Quelles sont les caractéristiques du rit dominicain?

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C’est une des formes traditionnelles du rit latin. Elle était en vigueur depuis longtemps lorsque saint Pie V (qui était dominicain) unifia en 1570 les variantes en usage dans les diocèses. Il voulut que les rits qui avaient plus de deux siècles d’ancienneté puissent se maintenir. C’est ainsi que certains diocèses (Lyon, Tolède, Milan) et certains ordres religieux (Chartreux, Carmes, Dominicains) ont gardé leur rit propre. Remarquons
que ces religieux disaient toujours la messe dans le rit de leur Ordre, même dans le ministère paroissial.

Le rit dominicain est assez proche à la messe lue, de la messe romaine traditionnelle. Il en diffère toutefois pour les prières préparatoires, le rit de l’offertoire en une seule présentation des oblats, l’écartement des bras après la consécration, le baiser de paix, la communion du prêtre. Les usages dominicains sont dans l’ensemble plus anciens que ceux de la messe romaine. C’est un rit très beau dans sa sobriété.

La messe solennelle est splendide. Elle diffère notablement de la messe romaine, surtout par le rôle accru du diacre et du sous-diacre (avec des lavabos après certaines de leurs fonctions), les amples mouvements symétriques des ministres, le remplissage du calice à la banquette. L’ensemble fait partie des trésors de l’Eglise d’Occident.

Quelles sont les différences pour les fidèles ?
A la messe chantée, elles sont minimes :
– on ne répond pas « Deo gratias » à la fin du chant de l’épître ;
– à la fin de l’évangile, on ne répond pas « Laus tibi, Christe », mais on se signe en même temps que le prêtre ;
– on ne répond rien à l’Orate fratres.

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