1. La première en chemin, Marie tu nous entraînes
A risquer notre "oui" aux imprévus de Dieu.
Et voici qu'est semée en l'argile incertaine
De notre humanité, Jésus-Christ, Fils de Dieu.
Marche avec nous, Marie,
Sur nos chemins de foi,
Ils sont chemin vers Dieu (bis).
2. La première en chemin, en hâte tu t'élances,
Prophète de Celui qui a pris corps en toi.
La parole a surgi, tu es sa résonance
Et tu franchis des monts pour en porter la voix.
3. La première en chemin, pour suivre au Golgotha
Le fils de ton amour que tous ont condamné,
Tu te tiens là, debout, au plus près de la Croix
Pour recueillir la vie de son cœur transpercé.
4. La première en chemin avec l'Eglise en marche
Dès les commencements, tu appelles l'Esprit!
En ce monde aujourd'hui, assure notre marche;
Que grandisse le corps de ton fils Jésus-Christ
R/ Afin que nous soyons rendus dignes des promesses du Christ.
Prions :
Daignez Seigneur répandre Votre grâce dans nos âmes, afin qu’ayant connu par la voix de l’ange l’Incarnation de Votre Fils Jésus-Christ, nous parvenions, par Sa Passion et par Sa croix, à la gloire de la résurrection. Par le même Jésus-Christ Notre Seigneur. Ainsi soit-il
Lauda, Sion, Salvatorem, lauda ducem et pastorem, in hymnis et canticis. Loue, Sion, ton Sauveur, loue ton chef et ton pasteur par des hymnes et des cantiques.
Quantum potes, tantum aude, quia major omni laude nec laudare sufficis. Autant que tu le peux, tu dois oser, car Il dépasse tes louanges et tu ne pourras jamais trop Le louer.
Laudis thema specialis, Panis vivus et vitalis hodie proponitur. Le sujet particulier de notre louange, le Pain vivant et vivifiant, c’est cela qui nous est proposé aujourd’hui.
Quem in sacræ mensa cenæ turbæ fratrum duodenæ datum non ambigitur. Au repas sacré de la Cène, au groupe des douze frères, Il a été clairement donné.
Sit laus plena, sit sonora ; Sit jucunda, sit decora ; mentis jubilatio. Que notre louange soit pleine, qu’elle soit sonore ; qu’elle soit joyeuse, qu’elle soit belle la jubilation de nos cœurs.
Dies enim solemnis agitur in qua mensæ prima recolitur hujus institutio. C’est en effet la journée solennelle où nous fêtons de ce banquet divin la première institution.
In hac mensa novi Regis, novum Pascha novæ legis, phase vetus terminat. A cette table du nouveau Roi, la nouvelle Pâque de la nouvelle loi met fin à la Pâque ancienne.
Vetustatem novitas, umbram fugat veritas, noctem lux eliminat. L’ordre ancien cède la place au nouveau, la vérité chasse l’ombre, la lumière dissipe la nuit.
Quod in cena Christus gessit, faciendum hoc expressit, in sui memoriam. Ce que le Christ a fait à la Cène, Il a ordonné de le refaire en mémoire de Lui.
Docti sacris institutis, panem, vinum in salutis consecramus hostiam. Instruits par ces commandements sacrés, nous consacrons le pain et le vin en victime de salut.
Dogma datur christianis, quod in carnem transit panis et vinum in sanguinem. C’est un dogme pour les chrétiens que le pain se change en son Corps et le vin en son Sang.
Quod non capis, quod non vides, animosa firmat fides, præter rerum ordinem. Ce que tu ne comprends pas, ce que tu ne vois pas, la foi vive l’affirme, hors de l’ordre naturel des choses.
Sub diversis speciebus, signis tantum et non rebus, latent res eximiæ. Sous des espèces différentes, signes seulement et non réalités, se cachent des choses sublimes.
Caro cibus, sanguis potus, manet tamen Christus totus, sub utraque specie. Sa chair est nourriture, son Sang est breuvage, pourtant le Christ tout entier demeure sous l’une ou l’autre espèce.
A sumente non concisus, non confractus, non divisus, integer accipitur. Par celui qui le reçoit, il n’est ni coupé ni brisé, ni divisé : Il est reçu tout entier.
Sumit unus, sumunt mille, quantum isti, tantum ille nec sumptus consumitur. Qu’un seul le reçoive ou mille, celui-là reçoit autant que ceux-ci et l’on s’en nourrit sans le détruire.
Sumunt boni, sumunt mali, sorte tamen inæquali : vitæ vel interitus. Les bons le reçoivent, les méchants aussi, mais pour un sort bien inégal : pour la vie ou pour la mort.
Mors est malis, vita bonis, vide paris sumptionis quam sit dispar exitus. Mort pour les méchants, vie pour les bons, vois comme d’une même communion l’effet peut être différent.
Fracto demum sacramento, ne vacilles, sed memento tantum esse sub fragmento quantum toto tegitur. Quand le Sacrement est rompu ne te laisses pas ébranler, mais souviens-toi qu’il y a autant sous chaque fragment que dans le tout.
Nulla rei fit scissura signi tantum fit fractura ; qua nec status, nec statura signati minuitur. La réalité n’est pas divisée, le signe seulement est fractionné ; mais ni l’état ni la taille de ce qui est signifié n’est diminué.
Ecce panis angelorum factus cibus viatorum, vere Panis filiorum non mittendis canibus. Voici le pain des anges devenu l’aliment de ceux qui sont en chemin, vrai Pain des enfants à ne pas jeter aux chiens.
In figuris præsignatur, cum Isaac immolatur, Agnus paschæ deputatur datur manna patribus. D’avance il est annoncé en figures, lorsqu’Isaac est immolé, l’Agneau pascal, sacrifié la manne, donnée à nos pères.
Bone pastor, Panis vere, Jesu, nostri miserere, Tu nos pasce, nos tuere, Tu nos bona fac videre in terra viventium. Ô bon Pasteur, notre vrai Pain, Jésus, aie pitié de nous, nourris-nous, protège-nous, fais-nous voir le bonheur dans la terre des vivants.
Tu qui cuncta scis et vales, qui nos pascis hic mortales tuos ibi commensales, Coheredes et sociales Fac sanctorum civium. Amen. Alleluia. Toi qui sais tout et qui peux tout, Toi qui sur terre nous nourris, fais que, là-haut, invités à ta table, nous soyons les cohéritiers et les compagnons des saints de la cité céleste. Amen. Alléluia.
Anima Christi, sanctifica me.
Corpus Christi, salva me.
Sanguis Christi, inebria me.
Aqua lateris Christi, lava me.
Passio Christi, conforta me.
O bone Jesu, exaudi me.
Intra tua vulnera absconde me.
Ne permittas me separari a te.
Ab hoste maligno defende me.
In hora mortis meae voca me.
Et iube me venire ad te,
Ut cum Sanctis tuis laudem te.
In saecula saeculorum.
Amen
Âme du Christ, sanctifiez-moi,
Corps du Christ, sauvez-moi.
Sang du Christ, enivrez-moi,
Eau du côté du Christ, lavez-moi.
Passion du Christ, fortifiez-moi.
O bon Jésus, exaucez-moi.
Dans vos blessures, cachez-moi.
Ne permettez pas que je sois séparé de vous.
De l’ennemi défendez-moi.
À ma mort appelez-moi.
Ordonnez-moi de venir à vous,
Pour qu’avec vos saints je vous loue,
Dans les siècles des siècles.
Ainsi soit-il.
1) Vexilla Regis prodeunt, fulget Crucis mysterium, Les étendards du Roi s’avancent, et la lumière de la Croix resplendit de son mystère,
Qua vita mortem pertulit, et morte vitam protulit. Où la vie a subi la mort, produisant, par la mort, la vie.
2) Quæ vulnerata lanceæ, mucrone diro, criminum De Son Coeur transpercé par la pointe cruelle de la lance, Il laisse
Ut nos lavaret sordibus manavit unda et sanguine. Ruisseler l’eau et le sang afin de nous laver de notre crime.
3) Impleta sunt quæ concinit David fideli carmine Voici qu’est accompli ce que chantait David dans son psaume plein de foi,
Dicendo nationibus regnavit a ligno Deus. Proclamant : « Sur les nations, c’est par le bois que règne Dieu. »
4) Arbor decora et fulgida ornata Regis purpura, Arbre splendide de lumière orné de la pourpre royale,
Electa digno stipite tam sancta membra tangere. Tronc choisi qui fut jugé digne de toucher des membres si saints.
5) Beata, cuius brachiis pretium pependit sæculi : Arbre bienheureux dont les branches supportent pendu le salut de ce siècle :
Statera facta corporis tulique prædam tartari. En échange de ce Corps, l’Enfer a été dépouillé.
Pour les deux dernières strophes, les fidèles se mettent à genoux
6) O Crux ave, spes unica hoc Passionis tempore ! (14 septembre = in hac triumphi gloria !) Salut ô Croix, unique espérance dans les temps de ta Passion (14 septembre = dans la gloire de ton triomphe !)
Piis adauge gratiam reisque dele crimina. Offre la grâce aux hommes pieux, et lave les péchés des coupables.
7) Te, fons salutis Trinitas collaudet omnis spiritus : C’est Toi, Trinité Suprême, source de notre salut, que loue tout esprit :
Quibus Crucis victoriam largiris adde præmium. Amen. Par la Croix vous nous fîtes vaincre, donnez-nous aussi la couronne. Ainsi soit-il.
1 - Vers toi, divin Père
S'élèvent mes yeux ;
Entends ma prière,
Exauce mes vœux
Du fond de la terre,
Mon cœur malheureux
T'invoque, ô lumière
Puissant roi des cieux
2 - Ta main redoutable,
Terrible au pécheur,
Me fut secourable,
Rempart protecteur.
Amour ineffable !
Ce tendre pasteur
Invite à sa table
L'enfant voyageur.
3 - Mon âme est joyeuse,
Jésus, près de toi,
Ma vie est heureuse,
Soumise à ta loi.
Du monde oublieuse,
Fidèle à sa foi,
Mon âme amoureuse
Te chante, ô mon roi.
4 - Je dis à l'aurore
Ton immensité ;
Sans cesse j'adore,
Seigneur, ta beauté.
Le soir vient, j'implore
Ta douce bonté,
Mon luth chante encore
Ton eternité
5 - Ô Vierge Marie,
Espoir des humains,
Mon cœur se confie
A vos tendres soins.
Conduisez ma vie
Remise en vos mains
Vers cette patrie
Où chantent les saints
Venez ! Approchons-nous de la table du Christ,
Il nous livre son corps et son sang,
Il se fait nourriture, Pain de Vie éternelle,
Nous fait boire à la coupe des Noces de l'Agneau !
1. La Sagesse de Dieu a préparé son vin,
Elle a dressé la table, elle invite les saints :
" Venez boire à la coupe ! Venez manger le pain !
Soyez la joie de Dieu, accourez au festin ! "
2. Par le pain et le vin reçus en communion,
Voici le sacrifice qui nous rend à la Vie.
Le sang de l'Alliance jaillit du coeur de Dieu,
Quand le Verbe fait chair s'offre à nous sur la Croix.
3. Dieu est notre berger, nous ne manquons de rien,
Sur des prés d'herbe fraîche, Il nous fait reposer.
Il restaure notre âme, Il nous garde du mal,
Quand Il dresse pour nous la Table du Salut.
4. Au cours des premiers temps, lorsque le juste, Abel,
Offrit le sacrifice, signe du don parfait,
Par la main de son frère, son sang fut répandu,
Comme un cri d'innocent préfigurant Jésus.
5. Lorsque Melchisedeq accueillit Abraham,
Lui le roi et grand-prêtre, adorant le Très-Haut,
Annonça l'Alliance par le pain et le vin :
Il bénit Abraham et fut signe du Christ.
6. Dieu entendit la voix de son peuple en douleur
Il envoya Moïse libérer ses enfants.
Ils mangèrent la Pâque, le bâton à la main,
Et la manne au désert comme un pain quotidien.
7. Restant le seul témoin au coeur brûlant pour Dieu,
Élie fut le prophète de feu et de douceur.
C'est grâce au pain des anges qu'il put gravir l'Horeb
Et découvrir son Dieu dans un souffle d'amour.
8. Réjouis-toi, Sion ! Chante Jérusalem !
Reçois le sacrifice qui te donne la paix !
Dieu te comble de grâce, Il vient te visiter
Afin de rassembler tes enfants dispersés.
9. Rayonne et resplendis, Église du Seigneur,
Car Il est ta Lumière, Dieu l'a ressuscité !
Que tout genou fléchisse au nom de Jésus Christ !
Il nous rend à la Vie par son Eucharistie !