Coeur de Jésus, notre chef, notre frère,
Apprenez-nous à être généreux
Et dédaigneux d’un labeur mercenaire
A vous servir comme on doit servir Dieu
Cœur de Jésus, notre chef, notre frère
Apprenez-nous à être généreux
Apprenez-nous ce qui fait l’âme grande
La noble horreur de la vulgarité
Quant à l’amour, honte à qui vous marchande
Apprenez-nous à donner sans compter
Apprenez-nous ce qui fait l’âme grande
La noble horreur de la vulgarité.
Apprenez-nous, Maître des heures dures
A travailler sans chercher le repos.
A guerroyer sans souci des blessures
Pour soutenir l’honneur de vos drapeaux
Apprenez-nous, Maître des heures dures
A travailler sans chercher le repos.
Apprenez-nous comment on se dépense.
Comment pour vous on s’use de son mieux.
Sans désirer aucune récompense
Que de savoir qu’on fait ce que Dieu veut
Apprenez-nous comment on se dépense
Comment pour vous on s’use de son mieux.
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
N'oublie aucun de ses bienfaits.
Bénis le Seigneur, ô mon âme
Bénis le Seigneur à jamais.
1 - Ainsi tu me vois, Seigneur,
Comme une nuit d'hiver
Sans étoile et sans vie.
Mais la nuit la plus froide
Peut faire naître le jour,
Des jours de paix, des jours d'amour.
2 - Ainsi tu me vois, Seigneur,
Comme un grain de pollen
Emporté par les vents.
Mais ce grain si futile
Peut faire germer la fleur,
Des fleurs de paix, des fleurs d'amour.
3 - Ainsi tu me vois, Seigneur,
Comme le sol, sec et dur,
Ingrat pour ta tendresse.
Mais ce sol si stérile
Peut devenir chemin,
Chemin de paix, chemin d'amour.
4 - Ainsi je te vois, Seigneur,
Père d'enfant prodigue
Au détour du chemin.
Et mes larmes de joie
Font naître ta parole
Des mots de paix, des mots d'amour.
Avant d’aller dormir, sous les étoiles,
Doux Maître, humblement à genoux,
Tes fils t’ouvrent leur cœur sans voile,
Si nous avons péché, pardonne-nous !
Éloigne de ce camp le mal qui passe,
Cherchant dans la nuit son butin.
Sans toi, de toutes ces menaces,
Qui nous protègera, Berger divin ?
Protège aussi, Seigneur, ceux qui nous aiment,
Partout garde-les du péril.
Pitié pour les méchants eux-mêmes
Et paix à tous nos morts, ainsi soit-il.
Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit.
Seigneur, mon âme t’adore :
Par les clartés de l’aurore,
Béni soit Dieu, Créateur du soleil qui luit !
Béni soit Dieu par la plaine, les bois, les monts
Et par les douces rosées,
Par la chaleur des journées
Et la fraîcheur qui remplit le soir nos vallons !
Béni soit Dieu par la houle, la mer, le vent,
Et par les eaux souterraines
Qui vont jaillir aux fontaines.
Béni soit Dieu par la source au filet d’argent !
Béni soit Dieu par l’aiglon qui s’envole aux cieux,
L’oiseau caché sous la feuille
Et dont la voix se recueille
Avant de dire au Seigneur un merci joyeux !
Béni soit Dieu par le cœur de tous les humains :
Le cœur des hommes qui peinent,
Les cœurs meurtris, ceux qui traînent,
Béni soit Dieu par l’effort et le cœur des Saints !
Nous te saluons,
Ô toi notre Dame Marie,
Vierge Sainte que drape le soleil
Couronnée d'étoiles, la lune est sous tes pas
En toi nous est donnée
L'aurore du Salut
Tu as donné naissance à Jésus le sauveur.
Par toi nous sont ouvertes, les portes du jardin
Guide-nous en chemin, étoile du matin.
mère au pied de la croix,
Soutiens notre espérance et garde notre foi.
Du côté de ton fils, tu as puisé pour nous,
L'eau et le sang versés qui sauvent du péché.
Plus haut que tous les anges, plus haut que les nuées,
Et quelle est notre joie, douce Vierge Marie
De contempler en toi la promesse de vie.
En ton âme en ton corps, tu entres dans les cieux.
Emportée dans la gloire, sainte reine des cieux,
Tu nous accueilleras, un jour auprès de Dieu.
Refrain:
Esprit-Saint, Dieu de lumière,
Qu'aujourd'hui nous invoquons,
Venez des cieux sur la terre,
Comblez-nous de tous vos dons;
Venez des cieux sur la terre,
Comblez-nous de tous vos dons.
Enseignez-nous cette Sagesse / qui ne cherche que le Seigneur:
Que notre étude soit sans cesse / de Lui soumettre notre coeur.
Accordez-nous l'Intelligence / De Vos dogmes, de votre Loi,
Et nous croirons, sans défaillance, / Tous les mystères de la Foi.
Eclairez-nous, Dieu de Science: / En Vous seul est la vérité.
L'homme sans Vous n'est qu'ignorance, / Et son savoir que vanité.
De Vos Conseils que la lumière / Toujours brille devant nos yeux;
Qu'elle nous guide et nous éclaire / Sur le chemin qui mène aux cieux.
Que notre cœur lassé du monde, / Goûte Dieu par la Piété;
Que notre amour enfin réponde / A son immense charité.
Soutenez-nous de Votre Force / Dans nos luttes de chaque jour,
Contre le monde qui s'efforce / De nous ravir à votre amour.
Inspirez-nous cette humble Crainte / Qui se mêle au plus ferme espoir,
Et par amour, non par contrainte, / Gardez notre âme à son devoir.
La Prière de Saint Thomas d'Aquin « Lauda Sion salvatorem » (Sion, célèbre ton Sauveur) :
Lauda, Sion, Salvatorem, lauda ducem et pastorem, in hymnis et canticis. Loue, Sion, ton Sauveur, loue ton chef et ton pasteur par des hymnes et des cantiques.
Quantum potes, tantum aude, quia major omni laude nec laudare sufficis. Autant que tu le peux, tu dois oser, car Il dépasse tes louanges et tu ne pourras jamais trop Le louer.
Laudis thema specialis, Panis vivus et vitalis hodie proponitur. Le sujet particulier de notre louange, le Pain vivant et vivifiant, c’est cela qui nous est proposé aujourd’hui.
Quem in sacræ mensa cenæ turbæ fratrum duodenæ datum non ambigitur. Au repas sacré de la Cène, au groupe des douze frères, Il a été clairement donné.
Sit laus plena, sit sonora ; Sit jucunda, sit decora ; mentis jubilatio. Que notre louange soit pleine, qu’elle soit sonore ; qu’elle soit joyeuse, qu’elle soit belle la jubilation de nos cœurs.
Dies enim solemnis agitur in qua mensæ prima recolitur hujus institutio. C’est en effet la journée solennelle où nous fêtons de ce banquet divin la première institution.
In hac mensa novi Regis, novum Pascha novæ legis, phase vetus terminat. A cette table du nouveau Roi, la nouvelle Pâque de la nouvelle loi met fin à la Pâque ancienne.
Vetustatem novitas, umbram fugat veritas, noctem lux eliminat. L’ordre ancien cède la place au nouveau, la vérité chasse l’ombre, la lumière dissipe la nuit.
Quod in cena Christus gessit, faciendum hoc expressit, in sui memoriam. Ce que le Christ a fait à la Cène, Il a ordonné de le refaire en mémoire de Lui.
Docti sacris institutis, panem, vinum in salutis consecramus hostiam. Instruits par ces commandements sacrés, nous consacrons le pain et le vin en victime de salut.
Dogma datur christianis, quod in carnem transit panis et vinum in sanguinem. C’est un dogme pour les chrétiens que le pain se change en son Corps et le vin en son Sang.
Quod non capis, quod non vides, animosa firmat fides, præter rerum ordinem. Ce que tu ne comprends pas, ce que tu ne vois pas, la foi vive l’affirme, hors de l’ordre naturel des choses.
Sub diversis speciebus, signis tantum et non rebus, latent res eximiæ. Sous des espèces différentes, signes seulement et non réalités, se cachent des choses sublimes.
Caro cibus, sanguis potus, manet tamen Christus totus, sub utraque specie. Sa chair est nourriture, son Sang est breuvage, pourtant le Christ tout entier demeure sous l’une ou l’autre espèce.
A sumente non concisus, non confractus, non divisus, integer accipitur. Par celui qui le reçoit, il n’est ni coupé ni brisé, ni divisé : Il est reçu tout entier.
Sumit unus, sumunt mille, quantum isti, tantum ille nec sumptus consumitur. Qu’un seul le reçoive ou mille, celui-là reçoit autant que ceux-ci et l’on s’en nourrit sans le détruire.
Sumunt boni, sumunt mali, sorte tamen inæquali : vitæ vel interitus. Les bons le reçoivent, les méchants aussi, mais pour un sort bien inégal : pour la vie ou pour la mort.
Mors est malis, vita bonis, vide paris sumptionis quam sit dispar exitus. Mort pour les méchants, vie pour les bons, vois comme d’une même communion l’effet peut être différent.
Fracto demum sacramento, ne vacilles, sed memento tantum esse sub fragmento quantum toto tegitur. Quand le Sacrement est rompu ne te laisses pas ébranler, mais souviens-toi qu’il y a autant sous chaque fragment que dans le tout.
Nulla rei fit scissura signi tantum fit fractura ; qua nec status, nec statura signati minuitur. La réalité n’est pas divisée, le signe seulement est fractionné ; mais ni l’état ni la taille de ce qui est signifié n’est diminué.
Ecce panis angelorum factus cibus viatorum, vere Panis filiorum non mittendis canibus. Voici le pain des anges devenu l’aliment de ceux qui sont en chemin, vrai Pain des enfants à ne pas jeter aux chiens.
In figuris præsignatur, cum Isaac immolatur, Agnus paschæ deputatur datur manna patribus. D’avance il est annoncé en figures, lorsqu’Isaac est immolé, l’Agneau pascal, sacrifié la manne, donnée à nos pères.
Bone pastor, Panis vere, Jesu, nostri miserere, Tu nos pasce, nos tuere, Tu nos bona fac videre in terra viventium. Ô bon Pasteur, notre vrai Pain, Jésus, aie pitié de nous, nourris-nous, protège-nous, fais-nous voir le bonheur dans la terre des vivants.
Tu qui cuncta scis et vales, qui nos pascis hic mortales tuos ibi commensales, Coheredes et sociales Fac sanctorum civium. Amen. Alleluia. Toi qui sais tout et qui peux tout, Toi qui sur terre nous nourris, fais que, là-haut, invités à ta table, nous soyons les cohéritiers et les compagnons des saints de la cité céleste. Amen. Alléluia.
Ave verum Corpus natum de Maria Virgine
Vere passum, immolatum in Cruce pro homine,
Cuius latus perforatum fluxit aqua et sanguine,
Esto nobis praegustatum mortis in examine.
O Iesu dulcis, O Iesu pie, O Iesu, fili Mariae.
Je Vous salue, vrai Corps né de la Vierge Marie,
Qui avez vraiment souffert et avez été immolé sur la Croix pour l'homme,
Vous dont le côté transpercé a laissé couler du sang et de l'eau.
Puissions-nous Vous recevoir dans l'heure de la mort.
Ô doux, ô bon, ô Jésus fils de Marie. Ainsi soit-il.