Mgr Aillet : "défendre l’institution du mariage et le droit fondamental de chaque enfant d’être éduqué par un père et une mère"

Communiqué de Mgr Marc Aillet

Les récentes déclarations du Cardinal Barbarin, qui ont défrayé la chronique, ont permis d’ouvrir un débat dont nous étions privés à propos du projet de loi sur le « mariage » entre personnes de même sexe et l’adoption par les couples homosexuels.
Nous récusons, bien entendu, toute forme d’injuste discrimination vis-à-vis des personnes homosexuelles qui ont le droit d’être reconnues dans leur dignité personnelle, mais nous n’acceptons pas non plus qu’un lobby qui ne représente qu’une partie des homosexuels, eux-mêmes très minoritaires, puisse imposer sans discussion son point de vue auprès des medias et de l’actuelle majorité parlementaire. Nous demandons, au contraire, qu’un vrai « débat citoyen », somme toute comparable aux « Etats généraux de la Bioéthique » de 2009, soit organisé dans les meilleurs délais.
A défaut d’un tel débat public, faudra-t-il descendre dans la rue pour se faire entendre, défendre l’institution du mariage et le droit fondamental de chaque enfant d’être éduqué par un père et une mère ?
C’est Lionel Jospin qui, en 2004, rappelait que « le mariage est dans son principe et comme institution l’union d’un homme et d’une femme » et qu’un enfant « n’est pas un bien que peut se procurer un couple hétérosexuel ou homosexuel mais une personne née de l’union d’un homme et d’une femme ». Nul n’est en droit de sacrifier le droit des enfants aux désirs et aux intérêts particuliers des adultes.

+ Marc Aillet, le 21 septembre 2012