QUI PROTESTE QUAND CE SONT DES BIBLES QU'ON BRÛLE ?

Et là c'est pour de vrai, pas seulement une tempête dans un verre d'eau médiatique

Lu sur le Salon Beige

On aimerait entendre des condamnations analogues quand il s’agit de la Bible. En août 2008, il y eut de terribles violences antichrétiennes dans l’Etat indien d’Orissa. Les hindouistes brûlèrent 42 églises et divers autres bâtiments catholiques, rasèrent des villages, et firent 32 morts. Une équipe de France 24 se rendit sur place pour réaliser un reportage. Il fut titré : «Où l’on brûle les Bibles». A-t-on entendu une quelconque protestation occidentale? Ce fut un total silence (en dehors du Vatican et de l’Italie). Les chrétiens de l’Inde peuvent crever, et leurs Bibles brûler.

La même année, en mai, l’adjoint au maire de Or Yehuda, une localité située à 7 km de Tel Aviv, organisa un «autodafé public du Nouveau Testament», sur la place de la synagogue, «en présence de centaines d’étudiants de l’école religieuse orthodoxe Mikhtav Eliyahou », disait le journal Maariv. Là encore, il n’y eut aucune protestation. Les juifs peuvent tranquillement brûler le Nouveau Testament. On a juste entendu le directeur du Centre Wiesenthal dire qu’un tel acte avait une connotation négative et qu’il «aurait fallu trouver un autre moyen pour se débarrasser de cette littérature».