BENOÎT XVI RAPPELLE LES POINTS NON-NÉGOCIABLES

au Bureau de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (8 septembre 2010)

Benoît XVI a rappelé la loi naturelle, son rôle incontournable, et ses exigences :

"Dans l'actuel contexte social, où des peuples et des cultures entrent en contact, le développement de ces droits universels, intangibles, inaliénables et indivisibles, est obligatoire. J'ai souvent dénoncé les dangers associé au relativisme des valeurs, des droits et des devoirs qui, s'ils n'étaient pas une base objective et rationnelle commune, dériveraient de cultures particulières, de leurs lois et jugements particuliers. (...)

Ces valeurs, ces droits et devoirs, trouvent leur origine dans la dignité naturelle de l'homme, dans ce que la raison humaine peut comprendre. Loin de l'entraver, la foi chrétienne favorise cette recherche et invite à rechercher un fondement surnaturel à cette dignité".

Le Saint-Père a conclu en se disant convaincu "que ces principes doivent être encore plus respectés lorsqu'est en cause la vie humaine, de sa conception à sa fin naturelle, le mariage qui est un don exclusif entre un homme et une femme, la liberté religieuse et l'éducation. Toutes conditions obligatoires si l'on veut répondre de manière correcte aux enjeux de l'histoire".