chants chants profanes

mercredi 27 février 2019

Le soldat belge

1. C’était un soir sur les bords de l’Yser,

Un soldat belge qui montait la faction.

Vinrent à passer trois gardes militaires,

Parmi lesquels était le Roy Albert.

Qui vive là ? lui crie la sentinelle,

Qui vive là ? Vous ne passerez pas !

Si vous passez craignez ma baïonnette,

Retirez-vous, vous ne passerez pas ! (bis)

Halte-là !

 

2. Le Roy Albert en fouillant dans ses poches,

Tiens, lui dit-il, et laisse-moi passer.

Non, répondit la brave sentinelle,

L’argent n’est rien pour un vrai soldat belge.

Dans mon pays, je cultivais la terre,

Dans mon pays, je gardais les brebis,

Mais, maintenant que je suis militaire,

Retirez-vous, vous ne passerez pas ! (bis)

Halte-là !

 

3. Le Roy Albert dit à ses camarades :

Fusillons-le, c’est un mauvais sujet.

Fusillons-le à la lueur des astres,

Fusillons-le, c’est un mauvais sujet.

Fusillez-moi, lui dit la sentinelle,

Fusillez-moi, vous ne passerez pas.

Si vous passez, craignez ma baïonnette.

Retirez-vous, vous ne passerez pas ! (bis)

Halte-là !

 

4. Le lendemain, au grand conseil de guerre,

Le Roy Albert lui demanda son nom.

Tiens, lui dit-il, voilà la croix de guerre,

La croix de guerre et la décoration.

Que va-t-elle dire, ma bonne et tendre mère,

Que va-t-elle dire en me voyant si beau ?

La croix de guerre est à ma boutonnière

Pour avoir dit : vous ne passerez pas ! (bis)

Halte-là !

 

 

Le Roy Louis

1. Le Roy Louis a convoqué

Tous ses barons et chevaliers

Le Roy Louis a demandé

« Qui veut me suivre où que j'irai ? »

 

2. Les plus ardents se sont dressés,

Ont juré Foi, Fidélité

Les plus prudents ont deviné

Où le Roy voulait les mener.

 

3. Ainsi parla le Duc de Baume

« Je combattrai pour le royaume »

Le Roy lui dit « c'est point assez :

Nous défendrons la chrétienté »

 

4. Ainsi parla seigneur d'Estienne :

« Je défends la terre chrétienne,

Mais je ne veux pas m'en aller

Semer la mort dessus la mer »

 

5. « Ah, dit le Roy, notre domaine

S'étend sur la rive africaine

Jusqu'au désert le plus avant

C'est notre fief, et prix du sang »

 

6. S'en est allé le Roy Louis

Les plus fidèles l'ont suivi

S'en sont allés bien loin, bien loin

Pour conquérir le fief divin !

Le roi Arthur

 

 

1. Le Roi Arthur avait trois fils, quel supplice,

Mais c'était un excellent roi, oui ma foi,

Par lui ses fils furent chassés, oui chassés à coups de pied

Pour n'avoir pas voulu chanter

Pour n'avoir pas voulu chanter ohé (bis)

Par lui ses fils furent chassés oui chassés à coups de pied

Pour n'avoir pas voulu chanter

 

2. Le premier fils se fit meunier, c'est bien vrai

Le second se fit tisserand, oui vraiment

Le troisième se fit commis d'un tailleur de son pays

Un rouleau de drap sous son bras

Pour n'avoir pas voulu chanter ohé (bis)

Le troisième se fit commis d'un tailleur de son pays

Pour n'avoir pas voulu chanter

 

3. Le premier fils volait du blé, c'est bien laid

Le second fils volait du fil, c'est bien vil

Et le commis du tailleur volait du drap à toute heure

Pour en habiller ses deux soeurs

Pour n'avoir pas voulu chanter ohé (bis)

Et le commis du tailleur volait du drap à toute heure

Pour n'avoir pas voulu chanter

 

4. Dans l'écluse le meunier s'noya, ha ha ha

À son fil le tiss'rand s'pendit, hi hi hi

Et le diable, mis en furie, emporta le p'tit commis

Un rouleau de drap sous son bras.

Pour n'avoir pas voulu chanter ohé (bis)

Et le diable, mis en furie, emporta le p'tit commis

Pour n'avoir pas voulu chanter.

Le petit Grégoire

1. La maman du petit homme

Lui dit un matin:

« À seize ans, t'es haut tout comme

Notre huche à pain!

À la ville tu peux faire

Un bon apprenti

Mais pour labourer la terre

T'es bien trop petit, mon ami

T'es bien trop petit

T'es bien trop petit. »

 

2. Vit un maître d'équipage

Qui lui rit au nez

En lui disant « Point n'engage

Les tout nouveau-nés!

Tu n'as pas laide frimousse

Mais t'es mal bâti

Pour faire un tout petit mousse

T'es bien trop petit, mon ami

T'es bien trop petit

T'es bien trop petit. »

 

3. Dans son palais de Versailles

Fût trouvé le roi

« Je suis gars de Cornouailles

Sire, équipez-moi! »

Mais le bon roi Louis XVI

En riant lui dit:

« Pour être garde-française

T'es bien trop petit, mon ami

T'es bien trop petit

T'es bien trop petit. »

 

4. La guerre éclate en Bretagne

Au printemps suivant!

Et Grégoire part en campagne

Avec Jean Chouan.

Les balles sifflaient nombreuses

Au-dessus de lui

En sifflotant dédaigneuses

T'es bien trop petit, mon ami

T'es bien trop petit

T'es bien trop petit. »

 

5. Cependant une le frappe

Entre les deux yeux

Par le trou l'âme s'échappe

Grégoire est aux Cieux!

Là, Saint Pierre qu'il dérange

Lui dit: « Hors d'ici!

J'ai besoin d'un grand archange

T'es bien trop petit, mon ami

T'es bien trop petit

T'es bien trop petit. »

 

6. Mais en apprenant la chose,

Jésus se fâcha

Entr'ouvrit son manteau rose

Pour qu'il s'y cacha

Fît entrer ainsi Grégoire

Dans son Paradis

En disant « Mon ciel de gloire

C'est pour les petits mon ami!

C'est pour les petits

C'est pour les petits »

Le cor (Choeur Montjoie Saint-Denis)

 

Dans le soir d'or résonne, résonne,

Dans le soir d'or, résonne le cor

Résonne, résonne, résonne le cor (bis)

Dans le soir d'or résonne, résonne,

Dans le soir d'or, résonne le cor

 

1. C'est le cor du grand Roland

Qui sonne affolant

Sous le ciel sanglant.

C'est le cor du roi Saint Louis

Sonnant l'hallali

Des païens maudits.

C'est le cor du gai Du Guesclin

Harcelant sans frein

L'Anglais qui le craint.

 

2. C'est le cor de Jeanne Lorraine

Qui sonne et s'égrène

Dans la nuit sereine.

C'est le cor du preux Bayard

Qui dans le brouillard

Rallie les fuyards.

C'est le cor qui sonne le jour

Où la gloire accourt :

Condé, Luxembourg.

 

3. C'est le cor de Hoche et Marceau

Des gars en sabots

Sauvant nos drapeaux.

C'est le cor du vieil Empereur,

Qui sonne et se meurt

Dans l'île des pleurs.

C'est le cor des chasseurs de fer

Tenant quatre hivers

Des Vosges à l'Yser.

 

Et c'est le cor du grand chef Maud'huy

Dont l'âme aujourd'hui

Toujours nous conduit !

Le combat de demain (Choeur Montjoie Saint-Denis)

1. Etait noire la nuit, était rouge le feu.

La nation semblait à l'agonie.

Plus de chefs, plus de foi, un destin malheureux

S'abattait sur la chère Patrie

 

Les héros d'autrefois nous convient à leur foi

Fiers paras, groupons-nous en avant,

Les héros d'autrefois nous convient à leur foi

Fiers paras tous ensemble à l'assaut.

 

2. Tous sont morts et leurs casques rouillés dans le vent

Veillent sur mille tombes fleuries

Sur la route au lointain nos chars rythment en grondant

Le refrain de la grande Patrie

 

3. Le cri de notre histoire et la terre et les morts

Nous appellent au combat de demain.

Nous jurons d'être unis, nous jurons d'être forts.

France, ton avenir est le mien.

 

4. Etait noire la nuit, était rouge le feu

C'était le moment du grand assaut,

Coude à coude en marchant ils chantaient par lambeaux

Le refrain de l'hymne des adieux.

Le 31 du mois d'Août

1. Le 31 du mois d'août

Nous aperçûmes sous l'vent à nous

Une frégate d'Angleterre

Qui fendait la mer et les flots

C'était pour aller à Bordeaux

 

Buvons un coup, buvons en deux

A la santé des amoureux

A la santé du roi de France

Et merde pour le roi d'Angleterre

Qui nous a déclaré la guerre

 

2. Le capitaine au même instant

Fit appeler son lieutenant

Lieutenant te sens-tu l'courage

Dis-moi te sens-tu assez fort

Pour prendre l'Anglais à son bord

 

3. Le lieutenant fier'z et hardi

Lui répondit capitaine oui

Faites monter tout l'équipage

Hardis gabiers, gais matelots

Faites monter tout l'monde en haut

 

4. Le maître donna un coup d'sifflet

En haut larguez les perroquets

Larguez les ris en vent arrière

Laissez porter jusqu'à son bord

Pour voir qui sera le plus fort

 

5. Vir' lof pour lof, en arrivant

Nous l'avons pris par son avant

A coups de haches d'abordages

De piques et de mousquetons

Nous l'avons mis à l'arraison

 

6. Que dira-t-on de lui bientôt

En Angleterre et à Bordeaux

D'avoir si bien paré l'outrage

Par un vaisseau de 6 canons

Lui qu'en avait 30 et si bons

 

Dernier refrain

Buvons un coup, buvons en deux

A la santé des amoureux

A la santé du roi de France

A qui nous devons le succès

D'être vainqueurs sur les Anglais

la montagne

 

1. J’ai laissé là-bas

Dans mon beau pays

J’ai laissé tous mes amis

J’ai voulu partir

Et je suis parti

Une fin d’après-midi

 

La montagne était si belle

Que j’ai voulu la revoir

Quand descend le soir

Laissez-moi chanter

La chanson du souvenir

 

2. J’ai laissé là-bas

Dans mon beau pays

Une mère si jolie

Elle doit pleurer

Et compter les jours

Et prier pour mon retour

 

3. Mais je reviendrai

Dans mon beau pays

Pour y voir mes amis

Nous nous retrouverons

Et retournerons

Très souvent parmi les monts

 

 

La messe des bois ( Choeur Montjoie Saint-Denis)

 

1. Où courez-vous ? Femmes qui donc vous presse ?

Où courez-vous passé minuit ?

Dieu va venir, c’est l’heure de la messe,

On ne voit plus Dieu que la nuit.

 

2. Vos temples sont des masures affreuses

Où les bleus siègent en vainqueurs

Dieu trouve asile en nos forêts ombreuses

Aussi discrètes que nos cœurs.

 

3. Plus de clocher, hélas, et plus de cloche

Qui chante au dessus des sillons,

Quand le bon Dieu de nos forêts approche

Les oiseaux font leurs carillons.

 

4. Dans les fourrés où vos bandes s’assemblent !

Quels honneurs reçoit Jésus-Christ ?

Il trouve là des gens qui lui ressemblent :

Les Vendéens que l’on proscrit.

 

5. Près de l’autel en ces retraits funèbres

A peine quelque torche luit.

Nos cœurs brillent alors dans les ténèbres,

Comme nos cœurs devant Lui.

 

6. L’orgue jamais au milieu de vos fêtes,

Ne sème ses accords si beaux ?

Le chêne épanche au milieu de nos têtes

La grande voix de ses rameaux.

 

7. Si Dieu permet que votre effort succombe

Qui désormais vous soutiendra ?

A la Vendée on peut creuser sa tombe,

En nouveau Christ elle sortira.

La Bohème

 1. Chante et danse la Bohème

Fa-ria, fa-ria, oh!

Vole et campe où Dieu la mène

Fa-ria, fa-ria,oh!

Sans souci, au grand soleil

Coule des jours sans pareils.

Fa-ria... oh! (bis)

 

2. Dans sa bourse rien ne pèse

Fa-ria, fa-ria, oh!

Mais son coeur bat tout à l'aise

Fa-ria, fa-ria, oh!

Point de comptes et point d'impôt

Rien ne trouble son repos.

Fa-ria... oh! (bis)

 

3. Quand la faim se fait tenace

Fa-ria, fa-ria, oh!

Dans les bois se met en chasse

Fa-ria, fa-ria, oh!

Tendre biche et prompt chamois

Lui feront un plat de roi.

 

4. Si la soif brûle en sa gorge

Fa-ria, fa-ria, oh!

Au ravin la source est proche

Fa-ria, fa-ria, oh!

Eaux plus claires que l'Asti

En vous tout le ciel sourit.

Fa-ria... oh! (bis)

 

5. Sur la mousse ou dans la paille

Fa-ria, fa-ria, oh!

Trouve un lit fait à sa taille

Fa-ria, fa-ria, oh!

Coeur léger, Bohème dort

Que n'éveille aucun remords.

Fa-ria... oh! (bis)

 

6. Et si mince est son bagage

Fa-ria, fa-ria, oh!

Que sans peine déménage

Fa-ria, fa-ria, oh!

Dans le ciel quand Dieu voudra

En chantant s'envolera.

Fa-ria... oh! (bis)

La blanche hermine (Choeur Montjoie Saint-Denis)

 

1. J'ai rencontré ce matin devant la haie de mon champ

Une troupe de marins d'ouvriers de paysans

Où allez-vous camarades avec vos fusils chargés

Nous tendrons des embuscades viens rejoindre notre armée

 

La voilà la Blanche Hermine vive la mouette et l'ajonc

La voilà la Blanche Hermine vive Fougères et Clisson!

 

2. Où allez-vous camarades avec vos fusils chargés

Nous tendrons des embuscades viens rejoindre notre armée

Ma mie dit que c'est folie d'aller faire la guerre aux Francs

Mais je dis que c'est folie d'être enchaîné plus longtemps

 

3. Elle me dit que c'est folie d'aller faire la guerre aux Francs

Mais je dis que c'est folie d'être enchaîné plus longtemps

Elle aura bien de la peine pour élever les enfants

Elle aura bien de la peine car je m'en vais pour longtemps

 

4. Elle aura bien de la peine pour élever les enfants

Elle aura bien de la peine car je m'en vais pour longtemps

Je viendrai à la nuit noire tant que la guerre durera

Comme les femmes en noir triste et seule elle m'attendra

 

5. Je viendrai à la nuit noire tant que la guerre durera

Comme les femmes en noir triste et seule elle m'attendra

Et sans doute pense-t-elle que je suis en déraison

De la voir mon coeur se serre là-bas devant la maison

 

6. Et sans doute pense-t-elle que je suis en déraison

De la voir mon coeur se serre là-bas devant la maison

Et si je meurs à la guerre pourra-t-elle me pardonner

D'avoir préféré ma terre à l'amour qu'elle me donnait

 

7. Et si je meurs à la guerre pourra-t-elle me pardonner

D'avoir préféré ma terre à l'amour qu'elle me donnait

J'ai rencontré ce matin devant la haie de mon champ

Une troupe de marins, d'ouvriers, de paysans

Kyrie des gueux

1. Holà ! Marchons, les gueux,

Errant sans feu ni lieu,

Bissac et ventre creux,

Marchons, les gueux !

 

Kyrie, eleison, miserere nostri.

 

2. Bissac et ventre creux,

Aux jours calamiteux,

Bannis et malchanceux,

Marchons, les gueux !

 

3. Bannis et malchanceux,

Maudits comme lépreux,

En quête d'autres cieux,

Marchons, les gueux !

 

4. En quête d'autres cieux,

Rouleux aux pieds poudreux,

Ce soir chez le Bon Dieu,

Frappez, les gueux !

 

5. Ce soir chez le Bon Dieu,

Errant sans feu ni lieu,

Bissac et ventre creux,

Entrez, les gueux !        

 

Je t'aime ô ma Patrie

 

Je t’aime, ô ma Patrie,

Pour tes monts neigeux et fiers,

Pour la chanson jolie

De tes fleuves toujours clairs.

Pour tes grèves,

Que soulèvent

Des flots si bleus,

Où l’on voit briller les cieux

Calmes et radieux.

 

Je t’aime pour tes plaines

Où mûrissent les moissons,

Pour tes forêts de chênes,

Pour tes bois et tes vallons,

Pour tes vignes qui s’alignent

Sur tes coteaux,

Pour le chant de tes ruisseaux

Où boivent les oiseaux.

 

Je t’aime pour la grâce

Dont se parent tes enfants,

Pour la fierté qui passe

Au regard de leurs vingt ans.

Pour leur âme

Qui s’enflamme

Prompte au secours,

Et se donne, sans retour,

D’un simple et pur amour.

 

Je t’aime, ô douce France,

Pour la gloire de ton nom,

Pour les bienfaits immenses

De ton cœur joyeux et bon.

De patrie

Plus chérie

Il n’en est pas ;

Pour la paix, voici nos bras,

Nos corps, pour tes combats !

Honneur, fidélité ( Choeur Montjoie Saint-Denis)

Honneur, Fidélité, Honneur, Fidélité

Sauront nous donner des jours plus beaux !

 

1. Par les routes inondées de lumière,

Nos chants montent dans un jour nouveau.

Dans le matin claquent nos bannières,

Notre foi vit dans nos drapeaux !

 

2. Hier, amis, c'était l'aventure,

La guerre, les routes, les combats sanglants.

Nous avons conquis une âme dure.

Amis, la France nous attend !

 

3. Partout la misère nous tenaille

Notre peuple souffre mille maux.

Mais nos coeurs tout prêts à la bataille

Feront naître des temps nouveaux !

Hé garçon prends la barre

1. Eh garçon, prend la barre,
Vire au vent et largue les ris!
Le vent te raconte l'histoire
Des marins couverts de gloire.
Il t'appelle et tu le suis (bis)

2. Vers les rives lointaines
Que tu rêves tant d'explorer
Et qui sont déjà ton domaine,
Va tout droit sans fuir la peine
Et soit fier de naviguer (bis)

3. Sur la mer et sur terre,
Au pays comme à l'étranger,
Marin, soit fidèle à tes frères
Car tu as promis naguère
De servir et de protéger (bis)

vendredi 22 février 2019

Ensemble

 

1. Ensemble nous avons marché

Marché le long des sentes

Ensemble nous avons glané

Des fleurs au creux des pentes

 

Ensemble, ensemble,

Notre devise est dans ce mot

Ensemble, tout semble plus beau.

 

2. Ensemble, nous avons gémi

Sous le lourd sac qui brise

Ensemble nous avons frémi

Au baiser de la brise.

 

3. Ensemble nous avons chanté

Tous d’une même haleine

Ensemble nous avons jeté

Nos chants au vent des plaines.

 

4. Ensemble nous avons cherché

Les bois et les bruyères

Nos fronts se sont illuminés

D’une même lumière.

 

5. Ensemble nous avons appris

Bien mieux que dans les livres

Ensemble nous avons compris

Qu’il faut aimer pour vivre.

En traineau

 

1. Quand la neige a recouvert la plaine

Je prends mon cheval et mon traîneau

Et mon chant s’élève à perdre haleine

Non, jamais le monde fut si beau (bis)

 

2. Au matin dans la brise glaciale

Je m’en vais au gré de mon traîneau

Mais le ciel peu à peu se dévoile,

Non, jamais le monde fut si beau (bis)

 

3. Dès le soir quand la nuit est rebelle

Mon cheval s’empresse au grand galop :

Mais mon cœur, lui, reste aussi fidèle,

Non, jamais le monde fut si beau (bis)

 

4. Vole au ciel, vole chanson légère

Le soleil vers lui t’emportera ;

Vers celui qui donne la lumière

Et réchauffe le cœur de nos gars (bis)

Elle descend de la montagne à cheval

 

1. Elle descend de la montagne à cheval

Elle descend de la montagne à cheval

Elle descend de la montagne

Elle descend de la montagne

Elle descend de la montagne à cheval

 

Singing I, I, youpee, youpee I

Singing I, I, youpee, youpee I

Singing I, I, youpee, I, I, youpee

I, I, youpee, youpee I

 

2. Elle embrasse son grand-père

Quand elle descend

Elle embrasse son grand-père

Quand elle descend

Elle embrasse son grand-père

Elle embrasse son grand-père

Elle embrasse son grand-père

Quand elle descend

 

3. J'voudrais être son grand-père

Quand elle descend

J'voudrais être son grand-père

Quand elle descend

J'voudrais être son grand-père

J'voudrais être son grand-père

J'voudrais être son grand-père

Quand elle descend

 

4. Mais c'est mieux d'avoir vingt ans

Et toutes ses dents

Mais c'est mieux d'avoir vingt ans

Et toutes ses dents

Mais c'est mieux d'avoir vingt ans

Mais c'est mieux d'avoir vingt ans

Mais c'est mieux d'avoir vingt ans

Et toutes ses dents

Debout les gars réveillez-vous !

Cette montagne que tu vois
On en viendra à bout les gars
Un bulldozer et deux cents bras
Et passera la route

Debout les gars, réveillez-vous
Il va falloir en mettre un coup
Debout les gars, réveillez-vous
On va au bout du monde

Il nous arriv’ parfois le soir
Comme un petit gout de cafard
Mais ce n’est qu’un peu de brouillard
Que le soleil déchire

Debout les gars, réveillez-vous
Il va falloir en mettre un coup
Debout les gars, réveillez-vous
On va au bout du monde

Il ne faut pas se dégonfler
Devant des tonnes de rochers
On va faire un quatorz’ juillet
A coup de dynamite

Debout les gars, réveillez-vous
Il va falloir en mettre un coup
Debout les gars, réveillez-vous
On va au bout du monde

Les gens nous prenaient pour des fous

Mais nous on passera partout
Et nous serons au rendez-vous
De ce qui nous attendent

Debout les gars, réveillez-vous
Il va falloir en mettre un coup
Debout les gars, réveillez-vous
On va au bout du monde

Encore un mètre et deux et trois
En mill’ neuf cent quatre vingt trois
Tes enfants seront fiers de toi
La route sera belle

Debout les gars, réveillez-vous
Il va falloir en mettre un coup
Debout les gars, réveillez-vous
On va au bout du monde

Et quand tout sera terminé
Il faudra bien se séparer
Mais nous on n’oubliera jamais
Ce qu’on a fait ensemble

Debout les gars, réveillez-vous
Il va falloir en mettre un coup
Debout les gars, réveillez-vous
On va au bout du monde

Debout les gars, réveillez-vous
Il va falloir en mettre un coup

Debout les gars, réveillez-vous
On va au bout du monde