OBJECTION DE CONSCIENCE : COMMUNIQUÉ DU DIOCÈSE DE TOULON

Une nouvelle attaque de la culture de mort

Communiqué de l’Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon :

"Jeudi 7 octobre prochain, l'Assemblée Parlementaire du Conseil de l'Europe débattra sur une résolution visant à RESTREINDRE le recours à l'objection de conscience des médecins dans le cadre de l'avortement. Si une telle démarche n’est pas encore un débat parlementaire ouvrant à une loi contraignante, elle n’est pas moins doublement dangereuse. C’est une attaque directe contre la vie. Alors que le nombre d’avortements augmente, le nombre de praticiens qui invoquent la clause de conscience augmente tout autant. Ce phénomène inquiète les tenants idéologiques de l’avortement mais aussi et surtout les industries qui y voient une entrave à leurs débouchés. Du point de vue moral c’est inadmissible. Du point de vue législatif c’est une étape de plus vers une reconnaissance du droit à l’avortement. Car pour faire prévaloir l’avortement sur la conscience, il faut pouvoir établir que c’est un droit. Droit contre droit, il faut alors récuser le droit à l’objection de conscience. Outre l’atteinte formelle et directe contre la vie, il y a une dérive totalitaire grave qui s’exprime au grand jour. Si la pensée unique est depuis longtemps une pression insoutenable, interdire le recours à la conscience est une atteinte grave à la liberté de pensée. Une Europe qui peine à trouver ses fondements et son identité court, de fait, le risque du totalitarisme pour s’imposer. Au-delà du combat pour la vie se joue un combat non moins grave, celui de la liberté de pensée, fondement essentiel de la dignité humaine et de la responsabilité de chacun face à ses actes. L’éloignement des structures européennes facilite un tel glissement contre lequel les citoyens européens doivent se prémunir."

Le même Observatoire a lancé une chaîne de prière sur ce sujet.