Béatifiés par St. Jean-Paul en octobre 1995
samedi 18 août 2018
samedi 18 août 2018
Béatifiés par St. Jean-Paul en octobre 1995
mercredi 02 mai 2018
Extrait de l'éditorial de Philippe Maxence dans l'Homme Nouveau, à propos du discours d'Emmanuel Macron aux Bernardins :
"... Connu comme le pape du ralliement, Léon XIII n’a eu pourtant de cesse (cf. l’encyclique Diuturnum) de dénoncer le « droit nouveau » issu de la modernité et de sa traduction politique qu’est la Révolution française. Parce qu’hégémonique, ce « droit nouveau » a- t-il rendu illégitimes et caduques toute contestation et toute opposition à ce qu’il est et à ce qu’il représente ? À vrai dire, la question n’est même pas posée par les représentants actuels du catholicisme et c’est là tout le problème.
Alors que l’on se gargarise facilement aujourd’hui de paroles et de gestes considérés comme « prophétiques », pourquoi n’entendons-nous toujours pas cette forte parole du pape Léon XIII : « Les théories modernes sur le pouvoir politique ont déjà causé de grands maux, et il est à craindre que ces maux, dans l’avenir n’aillent jusqu’aux pires extrémités. »
Nous y sommes et à plus soif ! D’où la simple question : à quand la réévaluation de notre rapport au « droit nouveau » et à ses conséquences ? À bien considérer, il y a là une tâche bien plus urgente que de recevoir le Président de la République, avec le risque de tomber non seulement dans une action de récupération mais plus encore d’intégration-dilution dans la République idéologique.
Sous prétexte de réalisme, nous ne cessons de redire que nous sommes minoritaires. Et, c’est exact ! Pour autant, ce constat doit-il entraver tout combat en faveur de la vérité ? Et l’idée même de combat ? Croyons-nous encore seulement que la vérité existe et qu’elle n’a rien à voir avec le consensus ? Déjà Péguy pouvait écrire en son temps : « Parce qu’ils n’ont pas le courage temporel, ils croient qu’ils sont entrés dans la pénétration de l’éternel. » Depuis longtemps maintenant, nous sommes en fait des dhimmis de la modernité et de la laïcité. Nous espérons encore ne pas connaître une autre « dhimmitude ». Mais éviter l’une n’empêche nullement de sortir de l’autre."
jeudi 19 avril 2018
Nous reproduisons ici le commentaire donné par Jean-Pierre Maugendre pour "Renaissance catholique"
Le 9 avril dernier, le Président de la République a tenu au Collège des Bernardins, devant les évêques de France, un discours très remarqué. Les catholiques sont tombés sous le charme et les laïcs sous le choc. Cependant ni l'enthousiasme des uns ni les imprécations des autres ne semblent totalement justifiés.
Notons d'abord qu'Emmanuel Macron n'a pas tari d'éloges sur l'Église et son rôle dans la société française, rendant en particulier hommage à son action dans la vie associative au service des plus faibles : « Malades, isolés, déclassés, vulnérables, abandonnés, handicapés, prisonniers ». Le Chef de l'État est allé jusqu'à dresser un tableau élogieux de la vie contemplative « vie de prière et de travail ». Le propos est pour le moins inhabituel même si Nicolas Sarkozy dans son discours du Latran, le 20 décembre 2007, avait déjà rappelé les racines chrétiennes de l'Europe, noté la supériorité du curé sur l'instituteur, en appelant enfin à une « laïcité positive ». Son successeur, de son côté, note opportunément, au rebours de la vulgate officielle, que « nous ne sommes pas faits pour un monde qui ne serait traversé que de buts matérialistes ».
L'Église est, ainsi, appelée à apporter sa contribution à la « politique contemporaine » dont l'urgence est de « retrouver son enracinement dans la question de l'homme » face à ce qui « grève notre pays (…) le relativisme et même le nihilisme ». Cela au titre de la longue tradition qu'elle représente, son expertise en humanité aurait dit Paul VI, mais aussi au regard de son engagement humanitaire. Le Président de la République appelle ainsi les catholiques à s'engager en politique mais en leur rappelant que la voix de l'Église « ne peut être injonctive », elle ne peut être que « questionnante ». Et pour que les choses soient claires, il conclut son intervention par une formule dont la sècheresse contraste avec l'empathie des propos antérieurs : « Je demanderai (à chaque citoyen) de la même façon et toujours de respecter absolument et sans compromis aucun toutes les lois de la République. C'est cela la laïcité, ni plus ni moins, une règle d'airain pour notre vivre-ensemble qui ne souffre aucun compromis, une liberté de conscience absolue ».
Tout cela apparaît à la fois incohérent et confus. En effet, comment concilier la lutte contre le relativisme et le nihilisme avec l'absolu respect de la loi républicaine qui est, par nature, évolutive et relativiste, puisqu'elle n'est que le fruit des rapports de force électoraux d'un instant. L'évolution de la législation sur l'avortement, ces quarante dernières années, est un exemple aveuglant du relativisme ainsi induit par le primat absolu de la loi positive, considérée comme contraignante et obligatoire si elle a été élaborée selon le processus juridique approprié. Selon la date (avant 1975 ; entre 1975 et 2001 ; après 2001), l'avortement constitue un crime : dès la conception, à partir de 10 semaines ou à partir de 12 semaines, sauf si, bien sûr il s'agit d'une Interruption Médicale de Grossesse, alors légale jusqu'à l'accouchement. À aucun instant, Emmanuel Macron n'emploie les mots au rebours du relativisme que sont : bien, mal, vrai, faux, beau, laid, etc.
Au début de son intervention, le Président de la République observe que « le lien entre l'Église et l'État s'est abîmé ». Aucun fait n'est avancé pour étayer ce constat qui serait la conséquence du fait que « pendant (plusieurs années) les politiques ont méconnu les catholiques de France » : certains, les exploitant électoralement, d'autres les ostracisant comme « minorité militante contrariant l'unanimisme républicain ». L'un des problèmes centraux que pose le propos présidentiel est qu'il donne l'impression que les trois mots : France, République et État sont parfaitement équivalents et interchangeables. Or ce n'est pas du tout le cas. La France et l'Église ont mille cinq cents ans d'Histoire commune. L'État s'est peu à peu mis en place, en partie au détriment du rôle de l'Église et le moins que l'on puisse dire est que les relations entre l'Église et la République sont, depuis l'origine, placées sous le signe de la violence et de la persécution : des massacres de Septembre aux expulsions des religieux à partir de 1879, en passant par les Guerres de Vendée et la Grande Terreur. Quand Emmanuel Macron interpelle les évêques de France : « Ne renoncez pas à la République que vous avez si fortement contribué à forger », on se demande s'il a toute sa raison.
L'opération de séduction du Président de la République vis-à-vis des catholiques est peut-être sincère. Dieu seul sonde les reins et les cœurs ! Néanmoins, on peut observer deux faits. Chaque chrétien, en récitant la prière que le Christ lui-même nous a enseignée, demande : « Que votre volonté (celle du Père) soit faite sur la terre comme au ciel ». Or, ce n'est pas ainsi qu'Emmanuel Macron voit les choses. Ce qui le satisfait, c'est la collaboration humanitaire de ce qu'Alain Besançon a récemment défini comme « un catholicisme athée ».
Aujourd'hui, la difficulté majeure à laquelle est confronté notre pays n'est pas liée au catholicisme mais à l'Islam en pleine radicalisation et expansion numérique. Face à ce défi, l'échec de la laïcité est flagrant. Un peu tardivement, chacun redécouvre la pertinence de la Lettre de Saint-Exupéry au général X : « Ah ! Général, il n'y a qu'un problème, un seul de par le monde. Rendre aux hommes une signification spirituelle, des inquiétudes spirituelles, faire pleuvoir sur eux quelque chose qui ressemble à un chant grégorien. On ne peut vivre de frigidaires, de politique, de bilans et de mots croisés, voyez-vous ! » Emmanuel Macron semble conscient de cette réalité. Il souhaite sans doute que l'Église de France insuffle une part de spiritualité et de sens du service gratuit dans une société rongée par le matérialisme et l'individualisme. Mais en mettant le Christ et les Commandements de Dieu de côté. On comprend que nos évêques et le public des Bernardins se soient enthousiasmés pour un discours qui cessait de considérer l'Église comme un ennemi ou un adversaire. Qui reconnaissait la légitimité de sa présence dans le siècle. Il serait nécessaire qu'ils ouvrent les yeux sur le fait que, ce à quoi la bienveillance du Président de la République les invite, c'est à renoncer à la mission à laquelle ils ont été appelés.
Lundi 06 novembre 2017
Une réalisation de TV Liberté
mercredi 01 novembre 2017
L'affaire de Ploërmel fait regarder en face ce qu'est vraiment la loi de 1905. Les commentaires d'Yves Daoudal et de l'abbé Michel Viot
mardi 31 octobre 2017
La Réforme protestante constitue un bouleversement total des fondements de la foi catholique. La tribune du cardinal Gerhard Müller
Lundi 30 octobre 2017
Quelques lectures pour sortir du conformisme bisounours
jeudi 12 janvier 2017
Extraits d'un article de Robert Redeker pour FigaroVox : «Le but de la politique est la continuation de la nation dans la durée». Robert Redeker est professeur agrégé de philosophie et écrivain.
vendredi 25 novembre 2016
Dans un essai percutant intitulé "Les droits de l'homme contre le peuple" le Pr Jean-Louis Harouel explique comment, transformés en religion, les Droits de l’homme sont devenus une arme de destruction des nations occidentales.
jeudi 24 novembre 2016
On lira avec grand intérêt l'analyse détaillée que fait Joël Hautebert pour "l'Homme Nouveau" (31 octobre 2016)
mardi 08 novembre 2016
Il a été interviewé par Boulevard Voltaire.
Votre éminence, vous venez d’écrire un livre qui s’appelle « La force du silence ». On vit aujourd’hui dans un monde qui a peur du silence, qui le considère comme une source d’angoisse. Comment trouve-t-on le silence, et pourquoi est-il important ?
Je crois que le silence est vital. Ne serait-ce que pour retrouver une certaine sérénité ; le repos du corps. Par exemple quand vous voulez dormir, vous avez besoin de silence autour de vous. Vous voulez écouter une belle musique, vous avez besoin de silence autour de vous. Vous voulez lire un livre intéressant, vous avez besoin de silence. Vous voulez causer avec un ami, sur des questions sérieuses, vous voyez bien que le silence est vital. Et même pour se regarder soi-même, pour savoir qui nous sommes, où nous allons, ce que nous voulons faire. On a besoin de silence, vraiment, pour que l’homme s’intériorise, que l’homme aille à la source de son être.
S’il est totalement enveloppé de bruit, torturé par le bruit, il n’est pas tranquille, il ne peut pas réfléchir, il ne peut pas savoir où il va, ce qu’il fait. Et donc il s’éloigne de lui, il s’éloigne de Dieu. Parce que Dieu est silencieux. Pas un silence qui est absence de parole, parce qu’il y a aussi un silence qui parle.
Voyez-vous, le silence n’est pas seulement le fait de ne pas entendre de sons. Le silence c’est aussi un langage. C’est le langage de Dieu, d’ailleurs. Et donc j’invite tout le monde à retrouver ce silence-là pour se retrouver en tant qu’humain d’abord. Mais également pour que les hommes puissent quand même s’asseoir pour réfléchir aux vraies questions de la vie. Les vraies questions de la vie ne sont pas seulement les questions économiques, les questions techniques. Mais « qu’est-ce l’homme ? », « pourquoi est-il sur cette terre ? », « où va-t-il ? », ce sont des questions importantes, n’est-ce pas? Et tout cela va déterminer l’économie, la politique, les relations humaines. Donc je pense que ce texte « La force du silence » est très important. Certes, c’est un problème difficile, incompréhensible. Les gens sont comme traumatisés, ils me demandent « mais qu’est-ce que ça veut dire, ce silence ? », « pourquoi rechercher le silence ? ». Et pourtant, comme je disais, c’est absolument indispensable, urgent, de retrouver le silence, pour que l’homme se retrouve lui-même et retrouve Dieu.
Alors justement, on est dans un monde difficile aujourd’hui, et beaucoup dénoncent surtout le silence de Dieu. Vous êtes un homme d’église. Où est Dieu, dans ce silence, justement ?
Dieu est présent dans notre monde. C’est nous qui ne l’écoutons pas. C’est nous qui ne voulons pas le voir. Mais il est pleinement présent. Il est présent là où l’on souffre. Parce que la première victime de la souffrance, c’est Dieu. Il ne veut pas le mal. Mais c’est nous qui créons le mal. C’est nous qui créons les guerres, voyez-vous, c’est pas Dieu. Et quand on tue des enfants, il ne faut pas dire « mais pourquoi Dieu permet-il ça ? ». C’est nous qui voulons ça, mais pas Dieu. Et Dieu souffle péniblement de voir des enfants qu’on tue, des innocents qu’on tue.
Donc, il n’est pas silencieux mais il a Sa façon d’être présent. Une présence qui devrait nous amener à réfléchir. Pourquoi la guerre ? Que voulons-nous avec la guerre ? Que voulons-nous à détruire des gens, des personnes, et ce qu’ils ont acquis par des années de travail ? Et donc Dieu est silencieux mais c’est un silence qui interroge l’homme sur son action. Qui interroge l’homme sur le vrai sens de la vie.
On vous sent inquiet pour le monde occidental. Qu’est-ce qui vous inquiète ?
Vous savez, la plus grande inquiétude c’est que l’Europe a perdu le sens de ses origines. Elle a perdu ses racines. Or, un arbre qui n’a pas de racines, il meurt. Et j’ai peur que l’occident meure. Il y a beaucoup de signes. Plus de natalité. Et vous êtes envahis, quand même, par d’autres cultures, d’autres peuples, qui vont progressivement vous dominer en nombre et changer totalement votre culture, vos convictions, vos valeurs. Il y a également, voyez-vous, cette angoisse, qu’il n’y a que la technique, que l’argent qui compte. Il n’y a pas d’autre valeur…
Et vous êtes aussi celui qui espère parce que la foi n’est pas morte en France. Vous étiez il y a quelques jours dans une basilique de Vézelay pleine. Aujourd’hui dans une cathédrale de Versailles pleine. Qu’avez-vous à dire à ces gens qui ont la foi ?
La consolider ! La renforcer ! Qu’elle soit plus dynamique, qu’elle soit plus rayonnante ! Pour qu’avec la foi on retrouve Dieu, et en retrouvant Dieu on retrouve certaines orientations, certaines lois, certaines valeurs chrétiennes.
samedi 15 octobre 2016
Billet mis à jour. Extraits de "Famille chrétienne" et de "Boulevard Voltaire".
Lundi 16 février 2015
Entretien avec l'abbé Guillaume de Tanoüarn
mercredi 21 janvier 2015
Claude Bartolone - Rama Yade
mardi 20 janvier 2015
Pour les nominalistes et leurs descendants inteelectuels la vérité n’est pas, elle se fait !
vendredi 16 janvier 2015
Réaction de Jean-Pierre Maugendre, président de Renaissance catholique
jeudi 15 janvier 2015
Communiqué de la Marche pour la vie
mercredi 01 octobre 2014
La vérité sur un "saint" laïc
mardi 02 septembre 2014
L'Eglise fête les Bienheureux Martyrs de septembre, martyrs de la Révolution Française
mardi 15 juillet 2014
Entretien avec Philippe Pichot-Bravard dans "l'homme nouveau"