Depuis dix neuf cents ans et plus
La France est la France de Jésus.
Depuis les Francs et les Gaulois
La France a toujours dit : "Je crois".
Hardi contre la clique,
Sans patrie et sans Dieu
Pour la foi catholique
Français debout car Dieu le veut !
Chantons la Catholique
Vive la France et Dieu !
La belle France de Clovis
De Charlemagne et de saint Louis,
De Jeanne d'Arc et de Bayard
Vers Dieu levait son clair regard.
Mais une bande de vautours
Planant sur elle de nos jours
A fait de l'ombre sur la croix
Et réduit la France aux abois.
La France pleure et tend les bras
Malheur à qui ne l'entend pas !
Honte à qui n'ose pas bouger
Lorsque sa Mère est en danger !
Nos fiers ancêtres ont lutté
Pour nous donner la liberté,
Pour conserver pareil trésor
Luttons comme eux jusqu'à la mort.
Sans crainte risquons notre peau
Pour la Croix et pour le Drapeau.
Autour d'eux si nous nous serrons
Par ces deux signes nous vaincrons !
Le front penché sur la terre,
J'allais seul et soucieux,
Quand résonna la voix claire
D'un petit oiseau joyeux. Il disait :
"Reprends courage,
L'Espérance est un trésor.
Même le plus noir nuage
A toujours sa frange d'or.(bis)
Lorsque le soir se fait sombre,
J'entends le petit oiseau
Gazouiller là-haut, dans l'ombre,
Sur la branche au bord de l'eau.
Et bientôt son doux ramage,
Me donne un nouvel essor.
Même le plus noir nuage
A toujours sa frange d'or.(bis)
Mais il partit vers le Père,
Et jamais ne le revis.
Je me penchais sur la terre,
Et la contemplais, ravi.
Car il n'est que
l'Espérance pour animer notre coeur,
Qui de nos plus noires souffrances
Sait toujours être vainqueur.(bis)
Nous te saluons,
Ô toi notre Dame Marie,
Vierge Sainte que drape le soleil
Couronnée d'étoiles, la lune est sous tes pas
En toi nous est donnée
L'aurore du Salut
Tu as donné naissance à Jésus le sauveur.
Par toi nous sont ouvertes, les portes du jardin
Guide-nous en chemin, étoile du matin.
mère au pied de la croix,
Soutiens notre espérance et garde notre foi.
Du côté de ton fils, tu as puisé pour nous,
L'eau et le sang versés qui sauvent du péché.
Plus haut que tous les anges, plus haut que les nuées,
Et quelle est notre joie, douce Vierge Marie
De contempler en toi la promesse de vie.
En ton âme en ton corps, tu entres dans les cieux.
Emportée dans la gloire, sainte reine des cieux,
Tu nous accueilleras, un jour auprès de Dieu.
Refrain:
Esprit-Saint, Dieu de lumière,
Qu'aujourd'hui nous invoquons,
Venez des cieux sur la terre,
Comblez-nous de tous vos dons;
Venez des cieux sur la terre,
Comblez-nous de tous vos dons.
Enseignez-nous cette Sagesse / qui ne cherche que le Seigneur:
Que notre étude soit sans cesse / de Lui soumettre notre coeur.
Accordez-nous l'Intelligence / De Vos dogmes, de votre Loi,
Et nous croirons, sans défaillance, / Tous les mystères de la Foi.
Eclairez-nous, Dieu de Science: / En Vous seul est la vérité.
L'homme sans Vous n'est qu'ignorance, / Et son savoir que vanité.
De Vos Conseils que la lumière / Toujours brille devant nos yeux;
Qu'elle nous guide et nous éclaire / Sur le chemin qui mène aux cieux.
Que notre cœur lassé du monde, / Goûte Dieu par la Piété;
Que notre amour enfin réponde / A son immense charité.
Soutenez-nous de Votre Force / Dans nos luttes de chaque jour,
Contre le monde qui s'efforce / De nous ravir à votre amour.
Inspirez-nous cette humble Crainte / Qui se mêle au plus ferme espoir,
Et par amour, non par contrainte, / Gardez notre âme à son devoir.
La Prière de Saint Thomas d'Aquin « Lauda Sion salvatorem » (Sion, célèbre ton Sauveur) :
Lauda, Sion, Salvatorem, lauda ducem et pastorem, in hymnis et canticis. Loue, Sion, ton Sauveur, loue ton chef et ton pasteur par des hymnes et des cantiques.
Quantum potes, tantum aude, quia major omni laude nec laudare sufficis. Autant que tu le peux, tu dois oser, car Il dépasse tes louanges et tu ne pourras jamais trop Le louer.
Laudis thema specialis, Panis vivus et vitalis hodie proponitur. Le sujet particulier de notre louange, le Pain vivant et vivifiant, c’est cela qui nous est proposé aujourd’hui.
Quem in sacræ mensa cenæ turbæ fratrum duodenæ datum non ambigitur. Au repas sacré de la Cène, au groupe des douze frères, Il a été clairement donné.
Sit laus plena, sit sonora ; Sit jucunda, sit decora ; mentis jubilatio. Que notre louange soit pleine, qu’elle soit sonore ; qu’elle soit joyeuse, qu’elle soit belle la jubilation de nos cœurs.
Dies enim solemnis agitur in qua mensæ prima recolitur hujus institutio. C’est en effet la journée solennelle où nous fêtons de ce banquet divin la première institution.
In hac mensa novi Regis, novum Pascha novæ legis, phase vetus terminat. A cette table du nouveau Roi, la nouvelle Pâque de la nouvelle loi met fin à la Pâque ancienne.
Vetustatem novitas, umbram fugat veritas, noctem lux eliminat. L’ordre ancien cède la place au nouveau, la vérité chasse l’ombre, la lumière dissipe la nuit.
Quod in cena Christus gessit, faciendum hoc expressit, in sui memoriam. Ce que le Christ a fait à la Cène, Il a ordonné de le refaire en mémoire de Lui.
Docti sacris institutis, panem, vinum in salutis consecramus hostiam. Instruits par ces commandements sacrés, nous consacrons le pain et le vin en victime de salut.
Dogma datur christianis, quod in carnem transit panis et vinum in sanguinem. C’est un dogme pour les chrétiens que le pain se change en son Corps et le vin en son Sang.
Quod non capis, quod non vides, animosa firmat fides, præter rerum ordinem. Ce que tu ne comprends pas, ce que tu ne vois pas, la foi vive l’affirme, hors de l’ordre naturel des choses.
Sub diversis speciebus, signis tantum et non rebus, latent res eximiæ. Sous des espèces différentes, signes seulement et non réalités, se cachent des choses sublimes.
Caro cibus, sanguis potus, manet tamen Christus totus, sub utraque specie. Sa chair est nourriture, son Sang est breuvage, pourtant le Christ tout entier demeure sous l’une ou l’autre espèce.
A sumente non concisus, non confractus, non divisus, integer accipitur. Par celui qui le reçoit, il n’est ni coupé ni brisé, ni divisé : Il est reçu tout entier.
Sumit unus, sumunt mille, quantum isti, tantum ille nec sumptus consumitur. Qu’un seul le reçoive ou mille, celui-là reçoit autant que ceux-ci et l’on s’en nourrit sans le détruire.
Sumunt boni, sumunt mali, sorte tamen inæquali : vitæ vel interitus. Les bons le reçoivent, les méchants aussi, mais pour un sort bien inégal : pour la vie ou pour la mort.
Mors est malis, vita bonis, vide paris sumptionis quam sit dispar exitus. Mort pour les méchants, vie pour les bons, vois comme d’une même communion l’effet peut être différent.
Fracto demum sacramento, ne vacilles, sed memento tantum esse sub fragmento quantum toto tegitur. Quand le Sacrement est rompu ne te laisses pas ébranler, mais souviens-toi qu’il y a autant sous chaque fragment que dans le tout.
Nulla rei fit scissura signi tantum fit fractura ; qua nec status, nec statura signati minuitur. La réalité n’est pas divisée, le signe seulement est fractionné ; mais ni l’état ni la taille de ce qui est signifié n’est diminué.
Ecce panis angelorum factus cibus viatorum, vere Panis filiorum non mittendis canibus. Voici le pain des anges devenu l’aliment de ceux qui sont en chemin, vrai Pain des enfants à ne pas jeter aux chiens.
In figuris præsignatur, cum Isaac immolatur, Agnus paschæ deputatur datur manna patribus. D’avance il est annoncé en figures, lorsqu’Isaac est immolé, l’Agneau pascal, sacrifié la manne, donnée à nos pères.
Bone pastor, Panis vere, Jesu, nostri miserere, Tu nos pasce, nos tuere, Tu nos bona fac videre in terra viventium. Ô bon Pasteur, notre vrai Pain, Jésus, aie pitié de nous, nourris-nous, protège-nous, fais-nous voir le bonheur dans la terre des vivants.
Tu qui cuncta scis et vales, qui nos pascis hic mortales tuos ibi commensales, Coheredes et sociales Fac sanctorum civium. Amen. Alleluia. Toi qui sais tout et qui peux tout, Toi qui sur terre nous nourris, fais que, là-haut, invités à ta table, nous soyons les cohéritiers et les compagnons des saints de la cité céleste. Amen. Alléluia.
Ave verum Corpus natum de Maria Virgine
Vere passum, immolatum in Cruce pro homine,
Cuius latus perforatum fluxit aqua et sanguine,
Esto nobis praegustatum mortis in examine.
O Iesu dulcis, O Iesu pie, O Iesu, fili Mariae.
Je Vous salue, vrai Corps né de la Vierge Marie,
Qui avez vraiment souffert et avez été immolé sur la Croix pour l'homme,
Vous dont le côté transpercé a laissé couler du sang et de l'eau.
Puissions-nous Vous recevoir dans l'heure de la mort.
Ô doux, ô bon, ô Jésus fils de Marie. Ainsi soit-il.
Notre Dame, qui par votre oui
Avez changé la face du monde,
Prenez en pitié
Ceux qui veulent dire oui pour toujours.
Vous savez à quel prix ce mot s’achète et se tient,
Obtenez-nous de ne pas reculer
Devant ce qu’il exige de nous.
Apprenez-nous à le dire, comme vous,
Dans l’humilité, la pureté, la simplicité
Et l’abandon à la volonté du Père.
Faites que tout au long de notre vie
Les oui que nous dirons après celui-là,
Ne soient pas autre chose
Qu’un moyen d’adhérer
Encore plus parfaitement à la volonté de Dieu
Pour notre salut et celui du monde entier.
Amen.
La première en chemin, Marie tu nous entraînes
A risquer notre "oui" aux imprévus de Dieu.
Et voici qu'est semée en l'argile incertaine
De notre humanité, Jésus-Christ, Fils de Dieu.
Marche avec nous, Marie,
Sur nos chemins de foi,
Ils sont chemin vers Dieu (bis).
La première en chemin, en hâte tu t'élances,
Prophète de Celui qui a pris corps en toi.
La parole a surgi, tu es sa résonance
Et tu franchis des monts pour en porter la voix.
Marche avec nous, Marie,
Aux chemins de l'annonce,
Ils sont chemin vers Dieu (bis).
La première en chemin, pour suivre au Golgotha
Le fils de ton amour que tous ont condamné,
Tu te tiens là, debout, au plus près de la Croix
Pour recueillir la vie de son cœur transpercé.
Marche avec nous, Marie,
Sur nos chemins de croix,
Ils sont chemin vers Dieu (bis).
La première en chemin avec l'Eglise en marche
Dès les commencements, tu appelles l'Esprit!
En ce monde aujourd'hui, assure notre marche;
Que grandisse le corps de ton fils Jésus-Christ
Marche avec nous, Marie,
Aux chemins de ce monde,
Ils sont chemin vers Dieu (bis).
Magníficat ánima méa Dóminum,
Et exultávit spíritus méus in Déo salutári méo!
Quia respéxit humilitátem ancíllæ súæ,
ecce enim ex hoc beátam me dícent ómnes generatiónes.
Quia fécit míhi mágna qui pótens est : et sánctum nómen éjus!
Et misericórdia éjus a progénie in progénies timéntibus éum.
Fécit poténtiam in bráchio súo : dispérsit supérbos ménte córdis súi.
Depósuit poténtes de séde, et exaltávit húmiles.
Esuriéntes implévit bónis : et dívites dimísit inánes.
Suscépit Israël púerum súum, recordátus misericórdiæ súæ.
Sicut locútus est ad pátres nóstros, Abraham et sémini éjus in saécula.
Glória Pátri et Fílio, et Spirítui Sáncto,
Sicut érat in princípio, et nunc, et sémper,
et in saécula sæculórum. Amen.