religion, refuse de distinguer entre les domaines spirituel et temporel. Il n’y a qu’une seule humanité : celle qui est soumise à l’islam. Ces trois aspects reposent sur le Coran qui est d’origine divine. Allah a parlé une fois pour toutes à Mahomet. Aux yeux de l’islam, les musulmans qui veulent adapter le Coran sont tout simplement des blasphémateurs. De ce fait, un islam de France est impossible.<br />
<strong>Beaucoup des migrants qui arrivent aujourd’hui en Europe sont des musulmans. Que faut-il faire face à cette tragédie humaine ?</strong><br />
C’est une véritable folie que d’accepter l’entrée de tous ces migrants. Avez-vous remarqué que les chrétiens d’Orient ne migrent pas ou alors dans des pays limitrophes aux leurs afin d’y retourner. Il faut donc retrouver nos frontières nationales et appeler l’Arabie Saoudite et le Qatar, les pays les plus riches du monde, à accueillir la misère du monde, de même religion et de mêmes mœurs qu’eux. Récemment, un dignitaire chrétien d’Orient me disait : « Vous nous avez abandonnés, ce qui nous est arrivé, va bientôt vous arriver ». Dans mon livre, je montre que la classe politique est achetée par l’Arabie Saoudite et le Qatar, qui contrôlent ainsi notre politique étrangère et installent l’islam dans nos banlieues. Nous sommes confrontés à une double dhimmitude. Une grande dhimmitude au Proche-Orient et une petite dhimmitude, pour l’instant, en Europe.<br />
<strong>À propos des migrants, vous avancez le chiffre de 3 000 à 5 000 terroristes qui seraient passés en Europe par ce biais.</strong><br />
Je ne fais que reprendre les chiffres des services de renseignements. Mais, là encore, souvenez-vous. Avant les attentats du Bataclan et du Stade de France, Hollande, Valls et Cazeneuve ne cessaient de redire qu’il n’y avait aucun rapport entre les migrants et les terroristes. Mais la réalité a fini par s’imposer et les Français se rendent de plus en plus compte de ce lien.<br />
<strong>Avant même les attentats, l’immigration de masse, la crise identitaire, n’avions-nous pas en partie abdiqué dans nos têtes en oubliant nos racines ? La hiérarchie ecclésiastique n’a-t-elle pas une responsabilité à ce sujet ?</strong><br />
Une société qui garde le sens du sacré, le goût des racines et qui fait prévaloir les mœurs sur les lois est une société qui assimile plus facilement qu’une société nihiliste, hédoniste, consumériste, en proie au déracinement. Toutes les cléricatures sont responsables de cette situation. Mais il est vrai qu’au temps de saint Thomas d’Aquin, les chrétiens appelaient l’islam, la loi des Maures. Ils avaient bien compris que l’islam n’est pas seulement une religion, c’est une loi, une société, une civilisation. Et celle-ci n’était pas compatible avec le christianisme. La déclaration conciliaire Nostra Ætate sur les rapports de l’Église avec les religions non chrétiennes affirme depuis, en substance, que l’islam et le christianisme auraient des points communs comme Jésus, Marie et Abraham. En d’autres termes, c’est la porte ouverte à la confusion, à un dialogue sur les principes et à une reddition en rase campagne par le seul effet d’une peur théologique dissimulée et habillée de bons sentiments. Le voyage de François à Lesbos a marqué également les esprits puisqu’il a ramené, chiffre hautement symbolique, 12 musulmans. Il a ensuite comparé la violence islamique à la violence de chrétiens et se montre favorable au multiculturalisme pour l’Europe. Comme beaucoup de Français, je suis dans la souffrance et l’incompréhension, lesquelles s’accroissent après la déclaration du cardinal Barbarin saluant la création de l’Institut français de civilisation musulmane à Lyon et appelant les chrétiens à découvrir – je le cite – « les apports de l’islam à la chrétienté ». Une déclaration qui n’a pu que remplir d’aise le recteur Kamel Kabtane… Quant à la déclaration de la « Conférence des évêques de France », elle préconise le multiculturalisme et recommande d’accepter l’invasion, au nom du « Vivre ensemble ». En revanche, je constate que la nouvelle génération de prêtres est en accord avec mon analyse et que depuis l’égorgement du Père Hamel, beaucoup prennent conscience des candeurs coupables. Il est urgent de comprendre que l’islam est une religion de conquête. Le Coran a très tôt conduit les musulmans à considérer la division du monde en deux blocs antagonistes : le Dar al-Islam (la Demeure de l’Islam) où prévaut la vraie paix et le Dar el-Harb (Demeure de la Guerre) qu’il faut soumettre de gré ou de force. Or la France et la civilisation occidentale reposent sur une différence anthropologique radicale qui se déploie dans de multiples aspects, depuis la considération pour la personne jusqu’à la distinction du temporel et du spirituel.<br />
<strong>Votre livre s’intitule Les cloches sonneront elles encore demain ? Comment pourrons nous refaire sonner nos cloches ?</strong><br />
Mon livre est un cri d’alarme et un chant d’amour. De manière urgente, il nous faut rétablir nos frontières, stopper la construction des mosquées et ne plus lâcher un pouce d’éléments symboliques. Mais une nation repose sur un lien amoureux. Il nous faut un élément fédérateur. Nous ne pouvons pas recourir à l’ancien roman national qui a été noirci. Il nous faut donc en inventer un nouveau afin de proposer aux Français de souche comme aux Français de désir un bagage imaginaire qui habille leurs rêves. Le Puy-du-Fou a démontré que l’enracinement et le beau sont des catalyseurs d’énergie et peuvent contribuer à faire descendre la France dans les cœurs. L’essentiel passe par le cœur. Il faut donc dire aux musulmans : vous pouvez devenir Français, mais il ne suffit pas d’être un Français de préfecture parce qu’il ne s’agit pas simplement d’adhérer à un code de bonne conduite. Personne n’a jamais été amoureux d’une ligne blanche continue. Il faut aimer notre Histoire, notre culture, nos épopées, nos héros, ce ciment qui agrège et qui élève. <br />
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<em>Le 21 octobre 2016</em></p>
<h3><a href="https://www.youtube.com/watch?v=eKXCVAliw6Q">Interview de Philippe de Villiers par TVLibertés</a><br /><br /></h3>
<iframe width="400" height="225" src="https://www.youtube.com/embed/eKXCVAliw6Q" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>
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Entretien de 40 minutes de Philippe de Villiers sur TV Libertés. Il y affirme que la France est en train de perdre son identité. Pour lui, si rien n’est fait, la voix du “muezzin couvrira le son des cloches de nos terroirs”. Philippe de Villiers met de côté son métier d’entrepreneur ou sa passion pour la politique, il se fait lanceur d’alerte. L’auteur a eu accès à de nombreuses informations qu’il divulgue pour que les Français sachent et prennent conscience de l’extrême gravité de la situation.<br />
Dénonçant une classe politique achetée (comme l'indique un autre livre récent) et qui pratique l’intelligence avec l’ennemi… montrant du doigt des media coupables d’instituer un couvre feu moral, l’auteur parle de remigration, de partition, propose d’inventer un nouveau roman national et lance un cri du coeur : la France doit rester la France. Elle n’a pas vocation à devenir la fille aînée de l’Islam. <br />
<br />
<em>Le 7 octobre</em></p>
<h3>Le Figaro Magazine a publié les bonnes feuilles du nouvel ouvrage de Philippe de Villiers, «Les cloches sonneront-elles encore demain?».<br /></h3>
<p>Philippe de Villiers est reparti en croisade! Non contre l'Europe, les farines animales ou les insecticides, mais contre un certain islamisme aux visées hégémoniques, accusé de travailler en sous-main, avec la complicité de nos élites, à la déconstruction du pays. Avec Les cloches sonneront-elles encore demain?, Philippe de Villiers explique, dans le Figaro Magazine, comment la France est tout bonnement en train de s'islamiser. Il s'en prend aux islamistes, bien sûr, mais aussi à l'islam de France, qu'il accuse de jouer double jeu, sans oublier les élites françaises de gauche, comme de droite, et aussi la Commission européenne et l'ONU. Villiers, qui n'a jamais pratiqué la langue de bois, ne craint pas de recourir aux mots qui fâchent. «La France, clame-t-il, n'a pas vocation à devenir la fille aînée de l'islam». On trouvera aussi dans le dossier du Figaro Magazine un éclairage sur les relations compliquées entre la droite et l'islam.<br /><br />
Philippe de Villiers n'hésite pas à dénoncer l‘attitude de Dalil Boubakeur, le plus institutionnel des représentants de l'islam en France: «Il fallait oser. Il a osé. Quand on se croit en pays conquis et qu'on a des complices dans la place, on peut tout oser. En ce jour de Pâques, le 5 avril 2015 au Bourget, devant un public en liesse de 50.000 croyants, le recteur de la Grande Mosquée de Paris - un tenant de «l'islam modéré» - a décidé de lancer un ballon d'essai. Il dévoile un objectif à atteindre: «Nous avons 2200 mosquées, il en faut le double d'ici deux ans!» (….) Dans la foulée, le président de l'Union des organisations islamiques de France (UOIF) franchira une étape supplémentaire en réclamant, je cite, la construction de «mosquées-cathédrales». Cet homme-là est proche des Frères musulmans; on connaît leur profession de foi: «L'islam est notre objectif, le Prophète est notre chef, le Coran est notre loi.»<br /><br />
Il décrit le décrochage en trois temps de la classe politique: «Trois générations d'hommes politiques ont livré le pays à l'islam. Comment osent-ils encore se montrer au public pour déplorer ou nier les effets des maux dont ils ont, pendant quarante ans, chéri les causes? Ils savaient. Oscillant entre l'irréflexion et l'aveuglement, avec cette petite pointe d'exotisme qui poussait les cyniques postmodernes à aller s'encanailler en terre d'islam.»
<br /><br /></p>
<h3><mark>Philippe de Villiers, "Les cloches sonneront-elles encore demain?</mark>", Albin Michel, 320 pages, sortie le 12 octobre 2016<br /></h3>
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<h3>Sur le même sujet lire aussi <a href="http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/10/philippe-de-villiers-comme-beaucoup-de-fran%C3%A7ais-je-suis-dans-la-souffrance-et-lincompr%C3%A9hension.html">l'interview donnée par Philippe de Villiers à "l'Homme nouveau"</a><br /></h3>
<p><br /></p>
<h3><a href="http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/10/lislam-est-incompatible-avec-la-r%C3%A9publique-incompatible-avec-la-civilisation-fran%C3%A7aise.html">Vidéo : Philippe de Villiers invité sur RTL le 12 octobre "L'islam est incompatible avec la République, incompatible avec la civilisation française"</a><br /></h3>
<p><br /></p>
<h3><a href="http://www.dailymotion.com/video/x4y04rn_philippe-de-villiers-le-paradis-diversitaire-d-alain-juppe-mene-a-la-guerre-civile_news">Vidéo : Philippe de Villiers explique pourquoi il faut choisir entre la France et le Coran</a> (Boulevard Voltaire)<br /></h3>
<p><br /></p>Le cardinal Sarah aborde les sujets de l'islam, de l'immigration, des racines chrétiennes ...urn:md5:a7b02f2e18130a8ab70bb121dc5545552016-10-15T15:15:00+01:002016-10-15T15:15:00+01:00comNDCactualitéCardinal Sarahislam<p>Interrogé par Jean Sévillia dans Le Figaro Magazine</p> <p><img src="https://www.nd-chretiente.com/dotclear/public/images/2016_10/.20161015CardinalSarah2_s.jpg" alt="20161015CardinalSarah2.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="20161015CardinalSarah2.jpg, oct. 2016" /><br />
<em>Le Figaro : Il y a une religion dans le monde qui ne semble pas connaître la crise et qui progresse. Craignez-vous la confrontation avec l'islam ?</em><br />
<br />
Cardinal Sarah : J'espère que vous ne donnez pas au mot "confrontation" une connotation guerrière ou conflictuelle. La guerre est l'oeuvre du démon et de ses fils. <mark>Ce qui m'inquière le plus c'est que l'islam ne rencontre qu'un Occident décadent, sécularisé, areligieux et amoral, et donc un Occident qui n'offre aucune résistance spirituelle.</mark> Les statistiques montrent qu'il y aura dans un avenir très proche un grave déséquilibre culturel, religieux et démographique en Occident. L'Occident, décadent, sans enfants, sans familles, disparaitra, noyé et éliminé par une population d'origine islamique. <mark>L'Occident a renié ses racines chrétiennes. Mais un arbre sans racines meurt</mark>.<br />
<br />
<em>Le Figaro : Les Etats ont-ils légitimement le droit de réguler les flux migratoires qui traversent le monde ?</em><br />
<br />
Cardinal Sarah : Dans tous les cas il sera matériellement impossible à l'Occident d'accueillir et de donner du travail à tout le monde. Je pense qu'il est légitime que les Etats puissent réglementer l'immigration. Il ne suffit pas d'accueillir pour réduire les immigrés en mendiants qu'on parque dans des camps et qu'on nourrit comme des bêtes. Il ne faut pas entretenir l'illusion que l'Occident est un paradis terrestre (...) <mark>L'islam n'atteindra pas son ambition d'islamiser le monde entier. Parce que le Seigneur n'est pas mort pour rien : Il a promis qu'Il sera avec son Eglise jusqu'à la fin des temps</mark>. Mais je crois que l'Eglise doit traverser une épreuve grave pour se redresser. Elle doit subir un martyre comme jamais au cours de l'Histoire.</p>Se poser les bonnes questions sur la violence dans l’islamurn:md5:af2ade434d47d5230b63f76b1f656c072015-01-14T11:32:00+00:002015-01-16T19:22:01+00:00comNDCactualitéislam<p>par l'abbé Loiseau, supérieur des Missionnaires de la Miséricorde divine</p> <p><a href="https://www.nd-chretiente.com/dotclear/public/images/2015_01/2015.01.16_Abbe_Loiseau.jpg" title="2015.01.16_Abbe_Loiseau.jpg"><img src="https://www.nd-chretiente.com/dotclear/public/images/2015_01/.2015.01.16_Abbe_Loiseau_t.jpg" alt="2015.01.16_Abbe_Loiseau.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="2015.01.16_Abbe_Loiseau.jpg, janv. 2015" /></a><br /></p>
<h4><a href="http://misericordedivine.fr/Se-poser-les-bonnes-questions-sur">L'abbé Loiseau</a>, supérieur des Missionnaires de la Miséricorde divine, dont l'un des piliers est l’évangélisation, en particulier auprès des musulmans, <a href="http://misericordedivine.fr/Se-poser-les-bonnes-questions-sur">écrit</a> :<br /></h4>
<p><br />
"(...) Que cet acte de guerre à travers ces exécutions ignobles soit au moins l’occasion d’une véritable réflexion sur la violence dans l’islam au lieu de répéter des banalités affligeantes du type : « cela n’est pas l’Islam »... Trois causes théologiques me semblent être déterminantes dans les comportements violents des islamistes. Ces points demanderont bien sûr à être développés :<br />
1°) Le dogme fondamental de l’islam est la parole incréée, tout le livre vient de Dieu, un exemplaire du Coran est au ciel. Ainsi toute injonction vient d’Allah, puisque que près de 200 versets incitent au meurtre et à la violence. Sans herméneutique ou vision progressive de la Révélation on en arrive au terrorisme. La liberté n’est plus alors une réalité morale mais une soumission à la parole divine. Sans intelligence, la Foi conduit à la mort : Benoît XVI était un prophète.<br />
2°) L’imitation du prophète. C’est une donnée essentielle de l’islam sunnite, il faut suivre en tout la vie du sceau des prophètes révélé par la Sunna. Celle-ci contient les hadith (faits et gestes du prophète). Puisqu’il est dit que Mahomet égorge lui-même les prisonniers, brûle, égorge et torture les mécréants, si l’on considère ces faits comme saints, il ne faut pas s’étonner de la suite. Nos braves politiciens refusent de connaître ces hadith...<br />
3°) L’eschatologie musulmane. Une religion est constituée par sa finalité. L’islam prévoit que le monde va devenir musulman avant la fin des temps en instaurant la charia avant le retour de Jésus. Celui-ci confondra les mécréants. L’instauration de la charia devient une urgence, le djihad un devoir pour la finalité de l’histoire humaine. En outre un paradis érotique est promis immédiatement pour ceux qui meurent dans le djihad, le désir de tuer sera motivé aussi par la pulsion sexuelle, elle sera donc très présente…<br />
<br />
Sans une réflexion théologique profonde sur l’islam des origines et ses textes sacrés nous ne sortirons pas de cette violence. Nous ne sommes pas en présence d’accidents de l’histoire ou d’interprétations mais du fondement de cette religion, même si bien sûr elle présente bien d’autres aspects complexes."</p>Ni Charlie ni charia : non au coup d’État idéologique !urn:md5:cea08e1619e4423dcd2b42bd747ddb212015-01-11T06:34:00+00:002016-12-01T18:35:10+00:00comNDCactualitéislam<p>La réaction de Bernard Antony aux attentats islamistes</p> <p><br />
C’est un immense détournement qui est depuis hier médiatiquement réalisé, systématiquement et massivement, à l’échelle nationale et occidentale. Comme nous, l’immense majorité de nos concitoyens a été révoltée par les assassinats de ceux de Charlie-Hebdo, de policiers et par ceux encore plus cruels, avec les affres d’une longue angoisse, de ceux de nos compatriotes juifs pris en otages.<br />
<br />
Et pour l’immense majorité de cette majorité, c’est évidemment contre le terrorisme jihâdiste qu’ils ont marché hier. Ont-ils marché pour faire désormais de Charlie-Hebdo le journal officiel d’un nouvel ordre républicain ? Bien sûr que non ! Beaucoup, sans nul doute, malgré un matraquage historiquement sans précédent, s’apercevront vite de la manipulation. La « manip », c’est Fleur Pellerin, ministre de la culture, qui en a fait l’aveu hier au soir : « Le gouvernement, a-t-elle dit, s’apprête à débloquer des millions d’euros pour que Charlie-Hebdo, jusqu’ici de plus en plus déficitaire, puisse continuer. » Somme toute nouvel organe officiel de la République plus digne de soins que le vieux J. O. qui désormais ne paraît plus sur papier.<br />
<br />
L’hétérotélie, c‘est un phénomène classique de l’histoire. C’est au sens strict le détournement de direction, le détournement d’un mouvement, d’un projet, d’un enthousiasme ou d’une colère collective. Le parfait phénomène hétérotélique auquel nous assistons aura consisté à détourner un immense mouvement contre le terrorisme jihâdiste en un coup d’état idéologique visant à imposer « l’esprit Charlie », c’est-à-dire le blasphème comme valeur fondamentale de la République. Car il n’est plus seulement question d’assurer la liberté du blasphème. Il est question d’imposer le culte du blasphème (...)<br /></p>
<h4><a href="http://www.lagrif.fr/communiques/actualites/415-ni-charlie-ni-charia-coup-d-etat-ideologique">Texte intégral</a></h4>Non, nous ne sommes pas Charlie. Nous sommes fils de France et fils de l'Egliseurn:md5:5991b81fa231d88990209805f9a9b0352015-01-10T18:22:00+00:002016-12-01T18:35:31+00:00comNDCactualitéislam<p>Quelques réactions qui refusent la pensée unique</p> <h4>Nous reprenons ci-dessous plusieurs réactions qui refusent la pensée unique. Nous sommes en guerre. Il faut savoir nommer l'ennemi. Et il faut vouloir gagner cette guerre.<br /></h4>
<ul>
<li>Philippe Maxence, dans « l’Homme nouveau »</li>
<li>Alexis Brézet, dans le Figaro</li>
<li>Ivan Rioufol, dans le « Figarovox » (édition électronique)</li>
<li>Gabrielle Cluzel (chroniqueuse à « Famille chrétienne » ) sur Boulevard Voltaire</li>
<li>l’abbé Grosjean, sur le « Padreblog »</li>
<li>Pasquin, dans « l’Homme nouveau »<br /></li>
<li>Jean-Pierre Maugendre, Renaissance Catholique<br /></li>
</ul>
<h4><em>Ces réactions ont déjà été reprises sur le Salon beige, que nous recommandons de suivre pour coller à l'actualité</em>.<br /></h4>
<p><br /></p>
<h2>On meurt d'oublier le Christ<br /></h2>
<h4>De Philippe Maxence dans "l’Homme nouveau"<br /></h4>
<p><br />
Il aura fallu l’odieuse attaque perpétrée contre le journal satirique Charlie Hebdo pour que la France prenne conscience que nous étions en guerre. Et que la guerre fait mal ! Qu’elle n’est pas indolore et qu’elle est même sanglante. Mortellement sanglante ! Terrible dérision, c’est le jour de l’ouverture des soldes, moment cultuel de notre société hyper-individualiste et marchande, que des hommes ont tiré faisant douze victimes parmi les journalistes de Charlie Hebdo et les forces de l’ordre. Le rapprochement paraîtra scandaleux. Et, pourtant ! Aux yeux de beaucoup, l’Occident n’est devenu qu’un vaste supermarché d’où le sacré a été évacué quand il n’a pas été mis en vente entre Miss France et les préservatifs.<br />
Que les assassins aient été Français de carte d’identité ne changent rien à la tragédie. Ils ont agi au nom d’Allah afin de venger ceux qui avaient tourné en dérision la figure principale de l’islam. Celui-ci est par nature conquérant, et même s’il a parfois dégagé une sagesse, il s’est toujours imposé par les armes. Cet attentat contre Charlie Hebdo démontre dans la douleur que la laïcité et la dérision du sacré sont incapables de lui répondre. À une soif de divin même déréglé, on ne réagit pas par l’évacuation de Dieu.<br />
À ce titre, le catholicisme français porte une terrible responsabilité dans l’enchaînement des causes. À force de déserter l’évangélisation, à force de battre notre coulpe sur la poitrine de nos ancêtres croisés ou de nos grands-pères coloniaux, à force de diluer le message du Christ dans des slogans débiles ou dans des liturgies à l’horizontalité navrante, nous avons laissé s’installer en France un islam qui, quelle que soit la bonté des individus, est appelé à développer son dynamisme propre. Nous avons laissé défigurer le christianisme en laissant croire que toutes les religions se valent. Mais croyons-nous encore vraiment dans le Credo que nous proclamons chaque dimanche ? Avons-nous prêché le Christ à ceux qui peuplent aujourd’hui nos banlieues ? Nous l’avons-nous prêché dans toute sa force à nous-mêmes ? Seul le christianisme, fondé sur le mystère trinitaire révélé par l’Incarnation du Christ, affirme que Dieu est amour. On meurt aujourd’hui de l’oublier.<br />
Face à cela, les « Je suis Charlie », pleins de compassion et de solidarité, apparaissent pourtant dérisoires. Ils montrent une fois de plus que notre époque ne sait plus pleurer ses morts et prier pour eux. Tourné en dérision, prétexte à la violence, le sacré est à nouveau évacué. Même s’il est légitime que l’émotion d’un peuple s’exprime, il est important aussi de resacraliser la mort par le silence et l’appel à Dieu.<br />
(…) La tragédie de notre époque appelle un retour à la foi qui doit également s’incarner dans des institutions, garantes d’une vraie justice et du bien commun. <br />
<br /></p>
<h2>C'est une vraie guerre : la guerre du fanatisme islamiste contre l'Occident<br /></h2>
<h4>Alexis Brézet dans Le Figaro<br /></h4>
<p><br />
"C'est une guerre, une vraie guerre, menée non par des soldats mais par des assassins de l'ombre, des tueurs méthodiques et organisés, dont la tranquille sauvagerie glace le sang. Elle a tué, hier, en plein Paris.<br />
Cette guerre, longtemps nous n'avons pas voulu la voir. Elle se déroulait si loin de nous, n'est-ce pas?, aux confins de la Syrie, de l'Irak, du Nigeria ou de la Libye… Par scrupule - sans doute par peur aussi -, nous n'osions pas même dire son nom. Les oiseaux de mauvais augure qui ne craignaient pas d'enfreindre la consigne étaient promptement disqualifiés. Les signes avant-coureurs - ces «gestes fous» commis à Noël encore par des «déséquilibrés» - aussitôt minimisés. Depuis hier, les euphémismes ne sont plus de mise: c'est une guerre, une vraie guerre, qui nous a été déclarée: la guerre du fanatisme islamiste contre l'Occident, l'Europe et les valeurs de la démocratie.<br />
(...) Face à la guerre, le premier devoir est de s'unir. (...) Mais le second devoir est de s'armer. Moralement, d'abord - comment défendre nos valeurs si nous ne sommes pas convaincus de leur prééminente dignité? Politiquement et juridiquement, ensuite: trop longtemps, au nom d'un humanisme perverti, d'un antiracisme dévoyé, nous avons fait preuve de complaisance envers nos pires ennemis. Ces «enfants perdus du djihad», ces fanatiques qui se déchaînent sur Internet, mais aussi ces groupes d'influence qui, drapés dans leurs oripeaux «communautaires», conspirent à ciel ouvert contre notre pays et sa sécurité. Contre ceux-là, nous devons frapper. Sans faiblesse ni pusillanimité. Quand la guerre est là, il faut la gagner."<br />
<br /></p>
<h2>La France menacée par l'islamisme et l'angélisme<br /></h2>
<h4>D'Ivan Rioufol sur Figarovox<br /></h4>
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"Le danger islamiste en France ? Fantasmes xénophobes ! La nation invivable ? Élucubrations réactionnaires ! Dans l’univers cotonneux de la Hollandie, où les peurs sont bruyamment moquées, l’inquiétude est bannie. L’optimisme d’État est repris par le chœur médiatique, prêt à avaliser les fadaises du Politburo sur le doux vivre ensemble et l’avantageux socialisme. On connaît la fin de l’histoire : mercredi, tandis que la France cédait à la Grande-Bretagne sa place de cinquième puissance mondiale, deux djihadistes faisaient un carnage à Charlie Hebdo (12 morts, dont six fameux journalistes). Une fusillade mortelle éclatait aussi jeudi matin dans une rue de Paris. Bien plus qu’une attaque contre la presse et la liberté d’expression, ces tueries sont une déclaration de guerre à la France. Elles obligent l’État pantouflard à se confronter à ses ennemis intérieurs, qu’il n’ose nommer par angélisme.<br />
Les propagandistes du "Tout va très bien" peuvent mesurer leurs sottises, eux qui brocardent les "déclinistes" coupables de s’affoler de ce qu’ils voient. Depuis le 7 janvier - date qui clôt quarante années de désastres idéologiques - les dénégationnistes sont en sursis. Certes, ils persistent à édulcorer les dangers, obscurcir les causes, désigner de faux coupables. Ils ne peuvent admettre leur responsabilité dans le déclassement de la nation et son éclatement. Le complexe politico-médiatique, qui verrouille encore le Système, va ainsi s’accrocher à son pouvoir, et méchamment. De ce point de vue, 2015 promet son lot de faussetés qu’il faudra combattre. Mais les réalités brutales sont les meilleures alliées de ceux qui somment les autruches de relever la tête, ou de déguerpir.<br />
S’observe, dans la France de ces faiseurs de morale, une odieuse complaisance pour le fascisme qui s’installe dans les cités et qui vient de tuer : tel est le scandale qu’étouffe la bonhomie élyséenne, qui se contente de répéter avec ses perroquets :"Pas d’amalgame !""<br />
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<h2>"Non, je ne suis pas Charlie"<br /></h2>
<p>Par Gabrielle Cluzel sur Boulevard Voltaire<br />
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« Non, je ne suis pas Charlie. » Et je ne crois pas qu’il faille se sentir obligé de répéter cette phrase toute faite comme une incantation pour avoir le droit d’exprimer sa compassion, de plaindre les victimes et les familles, de dire son inquiétude. <br />
Je ne suis pas Charlie parce que ce serait faire injure aux policiers qui sont morts, eux aussi. Ou alors, il faudrait dire également « je suis flic ».
Je ne suis pas Charlie, parce que j’en ai toujours détesté le contenu, et que je n’envisage pas de le prendre aujourd’hui à mon compte. Pour être solidaire de leur calvaire, pour être indignée par ces sordides exécutions, la France entière n’est pas forcée de s’identifier à Charlie Hebdo (...)
Je ne suis pas Charlie parce que ce n’est pas insulter la mémoire des morts de dire que la ligne du journal relève plus souvent de l’insulte que de l’humour… et que j’aime bien rire mais pas conspuer, choquer, ni humilier. J’entends sur toutes les radios qu’il faudrait absolument republier un peu partout les caricatures de Mahomet pour montrer que l’on ne courbe pas l’échine. Je crains que ce soit l’exemple type d’une fausse bonne idée. Ne pas baisser la tête est une chose ; agiter le chiffon rouge jusqu’à indigner les plus modérés, les blesser dans ce qu’ils ont de plus cher, jusqu’à peut-être les convaincre que les plus radicaux ont finalement quelque raison de s’exciter, en est une autre. <br />
Paradoxe suprême : les mêmes clament à qui veut l’entendre qu’il ne faut pas stigmatiser les musulmans, qu’il faut même leur tendre la main. Tendre la main de cette façon-là revient à embrasser son prochain en lui disant « Nique ta mère ». Discuter pied à pied de l’islam, montrer les contradictions, souligner les exactions, forcer l’autre à user de sa raison, bref, convertir. Mais pas cracher à la figure. <br />
Je ne suis pas Charlie parce que ce psittacisme facile m’indispose. Il ne suffira pas d’être Charlie, de décréter un deuil national, de mettre les drapeaux en berne pour tout résoudre, si l’on refuse de regarder la réalité en face, de soulever le couvercle d’une marmite dont on redoute les remugles. Cette fois, plus de déséquilibré, de loup solitaire, de paumé, ni de bronzé-fait-le-djihad qui aurait crié « Allahu akbar » pour se donner du courage. Il suffit de regarder la vidéo, le sang-froid, la façon de progresser des tueurs… Ces hommes-là savent faire la guerre. Mais peut-être qu’autour de Noël, si on avait évité précisément de minimiser, de psychiatriser, d’isoler, de démontrer par A + B que rien de tout cela ne relevait du terrorisme pour, au contraire, voir la petite lumière rouge, le signal d’alerte, et commencer à ratisser méthodiquement, les choses auraient pu être différentes.<br />
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<h2>Nous pleurons ceux qui ne nous faisaient pas rire…<br /></h2>
<h4>Abbé Grosjean – Padreblog<br /></h4>
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A notre tour, nous voulons manifester notre douleur et notre compassion pour les victimes – connues et moins connues – de l’attentat barbare du 7 janvier. Comme compatriotes, comme prêtres, comme croyants, nous sommes aux côtés de ceux qui sont tombés et de leurs proches. Car rien, absolument rien, ne peut justifier que des journalistes et des dessinateurs soient massacrés. Nous pleurons ces victimes assassinées, nous pleurons ces policiers abattus pour avoir voulu les protéger, nous pleurons avec toutes ces familles endeuillées… A la rédaction de Charlie-Hebdo, cible principale des terroristes, nous disons : « nous sommes à vos côtés, car au-delà de nos divergences et des blessures du passé, nous sommes frères en humanité, même s’il faut parfois des drames pour se le rappeler… ».<br />
Soyons francs : il est vrai que nous avons souvent été agacés par Charlie-Hebdo, nous, prêtres, ou fidèles catholiques ! Parfois même, leurs caricatures nous ont heurtés dans notre foi. Nous avions l’impression qu’ils prenaient un malin plaisir à provoquer, salir ou dénigrer ce qui est sacré à nos yeux, sans qu’on soit pourtant ces « fanatiques » qu’ils voulaient viser. Nous avions eu l’occasion d’exprimer la peine de beaucoup de croyants devant ces Unes, certaines si difficiles pour nous à regarder.<br />
Mais aujourd’hui nous pleurons ceux qui ne nous faisaient pas rire… « car au-delà de nos divergences et des blessures du passé, nous sommes frères en humanité, même s’il faut parfois des drames pour se le rappeler… ».<br />
Le Pape et nos évêques – eux aussi souvent caricaturés ! – ont dit leur émotion et leur horreur devant ce qui s’est passé, en ce triste matin du 7 janvier. Ce fanatisme qui a criblé de balles ces journalistes et policiers persécute également nos frères chrétiens en Orient… Là-bas, des musulmans sont aussi visés. Ce fanatisme rapproche sans le vouloir tous ceux qui veulent l’affronter et qui aiment la liberté. Il nous force à retrouver ce que nous avons en commun. Car c’est la France qui est attaquée, à travers ses journalistes et ses policiers.<br />
Sans doute que toutes les victimes n’étaient pas des piliers d’Eglise !… Cependant, dans les jours qui viennent, nous offrirons ce que nous avons de plus beau, nous, chrétiens : nos prières pour elles, leurs collègues et leurs familles. Sans oublier les blessés. Les cloches de nos églises ont sonné le glas : c’était notre façon modeste de partager la douleur de tout un pays pour une fois rassemblé.<br />
A la messe, ces jours-ci, dans la lettre de saint Jean, on lisait cette affirmation : « Dieu est Amour ». Ceux qui tuent au nom de Dieu commettent la pire des profanations. Ne pas respecter la vie – même de celui qui nous offense – est un immense blasphème.<br />
La France va retrouver en elle les valeurs morales et spirituelles à opposer à cette barbarie. On ne sort de l’épreuve qu’en grandissant. Ce sera le miracle que ces fanatiques auront alors permis, bien malgré eux : que la France se rassemble autour de ce qu’elle a de meilleur, « car au-delà de nos divergences et des blessures du passé, nous sommes frères en humanité, même s’il faut parfois des drames pour se le rappeler… ».<br />
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Les Padre<br />
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<h2>Je ne suis pas Charlie !<br /></h2>
<h4>Un billet de Pasquin dans l'Homme nouveau (8 janvier 2015)<br /></h4>
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"Je ne suis pas Charlie : la liberté d’expression et la liberté de la presse ne sont pas le droit d’insulter, de mépriser, de blasphémer, de piétiner, de moquer la foi ou les valeurs des concitoyens, de prendre systématiquement de front les communautés musulmane ou chrétienne. Un dessin est un fusil à un coup, disait Cabu.<br />
Non je ne suis pas Charlie et nous étions choqués de voir Mahomet sous la forme d’une crotte enturbannée ou Benoît XVI sodomiser des enfants. Il ne s’agit pas de tolérance ou de libre-pensée : l’insulte est une violence. Je ne suis pas Charlie et je ne crois pas à l’union nationale décrétée par le Président de gauche. Ils se sont trompés depuis trente ans, ils sont en partie responsables de la situation actuelle. Je ne crois pas à leur capacité de lutte contre le terrorisme alors qu’ils détricotent chaque année la souveraineté du pays et sa capacité de défense et de justice.<br />
Je ne suis pas Charlie et le Président se trompe encore en proposant les caricaturistes en héros nationaux, eux qui ont contribué à détruire le lien entre les communautés, méprisé le sens de la nation et caricaturé flics, gendarmes, militaires, eux qui ont fait du Français moyen un beauf. Des flics sont morts dans cette exécution sommaire alors qu’ils étaient caricaturés par ceux-là même qu’ils protégeaient. Je ne suis pas Charlie mais je suis Français et je vois mon pays sombrer dans l’horreur. J’entends des Allah akbar guerriers venant des banlieues et des politiques refuser de voir cette réalité. Pourtant Charlie est mort d’avoir minimisé les risques de l’islam radical. Vivant dans un pays chrétien ils ont cru pouvoir insulter sans risque. Je ne suis pas Charlie mais je suis chrétien.<br />
Je ne pense pas un instant qu’ils devaient mourir, ni qu’ils l’ont bien mérité. Paix à leur âme et que Dieu les accueille, s’ils le veulent, dans sa miséricorde. Mais… je ne suis pas Charlie."<br />
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<h2>Pourquoi je ne suis pas Charlie<br /></h2>
<h4>Jean-Pierre Maugendre, <a href="http://www.renaissancecatholique.org/">Renaissance Catholique</a><br /></h4>
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Donner au monde l'impression que toute la France se reconnaît dans Charlie Hebdo est à la fois une erreur et une faute.
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La tuerie du 7 janvier est en train de se transformer en tsunami médiatique, le slogan « Je suis Charlie » remplaçant comme signe de reconnaissance de la bienpensance contemporaine la célèbre main de fatma jaune ornée du slogan « Touche pas à mon pote », aujourd'hui un peu dévalorisée.
Il semble que la mobilisation médiatique soit, cependant, sans commune mesure avec l'émoi, réel mais plus mesuré, suscité par la mort de 10 soldats français le 18 août 2008 dans la vallée d'Uzbin au Pakistan. Tous les morts n'auraient-ils pas la même valeur ?
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<strong>Une manipulation</strong><br />
L'opération en cours n'est pas sans analogie avec celle montée en 1990 à l'occasion de la profanation du cimetière juif de Carpentras. Un fait divers particulièrement odieux ou dramatique est utilisé par le pouvoir en place afin de rassembler autour de lui « les démocrates et les républicains » contre hier « le racisme et l'antisémitisme », aujourd'hui « le terrorisme et l'extrémisme ». Les médias s'emballent, une grande manifestation nationale est organisée, les appels à l'union nationale contre le péril de l'heure se multiplient…
Il s'agirait, paraît-il, de défendre la liberté d'expression. Il n'en est rien car la liberté d'expression absolue n'existe pas. Toute époque a ses tabous. Hier il s'agissait de la sexualité. Aujourd'hui Charlie Hebdo a-t-il jamais tourné en dérision les cérémonies maçonniques ou caricaturé le Grand Maître du Grand Orient en train d'être sodomisé par le GADLU (Grand architecte de l'Univers). Les pseudo-libertaires de Charlie Hebdo n'ont jamais remis en cause les nouveaux tabous et leurs critiques de l'Islam ne dépassaient pas certaines limites. Ainsi, il ne semble pas avoir existé dans cette publication de caricatures de Mahomet à connotation sexuelles alors que le pape est régulièrement placé dans des situations scabreuses.
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<strong>L'Europe et le fait religieux</strong><br />
Dans une passionnante conférence prononcée le 21 novembre dernier aux Vèmes Assises Nationales de la Recherche Stratégique sur Mondialisation, Politique et Religion, Hubert Védrine, l'ancien ministre des Affaires étrangères, a solennellement déclaré que le drame de l'Europe, gros de menaces pour l'avenir, était d'être devenue incapable de comprendre le fait religieux alors que celui-ci était partout en plein essor. Dans une vision très européo centrée, et en définitive pleine d'orgueil et de vanité, profondément irrespectueuse des autres cultures, les caricaturistes de Charlie Hebdo étaient devenus inaptes à mesurer à quel point ils blessaient les croyants de toutes les religions qu'ils tournaient en dérision. Alors que les chrétiens essayaient de se défendre par des moyens juridiques, offraient leurs souffrances et priaient pour la conversion de leurs persécuteurs les musulmans, eux, fourbissaient leurs armes pour « venger l 'honneur du prophète ». Près de quinze siècles d'histoire sont là pour témoigner que cette issue était inéluctable. Qualifier systématiquement de « déséquilibrée » une personne qui ne partage pas votre propre système de valeurs ou de non-valeurs n'est-il pas d'ailleurs le summum de l'arrogance suffisante. « Il ne pense pas comme moi donc il est déséquilibré ! »
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<strong>La route de Paris passe par Riyad et Alger</strong><br />
L'ensemble de la classe politico-médiatique semble découvrir qu'il fait jour à midi et se lamente : on ne pouvait pas prévoir, surtout pas d'amalgame entre l'Islam et le terrorisme, unissons-nous autour des valeurs de la République, notre patrimoine commun… Il se trouve que face à ces déclarations de bisounours, l'histoire longue nous enseigne que les rapports entre l'Islam et les autres civilisations se résument à une alternative simple : dominé, l'Islam s'avère compatible avec la civilisation qui le domine, conservant cependant son identité propre ; dominant, l'Islam tend inéluctablement à imposer de la charia. Dans l'histoire contemporaine, deux étapes majeures marquent, semble-t-il, le repositionnement de l'Islam en position dominante. D'une part, depuis le pacte du Quincy en 1945, puis la crise pétrolière de 1973, le soutien inconditionnel des États-Unis d'Amérique à l'Arabie Saoudite confère à l'Islam radical des moyens financiers illimités&nb sp;; d'autre part la capitulation d'Évian, imposée par le général De Gaulle, avec la complicité de l'opinion publique, des partis politiques et de l'Église catholique, et accordant l'indépendance à l'Algérie, est devenue dans l'imaginaire collectif de millions de musulmans une victoire de l'Islam contre les « croisés ». Comme vient de l'illustrer Abderrahmane Sissako dans son excellent film Timbuktu, le drame de l'Islam modéré, d'inspiration soufie ou occidentalisé, est que le musulman modéré est sans réponse face à un fondamentaliste qui trouvera toujours une sourate du coran qui justifiera son attitude. Hubert Védrine dans la conférence précédemment citée regrettait la non existence d'un « pape sunnite » qui déciderait souverainement comment interpréter telle ou telle sourate.
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<strong>Changer de paradigmes</strong><br />
Donner au monde l'impression que toute la France se reconnaît dans Charlie Hebdo est à la fois une erreur et une faute.<br />
Une erreur car ce n'est pas la réalité. Une publication qui atteignait difficilement un tirage de 10.000 exemplaires n'est pas représentative d'un peuple de plus de 60 millions de personnes.<br />
Une faute car Charlie hebdo n'était pas un authentique symbole de liberté. L'auto-dérision y était absente, la dérision s'exerçant au détriment des croyants surtout chrétiens et parfois musulmans qui risquent de rejeter dans une même opprobre, compréhensible, Charlie Hebdo et la France.
Enfin, puisque tout le monde s'accorde à penser que, depuis les attentats criminels du 7 janvier, nous sommes en guerre, il va falloir nous adapter à cette nouvelle situation et d'abord définir des objectifs de guerre. Ensuite oser repenser : nos relations avec les états islamistes (Arabie Saoudite, Qatar, Pakistan...), l'image de la France que nous envoyons au monde musulman, nos moyens de sécurité et de défense, le contrôle de nos frontières, les processus de naturalisation, le statut des mosquées et de leurs prédicateurs… Il n'est pas certain que les responsables politiques et médiatiques qui nous ont conduits à cette situation soient les mieux placés pour gérer l'avenir. Notons d'ailleurs que le terme de classe politico-médiatique n'a jamais paru aussi approprié quand l'homme de la rue découvre, ahuri, que nombre des caricaturistes assassinés étaient francs-maçons et que l'ancienne ministre de Nicolas Sarkozy et fille de harki, Jeannette Bougrab, était l a compagne du dessinateur Charb.<br />
Les mêmes causes produiront les mêmes effets ! C'est bien à une authentique réforme intellectuelle, morale et institutionnelle que doivent nous conduire ces tragiques événements. Tout replâtrage hâtif aura autant d'effet qu'un cataplasme sur une jambe de bois. À la légitime compassion pour les victimes et aux prières à leurs intentions et à celles de leurs familles, doit faire place une réelle analyse des causes de la situation présente et pas uniquement des déclarations incantatoires sur la République, la démocratie, le vivre ensemble… La non prise en compte de la réalité ne ferait que préparer de nouveaux bains de sang.
<br /><br /></p>C'est une vraie guerre : la guerre du fanatisme islamiste contre l'Occidenturn:md5:646ce66ce0edfd26530dd618c195065b2015-01-08T07:46:00+00:002016-12-01T18:36:03+00:00comNDCactualitéislam<p>Alexis Brézet dans Le Figaro</p> <h4>Alexis Brézet dans Le Figaro :<br /></h4>
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"C'est une guerre, une vraie guerre, menée non par des soldats mais par des assassins de l'ombre, des tueurs méthodiques et organisés, dont la tranquille sauvagerie glace le sang. Elle a tué, hier, en plein Paris.<br />
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Cette guerre, longtemps nous n'avons pas voulu la voir. Elle se déroulait si loin de nous, n'est-ce pas?, aux confins de la Syrie, de l'Irak, du Nigeria ou de la Libye… Par scrupule - sans doute par peur aussi -, nous n'osions pas même dire son nom. Les oiseaux de mauvais augure qui ne craignaient pas d'enfreindre la consigne étaient promptement disqualifiés. Les signes avant-coureurs - ces «gestes fous» commis à Noël encore par des «déséquilibrés» - aussitôt minimisés. Depuis hier, les euphémismes ne sont plus de mise: c'est une guerre, une vraie guerre, qui nous a été déclarée: la guerre du fanatisme islamiste contre l'Occident, l'Europe et les valeurs de la démocratie.<br />
<br />
(...) Face à la guerre, le premier devoir est de s'unir. (...) Mais le second devoir est de s'armer. Moralement, d'abord - comment défendre nos valeurs si nous ne sommes pas convaincus de leur prééminente dignité? Politiquement et juridiquement, ensuite: trop longtemps, au nom d'un humanisme perverti, d'un antiracisme dévoyé, nous avons fait preuve de complaisance envers nos pires ennemis. Ces «enfants perdus du djihad», ces fanatiques qui se déchaînent sur Internet, mais aussi ces groupes d'influence qui, drapés dans leurs oripeaux «communautaires», conspirent à ciel ouvert contre notre pays et sa sécurité. Contre ceux-là, nous devons frapper. Sans faiblesse ni pusillanimité. Quand la guerre est là, il faut la gagner."<br /></p>Paris : conférences sur l'islam avec l'abbé Loiseauurn:md5:aee28fc96686152f2c307a3063e461b72014-10-12T13:38:00+01:002014-10-12T13:38:00+01:00comNDCactualitéislam <p>Paris : conférences sur l'islam avec l'abbé Loiseau<br />
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L'abbé Fabrice Loiseau, supérieur des Missionnaires de la Miséricorde Divine, célébrera la messe une fois par mois à l'église St Louis en l'Ile (Paris) à 19h30, suivie d 'une conférence sur l'Islam à 20h30. Voici les dates :<br />
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<ul>
<li>13 octobre : Qui sont les associationnistes ?</li>
<li>10 novembre: le Coran, parole incréée ?</li>
<li>8 décembre : djihad et violence</li>
<li>5 janvier : l 'histoire de Mahomet</li>
<li>9 février : Jésus , prophète ou fils de Dieu ?</li>
<li>9 mars : la Bible est elle falsifiée ? Annonce – t- elle Mahomet ?</li>
<li>13 avril : la charia, religion et Etat</li>
<li>18 mai : la femme et le mariage dans l' islam</li>
<li>8 juin : le destin et la prédestination</li>
</ul>Interroger l’islamurn:md5:b5e5f96fcf340eff869bf91b05a41a312013-08-23T15:12:00+01:002013-08-23T15:12:00+01:00comNDCdocumentsislam<p>Rencontre avec l’abbé Pagès</p> <h2><a href="https://www.nd-chretiente.com/dotclear/index.php?post/2013/08/21/Se-pr%C3%A9parer-%C3%A0-se-confronter-au-probl%C3%A8me-de-l-islam">"Interroger l’islam"</a><br /></h2>
<h4>Rencontre avec l’abbé Pagès<br /></h4>
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<li><strong><em>Mon père, pouvez-vous nous présenter votre apostolat ?</em></strong><br /></li>
</ul>
<p>Déjà en 2003 Jean-Paul II lançait cet appel : « Il est nécessaire de préparer convenablement les chrétiens qui vivent au contact quotidien des musulmans (et pour qui n’est-ce pas peu ou prou, aujourd’hui, le cas ?) à connaître l’islam de manière objective (autrement dit : il y a des présentations de l’islam qui ne sont pas objectives…) et à savoir s’y confronter. » (Se confronter à l’islam ? Qui ose aujourd’hui dans l’Eglise demander pareille chose ?) (Exhortation apostolique Ecclesia in Europa, n° 57). La confrontation avec l’islam, à laquelle le pape somme les chrétiens de se préparer, leur demande de bien connaître l’islam, mais surtout de bien se connaître eux-mêmes.<br />
L’apostasie dénoncée par cette même exhortation (n° 9) est telle que le discours auto-légitimant de l’islam est accueilli sans coup férir par l’Eglise, quand bien même blasphème-t-il Dieu, sa parole et son Eglise. C’est ainsi qu’Allah – pour qui croire à la Trinité est le seul péché irrémissible (coran 4.48) – est accepté comme le vrai Dieu ; Mahomet comme son prophète (cf. ; Mt 24.4,11,24 ; Ga 1.8 ; 1 Jn 2.22-27 ; 4.2-4 ; 2 Jn 7-11) ; le coran comme parole de Dieu (cf. le père de Chergé faisant sa lectio divina dans le coran) ; les mosquées comme des lieux de culte semblables à nos églises (alors que l’islam n’a aucun sacrifice à offrir à Dieu et que les mosquées sont des lieux d’endoctrinement, des tribunaux, des QG pour le djihad) ; et que des évêques sont tout heureux d’aller poser la première pierre des mosquées et de souhaiter un « saint et béni ramadan » (sic). Lorsque demain leurs ouailles auront fini de déserter les églises où ils ne trouvent plus que du sel affadi et seront devenus musulmans, ils pourront remercier leur évêque de leur avoir montré le chemin de la mosquée… Vraiment, pourrait-on trouver de pires aveugles pour conduire d’autres aveugles ? Cette folie est si révoltante que Christiano Magdi Allam, réchappé de l’islam et baptisé par Benoît XVI en 2008, a préféré, en un geste certes regrettable mais non moins prophétique, quitter l’Eglise plutôt que de cautionner avec elle la légitimité et les desseins de l’islam (Mt 24.15-18). Dans la lettre ouverte par laquelle il explique sa décision, il écrit : « Je suis de plus en plus convaincu que l’Europe finira par se soumettre à l’islam, comme cela s’est passé pour l’autre rive de la Méditerranée à partir du VIIe siècle, si elle ne fait pas preuve de lucidité et de courage pour admettre l’incompatibilité de l’islam avec notre civilisation et les droits fondamentaux de la personne, si elle n’interdit pas le coran pour apologie de la haine, de la violence et du meurtre des non-musulmans, si elle ne condamne pas la charia et les prêches qui incitent à des crimes contre l’humanité et à la violation de la sacralité de la vie de tous, qui rejettent l’égale dignité de l’homme et de la femme ainsi que la liberté religieuse, et finalement si elle ne met pas fin à la propagation des mosquées. »<br />
La malédiction de l’islam est terrible (Ga 1.8), mais elle ne serait rien si elle ne trouvait pas dans l’Eglise et l’Occident l’apostasie qui y règne actuellement. Il devient, en effet, de plus en plus difficile de rendre témoignage à la vérité non seulement dans la société civile mais aussi dans l’Eglise où, sous couvert de tolérance et de lutte contre l’islamophobie, en bons soumis qu’ils sont déjà, les uns et les autres en viennent à condamner eux-mêmes toute critique de l’islam, laquelle se justifie pourtant amplement du fait que l’islam est un système politique, juridique et culturel incompatible avec les Droits de l’homme et ceux de Dieu. C’est ainsi que six sénateurs belges viennent de déposer un projet de loi sanctionnant pénalement la critique de l’islam !<br />
La situation est humainement désespérée. L’ampleur du travail auquel mon apostolat voudrait coopérer est incommensurable. Comment conduire les chrétiens, et plus largement les occidentaux, à une réappropriation de leur identité, tout en arrachant les musulmans à la damnation où les tient cet antichrist caractérisé qu’est l’islam, que l’on ne veut point nommer comme tel et devant qui l’on déroule le tapis rouge, rouge du sang de tous les martyrs, passés, présents et à venir ? Je rappelle ces mots de Benoît XVI : « Le dialogue interreligieux et interculturel entre chrétiens et musulmans ne peut pas se réduire à un choix passager. C’est une nécessité vitale, dont dépend en grande partie notre avenir. » (Cologne, 20.08.2005).<br />
Mon apostolat utilise ce fabuleux outil qu’est internet, où j’envoie de courtes vidéos (que je réalise encore, hélas ! comme un amateur) générant des échanges avec les internautes. Voici l’adresse de mon site « <a href="http://www.islam-et-verite.com">http://www.islam-et-verite.com</a>/ », encore en cours de reconstruction. Je cherche des personnes, notamment arabophones, désireuses de coopérer à cet apostolat aussi urgent que délaissé.<br />
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<li><em><strong>Quels en sont les fruits ?</strong></em><br /></li>
</ul>
<p>Par la grâce de Dieu, j’ai la joie de recevoir régulièrement, en provenance de divers pays, des messages m’annonçant la conversion de leurs auteurs. Il s’agit soit de musulmans pour qui mes vidéos ont été une aide dans la découverte de la vérité de l’islam, soit de catholiques non-pratiquants, de personnes d’autres religions ou d’athées. Nombre de ces personnes découvrent la vérité au sujet de Jésus-Christ et de l’Eglise, et cette découverte est si réelle et importante qu’elles demandent le baptême ou reviennent à la pratique religieuse. Mon apostolat vise un double but : la conversion des musulmans en particulier, et des non-catholiques en général, mais encore et non moins l’affermissement de la foi des catholiques.<br />
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<ul>
<li><em><strong>Parlez-nous d’une de vos plus belles conversions ?</strong></em><br /></li>
</ul>
<p>Un jour, sur l’un de mes forums, je vis un musulman me défendre, et plus tard, annoncer qu’il quittait l’islam. Je pris contact avec lui et allai le visiter dans la banlieue parisienne. Guinéen d’origine, islamisé sur son lieu de travail, il s’était alors mis à la recherche d’informations sur sa religion et c’est ainsi qu’il découvrit mes vidéos. Voulant en savoir davantage sur cet abbé Pagès, il trouva mes vidéos qui l’interpellèrent si bien qu’il partit s’en ouvrir à l’imam de sa ville, lequel lui répondit : « Ne va pas sur internet : il n’y a que des bêtises. Et puis, tu réfléchis trop. ». Voyant que l’imam était incapable de répondre aux contradictions que j’avais présentées, non seulement il quitta l’islam et se convertit au Christ, mais encore entraîna son épouse et, ayant téléchargé quelques-unes de mes vidéos sur son téléphone portable, convertit cinq de ses collègues à qui il les fit voir ! Il me montra un livre de prières qu’il avait trouvé dans une poubelle et avec lequel, chaque soir, à genoux, avec son épouse, ils priaient. Ils s’étaient également mis ensemble à étudier la doctrine chrétienne grâce à un livre de catéchisme de CM2 trouvé, lui aussi, dans une poubelle… Et, toujours dans une poubelle, ils avaient trouvé une copie du film de Zeffirelli Jésus de Nazareth, qu’ils regardaient rituellement et religieusement tous les dimanches soirs… J’ai vu, là, comment les pauvres du Tiers-Monde doivent aller chercher dans nos poubelles la foi et la culture chrétiennes que nous y avons rejetées ! J’ai ensuite téléphoné au curé de la paroisse sur le territoire de laquelle ils vivaient pour lui signaler l’existence de ces bienheureux (ils avaient pris l’habitude d’aller à sa messe chaque dimanche et d’y communier) et lui demander d’envoyer quelqu’un leur manifester l’accueil de la paroisse et leur rendre les devoirs de la charité, d’autant plus nécessaires que la maman était sur le point d’accoucher. J’ai téléphoné trois fois, mais jamais personne ne s’est déplacé…<br />
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<ul>
<li><em><strong>Comment votre livre peut-il nous aider dans la démarche de conversion des musulmans ?</strong></em><br /></li>
</ul>
<p>Pour répondre à la demande de l’Eglise susmentionnée exprimée par Jean-Paul II, j’ai donc écrit ce livre Interroger l’islam, qui contient en trois parties (Dieu, la Révélation et l’homme) un certain nombre de questions et de réponses à apporter dans un dialogue islamo-chrétien. Il est, en effet, nécessaire de présenter un minimum d’arguments lorsque nous sommes islamisés ou lorsque nous souhaitons nous-mêmes évangéliser les musulmans qui, je le dis d’expérience, n’attendent souvent que cela. Mon livre donne également aux musulmans de quoi obéir à Allah, qui leur demande : « Si tu es dans le doute sur ce qui t’a été envoyé d’en haut, interroge ceux qui lisent les Ecritures envoyés avant toi. » (coran 10.94).<br />
Je suis évidemment très honoré et reconnaissant à Mgr Bernardini, archevêque émérite de Smyrne, en Turquie, d’avoir bien voulu écrire la préface de ce livre. Voici ce qu’il a notamment écrit : « Cette belle étude de l’abbé Guy Pagès nous donne des éléments pour un vrai dialogue islamo-chrétien et offre aux fidèles chrétiens les armes d’une exacte connaissance de la doctrine chrétienne et un exposé tout aussi exact de l’islam, par la référence constante aux textes fondateurs eux-mêmes. »<br />
<br /></p>
<h2>Propos recueillis par Rémi Fontaine<br /></h2>
<p>"Présent" - n° 7923 du samedi 24 août 2013<br />
<a href="https://www.nd-chretiente.com/dotclear/index.php?post/2013/08/21/Se-pr%C3%A9parer-%C3%A0-se-confronter-au-probl%C3%A8me-de-l-islam">"Interroger l’islam. Eléments pour le dialogue islamo-chrétien", DMM</a>.</p>islam : Le livre de l'abbé Guy Pagèsurn:md5:78b820d15ae3a859549fd7f6f803a6852013-08-21T09:12:00+01:002018-11-28T13:10:37+00:00comNDCactualitéislam<p>Se préparer à se confronter au problème de l'islam</p> <p><img src="https://www.nd-chretiente.com/dotclear/public/images/2013_08/.2013.08.21_abbe_Pages_s.jpg" alt="2013.08.21_abbe_Pages.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="2013.08.21_abbe_Pages.jpg, août 2013" />Dans l'exhortation apostolique "Ecclesia in Europa", Jean-Paul II écrivait en 2003 : "il est nécessaire de préparer convenablement les chrétiens qui vivent au contact quotidien des musulmans à connaître l'islam de manière objective et à savoir s'y confronter". (n°57)<br />
<br />
C'est ce qu'a voulu faire l'abbé Guy Pagès, qui fut missionnaire à Djibouti, <a href="http://www.editionsdmm.com/A-182172-interroger-l-islam--elements-pour-le-dialogue-islamo-chretien.aspx">dans un ouvrage intitulé "Interroger l'islam - Eléments pour le dialogue islamo-chrétien"</a>. <br />
<br />
Dans la préface, Mgr Bernardini, archevêque émérite de Smyrne écrit : <em>"Préparer les chrétiens européens vivant en contact avec les musulmans à affronter objectivement le problème de cette différence implique, et cela est l'intention fondamentale de l'abbé Guy Pagès, un dialogue qui ne repose pas sur des bases théologiques ou religieuses, mais d'abord sur l'amitié et les vertus humaines"</em>.<br />
<br />
A partir du texte du Coran, l'auteur montre les incroyables contradictions de cette religion, qui ne s'avère être finalement que le curieux mélange de pratiques issues de différentes sectes pré et post-chrétiennes. L'auteur cite notamment la Somme contre les Gentils de Saint Thomas d'Aquin : <em>"Mahomet (...) a séduit les peuples par des promesses de voluptés charnelles au désir desquelles pousse la concupiscence de la chair. Lâchant la bride à la volupté, il a donné des commandements conformes à ses promesses, auxquels les hommes charnels peuvent obéir facilement. En fait de vérités, il n'en a avancé que de faciles à saisir par n'importe quel esprit médiocrement ouvert. Par contre, il a entremêlé les vérités de son enseignement de beaucoup de fables et de doctrines des plus fausses. Il n'a pas apporté de preuves surnaturelles, les seules à témoigner comme il convient en faveur de l'inspiration divine, quand une oeuvre visible qui ne peut être que l'oeuvre de Dieu prouve que le docteur de vérité est invisiblement inspiré. Il a prétendu au contraire qu'il était envoyé dans la puissance des armes, preuves qui ne font point défaut aux brigands et aux tyrans. D'ailleurs, ceux qui dès le début crurent en lui ne furent point des sages instruits des sciences divines et humaines, mais des hommes sauvages, habitants des déserts, complètement ignorants de toute science de Dieu, dont le grand nombre l'aida, par la violence des armes, à imposer sa loi à d'autres peuples. Aucune prophétie divine ne témoigne en sa faveur; bien au contraire il déforme les enseignements de l'Ancien et du Nouveau Testament par des récits légendaires, comme c'est évident pour qui étudie sa loi. Aussi bien, par une mesure pleine d'astuces, il interdit à ses disciples de lire les livres de l'Ancien et du Nouveau Testament qui pourraient le convaincre de fausseté. C'est donc chose évidente que ceux qui ajoutent foi à sa parole, croient à la légère."</em><br />
<br />
<br /></p>
<h4>Table des matières<br /></h4>
<p><strong>Préface</strong><br />
<strong>Avant-Propos </strong> <br />
<strong>I. Au sujet de Dieu</strong><br /></p>
<ul>
<li>Avons-nous le même Dieu ?</li>
<li>L'islam est-il le seul et vrai monothéisme ?</li>
<li>Les chrétiens sont-ils des "associationnistes" ?</li>
<li>Allah est-il "le meilleur des créateurs" ?</li>
<li>Est-ce que Dieu crée aussi la vie que la mort, le bien que le mal ?</li>
<li>Dieu est-il Père ?<br /></li>
<li>Jésus n'est-il pas Dieu ?</li>
<li>Y a-t-il un mystère, "qui explique tout" ? <br /></li>
</ul>
<p><strong>II. Au sujet de la révélation </strong> <br /></p>
<ul>
<li>L'islam supplante-t-il le christianisme, comme celui l'a fait du judaïsme ?</li>
<li>La Bible a-t-elle été falsifiée ?</li>
<li>La venue de Mahomet a-t-elle été annoncée par Jésus ?</li>
<li>Le Coran est-il la Parole de Dieu ?</li>
<li>Si le Coran suffit, pourquoi les hadiths ?</li>
<li>Jésus n'est-Il qu'un prophète venu confirmer la Torah ?</li>
<li>Jésus n'est-Il pas mort et ressuscité ?</li>
<li>Qui est Mahomet ?</li>
<li>Saint Paul a-t-il fondé l'Eglise ?<br /></li>
</ul>
<p><strong>III. Au sujet de l'homme </strong> <br /></p>
<ul>
<li>Les musulmans sont-ils supérieurs aux autres hommes ?</li>
<li>Les hommes sont-ils supérieurs aux femmes ?</li>
<li>L'islam est-il une religion pacifique ?</li>
<li>Quel est le devoir de l'homme ?</li>
<li>L'Oumma est-elle "la meilleure communauté" ?</li>
<li>Les chrétiens adorent-ils des statues et sont-ils des idolâtres ?</li>
<li>Quelle est l'Eglise fondée par Jésus-Christ ?</li>
<li>Vous avez dit "histoire" ? <br /></li>
</ul>
<p><strong>Conclusion</strong></p>islam : Djihad, quatre tactiques pour une stratégieurn:md5:0ed0e0fcd174350799bc0023630e05432012-09-25T08:34:00+01:002018-11-28T13:12:56+00:00comNDCactualitéislam<p>Une synthèse qui décrypte ce à quoi nous assistons</p> <p>Fiche de synthèse n°6 publiée par le site "<a href="http://islamclairetnet.com/">islam - clair et net</a>"<br />
<br /></p>
<h2>"Djihad : quatre tactiques pour une stratégie"<br /></h2>
<p>Faire peur, humilier et détruire la société occidentale aux racines chrétiennes, affaiblie par son apostasie et son matérialisme, pour lui substituer l'Oumma (1), communauté musulmane, régie, hors de nos lois, par la charia, lois et règles issues du Coran et de la tradition mahométane. Voilà le "projet" du djihad, au service d'une idéologie qui mêle spirituel et temporel, religiosité et politique.<br />
Pour mettre en œuvre cette stratégie, quatre tactiques complémentaires :<br />
<br /></p>
<h3>1. Le djihad terroriste<br /></h3>
<p>C'est celui des attentats, des tueries, des agressions armées, des mutilations.<br />
Djihad le plus voyant, celui qui fait le plus peur… Il occulte les autres djihads ou les fait passer pour modérés.<br />
<br /></p>
<h3>2. Le djihad de déstabilisation et d'intimidation<br /></h3>
<p>Comportements illégaux, délinquance systématique, violences, agressions, insultes, intimidations, caillassages, provocations.<br />
Guérilla contre ce qui représente l'ordre (police, pompiers, conducteurs de bus, ambulanciers… )<br />
<br /></p>
<h3>3. Le djihad d'implantation progressive de la charia<br /></h3>
<p>Immigration et démographie (plus de 50 millions de musulmans en Europe), permettant une danse du ventre électorale qui fait tourner la tête aux candidats et aux rééligibles.<br />
Alimentation (nourriture hallal, refus de l'alcool et du porc dans les collectivités).<br />
Habillements féminin (voile, burqa) et masculin
Finance et banques islamiques, tribunaux islamiques, boutiques musulmanes.<br />
Multiplication des mosquées avec dômes, minarets. Cimetières islamiques. <br />
Alignement sur le calendrier islamique (Ramadan, fêtes musulmanes). Prières dans les lieux publics, dans les entreprises.<br />
Multiplications des établissements scolaires musulmans et des écoles coraniques.<br />
Ségrégation par refus de la mixité (piscines - salles de sport - hôpitaux et maternités…).<br />
Multiplication des quartiers et des cités à majorité musulmane, infiltration des structures d'influence (police, armée, services publics, postes d'élus, bienfaisance…).<br />
<br /></p>
<h3>4. Le djihad de victimisation<br /></h3>
<p>A la moindre critique contre l'Islam, le Coran ou le Prophète… <br />
Dépôts de plaintes, tohu-bohu médiatique, manifestations de plus en plus coordonnées.<br />
Amalgame avec le racisme et la soi-disant "extrême droite". Revendication d'un délit d'islamophobie.<br />
<br />
Le djihad est une obligation dans l'Islam. Tout musulman se doit d'être un djihadiste, d'une façon ou d'une autre.<br />
Sur ces quatre "fronts", c'est bien une guerre qui nous est menée. Il faut d'abord commencer par le reconnaître et ensuite y faire face, ce qui nécessite de sortir de notre confortable avachissement.</p>Quelques livres sur l’islamurn:md5:1c772f2a3bddb2096183eb0ef22436452011-09-10T11:47:00+01:002011-09-25T16:50:35+01:00comNDCdocumentsFormationislamLivres<p>Un article de Danièle Masson paru dans "Présent" du samedi 10 septembre 2011</p> <h5>Un article de Danièle Masson paru dans "Présent", n° 7430, du samedi 10 septembre 2011<br /></h5>
<p><br /></p>
<h2>Bernard Antony - "Dieu et les hommes dans le Coran" (Ed. Godefroy de Bouillon, 2010)<br /></h2>
<p><img src="https://www.nd-chretiente.com/dotclear/public/images/2011_09/.2011.09.10_Islam_Antony_Coran_m.jpg" alt="2011.09.10_Islam_Antony_Coran.jpeg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="2011.09.10_Islam_Antony_Coran.jpeg, sept. 2011" />
Le petit livre <strong>"Dieu et les hommes dans le Coran"</strong> , de Bernard Antony, vient heureusement compléter <strong>"L’islam sans complaisance"</strong>, synthèse de tout ce qu’il faut savoir sur les origines de l’islam, sur son histoire, ses dissidences et ses constantes, sur ce qu’on appelle – antiphrase ou hyperbole ? – la « civilisation arabe ». En somme, un « islam pour les nuls » non coraniquement formatés, qui dissipe une double illusion, celle du dialogue islamo-chrétien, celle des distinctions (« pas d’amalgame ! ») entre islam et islamisme.<br />
Dieu et les hommes se présente comme un commentaire (pages de droite), attentif et sans indulgence, des sourates (pages de gauche) choisies non selon l’ordre coranique (dont le critère est la longueur des textes), mais selon un ordre thématique qui privilégie, comme le suggère le titre, les relations d’Allah et des hommes.<br />
Sans doute le film de Xavier Beauvois, Des hommes et des dieux, a-t-il inspiré à l’auteur l’idée et la structure de son livre. Film esthétiquement réussi et qui donne du christianisme une image émouvante, il est aussi coraniquement correct puisqu’il exonère l’islam, par un usage très sélectif des sourates, de toute implication dans la violence terroriste.<br />
D’où le nécessaire recours aux textes. Ainsi le prince Issa, évoqué par Christian de Chergé, n’est pas, rappelle Antony, s’appuyant sur Thérèse et Dominique Urvoy, le Yasù (« Dieu sauve ») de l’Evangile, mais « Jésus fils de Marie », elle-même sœur d’Aaron : « Il n’est pas Dieu, ni fils de Dieu ; il n’a pas été crucifié ; il n’est pas la seconde personne de la Sainte Trinité », la Trinité chrétienne étant assimilée au polythéisme, et le mot « personne » n’ayant pas de traduction en arabe.<br />
Antony rappelle aussi que le massacre des moines de Tibéhirine était justifié par la sourate 9, incitant à « frapper de l‘épée » les moines, abrogeant la sourate 5, invitant à l’amitié pour « les moines qui ne s’enflent pas d’orgueil ». Mais à vrai dire, nul besoin d’abroger la sourate 5, où « les moines qui ne s’enflent pas d’orgueil » sont les convertis à l’islam : « Tu vois leurs yeux déborder de larmes, lorsqu’ils entendent ce qui est révélé au Prophète, à cause de la vérité qu’ils reconnaissent en lui ».<br />
Ce qui frappe le plus dans la lecture des sourates c’est l’absence de liberté, et par conséquent d’amour : « Nous attachons son destin au cou de chaque homme », dit la sourate 17. Prenant modèle sur Allah, l’homme non plus ne donne pas de liberté à la femme : « Une femme ne doit jamais se refuser à son mari, même si c’est sur la selle d’un chameau. »<br />
Le texte du Coran, « dicté et non inspiré », n’admet aucune participation humaine. En revanche, je me rappelle Emile Poulat évoquant un tableau de l‘église de Saint-Louis-des-Français à Rome : une première version, à Berlin, détruite en 1945, avait été considérée comme hérétique. On y voyait l’ange tenant la main de saint Matthieu. Dans la deuxième version, l’ange est là ; mais il ne tient plus la main : l’inspiration ne supprime pas la liberté humaine.<br />
Face à cette radicale opposition entre la conception chrétienne et la conception musulmane de la liberté humaine, on est surpris de lire sous la plume de Christian de Chergé : « Jésus était le musulman le plus parfait, au sens de l’homme le plus parfaitement soumis à la volonté de Dieu. » Chergé confond la soumission (musulmane) et le consentement (chrétien) : la première exclut la liberté, le second la suppose.<br />
Si le Coran est à l‘évidence une manière de copier-coller des textes judéo-chrétiens, il les modifie aussi en profondeur : ainsi, alors que dans la Genèse (2,19), Yahvé amène à l’homme toutes les bêtes sauvages et les oiseaux du ciel, « pour voir comment il les appellerait », Allah, dans le Coran (sourate 2,31) « apprit à Adam le nom de tous les êtres ».<br />
Si Bernard Antony traite avec ironie du Coran, texte éternel et intouchable et qui fourmille cependant de textes « abrogés » et de textes « abrogeant », il ne s’attaque pas au dogme de l’existence de Mahomet, ce qui serait selon lui du négationnisme (1).<br />
<br /></p>
<h2>Laurent Lagartempe - "Origines de l’islam" (Editions de Paris, 2009)<br /></h2>
<p><img src="https://www.nd-chretiente.com/dotclear/public/images/2011_09/.2011.09.10_Islam_Lagartempe_m.jpg" alt="2011.09.10_Islam_Lagartempe.jpeg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="2011.09.10_Islam_Lagartempe.jpeg, sept. 2011" />
Et pourtant, la lecture de Laurent Lagartempe, Origines de l’islam, au chapitre XIII, « Le temps des Abbassides, 750 »… incite au doute.<br />
Avec quelques arguments de poids : la biographie de Mahomet est axée sur deux cités qui n’existaient pas à l‘époque : La Mecque et Médine ; Mhmd est d’abord un surnom tiré du texte hébreu de la Bible et appliqué aux caïds ; malgré dix femmes, vingt-trois concubines et de multiples esclaves, Muhammad n’a aucune descendance masculine, ce qui est infamant pour les musulmans.<br />
En outre, il n’y a pas de mention d’envoyé d’Allah avant que les Abbassides fassent composer la biographie, tardive et hagiographique, du prophète Muhammad.<br />
D’où l’hypothèse, assez convaincante, de Lagartempe : pour rivaliser avec le judaïsme (Dieu parle aux juifs par Moïse) et le christianisme (Jésus, fils de Dieu), et pour couper court à toute revendication de pouvoir fondée sur une filiation généalogique, les Abbassides fabriquent, à partir d’un groupe composite d’ambitieux, un prophète sans descendance mâle, mais d’ascendance proche de celle d’Ali, le saint martyr abbasside.<br />
<br /></p>
<h2>Antoine Moussali - "La Croix et le Croissant" (Editions de Paris, 1998)<br />
et "Vivre avec l’islam ?" (Saint Paul, 1996)<br /></h2>
<p><img src="https://www.nd-chretiente.com/dotclear/public/images/2011_09/.2011.09.10_Islam_Croix_croissant_m.jpg" alt="2011.09.10_Islam_Croix_croissant.jpeg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="2011.09.10_Islam_Croix_croissant.jpeg, sept. 2011" />
Bernard Antony, qui emprunte beaucoup au Père Antoine Moussali (2), reconnaît sa dette : « ce que j’ai appris de plus profond sur l’islam, c’est du père Antoine Moussali que je le tiens ». Et cette conviction s’impose à la lecture de La Croix et le Croissant et de sa contribution au livre dirigé par Annie Laurent, Vivre avec l’islam ?<br />
Pourquoi cette conviction ?<br />
Parce qu’Antoine Mousssali, prêtre lazariste d’origine libanaise, se reconnaît « Arabe chrétien », d’une « arabité fondée sur une même culture partagée et non point sur une ethnie inexistante ». Parce qu’il connaît bien l’arabe et, sachant psalmodier le Coran, il sait en reconnaître les ajouts et les modifications, et conclut que le Coran est un texte « repris, remanié, manipulé à plusieurs reprises ».<br />
Parce que, ayant vécu au Liban, en Syrie, en Algérie, avant d’achever sa vie en France, il en a aimé les fils : « J’ai trop aimé les Syriens et les Algériens. » On sent chez lui l’harmonieuse conjugaison d’une bienveillance naturelle et d’une charité surnaturelle qui n’excluent pas l‘érudition.<br />
L’analyse qu’il fait de l’islam n’en a que plus d’impact. Il distingue fortement les musulmans et l’islam, les hommes qu’il faut aimer et une religion hostile au christianisme : « Le Coran se présente comme le refus catégorique du mystère de Dieu manifesté dans le Christ, Fils de Dieu. » D’où l’ambiguïté et l’impasse d’un dialogue théologique islamo-chrétien.<br />
Si le texte coranique apparaît au Père Moussali « de plus en plus comme un pur produit d’un de ces courants judéo-chrétiens répandus et influents dans les siècles ayant précédé l’islam », et si pour lui une des raisons des modifications apportées au texte est « d’effacer son passé judéo-chrétien », il montre que les notions et les êtres n’ont pas le même sens dans le Coran et dans les textes bibliques.<br />
Abraham ? Dans l’Ancien Testament, il est le personnage de l’alliance et de la promesse, dans le Coran, il est l’exemple type de la soumission aveugle à Dieu.<br />
Dans l’Ancien Testament, Dieu crée l’homme à son image et ressemblance ; dans le Coran, Dieu façonne l’homme selon « telle forme qu’il a voulue ».<br />
D’où l’absence de relation entre Allah et la personne humaine. Notons en passant que la comédie dramatique Confidences à Allah, avec la miraculeuse Alice Bélaïdi, qui fut la révélation de l’Off d’Avignon en 2008, illustre de façon savoureuse la quête de cette impossible relation.<br />
D’ailleurs, remarque Antoine Moussali, le Coran ignore la « personne ». Le mot « chakhç » signifie « statue », et son sens n’a pas évolué, contrairement au latin « persona » qui, de « masque », devient la réalité constitutive de l‘être humain, au point d‘être définie par Boèce « substance individuelle de nature relationnelle ». Boèce, 524 : un siècle avant l’islam. Et Antoine Moussali a cette parole profonde : « je réalisais quelle immense déflagration a constitué la notion de Personne… Car tout ce qui touche à Dieu touche à l’homme, inéluctablement et réciproquement ».<br />
En digne fils du Liban et en tant que prêtre arabe, Antoine Moussali se définit comme un « semeur d’interrogations », mais il a aussi ses réponses. Pourquoi, demande-t-il, les Arabes ont-ils une propension quasi naturelle à se doter de régimes totalitaires ? A cause du « monothéisme radicalisé » qui produit le « monisme de la pensée unique ». A cause d’une conception de l’homme radicalement opposée dans l’islam et dans le christianisme : dans l’islam, l’homme est abd-Allah : serviteur, esclave de Dieu. Dans le christianisme, il est le fils adoptif de Dieu. S’il y a une théologie chrétienne, en revanche, « il n’est pas dans la vocation de l’islam de se poser la question de l‘être même de Dieu ». D’où l’orthopraxie : règles du comportement qui apporte le salut, préférée à l’orthodoxie : l’enseignement de la vérité.<br />
D’où la charia régissant tout dans la plupart des pays musulmans, où l’islam est la religion de l’Etat, et qui ne peuvent souscrire à la charte de l’ONU, la charia tenant lieu de charte.<br />
On peut ne pas souscrire à l‘éloge, typiquement libanais, qu’Antoine Moussali fait de la démocratie comme antidote au totalitarisme, mais on lui laissera pour conclure la parole, qui révèle à la fois la finesse de son style et la profondeur de son âme.<br />
A Allah qui s’impose à l’homme, il oppose « le christianisme qui inverse les choses : c’est Dieu qui pose la question de savoir comment s’y prendre pour amener l’homme à lui, et l’amener à croire dans l’amour ». Et encore : « Si législation il y a, elle ne peut être le fait que d’une initiative d’amour qui accepte de se plier dans une longue patience aux lenteurs et aux hésitations de l‘être aimé ».<br />
<br /></p>
<h4>Danièle Masson<br /></h4>
<p><br />
1) On révélera une erreur typographique, page 15 : la traduction française du Coran n’est pas de « Danielle Masson », mais de Denise Masson (!).<br />
2) Notre rédaction a eu l’honneur et le plaisir de rencontrer le Père Antoine Moussali à Amiens, peu avant sa mort. Il nous a envoyé plusieurs articles que le lecteur pourra trouver sur notre site : <a href="http://reseau-regain.net/Islam_file/Islam.html">www.reseau-regain.net, sous l’onglet « 2 Accueil l’escritoire » puis « 2Da-Islam »</a>.</p>Formation : islamurn:md5:b9b4947bc0f4fcc4e26994eb89e454e12011-08-18T09:49:00+01:002018-11-28T13:14:45+00:00comNDCactualitéFormationislam <h4>Nous avons déjà présenté ici les vidéos de l'Abbé Pagès sur l'islam.<br /></h4>
<h3>Voici une approche complémentaire, proposée par le père Jean-Benoît Casterman, prêtre de la Communauté Saint-Jean.<br /></h3>
<p><br /></p>
<iframe width="420" height="345" src="http://www.youtube.com/embed/QDxnpjpJ1FM" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>
Les origines de l'islamurn:md5:76f3cca4611544496b4def0c78fa52632011-08-05T11:54:00+01:002011-08-05T12:23:38+01:00comNDCdocumentsFormationislam<p>Les vidéos pédagogiques de l'Abbé Pagès</p> <h3>Profitons des vidéos pédagogiques de l'Abbé Pagès<br /></h3>
<p><br /></p>
<object id="mediaplayer1842009854" classid="clsid:D27CDB6E-AE6D-11cf-96B8-444553540000" width="384" height="313"><param name="movie" value="http://www.gloria.tv/media/22829/embed/true" /><param name="allowscriptaccess" value="always" /><param name="allowfullscreen" value="true" /><embed src="http://www.gloria.tv/media/22829/embed/true" type="application/x-shockwave-flash" width="384" height="313" flashvars="media=22829&embed=true" quality="high" scale="noborder" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true"></embed></object>
<h4>et aussi (vidéo 271):<br /></h4>
<object id="mediaplayer1319104546" classid="clsid:D27CDB6E-AE6D-11cf-96B8-444553540000" width="576" height="457"><param name="movie" value="http://www.gloria.tv/media/92877/embed/true" /><param name="allowscriptaccess" value="always" /><param name="allowfullscreen" value="true" /><embed src="http://www.gloria.tv/media/92877/embed/true" type="application/x-shockwave-flash" width="576" height="457" flashvars="media=92877&embed=true" quality="high" scale="noborder" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true"></embed></object>
L'islam, religion de paix et d'amour ?urn:md5:e3fc66941963c7f77746e6610385466b2011-05-17T20:25:00+01:002018-11-29T09:15:40+00:00comNDCactualitéislam<p><strong>une émission de "France 2"</strong></p> <h2>C'était dans "Envoyé Spécial", sur France 2, le 12 mai 2011 :<br /></h2>
<h3>dans un reportage sur le Pakistan.<br /></h3>
<p><br /></p>
<iframe frameborder="0" width="480" height="269" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xipa4d?theme=none&wmode=transparent"></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/xipa4d_des-islamistes-crachent-sur-le-pape_news" target="_blank">DES ISLAMISTES CRACHENT SUR LE PAPE</a> <i>by <a href="http://www.dailymotion.com/trossy2" target="_blank">trossy2</a></i>
Chrétiens persécutés : les violences du 7 mai en Egypteurn:md5:696e33e76262adca7296c69dc4ca66aa2011-05-13T13:16:00+01:002011-05-13T13:16:00+01:00comNDCactualitéChrétientéislam<p>L'AED donne plus de détails sur les violences contre les chrétiens</p> <p>"Douze morts, 200 blessés, trois lieux de culte chrétien incendiés, quatorze maisons détruites et de nombreux commerces pillés : tel est le bilan des deux attaques perpétrées samedi 7 mai contre des églises du diocèse de Guizeh, en Egypte.<br />
Dans un entretien avec l’AED, Mgr Antonios Aziz Mina, évêque de Guizeh, a déclaré que la police et l’armée égyptienne étaient « terrorisées » et avaient été « lentes » à intervenir. L’évêque a demandé que justice soit faite et accusé les extrémistes de vouloir précipiter l’Egypte dans la guerre civile. D’après les témoignages recueillis, la violence a éclaté après que 500 musulmans salafistes aient pris position devant l’église copte orthodoxe de St Mina, exigeant qu’on leur remette une chrétienne qui se serait convertie à l’islam, et détenue selon eux par des chrétiens. Des coups de feu, des pierres et du objets enflammés ont été projetés avant l’arrivée des forces de l’ordre, qui ont arrêté 200 personnes. L’autre église visée était l’église copte orthodoxe de la Vierge Marie."<br />
<br /></p>
<h3><a href="http://www.aed-france.org/actualite/egypte-les-coptes-a-nouveau-pris-pour-cibles/">Toutes les informations sont disponibles sur le site de l'A.E.D.</a></h3>Lundi 9 mai 2011urn:md5:a333d557759a53f780a1d622f58bb8a82011-05-09T11:12:00+01:002011-05-10T15:29:43+01:00comNDCagenda_archivesAmitié françaiseFormationislam<p>Conférence de <strong>Frédéric Pichon</strong> sur les "Chrétiens en terre d'islam"</p> <p>L'Action familiale et scolaire, l'AVANDA et Renaissance Catholique vous invitent à la conférence-débat : <br /></p>
<h3>Lundi 9 mai à 20 h 30 à Versailles<br /></h3>
<h2>"Chrétiens en terre d'Islam", par Frédéric Pichon<br /></h2>
<p><br />
Souvent assimilés à des clones de l'Occident, les chrétiens de langue arabe voient leur présence millénaire remise en cause. Or en tant que descendants des premiers convertis au christianisme, ils sont la mémoire vivante d'un monde qui a accompagné l'histoire des sociétés musulmanes, pour le meilleur et pour le pire. Introducteurs de la modernité, sauveurs et illustrateurs de la langue arabe, ils sont la chance de l'Orient et leur disparition serait le remords de l'Occident comme du monde arabe.<br />
A près un tour d'horizon de leurs traditions ecclésiales, de leur poids démographique et de leur situation politique, la conférence proposera à travers des photos, de courts extraits vidéo et sonores un aperçu de la vivacité de leurs traditions. Avec une insistance particulière sur les chrétiens de Syrie, auxquels il a consacré sa thèse. <br />
<br />
Salle Montgolfier, Hôtel de Ville, 4 avenue de Paris, Versailles<br />
Gare : Versailles-rive gauche ou Versailles-Chantiers<br />
Libre participation aux frais<br />
Renseignements : 01 46 62 97 04 - www.renaissancecatholique.org<br /></p>
<iframe width="425" height="350" frameborder="0" scrolling="no" marginheight="0" marginwidth="0" src="http://maps.google.fr/maps?f=q&source=s_q&hl=fr&geocode=&q=mairie+versailles&aq=&sll=48.803726,2.128987&sspn=0.015179,0.045447&ie=UTF8&hq=mairie+versailles&hnear=&ll=48.803726,2.128987&spn=0.015179,0.045447&output=embed"></iframe><br /><small><a href="http://maps.google.fr/maps?f=q&source=embed&hl=fr&geocode=&q=mairie+versailles&aq=&sll=48.803726,2.128987&sspn=0.015179,0.045447&ie=UTF8&hq=mairie+versailles&hnear=&ll=48.803726,2.128987&spn=0.015179,0.045447" style="color:#0000FF;text-align:left">Agrandir le plan</a></small>
Livre : "Comprendre l'Islam : Risque ou Défi ?" de Pierre-Marie Soubeyrandurn:md5:b1b2834130365c3c702f595fce84bc462011-04-18T07:03:00+01:002011-04-21T05:13:29+01:00comNDCdocumentsFormationislamLivres<p>Un décapage</p> <h2>Pierre-Marie Soubeyrand - <a href="http://www.editions-beatitudes.com/f/index.php?sp=liv&livre_id=507">"Comprendre l'Islam : Risque ou Défi ?"</a><br /></h2>
<p>Préface de Mgr. Bernard Ginoux - (Editions des Béatitudes - 12/2010 - 250 p. - 14 €)<br />
<br />
Nous reproduisons le compte-rendu de ce livre paru dans<br /></p>
<h3><a href="http://petitefeuilleverte.over-blog.com/article-decapages-71068163.html">La petite feuille verte n°83</a><br /></h3>
<p><br /></p>
<h3>L'auteur<br /></h3>
<p>Le Père Pierre-Marie Soubeyrand, d'abord Père Blanc, est maintenant prêtre de la Communauté des Béatitudes. Après 40 ans de vie au contact des croyants de l'Islam du Maghreb, il livre la synthèse de son expérience et de ses réflexions.<br /></p>
<h3>Un livre en 3 volets<br /></h3>
<ul>
<li>Le volet histoire synthétise les recherches des spécialistes en vue d'élucider trois "tabous" :<br /></li>
</ul>
<p>d'où vient l'Islam ? comment s'est constitué le Coran ? comment s'est forgée la figure de Mahomet ?<br />
L'auteur s'appuie principalement sur les publications du Père Antoine Moussali, du professeur Alfred-Louis de Prémare et du Père Edouard-Marie Gallez, mais aussi sur celles d'autres chercheurs français ou européens. Evidemment ces recherches ne sont pas terminées ; elles s'apparentent à un "vrai travail de fouilles". Par contre, inutile de compter sur les "docteurs" de l'Islam : ils refusent jusqu'à présent d'entreprendre, de leur côté, toute analyse rationnelle et/ou historique des origines de leur doctrine.<br /></p>
<ul>
<li>Le volet dialogue avec l'Islam remet les pendules à l'heure en vue d'un vrai dialogue.<br /></li>
<li>Le volet théologie affirme que "l'expression actuelle de la foi musulmane" est en opposition déclarée au dogme chrétien.<br /></li>
</ul>
<p><br /></p>
<h3>Aperçus<br /></h3>
<h4>D'où vient l'Islam ?</h4>
<p>"L'histoire des débuts de l'Islam a du mal à résister à ce processus quasi chimique de la critique historique, et à ne pas s'effriter comme un château de sable. Mais suffira-t-il ? En effet, le fond historique, lui-même, a du mal à émerger, tant la construction que nous connaissons depuis des siècles n'est qu'un amoncellement de contradictions, de productions multiples et complexes venues au secours de pouvoirs qui se sont servis de l'Islam comme d'une garantie céleste, certifiée conforme aux yeux d'une opinion crédule". (page 59)<br /></p>
<h4>Comment s'est constitué le Coran ?</h4>
<p>"Il s'est constitué comme un assemblage disparate, opéré par des collecteurs et des informateurs qui ne travaillaient pas nécessairement pour une œuvre commune, mais parfois avec des intérêts "claniques" voire "politiques" opposés ou divergents, dirait-on aujourd'hui, ce qui en fait un texte très fragmenté et parfois contradictoire". (page 105)<br /></p>
<h4>Comment s'est forgée la figure de Mahomet ?<br /></h4>
<p>"Hors de la légende et d'une reconstitution tardive, l'histoire vraie ne conserve aucune mémoire de l'homme ; il s'évanouit dans l'oubli… Les conteurs l'en feront sortir quelques dizaines d'années plus tard et la légende s'en emparera". (page 120)<br /></p>
<h4>Les conditions d'un dialogue avec l'Islam<br /></h4>
<p>"Le dialogue… islamo-chrétien ne peut se résoudre à la tolérance ou à des échanges académiques, réduits à un dénominateur commun… Jésus et Muhammad "prophètes" à part égale, selon un concept devenu confus. (page 178)<br /></p>
<h4>L'Islam face à la théologie chrétienne<br /></h4>
<p>"Fondamentalement, à un niveau théologique… l'Islam aujourd'hui, se présente comme un antichristianisme, un refus trinitaire, voire une anti-révélation biblique". (page 230)<br />
"Les origines postchrétiennes de l'Islam et son positionnement irrationnel face à l'histoire rendent illusoire la recherche de semina verbi (semences évangéliques) tant dans le Coran que la tradition (Sunna). On ne peut en dire autant dans le cœur et dans la conscience des hommes et des femmes de l'Islam auxquels, seul, l'Esprit-Saint peut apporter des lumières que nous ne pouvons sonder, sinon chez ceux qui vont jusqu'à l'illumination et confessent la foi de l'Église en Jésus, Seigneur et Sauveur". (page 230)<br />
<br /></p>Formation sur l'islam proposée par les Frères de Saint Jeanurn:md5:dffd41fdf0486566017c998f558a13962011-04-13T18:42:00+01:002011-05-08T16:50:54+01:00comNDCdocumentsislam<p>Sous forme de courtes vidéos didactiques</p> <h2><a href="http://islamclairetnet.com/">C'est ici</a><br /></h2>
<p><br />
<a href="http://islamclairetnet.com"><img src="https://www.nd-chretiente.com/dotclear/public/images/2011_05/2011.05.08_logo_b.PNG" alt="2011.05.08_logo_b.PNG" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="2011.05.08_logo_b.PNG, mai 2011" /></a></p>Le martyre : son sens dans l'islam, son sens chrétienurn:md5:c78cd8ed6f0ed278756438868c7690742011-03-23T13:11:00+00:002018-11-28T13:21:16+00:00comNDCactualitéChrétientéislam<p>Un même mot, deux sens totalement différents</p> <p>Un même mot : deux sens opposés :<br /></p>
<h4>Sacrifier sa vie, notamment pour en sauver d'autres, par fidélité au Christ… c'est le martyre chrétien.<br />
Sacrifier sa vie, notamment pour en tuer d'autres, par fidélité au Coran… c'est le martyre islamique.<br /></h4>
<p><br />
<img src="https://www.nd-chretiente.com/dotclear/public/images/2011_03/2011.03.23_Shahbaz_Bhatti.jpg" alt="2011.03.23_Shahbaz_Bhatti.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="2011.03.23_Shahbaz_Bhatti.jpg, mar. 2011" /></p>
<h3>C'est l'occasion de rappeler <a href="http://petitefeuilleverte.over-blog.com/article-je-sais-que-je-risque-ma-vie-69887818.html">la déclaration de Shahbaz Bhatti</a><br /></h3>
<p>ministre pakistanais qui a livré sa vie par amour pour le Christ.</p>Le témoignage ultime de Shahbaz Bhattiurn:md5:8e359fd2f5590bfc4650f3f92776bb992011-03-10T10:33:00+00:002011-03-10T14:33:52+00:00comNDCactualitéEgliseislam<p>L'amour du Christ jusqu'au martyr</p> <h2>Le témoignage de Shahbaz Bhatti<br /></h2>
<p><br />
L'article de Caroline Parmentier dans "Présent"<br />
<br />
« <strong>Shahbaz Bhatti aura suivi la volonté de Dieu jusqu’au bout</strong> », a déclaré <strong>Mgr Anthony Rufin</strong>, archevêque d’Islamabad en l’église Notre-Dame de Fatima, à l’intention du ministre pakistanais des Minorités mort en martyr de la foi (Présent du 4 mars). En présence de nombreux membres du gouvernement et d’hommes politiques ainsi que du nonce apostolique au Pakistan, Mgr Edgar Pena Parra, l’archevêque a dénoncé le manque de sécurité des chrétiens dont la faute incombait entièrement au gouvernement.<br />
Plus de 10 000 personnes, certaines venues de très loin, de nombreux chrétiens, mais aussi des musulmans, des sikhs et des hindous, ont assisté à cette cérémonie. Œcuménique. Comme un écho aux paroles de l’évêque, des bannières avaient été déployées par les participants : « Bhatti, nous poursuivrons ta mission » ou encore « Ton sang marque le début de la révolution ».<br />
La foule nombreuse qui se pressait à l’extérieur de l’église a été brutalement refoulée par les forces de l’ordre. Parmi ceux qui se sont vu refuser la possibilité de rendre un dernier hommage à celui qui fut l’unique ministre chrétien du gouvernement du Pakistan, se trouvaient les membres de la propre famille du défunt : « vous avez tué mon frère et maintenant vous m’empêchez d’approcher son corps », a lancé en larmes à la police Anila Bhatti, la sœur du défunt.<br />
Le cercueil a ensuite été transporté en hélicoptère dans le Punjab pour l’inhumation au cimetière catholique de Kushpur, le village d’origine de Shahbaz Bhatti.<br />
Initialement publié en 2008 dans un livre d’entretiens, le testament poignant de Shahbaz Bhatti est d’une acuité brûlante. Depuis Rome, <strong>Benoît XVI</strong> a salué « le sacrifice émouvant » de ce catholique qui a su s’imposer comme défenseur des minorités religieuses persécutées dans son pays en dépit des menaces de mort dont il était la cible.<br />
« De hautes responsabilités au gouvernement m’ont été proposées et on m’a demandé d’abandonner ma bataille, mais j’ai toujours refusé, même si je sais que je risque ma vie. Ma réponse a toujours été la même : « Non, moi je veux servir Jésus en tant qu’homme du peuple. (…) Jusqu’à mon dernier soupir je continuerai à servir Jésus et cette pauvre humanité souffrante, les chrétiens, les nécessiteux, les pauvres. »<br />
L’archevêque de Florence, <strong>Mgr Giuseppe Betori</strong>, a demandé par lettre au clergé de son diocèse de lire samedi 13 et dimanche 14 mars, au cours de la messe, le « Testament spirituel » du ministre pakistanais assassiné : « Très chers prêtres, écrit-il, je considère comme un devoir que dans nos communautés chrétiennes, on n’oublie pas le témoignage offert par le ministre pakistanais Shahbaz Bhatti. »<br />
L’archevêque propose que la lecture ait lieu au terme de l’homélie ou de la célébration, avant la bénédiction finale, en hommage à une « figure aussi limpide de témoin de la foi » et comme une « contribution importante à la croissance » de l’Eglise « dans la fidélité à l’Evangile » et « à la personne de Jésus ».<br />
Le ministre des Minorités a été assassiné à Islamabad par un groupe d’islamistes armés. 25 impacts de balles. Les tueurs ont laissé sur place avant de s’enfuir des tracts menaçant du même sort quiconque au Pakistan oserait encore critiquer la loi sur le blasphème. Au nom de laquelle encourt la mort celui qui émet un jugement négatif, voire une simple interrogation, sur Allah, le Coran ou son prophète…<br />
<strong>Shahbazz Bhati</strong> avait accepté le poste le plus dangereux qui soit au Pakistan aujourd’hui. Celui de défendre les droits des minorités et notamment des chrétiens qui forment une toute petite part de la population : 2 % des 170 millions d’habitants.<br />
Aujourd’hui c’est Paul Bhatti, le frère aîné de Shahbaz, qui semble sur le point de prendre la place de son frère en tant que nouveau ministre fédéral chargé des Minorités religieuses au Pakistan. Paul Bhatti, chirurgien, qui a vécu pendant six ans en Italie, est arrivé au Pakistan pour les obsèques de son frère et vient d’être élu nouveau directeur de la « All Pakistan Minorities Alliance » (APMA), le réseau fondé par Shahbaz Bhatti en 2002 pour la défense des minorités diverses. Les délégués de l’APMA se sont réunis d’urgence au lendemain de la mort du Ministre pour élire son frère, convaincus qu’il s’agit du meilleur successeur de Shahbaz Bhatti.<br />
Depuis sa cellule d’isolement de la prison de Sheikpura au Punjab, <strong>Asia Bibi</strong> a exprimé « douleur et préoccupation pour la mort du Ministre Shahbaz Bhatti ». Elle s’est dite très attristée par la mort d’une personne qui, « comme le gouverneur Taseer, l’a défendue en s’exposant publiquement et en le payant de sa vie ». Asia déclare par la voix de son avocat qu’« une partie de ses espoirs est morte avec Bhatti mais qu’il existe d’autres éléments qui l’aident à espérer : le soutien de tous les chrétiens au Pakistan et dans le monde ainsi que la visite de ses enfants rendue possible au cours de ces derniers jours ». Elle déclare avoir peur de constituer le prochain objectif des groupes radicaux islamiques.<br />
La Christian Lawyers Association in Pakistan (CLAP) a organisé une manifestation publique à Lahore, défilant de la Haute Cour jusqu’au Parlement du Punjab. Le Président de l’association, Akbar Munawar Durrani, a rappelé que l’assassinat de Bhatti constituait un témoignage tragique du terrorisme et de l’extrémisme qui sévissent dans le pays et a réclamé l’abolition de toutes les lois discriminatoires, l’interdiction des publications incitant à la haine contre les minorités religieuses, et la poursuite en justice des leaders islamiques qui ont invité publiquement à tuer les responsables des minorités religieuses en tant que favorables à une révision de la loi sur le blasphème.<br />
<br />
CAROLINE PARMENTIER<br />
Article extrait du n° 7304 du vendredi 11 mars 2011</p>“Le miel et le cyanure” - la fascination d’un certain catholicisme pour la franc-maçonnerie et l’islamurn:md5:f2242fd69af8235c04bb2329fe1f18fc2011-03-04T19:05:00+00:002011-03-04T19:23:02+00:00comNDCdocumentsAmitié françaiseErreurs et Idéologiesislam<p>Un entretien avec Bernard Antony</p> <h2>“Le miel et le cyanure”<br /></h2>
<h3>Franc-maçonnerie et l’islam<br />
Un entretien avec <a href="http://bernard-antony.blogspot.com/">Bernard Antony</a> dans <a href="http://www.present.fr/">"Présent"</a> du samedi 5 mars 2011<br /></h3>
<p><br />
<strong>Bernard Antony, vous annoncez un nouveau cycle de conférences à travers le pays sous le titre « Le miel et le cyanure », où vous évoquerez deux formes de subversion dans l’Eglise : une double connivence avec l’islam et avec la franc-maçonnerie. Deux sujets distincts, mais reliés, finalement, par l’exploitation d’une terrible ignorance de ce qui s’oppose en même temps à notre civilisation et à la religion qui lui a donné forme.</strong><br />
Peut-être faut-il rappeler que j’ai décidé une campagne de réplique après deux faits révélateurs de deux formes actuelles de la subversion de l’Eglise et de la société sous le couvert du dialogue, c’est-à-dire de pseudo-dialogues de complaisance, de connivence, de manipulation.<br />
Le premier fait, ce fut le 8 avril dernier, le lancement à l’Institut catholique de Toulouse du livre de l’instituteur Paul Pistre prônant la réconciliation de l’Eglise et de la franc-maçonnerie. Pistre était accueilli chaleureusement par le recteur Debergé de l’Institut catholique, qui se félicitait de la tenue de cette soirée dans la tradition du débat et même de la controverse comme on l’aime en ce lieu.<br />
La réunion allait être présidée par l’éditeur. Sur l’estrade étaient encore Jean-Jacques Rouch, personnalité du Grand Orient de France, et le père Maldamé du couvent des dominicains de Toulouse. Entre eux, ce ne furent que des échanges « tout sucre, tout miel » et ils ne furent pas très heureux, mais même furieux, lorsque je pris la parole pour mettre en évidence le cyanure qui avait été déversé, sans contestation du dominicain, contre l’Eglise et son pape actuel.<br />
Le deuxième fait, ce fut ma découverte à la librairie du monastère bénédictin d’En-Calcat, où l’on vendait d’ailleurs le bouquin de Pistre, de la revue Présence d’En-Calcat de décembre 2010, d’une stupéfiante complaisance islamophile.<br />
Si je réagis en ce moment face aux dangers du cyanure contenu dans le miel maçonnique et dans l’islamique, on ne peut certes pas oublier l’immense phénomène de collaboration avec le marxisme-léninisme, qui affecta pendant des dizaines d’années des pans entiers de l’Eglise, de sa hiérarchie, de ses mouvements dits d’action catholique, de ses bureaux et de ses « intellectuels ». Même le cardinal Decourtray, lui-même si complice de bien des abandons et si aveugle devant d’odieuses manipulations, finit, un peu avant sa mort, par reconnaître cette massive compromission avec la monstruosité communiste.<br />
Celle-ci se développa en France notamment grâce aux grosses ficelles du pseudo-dialogue, depuis les roueries de la stratégie de « la main tendue aux chrétiens » par le secrétaire général du parti communiste Maurice Thorez jusqu’à la formidable campagne de manipulation par la subversion de la dynamique des groupes, orchestrée avant, pendant et après un concile muet sur le communisme, avec des prétextes de paix pour faire basculer le corps militant de l’Eglise dans le compagnonnage de route avec le parti.<br />
Mais, après la chute (partielle) du communisme, d’ailleurs en grande partie due à Jean-Paul II, avec la fin des illusions moscoutaires ou maoïstes, le dialogue catholico-communiste a été quelque peu remisé dans les oubliettes de l’histoire.<br />
En revanche, les « dialogues » de complaisance avec la franc-maçonnerie n’ont jamais cessé comme en témoigne celui auquel je viens de faire allusion.<br />
Mais aujourd’hui, c’est surtout au formidable surgissement d’une subversion assez nouvelle que nous assistons sous le couvert du dialogue interreligieux. Cela prend place dans le vaste courant d’une islamophilie croissante et d’un contexte d’acceptation d’une sorte de pré-dhimmitude.<br />
Je ne crois pas que l’on puisse expliquer les succès des dialogues piégés uniquement par l’ignorance. L’ignorance, c’est celle des « gogos utiles », terme de mépris léninien pour ces imbéciles de compagnons de route du parti. Je pense en effet que l’on ne saurait faire abstraction, dans l’explication du phénomène de collaboration, de l’attraction, de la fascination pour ce qui est fort. Je crois que souvent joue fortement comme un instinct masochiste de soumission à ce qui est puissant.<br />
<br />
<strong>Vous faites un peu de freudisme, non ?</strong><br />
Il n’est pas du tout nécessaire d’adopter les thèses contestables de la psychanalyse ni de gober tous les mensonges freudiens pour observer cela ! Dans Le retournement, Vladimir Volkoff a magnifiquement décrit l’importance majeure du culte de la puissance, de la brutalité dans le phénomène bolchevique. Et c’était la même chose dans le nazisme. Analogiquement, un de mes amis wallisiens m’a décrit combien l’islam progresse hélas aujourd’hui parmi les admirables soldats d’élite issus de nos îles du Pacifique. Les imams et aumôniers musulmans le présentent comme une religion pour les hommes, pour les mâles, pour les guerriers.<br />
L’admirable père Antoine Moussali, le meilleur connaisseur de l’islam réel, n’écrivait-il pas combien la shahada (la profession de foi : « Il n’est de Dieu que Dieu… ») lancée cinq fois par jour de tous les minarets, retentit comme un cri de guerre contre les « associateurs », c’est-à-dire les chrétiens. Le coran répète qu’il faut « obéir à Dieu et à son prophète ». Mahomet, formidable utilisateur de l’action psychologique admirablement analysée par les professeurs Dominique et Marie-Thérèse Urvoy, a développé cette mystique de la force. Islam signifie « soumission ». Soumission à Dieu bien sûr, mais aussi sans distinction à l’autorité de son prophète et à son ordre politico-social.<br />
Religion préférentielle pour les mâles et les guerriers (le coran n’affirme-t-il pas qu’Allah n’aime pas « les croyants qui s’abstiennent de combattre… », v. 95-s. IV), on comprend aisément que l’islam attire d’une part certains de ceux à qui convient cet aspect guerrier, soit certains de ceux qui éprouvent de l’attraction psychologique ou sexuelle pour une masculinité virile qui leur fait défaut…<br />
Cette aspiration motivante, que je ne suis pas, tant s’en faut, le premier à analyser, a pu expliquer la surprenante collaboration de tant d’intellectuels de gauche pour le communisme et le nazisme, et aussi, dans une sorte d’enfilement logique, pour l’islam.<br />
On a vu ainsi le philosophe et apparatchik bolchévique Roger Garaudy passer aisément du culte de Staline à celui de Mahomet. Des admirateurs de Mein Kampf éprouvèrent de même beaucoup d’islamo-complaisance… Je constate qu’aujourd’hui des nostalgiques des accords d’Hitler et du Grand Mufti de Jérusalem Amine al Husseini, ou encore des admirateurs du terroriste Carlos passent volontiers d’une extrême droite particulière à l’islamophilie, voire à la conversion à l’islam.<br />
<br />
<strong>Mais quid alors de l’attraction de certains catholiques pour la franc-maçonnerie, cela relève-t-il d’une attraction analogue ?</strong><br />
D’une certaine manière, oui. Certes le miel maçonnique, c’est la fraternité, l’humanisme, la tolérance, le progrès et j’en passe. Et joue aussi l’attraction pour l’ésotérisme, le secret, la gnose et autres aspects de la fantasmagorie maçonnique. Mais Paul Pistre, qui est un bien médiocre historien mais un rusé bonimenteur, sait mettre en avant que la franc-maçonnerie est prospère, nombreuse, influente, qu’elle est une puissance.<br />
Et un mode essentiel du mode de recrutement maçonnique ne consiste-t-il pas dans l’affirmation que l’on y trouvera assistance et protection ?<br />
Enfin, ne joue-t-elle pas sur la fascination exercée sur les gogos par la hiérarchie de ses degrés aux impressionnants titres de puissance plus grandiloquents les uns que les autres ?<br />
<br />
<strong>Et l’ignorance, alors ?</strong><br />
Evidemment, elle est un facteur essentiel de l’adhésion des braves gens manipulés. Mais il faut prendre en considération le phénomène de l’ignorance volontaire, une ignorance coupable, criminelle. On ne voulait pas voir, on préférait ne pas savoir. Parce qu’enfin, comment expliquer que des « intellectuels » comme la psychanalyste communiste Roudinesco ait pu adhérer au parti communiste en… 1985 ! Après tout ce que l’on savait de l’exterminationnisme bolchévique, son ignorance, son négationnisme relevaient à l’évidence de la psychanalyse.<br />
Ce type d’ignorance s’entretient par un mélange d’idéalisation des textes et des faits et de perversion négationniste scélérate. Est-il possible autrement qu’on puisse lire dans la revue du monastère bénédictin d’En-Calcat (celui que fonda le grand moine Dom Romain Banquet !) « l’islam est une religion de cohabitation avec toutes les religions et toutes les ethnies, comme elle l’a prouvé maintes fois depuis la venue du Prophète » ?<br />
C’est à hurler ! Une telle ignorance, un tel négationnisme de la réalité de l’islam des origines à nos jours relèvent d’un aveuglement volontaire. Est-il possible que dans ce monastère, dont la librairie propose pourtant une grande variété d’éditions du coran, on puisse ignorer ce qu’il y a dans ce texte de violence, d’appel au meurtre et d’évocation des réjouissances pour le paradis réservé en priorité aux guerriers d’Allah et des tourments de l’enfer pour ceux qui, comme les chrétiens, osent prétendre qu’Isa (Jésus), le dernier prophète avant Mahomet, est mort sur la croix et qu’il serait, blasphème abominable, le Fils de Dieu ?<br />
Est-il possible qu’on puisse affirmer, toujours dans Présence d’En-Calcat, que nous partageons avec les musulmans le même Dieu, le même père Abraham ? Certes il n’y a qu’un seul Dieu ! Mais quel abîme entre la conception coranique de ce Dieu et la révélation chrétienne !<br />
Qu’on lise le coran, pour savoir et pour le réfuter, fort bien. Mais qu’on en fasse un livre sacré de méditation pour des prêtres et des fidèles catholiques, c’est une chose bien étonnante !<br />
C’est hélas là ce que l’on peut voir dans le film Des Hommes et des Dieux, indubitablement comme je l’ai écrit émouvant et beau. Mais c’est un film qui hélas véhicule habilement en deux ou trois petites doses le poison du mensonge sur la nature du coran et donc de l’islam, qui est d’ailleurs construit aussi sur les hadiths (« les faits et gestes du prophète ») qui ne sont pas des textes pour enfants de chœur mais qui sont évidemment enseignés dans toute leur crudité et leur violence sanguinaire dans toutes les mosquées et écoles coraniques.<br />
Alors, quoi qu’il en soit du courage et de la prise de risque du père Christian de Chergé et de ses moines, présentés désormais (on le vérifie à En-Calcat) comme les premiers martyrs de l’islamo-christianisme, on peut pour le moins demeurer catholiquement perplexe sur sa théologie des différentes échelles d’accès à Dieu, également respectables, la chrétienne, l’islamique et les autres… Oui, il y a dans ce miel un peu trop de cyanure.<br />
Trouver partout de la sagesse, de la poésie, des parcelles de vérité, c’est une chose, mais faire de l’islam une belle voie d’accès à Dieu et de Jésus-Christ un musulman accompli, comme le faisait le P. de Chergé, c’en est une autre !<br />
On en viendrait à se demander si les millions de martyrs chrétiens de l’islam et surtout parmi eux ceux qui abandonnèrent la violence du coran pour la paix évangélique n’auraient pas mieux fait pour leur sécurité de conserver l’échelle de Mahomet ? Est-ce cela que l’on devrait dire à Asia Bibi, que l’on aurait dû dire au courageux ministre chrétien Shahbaz Bhatti, assassiné mercredi ?<br />
<br />
<strong>La connivence avec la maçonnerie se devrait d’être discrète. Vous avez pourtant assisté en direct, vous nous l’avez dit, à une défense et illustration des « frères » à l’Institut catholique de Toulouse. Et il n’y a pas eu de réaction des hommes d’Eglise présents. La scène mérite d’être racontée…</strong><br />
Il faudrait pour cela une pleine page. Alors permettez-moi de suggérer à vos lecteurs la lecture de mon blog ou encore celle du prochain numéro de Reconquête.<br />
Je me contenterai d’évoquer ici que sur la tribune le frangin Jean-Jacques Rouch buvait du petit-lait en écoutant Paul Pistre distiller son cyanure contre le cardinal Ratzinger, cet anti-maçon devenu Benoît XVI, en l’entendant se féliciter du rôle joué par la maçonnerie en faveur de l’avortement et autres lois de ce que Jean-Paul II désigna comme celles de la culture de mort.<br />
Quel n’était pas encore à l’évidence son contentement devant la pitoyable non-réactivité du père Maldamé ! Mais lorsque, après les avoir très patiemment tous écoutés, j’ai demandé et pris la parole en la situant dans la tradition de la controverse rappelée par le recteur Debergé, alors là, pour Bernard Antony, fini le dialogue, finie la tolérance, pas question de débat ! J’ai pu néanmoins tenir quelques minutes et leur planter le plus possible de banderilles, excellemment relayé ensuite par mon vieil ami Maurice Calmein, fondateur du Cercle algérianiste et remarquable militant chrétien à qui l’on coupa hélas encore plus vite la parole.<br />
Mais nous, nous leur avions coupé la digestion de leurs agapes fraternelles et des observateurs nous racontèrent comment l’ambiance de leur soirée avait été cassée, le gros de la salle ayant été gagné par une grande méfiance et la perte de tout enthousiasme.<br />
<br />
<strong>On rejette les opposants à la franc-maçonnerie parmi les « extrémistes catholiques » – un de ces arguments qui tue toute discussion. Que répliquez-vous ?</strong><br />
Pour les maçons et leurs compères, un extrémiste catholique, c’est celui qui a médité les enseignements des papes sur leur secte et qui leur pose des questions désagréables.<br />
<br />
<strong>Vous reprochez – avec l’Eglise – à la franc-maçonnerie sa pratique du secret. Aujourd’hui, avec la multiplication des unes des grands magazines sur ce sujet toujours vendeur, bien des gens finissent par avoir l’impression que la franc-maçonnerie n’avance plus masquée, d’autant que ses idées ont largement imprégné ce qu’il est convenu d’appeler « l’opinion ». N’est-ce pas déjà une réussite de la franc-maçonnerie ?</strong><br />
Ce n’est pas si évident. J’observe par exemple que les reportages sur les loges vendus avec certains hebdomadaires ne sont pas tout de complaisance et mettent bien en évidence les intolérables fonctions de hiérarchie parallèle des obédiences et fraternelles maçonniques.<br />
On y voit et écoute les frangins comme le poly-conseiller de Sarkozy, Alain Bauer, ancien Grand Maître du Grand Orient, se targuer sans vergogne d’être les véritables inspirateurs des lois et des politiques.<br />
On y voit l’ancien et très influent Grand Maître Caillavet, le militant de l’euthanasie, embrasser un nouveau frangin, après son initiation, en lui faisant promettre de ne jamais plus s’agenouiller !<br />
<br />
<br />
<strong>Vous qui avez consacré un livre au sujet – Vérités sur la Franc-maçonnerie – où en sont selon vous le poids et l’influence de la maçonnerie aujourd’hui ?</strong><br />
La voir partout serait une exagération mais son influence est hélas déterminante sur les médias, les pouvoirs et les lois. Dans bien des administrations et dans de grandes entreprises, la hiérarchie parallèle maçonnique se confond presque avec la hiérarchie. Et c’est dire que les nominations et promotions se font bien souvent sur critères maçonniques. Tout cela est insupportable. La domination maçonnique, c’est ce qui viole le plus la laïcité !<br />
<br />
<strong>Plus précisément, dans le débat actuel autour de la laïcité, voyez-vous une volonté d’éradiquer ce qui reste d’identité chrétienne à la France ?</strong><br />
Bien sûr. Mais plus encore, c’est tout simplement le Décalogue, en tant que Loi des lois, qui est évacué. Faut-il préciser que cela n’a pas préoccupé un seul instant les soi-disant débatteurs de l’Institut catholique de Toulouse, ni Paul Pistre, ni le père Maldamé ?<br />
<br />
<strong>La laïcité est présentée comme le rempart qui permettra d’empêcher l’islamisation de la France. Idée maçonne, non ?</strong><br />
J’ai longuement répondu à cela dans La Griffe. Bien sûr la laïcité qui est fondamentalement le principe évangélique de la distinction des pouvoirs et celui, étymologiquement, de la voix du peuple est une bonne chose. Mais l’islam, de par sa malléabilité, sa culture d’habileté dialectique, progresse sous le couvert de notre très mauvais laïcisme d’inspiration antichrétienne, où d’une part on veut favoriser la mosquée pour affaiblir l’Eglise et où surtout on ne veut pas voir (c’est toujours l’ignorance voulue) ce qu’est la mosquée, pilotis de base de l’ordre théocratique et politico-social islamique. Mais disons-le aussi, hélas, on ne saurait trop accabler sur ce point les seuls laïcistes, dont heureusement certains deviennent islamo-circonspects, lorsque l’on constate jusqu’où vont la fascination islamophile et la coranisation dans l’Eglise.<br />
<br />
<strong>L’islam plus ou moins courtisé par l’Eglise : est-ce une sorte de realpolitik du XXIe siècle ?</strong><br />
Cette question contient en partie sa réponse. On revient à la question de la puissance qu’il faut sinon flatter du moins ne pas provoquer. Certains justifient ainsi le silence sur le communisme. Alors, quelle injustice contre Pie XII à qui l’on reproche de n’avoir pas assez parlé contre le nazisme !<br />
Mais il y a une grande différence entre la nécessaire prudence diplomatique et l’aplatissement, voire l’abandon et même la trahison. Ainsi on ne voit pas en quoi il était nécessaire que Paul VI rende aux Turcs les drapeaux pris à Lépante, et ce, cinquante ans à peine après le génocide arménien !<br />
On ne voit pas en quoi il était bon que Jean-Paul II embrasse un coran. Les chrétiens d’Orient en furent abasourdis. Les musulmans leur disaient : « Voyez, même votre pape vient à l’islam… »<br />
<br />
<strong>A ce que j’en ai lu, Présence d’En-Calcat s’ouvre à l’islam par l’attrait pour le soufisme. Qu’en pensez-vous ?</strong><br />
Les suaves sirènes de la séduction soufi sont celles par lesquelles, sous prétexte de spiritualité et de mystique partagées, s’engouffre la pénétration islamique. Comme le dit notre ami Mohamed Jean, Kabyle converti au catholicisme, menacé de mort et réfugié à Paris, il y a toute une stratégie « d’islam patte blanche ». Depuis Massignon, le soufisme, aux sectes variées et souvent opposées mais qui ne représentent à peu près rien dans l’islam réel, sert à faire pénétrer ce dernier chez les adeptes religieux ou laïques d’un syncrétisme spiritualiste.<br />
<br />
<strong>Quels sont les risques de cette présentation erronée de l’islam ?</strong><br />
L’islam !<br />
<br />
<strong>N’est-il pas temps de refaire un point sur l’idéologie du « soi-disant antiracisme » qui finit par annihiler toute pensée critique ?</strong><br />
L’islam progresse aussi sous le couvert de l’idéologie de l’antiracisme désormais affirmé comme un principe fondamental de la moderne laïcité.<br />
L’islam veut que l’on taxe de racisme et donc que l’on condamne toute analyse critique de sa réalité idéologique et historique. Exactement comme dans les régimes communistes on ne pouvait critiquer le marxisme-léninisme.<br />
C’est là une stratégie mondiale qui est partie du Pakistan et que veut imposer, dans le cadre des Nations unies, l’OCI (Organisation de la Conférence islamique). Critiquer l’islam, ce sera faire de l’islamophobie. Ce devra donc être puni par les lois de tous les Etats en attendant de valoir la peine de mort comme au Pakistan et ailleurs en islam. L’antiracisme vous fera un jour pendre pour le simple fait d’avoir critiqué cet égorgeur de Mahomet.<br />
<br />
Propos recueillis par <strong>Jeanne Smits</strong> - Article extrait du n° 7300 du samedi 5 mars 2011</p>Pakistan : assassinat du ministre chrétien Shahbaz Bhattiurn:md5:2d30121aebd7e94f5650aefee96645df2011-03-03T19:29:00+00:002011-03-06T13:06:08+00:00comNDCactualitéChristianophobieEgliseislam<p>Mort martyr de la Foi</p> <h2>En hommage à Shahbaz Bhatti<br /></h2>
<p><strong>Mercredi 2 mars :</strong> les Talibans ont revendiqué l'assassinat à Islamabad du ministre des Minorités, seul chrétien membre du gouvernement. <strong>Shahbaz Bhatti</strong> était dans sa voiture à proximité d'un marché de la capitale pakistanaise lorsqu'il a été abattu par un groupe d'hommes.<br />
Il s'agit du deuxième responsable public tué en 2 mois pour s'être exprimé contre la loi sur le blasphème, qui punit de la peine de mort quiconque dit du mal de l'islam.<br />
Voir les différents bulletins publiés sur le Salon beige : <br /></p>
<h4><a href="http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/03/pakistan-assassinat-du-ministre-chr%C3%A9tien.html">le 2 mars</a><br />
<a href="http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/03/shahbaz-bhatti-pourrait-%C3%AAtre-proclam%C3%A9-martyr-de-la-foi.html">le 4 mars</a><br />
<a href="http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/03/je-sais-ce-que-signifie-la-croix-je-suis-pr%C3%AAt-%C3%A0-mourir.html">le 4 mars (vidéo)</a><br />
Extrait des paroles de <a href="http://www.ktotv.com/videos-chretiennes/emissions/nouveautes/angelus-de-rome-angelus-de-rome/00056412">Benoît XVI lors de l'Angélus du 6 mars 2011</a> :<br /></h4>
<p>"Je demande au Seigneur Jésus que le bouleversant sacrifice de la vie du ministre pakistanais Shahbaz Bhatti réveille dans les consciences le courage et l'engagement à respecter la liberté religieuse de tous les hommes, et ainsi, de promouvoir une dignité égale pour tous"<br /></p>Jean-Pierre Maugendre : la laïcité fait le jeu de l'islamurn:md5:d8fd8699e7f7c4d82f890ff995e8eaea2011-03-02T19:25:00+00:002011-03-05T19:22:20+00:00comNDCactualitéAmitié françaiseErreurs et IdéologiesFormationislam<p>Sur Radio Courtoisie</p> <h3>Jean-Pierre Maugendre était sur Radio Courtoisie</h3>
<p>le mercredi 2 mars, invité par <a href="http://radio-courtoisie.over-blog.com/article-lj-martial-bild-2-3-68458410.html">Martial Bild dans son Libre Journal</a>. <br />
Vous pouvez commander l'enregistrement de cette intervention à Radio Courtoisie.<br /></p>
<h4>Ou mieux encore, <a href="https://www.nd-chretiente.com/dotclear/index.php?post/2011/02/03/Jeudi-10-mars-2011">aller écouter Jean-Pierre Maugendre le jeudi 10 mars à Versailles</a>.<br /></h4>
<p><br />
Vous pouvez aussi acheter et lire le livre de Rémi Fontaine<br /></p>
<h3><a href="https://www.nd-chretiente.com/dotclear/index.php?post/2010/07/30/un-nouveau-livre-de-R%C3%A9mi-Fontaine">"Ni laïques, ni musulmans"</a><br /></h3>
<p><a href="https://www.nd-chretiente.com/dotclear/index.php?post/2010/07/30/un-nouveau-livre-de-R%C3%A9mi-Fontaine"><img src="https://www.nd-chretiente.com/dotclear/public/images/2010_07/2010.07.30_Fontaine_couverture.jpg" alt="2010.07.30_Fontaine_couverture.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="2010.07.30_Fontaine_couverture.jpg, juil. 2010" /></a></p>Ayaan Hirsi Ali milite pour la conversion des musulmansurn:md5:ebaba0ba5a62a736b6db36c895a366b62011-03-02T16:13:00+00:002018-11-28T13:21:16+00:00comNDCactualitéislam<p>Lu et vu sur le Salon beige</p> <h2><a href="http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/02/ayaan-hirsi-ali-milite-pour-la-conversion-des-musulmans.html">La vidéo - à voir sur le Salon beige</a><br /></h2>
<p><br />
<strong>Mme Ayaan Hirsi Ali</strong> est cette ancienne député du Parlement néerlandais, connue pour avoir été la scénariste du film de <strong>Théo Van Gogh</strong> "Submission" qui s’en prenait à la place de la femme dans la société musulmane traditionnelle. Ce film avait valu à <strong>Théo Van Gogh</strong> d’être égorgé sur un trottoir d’Amsterdam par l’islamiste d’origine marocaine Mohamed Bouyeri, condamné depuis à la prison à vie. <strong>Mme Hirsi</strong>, victime d'une campagne de haine de la part des islamistes, était devenue l’une des figures du combat international pour le droit des femmes. Dans la vidéo ci-dessous, sous-titrée par les bons soins d'un lecteur du Salon Beige, elle explique l'importance qu'il y a de convertir les musulmans.</p>Revue de presse : "La guerre de religion a commencé" un article de Thierry Desjardinsurn:md5:9820582360917412bd74e5e6c01dd9b12011-03-01T09:03:00+00:002018-11-28T13:21:16+00:00comNDCactualitéErreurs et Idéologiesislam<p>Sans partager l'ensemble des positions de Thierry Desjardins il est intéressant de lire son analyse.</p> <h3>Un article de <a href="http://www.thierry-desjardins.fr/thierry-desjardins/">Thierry Desjardins</a> mis en ligne <a href="http://www.thierry-desjardins.fr/2011/01/la-guerre-de-religion-a-commence/">sur son blog</a>.<br /></h3>
<p><br />
Il serait grand temps que nous nous apercevions –enfin- qu’une nouvelle guerre de religion a éclaté et, cette fois, à l’échelle planétaire. Les Islamistes massacrent les Chrétiens en Egypte, en Irak, aux Philippines, en Indonésie, au Pakistan, au Nigéria, un peu partout.<br />
Malraux avait dit : « Le XXIème siècle sera religieux ou il ne sera pas ». On a bien l’impression que ce siècle qui commence va voir le déchaînement sans pitié d’un Islam renaissant voulant dominer le monde et faire payer à la civilisation chrétienne les quelques siècles pendant lesquels elle a régné sur la planète.<br />
Cette haine du chrétien dépasse de beaucoup tous les problèmes de la foi. En s’attaquant aux églises, aux prêtres, aux religieuses, aux fidèles, les Islamistes veulent abattre la civilisation occidentale, la démocratie, le capitalisme, ce qu’ils appellent le « néo-colonialisme », la parité hommes-femmes, les Droits de l’Homme, le progrès tel que nous le concevons.<br />
Le XXème siècle a été marqué par l’affrontement est-ouest, le bloc communiste contre les pays « libres ». Marx, Lénine et Staline se sont effondrés d’eux-mêmes sous les incohérences, bien souvent monstrueuses, de leur idéologie. Mais ils ont aussitôt été remplacés par Allah et son Prophète. Le Coran a pris la place du Capital, le drapeau vert de l’Islam celle du drapeau rouge, les imams prédicateurs des mosquées celle des commissaires politiques. Le XXIème siècle sera une guerre sans merci car les foules immenses du Tiers-monde islamisé (et des banlieues de nos grandes métropoles) sont autrement plus dangereuses que ne l’ont jamais été les chars du Pacte de Varsovie.<br />
Nous pleurons, avec nos larmes de crocodiles habituelles, les Coptes massacrés à Alexandrie et les Chrétiens assassinés à Bagdad. Mais nous restons les bras ballants.<br />
Il faut bien dire qu’on voit mal ce que nous pourrions faire. Ce n’est plus guère le temps des croisades et nos dernières expériences en Afghanistan ou en Irak (où nous commençons à regretter la belle époque de Saddam Hussein qui savait, lui, au moins, faire respecter la laïcité baasiste) n’ont pas été très concluantes c’est le moins qu’on puisse dire. Il est bien loin le temps où Napoléon III pouvait envoyer un corps expéditionnaire protéger les Maronites du Liban que massacraient les Druzes.<br />
Mais au moins restons lucides et surtout arrêtons de ressortir une fois de plus la fameuse « repentance » qui nous sert désormais pour maquiller toutes nos lâchetés.<br />
Hier, un imbécile de service nous a longuement expliqué à la télévision que si les Islamistes égyptiens massacraient les Coptes c’était parce que ces Chrétiens de la vallée du Nil étaient « les représentants de l’Occident », « les ambassadeurs de la culture européenne », les symboles vivants du capitalisme, du néocolonialisme, du dollar et du coca-cola. En un mot, les ultimes survivants de l’époque coloniale. Autant dire, à l’en coire, que les Islamistes avaient parfaitement raison de vouloir éliminer ces survivances d’un passé détesté.<br />
L’imbécile était, en plus, un inculte. Les Coptes sont les descendants du peuple des Pharaons. « Copte » veut dire « égyptien ». Ils étaient sur les bords du Nil bien avant la conquête arabe et musulmane. S’ils sont plus nombreux au sud, entre Assiut et Assouan, c’est précisément parce qu’ils ont fui les cavaliers conquérants venus d’Arabie. Ils avaient leurs églises bien avant que nous ne construisions nos cathédrales.<br />
On peut d’ailleurs dire exactement la même chose de tous les Chrétiens d’Orient qu’ils soient catholiques (de rite d’Antioche, de rite syriaque comme les Maronites libanais, de rite byzantin, de rite arménien, de rite d’Alexandrie) ou « non chalcédoniens » comme les Coptes, ou Orthodoxes (ayant leur patriarcat soit à Istanbul, soit à Alexandrie, soit à Jérusalem, soit à Damas). Tous sont « chez eux » dans ces pays-là depuis des millénaires, certains parlant encore l’araméen, la langue du Christ. En faire des ambassadeurs de l’Occident, des représentants du capitalisme colonial est évidemment une absurdité. Même si, en effet, ils sont « de culture chrétienne ». Mais ils l’étaient avant nous.<br />
Nous ne pouvons rien faire pour les protéger mais au moins ne les trahissons pas en reprenant à notre compte les accusations odieuses de leurs assassins. Nous pouvons les accueillir, comme nous nous devons d’accueillir tous ceux qui sont persécutés. Beaucoup ont déjà fui leur pays. Mais, en tous les cas, ne continuons pas à nous boucher les yeux, à parler de « l’amitié islamo-chrétienne », d’un « Islam à l’occidental », de « la cohabitation harmonieuse des trois monothéismes ».<br />
Soyons intransigeants avec les règles de notre laïcité (qui ne doit rien avoir de « positif », quoi qu’en pense Sarkozy) mais ne nous laissons entraîner ni vers la stigmatisation ni vers la discrimination (surtout si elle devait être « positive », comme le souhaite encore le même Sarkozy) car ce serait, évidemment, faire le jeu des fanatiques.<br />
Aujourd’hui, la grande mode est d’évoquer, d’invoquer à tout bout de champ « les années les plus sombres de notre histoire ». C’est souvent absurde et parfois odieux. Mais s’il y a une leçon qu’il ne faut jamais oublier c’est bien celle de Munich. <strong>Churchill avait dit : « Ils ont préféré le déshonneur à la guerre et ils auront les deux »</strong>. Il ne faut jamais tenter de pactiser avec ceux qui vous ont déclaré la guerre.<br /></p>Lundi 7 février 2011urn:md5:0912980a75d68afe40fb2b1b41512d682011-02-07T08:53:00+00:002011-02-08T16:15:52+00:00comNDCagenda_archivesislam<p>Conférence sur les chrétiens d'Orient</p> <h3>Conférence de Monsieur Elish Yako ( Association d'entraide aux minorités d'Orient)<br /></h3>
<p>responsable de l'accueil des rescapés de l'attentat de Bagdad.<br />
<br />
Monsieur <strong>Yako</strong> parlera des chrétiens en pays musulman ( et des musulmans qui désirent se convertir), de la situation en Irak, et des affaires du moyen Orient.<br />
<br />
Présence lors de la conférence du seul prêtre rescapé (gravement blessé) de l'attentat de la cathédrale de Bagdad.<br />
<br />
Lundi 7 février 2011à 20h30<br />
Salle de la Paroisse Saint Sulpice<br />
8 bis rue Jean Bart - 75006 Paris<br /></p>islam, islamismeurn:md5:0ad16873c464dd5bafde3aee27e268002011-01-20T16:33:00+00:002018-11-28T13:37:45+00:00comNDCactualitéislam<p>La définition d'une spécialiste</p> <h3>"L'intégrisme n'est pas la maladie de l'Islam. Il est l'intégralité de l'Islam."<br /></h3>
<h4>"Il en est la lecture littérale, globale et totale de ses textes fondateurs."<br /></h4>
<p><br /></p>
<h4><a href="http://fr.wikiquote.org/wiki/Anne-Marie_Delcambre">Anne-Marie Delcambre</a></h4>L'islam est fort de nos faiblessesurn:md5:4f00c4b88f7ed79e4c5395010797c7642011-01-14T12:52:00+00:002011-01-17T06:53:29+00:00comNDCactualitéChrétientéFormationislam<p>Un appel de Mgr Aillet à retrouver nos racines et à évangéliser les musulmans</p> <h2>L'islam est fort de nos faiblesses<br /></h2>
<h4>Mgr Aillet a préfacé le dernier livre de Marie-Thérèse Urvoy, "Christianisme et Islam, foi et loi"<br /></h4>
<p>Editions de Paris (2010).<br />
<br />
Quelques extraits sur <a href="http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/01/lislam-est-fort-de-nos-faiblesses-appel-de-mgr-aillet-%C3%A0-%C3%A9vang%C3%A9liser-les-musulmans.html">le Salon beige</a> <br />
<br />
<img src="https://www.nd-chretiente.com/dotclear/public/images/2011_01/2011.01.15_Mgr_Aillet_a.jpg" alt="2011.01.15_Mgr_Aillet_a.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="2011.01.15_Mgr_Aillet_a.jpg, janv. 2011" />"La progression constante de l’Islam dans notre société occidentale est un fait qui ne peut manquer de nous interroger : c’est la raison pour laquelle d’éminents spécialistes se sont rassemblés pour donner, dans les pages qui vont suivre, d’indispensables éléments de discernement. Souvenons-nous de la réception par le monde musulman du discours que fit Benoît XVI le 12 septembre 2006 à Ratisbonne. Le Saint-Père mettait en lumière l’apport de la raison face aux incohérences portées par l’Islam s’agissant de l’homme dans son rapport à lui-même, aux autres et à Dieu. A leur façon, les différents auteurs du présent ouvrage pointent de manière décisive les limites d’un système politico-religieux qui, pour être vécu diversement par ses adeptes, ouvre des perspectives anthropologiques bien éloignées de l’humanisme chrétien et de l’Evangile.<br />
<br />
Si, en reprenant Saint Pie X, <strong>la faiblesse des bons fait la force des autres</strong>, il est grand temps de nous interroger sur la croissance de l’Islam en France. Est-ce que la présence de l’Islam en notre pays n’est pas l’occasion de revenir à ce qui fait l’essence de notre baptême ? Nous pouvons réentendre ce qu’écrivait le pape Paul VI dans son exhortation apostolique Evangelii nuntiandi: « Elle (l’Eglise) existe pour évangéliser, c’est-à-dire pour prêcher et enseigner, être le canal du don de la grâce, réconcilier les pécheurs avec Dieu, perpétuer le sacrifice du Christ dans la sainte messe, qui est le mémorial de sa mort et de sa résurrection glorieuse.» (§ 14) Quelques décennies avant, le bienheureux Charles de Foucauld écrivait : «Il ne s’agit pas de les convertir (les musulmans) en un jour ni par force : mais tendrement, discrètement, par persuasion, bon exemple, bonne éducation, instruction, grâce à une prise de contact étroite et affectueuse, œuvre surtout de laïcs français qui peuvent être bien plus nombreux que les prêtres et prendre un contact plus intime.» (Lettre à René Bazin – 1916)<br />
<br />
Si nous ne devons pas renoncer à dialoguer avec les musulmans pour favoriser un climat de connaissance mutuelle voire de conscience amicale pour mieux assurer les conditions de la paix et de la cohésion sociale, nous sommes appelés à déceler les ambiguïtés d’un dialogue islamo-chrétien qui évacuerait au nom d’une prétendue tolérance un authentique esprit missionnaire. Je doute que des initiatives comme par exemple celle du partage de l’expérience du jeûne entre chrétiens et musulmans, à l’occasion du Ramadan, fondent en vérité la rencontre. Dans cette perspective, Benoît XVI faisait remarquer aux évêques de France à Lourdes en 2008, que «le dialogue authentique demande comme conditions fondamentales une bonne formation pour ceux qui le promeuvent, et un discernement éclairé pour avancer peu à peu dans la découverte de la Vérité».<br />
<br />
Enfin, s’agissant de la recherche du Bien commun pour la Cité, nos responsables politiques mesurent-ils suffisamment les risques que courent la paix, la liberté ou encore le respect de la dignité de la femme dans certains de nos quartiers ? De la même façon que des régimes totalitaires ont pu voir le jour par la voix des urnes, sommes-nous suffisamment attentifs à la possibilité de l’irruption dans les trois pouvoirs, législatif, exécutif et judiciaire, de principes politiques incompatibles avec la dignité de la personne humaine, socle de notre civilisation chrétienne ? A moins que nous osions toujours plus annoncer explicitement la Bonne Nouvelle dans tous les cercles de la société, comme nous y invite saint Paul : «Annoncer l’Evangile n’est pas pour moi une gloire, c’est une nécessité qui m’incombe. Oui, malheur à moi si je n’annonçais pas l’Evangile !» (1 Co 9, 16)"</p>Démographie : dans vingt ans, les musulmans seront majoritaires en Europeurn:md5:0e68c64b9516afab08b842ed1f2798f92010-12-30T15:21:00+00:002018-11-28T13:37:45+00:00comNDCactualitéChrétientéislam<p>Les faits sont têtus !</p> <h2>Dans vingt ans, les musulmans seront majoritaires en Europe<br /></h2>
<p>Source : <a href="http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2010/12/dans-vingt-ans-les-musulmans-seront-majoritaires-en-europe.html">le Salon beige</a><br />
<br />
Voici les propos tenus par le prédicateur égyptien <strong>Amr Khaled</strong> sur la chaîne égyptienne Dream2 TV, le 10 mai 2008 pour expliquer comment les musulmans doivent s'y prendre face aux mouvements anti-islamistes qui se développent en Europe :<br /></p>
<blockquote><p>"Le fait important, c'est qu'il y a en Europe entre 25 et 30 millions de musulmans. Ce chiffre a beaucoup d'implications (...) et ils continuent d'avoir des enfants, ce qui n'est pas le cas des Européens (rire). Ca veut dire que dans vingt ans, les musulmans seront majoritaires et auront une influence extraordianire sur les prises de décisions (...) Ce dont nous avons besoin, c'est que les 30 millions de musulmans infiltrent leur société, et qu'ils montrent à l'Europe comme ils sont respectables et réussissent. Les mots clés sont : je suis respectable et je réussis. Si les 30 millions de mususlmans arrivent à ignorer les provocations et à canaliser leur colère en support de Mahomet et l'islam, ils deviendront des machines de propagande vivantes. Chacun d'eux dira je suis un ambassadeur de l'Islam et ils pourront tous agir et à tous les niveaux : dans les entreprises, les clubs de sport, dans chaque endroit où ils pourront se mêler aux Européens et où ils pourront leur montrer leurs valeurs morales et leurs succès. Ca ferait capoter leurs plans et les musulmans resteraient en Europe. Tout ce dont on a réellement besoin, c'est de 10 ans et les musulmans européens seront fermement établis et pleins de réussite."<br /></p></blockquote>
<p>Ces propos sont à mettre en perspectives avec ceux de <strong>Mgr Cattenoz</strong> :<br /></p>
<blockquote><p>"Nous sommes à un tournant de l’histoire religieuse de notre pays. Les familles “gauloises”, traditionnellement chrétiennes, ont en moyenne deux enfants. Dans les familles musulmanes vivant en France, on approche plus souvent quatre, cinq, voire six enfants. Partant de là, on peut penser que la France sera à majorité musulmane dans vingt ou trente ans. J'ai déjà vécu quinze ans en terre d’islam. Je suis donc prêt à vivre dans une France à majorité musulmane. Simplement, je m’interroge sur les conditions de notre cohabitation ".<br /></p></blockquote>
<p>et du <strong>cardinal Vingt-Trois</strong> :<br /></p>
<blockquote><p>"Le danger d’islamisation, il est en nous. <strong>Le danger d’islamisation, c’est si, nous, nous ne savons pas ce que nous voulons</strong>. C’est pas le problème de savoir si les musulmans veulent être musulmans, ça c’est clair qu’ils veulent être musulmans. Le problème, c’est de savoir si nous, on veut être quelque chose (...)si on n’a pas de conviction et si on ne sait pas à quoi on croit, évidemment que ceux qui ont des convictions fortes deviennent un péril."</p></blockquote>"CONSOMMER HALAL : UN ACTE INOFFENSIF ? "- UN ARTICLE D'ANNIE LAURENTurn:md5:e407c0329193ce895cf2c872e4d277192010-11-12T15:40:00+00:002010-11-12T15:40:00+00:00comNDCdocumentsAmitié françaiseFormationislam<p><strong>C'est dans le n° 1481 de "l'homme nouveau"</strong></p> <p><a href="http://www.hommenouveau.fr/index.php">"L'homme nouveau"</a> nous offre une livraison de très grande qualité avec le n° 1481 (daté du 20 novembre). Qualité à laquelle ses abonnés sont habitués, mais qui doit convaincre les lecteurs plus irréguliers de s'abonner pour soutenir une presse vraiment catholique, vraiment intelligente et courageuse. <br />
Nous en extrayons cet article d'Annie Laurent (experte au récent Synode des Eglises du Moyen Orient).<br /></p>
<h5><a href="https://www.nd-chretiente.com/dotclear/public/documents/2010_documents/2010.11.20_HN_Laurent.pdf">" CONSOMMER HALAL : UN ACTE INOFFENSIF ? "</a><br />
article sous-titré : Non à la charia !</h5>LE DEVOIR D'ÉVANGÉLISER LES MUSULMANSurn:md5:c2c744d8aa744e4c329c3e3bbf8aaac02010-10-21T13:25:00+01:002018-11-28T13:37:45+00:00comNDCactualitéislam<p><strong>Un article du Père Yannick Bonnet dans l'Homme nouveau</strong></p> <h4>L'homme nouveau - n° 1479 • Samedi 23 octobre 2010<br /></h4>
<p><a href="https://www.nd-chretiente.com/dotclear/public/documents/2010.10.23_HN_Pere_Bonnet.pdf">au format pdf téléchargeable</a><br />
<br /></p>
<h2>Le devoir d’évangéliser <br /></h2>
<p><br />
Faut-il évangéliser les musulmans de France ? La réponse à cette question m’a été donnée voici quelques semaines par une Algérienne, devenue catholique depuis plusieurs années. Cette femme rayonne de joie d’avoir découvert la lumière du Christ, de se sentir dans le vrai au sein de l’Église catholique, d’avoir trouvé toutes les réponses aux questions qu’elle se posait plus ou moins clairement avant sa conversion. Pour elle, c’est une évidence que les Français auraient dû évangéliser l’Algérie dès leur arrivée et elle n’a qu’un désir c’est que l’on rattrape le temps perdu. Notre conversation n’était pas pour moi une vraie joie, car j’ai vécu dix ans en Algérie et j’ai au-dessus de moi trois générations de médecins militaires, qui ont passé des dizaines d’années en Algérie, en Tunisie et au Maroc. Ils ont soigné avec amour des centaines de musulmans et je me souviens d’avoir pu bénéficier de la reconnaissance d’anciens opérés de mon père, quand celui-ci participait à la campagne d’Italie.<br />
<br /></p>
<h3>L’islam, une perversion<br /></h3>
<p><br />
En effet, après le débarquement anglo-américain du 8 novembre 1942 à Alger, les restrictions alimentaires ont été extrêmement sévères ce que beaucoup ignorent, et à plusieurs reprises, ma mère a vu arriver à la maison de sympathiques Arabes ou Kabyles, qui lui apportaient des vivres introuvables à Alger et provenant de leur « bled ». Dans ma famille, on aimait beaucoup les musulmans et c’est la raison pour laquelle on détestait l’islam. L’islam est une perversion, pire qu’une hérésie, de la foi envers le Dieu-Amour, éternel, vivant et vrai. Être pétri de cette conviction n’empêche absolument pas de respecter les musulmans et de dialoguer avec eux, mais dans la vérité, qui est une exigence de la vraie charité. Quand j’opérais dans l’émission de RCF, « Un prêtre vous répond », je me suis trouvé par trois fois en direct avec des musulmans au demeurant remarquablement courtois et respectueux : le dialogue s’est donc engagé aisément. J’ai bien senti chez eux le désir de comprendre ce qu’était notre foi et je n’ai pas caché les difficultés que je voyais dans les relations entre nos deux religions. Notre « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu » est un concept étranger à l’islam, où le politique et le religieux sont difficilement séparables et cela dès sa fondation.<br />
De même, les rapports entre foi et raison sont quasiment inexistants, sauf chez les disciples de l’Aga Khan, chiites ultra-minoritaires dans l’islam, et avec lesquels, j’ai eu l’occasion de le constater, on peut trouver des convergences aisées. Et puis, l’islam n’a pas de magistère, et comme le Coran contient tout et le contraire de tout, il ne faut pas s’étonner qu’il y ait en son sein des « courants » divergents. Comme le disent certains, autant d’imams autant d’islams ! <br />
Pour moi c’est clair, il y a un devoir grave pour la fille aînée de l’Église d’évangéliser les musulmans de France. La république franc-maçonne l’a empêché à une époque où cela aurait été fructueux. Malgré cela, des familles, kabyles essentiellement, se sont converties et j’ai eu, chez les jésuites, un excellent professeur de français kabyle. Près de soixante-dix ans plus tard je me souviens et de son patronyme et de sa compétence. Je suis donc très touché de savoir qu’il se crée des groupes de prière, qui demandent la conversion des musulmans de France, par exemple en invoquant Notre Dame de la Kabylie. Cela me rappelle les femmes musulmanes, que j’ai vues bien des fois venir dans la basilique de Notre-Dame d’Afrique présenter leurs bébés à « Madame l’Afrique » ! Parallèlement il existe aujourd’hui en France et en Algérie, un courant beaucoup plus important qu’on ne le croit, de musulmans qui ont gardé leurs distances avec l’islamisme et qui veulent connaître la religion de l’amour, celle du Dieu qui s’est fait homme pour que l’homme puisse devenir dieu en Jésus-Christ. N’en doutons pas, le sang des martyrs de Tibhirine sera semence de beaucoup de conversions et j’espère de tout mon coeur vivre assez vieux pour le voir. Abba, Père très doux, envoie ta grâce puissante sur les musulmans de France : rien ne peut faire plus de bien à la fille aînée de l’Église, rongée par l’apostasie.<br />
<br /></p>
<h3>Père Yannik BONNET</h3>UN NOUVEAU LIVRE DE RÉMI FONTAINE : “NI LAÏQUES NI MUSULMANS”urn:md5:bfdf471327704a6a4f473a9a2beb9b822010-07-30T15:59:00+01:002010-07-30T15:59:00+01:00comNDCdocumentsChrétientéFormationislamLivres<p><strong>La France, entre laïcisme et prosélytisme musulman</strong></p> <p><img src="https://www.nd-chretiente.com/dotclear/public/images/2010_07/2010.07.30_Fontaine_couverture.jpg" alt="2010.07.30_Fontaine_couverture.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="2010.07.30_Fontaine_couverture.jpg, juil. 2010" />
Ce livre est édité et diffusé par Contretemps<br />
Renaissance Catholique Publications - RCP<br />
89, rue Pierre-Brossolette<br />
92130 Issy-les-Moulineaux<br />
270 pages<br />
<br />
Ecrasée entre l’enclume du laïcisme et le marteau du prosélytisme islamique, la France chrétienne semble condamnée à disparaître. En marge du grand débat manqué sur l’identité nationale, <strong>Rémi Fontaine</strong> montre que ces deux agresseurs menacent, l’un autant que l’autre, l’âme et le cœur de notre civilisation. Loin de se complaire dans le rôle de prophète de malheur, il propose également des pistes de réflexions pour une (difficile) renaissance catholique.<br />
<br />
<em>« Un peuple, qui cesse de savoir quelle est sa vérité propre, finit par se perdre dans le labyrinthe du temps et de l’histoire, privé des valeurs clairement établies et sans grands buts clairement énoncés. (...) Pour une société formée en majeure partie de catholiques et dont la culture a été profondément marquée par le christianisme, la tentative de trouver la vérité en dehors de Jésus Christ s’avère dramatique »</em>. <strong>Benoît XVI</strong>, le 12 mai 2010 au Portugal<br />
<br />
<strong>Rémi Fontaine</strong>, 54 ans, est un des fondateurs du Pèlerinage de Pentecôte. Journaliste. Il a déjà publié aux éditions Renaissance Catholique : <br /></p>
<ul>
<li>Le Livre noir des évêques de France,</li>
<li>Le Livre noir de la culture de mort,</li>
<li>Le Livre noir & blanc des évêques de France.</li>
</ul>
<p>Il est l’auteur de nombreux ouvrages sur le scoutisme, pour la jeunesse et d’essais philosophiques.<br />
<br /></p>
<blockquote><p><strong>Extraits de la préface de Jean-Pierre Maugendre</strong><br />
<br />
Ecrasée entre l’enclume du laïcisme et le marteau du prosélytisme islamique, la France chrétienne semble condamnée à disparaître : en marge du grand débat manqué sur l’identité nationale, Rémi Fontaine montre que ces deux agresseurs menacent, l’un autant que l’autre, l‘âme et le cœur de notre civilisation. Loin de se complaire dans le rôle de prophète de malheur, il propose également des pistes de réflexions pour une (difficile) renaissance catholique.<br />
<br />
La présence sur le territoire français d’une communauté musulmane estimée à une dizaine de millions de personnes provoque un certain nombre de frictions avec les populations autochtones tant les modes de vie, les us et coutumes sont différents. L‘établissement politico-médiatique cherche à circonscrire le débat, qui tourne parfois à l’affrontement, entre deux interlocuteurs uniques :<br />
* à droite, un islam militant qui a fait du port du voile islamique par les femmes son signe de ralliement,
* à gauche, bien sûr, une laïcité dont les tenants sont les héritiers spirituels des maçons vêtus, eux, de tabliers en peau de cochon qui firent de ladite laïcité « la religion civile de la République française ».<br />
<br />
Face à la montée du communautarisme musulman, la laïcité est présentée comme la dernière chance et l’ultime formule qui permette à des populations devenues au fil du temps diverses ethniquement, culturellement, religieusement, de vivre ensemble dans la paix et le respect mutuels. L’exemple régulièrement donné est celui de révolution des relations entre l’Etat et l’Eglise catholique, « le temps de la laïcité de combat ayant laissé la place à une laïcité apaisée » (rapport Stasi « sur l’application du principe de laïcité dans la République » présenté à Jacques Chirac le 11 décembre 2003).<br />
<br />
Des lors, pourquoi le processus d’intégration à la République qui a si bien fonctionné avec l’Eglise catholique et les catholiques, assurant la paix civile, ne fonctionnerait-il pas avec les musulmans ? La laïcité serait la panacée permettant une vie en société paisible, cette paix étant uniquement menacée par les fondamentalistes de tous poils ! (…)<br />
<br />
Si nous revenons au cas bien précis de la France, qui menace le plus notre identité française et catholique ? Les quelques millions de musulmans ghettoïsés et exclus des centres de décision ou les milliers de maçons avec ou sans tablier qui tiennent l’appareil d’Etat (gouvernement, justice, parlement, police, syndicats…) ; dirigent les médias, vecteurs privilégiés de l’apologie de la culture de mort avec son cortège d’avortements, de criminels sexuels, de manipulations génétiques, d’embryons congelés ; ont organisé sciemment la venue sur notre sol de millions d‘étrangers inassimilés car inassimilables ?<br />
<br />
Nous n’avons vocation à être ni les supplétifs électoraux des uns par conformisme béat, ni les complices objectifs des autres par œcuménisme dévoyé ou humanitarisme larmoyant. Le débat sur l’interdiction du port de la burqa est le type même de débat mal posé, car reposant sur de faux principes, dont les dommages collatéraux peuvent se retourner contre nous. Laisser à un comité Théodule, à une commission-bidon ou à une assemblée décider de ce qui est conforme à la dignité de la femme dans le domaine vestimentaire relève, dans le contexte actuel, d’une parfaite hypocrisie doublée d’une imposture. Ne pas voir le visage d’une femme ne serait pas conforme à sa dignité, en revanche, et les musulmans ne se sont pas privés de le rappeler, l’exposer nue au regard de tous, comme chacun peut en faire l’expérience dans n’importe quel kiosque de gare ou campagne de publicité, serait respectueux de sa dignité ! De qui se moque-t-on ? De même aucun détail de l’anatomie de la première dame de France n’est désormais inconnu de tous les Français que le sujet intéresse, ce qui serait conforme à sa dignité personnelle et à celle de sa fonction, mais ne voir que les yeux de la femme du polygame de Nantes serait en revanche attentatoire à sa dignité. Monstrueuse hypocrisie. Que se passera-t-il demain quand le même comité Théodule aura décrété que ce qui est attentatoire à la dignité de la femme c’est le port d’un voile sur la tête ?<br />
<br />
Entre le constructivisme et l’arbitraire laïques d’une part, l’obscurantisme musulman qui fait de la femme une éternelle enfant soumise d’abord à l’autorité de son père puis à celle de son mari, réduite à une occasion de péché et/ou un instrument de plaisir et de génération, seul le réalisme chrétien trace une juste ligne car seul il connaît la vérité sur l’homme. Cette vérité s’est incarnée, pour nous, dans une tradition nationale bien particulière. C’est au nom de la fidélité à cette tradition nationale que nous refusons tout ce qui peut amener à pérenniser et à ancrer une présence musulmane substantielle dans notre pays. La réalité est que l’islam n’est soluble ni dans la République ni dans la laïcité et qu’il est encore moins conciliable avec ce qui constitue l‘âme de la France : un héritage gréco-latin transcendé par le christianisme. Les idéologues d’il y a deux siècles enseignaient « écartons les faits » (Jean-Jacques Rousseau). L’approche est restée la même aujourd’hui. Ainsi à propos de la réforme des retraites, Martine Aubry vient de déclarer que ces questions relevant du « contrat social du pays », elles « doivent être pensées au-delà de la conjoncture, bonne ou mauvaise ». Il ne peut pas y avoir négation plus effrontée du réel, qui refait toujours cependant surface un jour. Ainsi Paul Reynaud aurait pu déclarer fin mai 1940 : « Nous vaincrons parce que nous sommes les plus forts… au-delà de la conjoncture bonne ou mauvaise. »<br />
<br />
En philosophe réaliste, c’est ce retour au réel que nous propose Rémi Fontaine, loin des utopies et des discours lénifiants. Il observe la conjonction de trois phénomènes:<br />
* la poursuite de la sécularisation de l’Eglise, malgré les objurgations de Benoît XVI dénonçant « une autosécularisation de nombreuses communautés d’Eglise » (discours aux évêques brésiliens le 7 septembre 2009) ;
* une islamisation accélérée des sociétés occidentales qui se concrétise dans la multiplication des mosquées, le développement de l’alimentation halal, la banalisation de la polygamie…
* un éloignement sans cesse croissant de ce qui reste de vestiges de la loi naturelle dans les législations européennes, de lois sur la bioéthique en homoparentalité en passant par le diagnostic préimplantatoire et l‘élimination, en France, de 95 % des fœtus trisomiques avant leur naissance.<br />
Rémi Fontaine ne se contente pas de pleurer sur les malheurs des temps, il nous livre également d’utiles pistes de discernement pour en sortir. Elles pourraient se résumer à une réappropriation par le catholicisme de son identité dans le cadre ce que l’auteur a appelé « un sain et légitime communautarisme ».<br />
<br />
<strong>article extrait du n° 7147 du quotidien "Présent" - samedi 31 juillet 2010</strong></p></blockquote>FORMATION : ORIGINES DE L'ISLAMurn:md5:5c6a73c129c55f67cc16d6b35ee398b62010-07-29T10:58:00+01:002010-07-30T13:51:54+01:00comNDCdocumentsFormationislamLivres<p><strong>"Origines de l'islam" de Laurent Lagartempe</strong></p> <p><img src="https://www.nd-chretiente.com/dotclear/public/images/2010_07/2010.07.25_Lagartempe_b.JPG" alt="2010.07.25_Lagartempe_b.JPG" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="2010.07.25_Lagartempe_b.JPG, juil. 2010" />
Le livre de <strong>Laurent Lagartempe</strong>, publié en septembre 2009, apporte une contribution très intéressante sur les origines de l'islam. <strong>D'une lecture facile</strong> il permet l'accès aux travaux non-conformistes d'historiens et de spécialistes (<strong>Alfred-Louis de Prémare</strong>, le Père <strong>Edouard-Marie Gallez</strong>, le Père <strong>Henri Lammens</strong>, Le Père <strong>Moussali</strong>) dont les ouvrages sont sans doute plus difficiles à aborder directement.<br />
<br />
Dans une première partie, divisée en quatre chapitres, il décrit les "protagonistes" en présence au VIe siècle dans cette zone clef du Moyen Orient.<br />
<br />
Puis en seconde partie il décrit les faits qui se sont déroulés au VIIe siècle, après avoir démasqué les "rétro-projections" (ou manipulations anachroniques, c'est-à-dire des réécritures de l'histoire, p. 123 et sq.) et réfuté un certain nombre de traductions usuelles qui déforment les faits (le nettoyage sémantique, p. 129 et sq.). Même opération vérité sur les lieux, qui ne sont pas ceux que la légende forgera par la suite (La Mecque ne sera créée que 50 ans plus tard, vers 695) (p. 135 et sq.)<br />
<br />
Etape par étape nous voyons comment, dans le contexte de l'épuisement des empires byzantins et perses, la conjuration des <strong>caïds-marchands</strong> (la confrérie des <strong>Quraysh</strong>), et de la <strong>branche juive messianite</strong> (le Père Gallez préfère parler des <strong>judéo-nazaréens</strong>) va s'appuyer sur l<strong>a force guerrière des tribus bédouines</strong> pour submerger en cinquante ans le Moyen Orient, puis ensuite l'Afrique et le sud de l'Europe. Moment extraordinaire où s'écroulent les vieux paradigmes et où rien ne semble pouvoir arrêter le <strong>"rezzou"</strong> parti des confins de la Syrie.<br />
<br />
Ce n'est que plus d'un siècle plus tard que, pour donner une base légitime à leur nouveau pouvoir, les califes réécriront l'histoire, autour d'un personnage fabriqué, Mahomet, et figeront leurs lectionnaires en "Coran".<br />
<br />
Ce livre est une "porte d'entrée" qui donne envie d'aller plus loin.<br />
<br /></p>
<blockquote><p><strong>Laurent Lagartempe</strong><br />
<strong>Origines de l'islam</strong><br />
<a href="http://www.editions-de-paris.com/article.php3?id_article=259">Editions de Paris</a> - 2009<br />
316 page - 24 €<br /></p></blockquote>
<p><br />
Sur l'islam : voir <a href="http://petitefeuilleverte.over-blog.com/article-a-regarder-ou-a-lire-53610173.html">la sélection des livres recommandés par la "Petite Feuille Verte"</a></p>ISLAM : l'émission "L'Eglise et l'islam" avec Annie Laurent et Xavier Lemoineurn:md5:cf3d07b18a2c136d1195a3c59c9d08092010-07-06T14:45:00+01:002018-11-28T13:22:22+00:00comNDCactualitéFormationislam<p><strong>Sur direct8 le 18 juin 2010</strong></p> <p><a href="http://dieumerci.direct8.fr/2010/06/22/vendredi-18-juillet-2010-leglise-et-lislam/">Voici le lien pour voir cette émission</a>.<br />
<br />
Chemin d'accès <a href="http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2010/07/dieu-merci-%C3%A9mission-sur-leglise-et-lislam.html">à partir du Salon Beige</a>.</p>BENOIT XVI : lucidité sur le monde musulmanurn:md5:428fe4c0c1bceab28b1fcdec9dac72362010-06-08T10:43:00+01:002010-06-09T17:21:36+01:00comNDCactualitéislam<p>dans la préparation du Synode sur le Moyen-Orient</p> <p>Dans Le Figaro du 8 juin, Jean-Marie Guénois analyse l'<strong>instrumentum laboris</strong>, qui servira de base au <strong>synode sur le Moyen Orient</strong>. Extrait :<br />
<br />
"La nouveauté de ce document est plutôt du côté de l’islam, qui occupe non une phrase mais la partie substantielle du texte, l’autre touchant aux problèmes ecclésiaux. <strong>Que dit ce texte vis-à-vis de l’islam ? Trois idées : une dénonciation, un rappel historique et une proposition</strong>.<br />
<br />
La dénonciation porte sur la « montée d’un islam politique » depuis les années 1970 où « on voit augmenter un peu partout les attaques contre les chrétiens ». C’est un « phénomène saillant qui affecte la région », parce qu’il entend « imposer un mode de vie islamique à tous ceux qui y vivent, musulmans et non musulmans. (…) Ces courants extrémistes sont donc une menace pour tous, chrétiens, juifs et musulmans, et nous devons les affronter ensemble ».<br />
<br />
Le rappel historique, même s’il est indubitable pour les chrétiens : « Nous appartenons au Moyen Orient et nous nous identifions. » Mais avec le paradoxe de voir que les chrétiens, qui ont été « les pionniers de la renaissance de la nation arabe » et qui apportent beaucoup sur le plan éducatif, culturel et social, sont aujourd’hui menacés de vivre en « ghetto».<br />
<br />
Quant à la proposition, elle consiste à «distinguer la réalité religieuse et la réalité politique» alors que «les musulmans ne distinguent pas religion et politique, ce qui met les chrétiens en situation délicate de non-citoyens, alors qu’ils sont les citoyens de ces pays bien avant l’arrivée de l’islam». L’objectif serait «d’alléger le caractère théocratique des gouvernements en suivant le modèle d’une “laïcité positive”», ouverte aux religions. Et d’avancer en termes législatifs sur « la liberté religieuse et la liberté de conscience qui sont généralement inconnues dans le milieu musulman».<br />
<br />
Ces idées vont apparaître à certains musulmans comme une provocation. Mais si l’Église catholique ose ainsi poser le problème, c’est que les chrétiens de Terre sainte - qui ont été directement consultés par Rome pour la rédaction de ce texte vigoureux - se trouvent déjà dans une problématique de vie ou de mort. Enfin, en s’opposant aux visées de l’islam politique pour préserver la convivialité des religions, qui a longtemps existé au Moyen Orient, Rome sait que l’enjeu de ce combat concerne tout l’Occident."<br />
<br />
<a href="http://blog.lefigaro.fr/religioblog/">Voir ausi ici dans le Figaro</a><br /></p>TEMOIN : JOSEPH FADELLE, "LE PRIX À PAYER"urn:md5:566668078b816fd24e259b578e8c64f82010-06-03T10:29:00+01:002010-07-07T07:23:14+01:00comNDCdocumentsislamLivres<p>Il a souffert dans sa chair pour sa Foi, <strong>il était au Pèlerinage</strong>.</p> <p>Pour des raisons de sécurité nous ne vous en avons pas parlé plus tôt, mais nous pouvons le dire aujourd'hui : <strong>Joseph Fadelle</strong>, irakien converti de l'islam au péril de sa vie, <strong>a marché sur la route de Chartres avec notre pèlerinage</strong>.<br />
<br />
<strong>Joseph Fadelle</strong> a décrit sa conversion, et ses conséquences (prison, torture, exil, fatwa qui le condamne à mort) dans un livre très émouvant, <strong>"Le prix à payer"</strong> (L'Oeuvre Editions) qui éclaire sur le vrai visage de l'islam et de la situation des chrétiens en terre d'islam.<br />
<br />
Vous pourrez découvrir son itinéraire <a href="http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2010/05/depuis-que-mohammed-sappelle-joseph-il-risque-la-mort.html">grâce au Salon Beige</a>. <br />
<br />
Aussi dans "Valeurs actuelles" : <a href="https://www.nd-chretiente.com/dotclear/public/documents/2010.05.31_Fadelle.pdf">Valeurs Actuelles - Joseph Fadelle</a> <br />
<br />
<img src="https://www.nd-chretiente.com/dotclear/public/images/2010_05/2010.05.31_couverture_Fadelle.jpg" alt="2010.05.31_couverture_Fadelle.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="2010.05.31_couverture_Fadelle.jpg, mai 2010" />Un livre témoignage que vous ne lâcherez plus quand vous l'aurez ouvert.<br />
<br />
Editions de l'Oeuvre<br />
221 pages<br />
18 euros<br />
<br />
Ecouter l'entretien de Joseph Fadelle sur <a href="http://www.riposte-catholique.fr/?p=6936">Radio Notre-Dame</a></p>Martyrs chrétiens du XXe siècle : anniversaire du génocide arménien !urn:md5:33a64168268579ad33f651f45428ae6b2010-04-22T20:47:00+01:002010-04-22T20:47:00+01:00comNDCdocumentsislam<p>24 avril 1915 : <strong>début du grand génocide des Arméniens</strong> - Plus d'un million de victimes</p> <p>Rappelons la courageuse déclaration du <strong>Cardinal Philippe Barbarin</strong>, le 22 avril 2006 :<br />
"A l’approche du 24 avril, jour de la commémoration annuelle du génocide arménien, je veux dire mon amitié fraternelle et toute ma compassion à la communauté arménienne qui continue d’être l’objet d’une haine révoltante. Des manifestations et des slogans négationnistes refusent d’admettre ce génocide, <em>mètz yéghern</em>, pourtant reconnu en France par une loi votée au Parlement en 2001.
Les travaux des historiens attestent qu’entre <strong>un million deux cent mille et un million cinq cent mille personnes</strong> ont trouvé la mort entre 1915 et 1920, massacrées pour la seule raison qu’elles étaient arméniennes et chrétiennes."<br />
<br />
<img src="https://www.nd-chretiente.com/dotclear/public/images/2010.04.23_Armenie_b.jpg" alt="2010.04.23_Armenie_b.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="2010.04.23_Armenie_b.jpg, avr. 2010" />
Le grand génocide, entre 1915 et 1918, faisait suite aux massacres de <strong>1894-1896</strong> (plus de 200 000 victimes) et à ceux d'<strong>avril 1909</strong> (plus de 30 000 victimes).<br />
<br />
<strong>Le sang des martyrs est semence de chrétiens.</strong><br />
<br />
Merci à <strong>Radio Courtoisie</strong> et au <strong>Libre Journal de la Réplique</strong> du 21 avril d'avoir rappelé cet anniversaire.<br /></p>Les évêques de France et l'islamurn:md5:48d8f3f6539051389fa14c7214451f552010-03-24T15:54:00+00:002018-11-28T13:23:37+00:00comNDCactualitéislam<p>L'avertissement de <strong>Daniel Ange</strong> aux évêques de France : ne recommencez pas avec l'<strong>islam</strong> le même silence et la même <strong>connivence</strong> qu'avec le <strong>communisme</strong></p> <p><br />
A l'occasion du colloque sur l'islam organisé par l'AED, le <strong>Père Daniel Ange</strong> lance, sur "France catholique" une mise en garde aux évêques de France.
<br />
<br />
<img src="https://www.nd-chretiente.com/dotclear/public/images/Daniel_Ange.gif" alt="Daniel_Ange.gif" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Daniel_Ange.gif, avr. 2010" />
<strong>Quelques extraits :</strong>
<br />
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<em>Voici dix ans, j’ai réalisé une étude documentée sur cette <strong>«conspiration du silence»</strong> dans l’Église catholique en France, en ses instances officielles, face à la persécution communiste dans les pays d’Europe de l’Est (à notre porte !), comme en Asie.</em>
<em>Les conclusions sont accablantes, et honteuses pour nous. C’était un sujet tabou, car il ne fallait pas porter ombrage à la politique de la «main tendue» ou de l’Ostpolitik. Il a fallu Jean-Paul II pour nous arracher, avec grand peine, à ce silence assourdissant (cf : son discours aux évêques, à Issy, lors de son premier voyage, et celui de Lourdes, le 15.08.83)</em>
<em>Que je sache, pas une parole publique d’un évêque français pendant ces décennies, où s’écrivait le plus terrible des martyrologes de l’histoire de l’Église (...)</em>.<br />
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<em>Eh bien ! J’ose poser la question politiquement, ecclésialement très incorrecte : <strong>ne recommençons–nous pas, avec la persécution islamique ?</strong> (...)</em><br />
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<strong><em>Si pendant le dernier demi-siècle, nos pasteurs avaient fait connaître à leur peuple les témoignages bouleversants des nombreux et héroïques martyrs du Christ, leurs contemporains et «compatriotes» européens, la ferveur de nos baptisés n’aurait –elle pas été stimulée, et peut-être ralenti l’effondrement (collapse) si rapide de la Foi en France ?</em></strong>
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Lire l'intégralité du texte sur le site de <a href="http://www.france-catholique.fr/Dans-le-dialogue-avec-l-islam-le.html">France catholique</a>.<br />
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<h3><a href="https://www.nd-chretiente.com/dotclear/public/documents/2010_documents/2010.02_islam_Daniel_Ange.pdf">Texte intégral à ici.</a><br /></h3>
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C'est le Cardinal <strong>Decourtray</strong> qui avait eu le courage d'employer l'expression <strong>"connivence"</strong> pour parler de l'attitude des évêques de France face au communisme</p>