LES GRANDES VICTOIRES DE LA CHRÉTIENTÉ PAR LE ROSAIRE

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Notre-Dame est Reine de France, au moins officiellement depuis février 1638. Mais elle a étendu sa maternelle protection sur la Chrétienté depuis bien plus longtemps et est toujours intervenue quand on pouvait croire tout perdu.

Prenons quelques exemples :

• En 1429, on célèbre un jubilé au Puy : c’est l’époque où Jeanne d’Arc chevauche de Vaucouleurs à Chinon, se présente au Roi qui veut vérifier la réalité de sa mission en la faisant interroger par des théologiens à Poitiers. Pendant ce temps, sa mère, Isabelle Romée, est au Puy et prie Notre Dame pour elle ; elle rencontre en outre le frère PASQUEREL qu’elle envoie à sa fille comme aumônier.

• Le 7 octobre 1571, une flotte européenne (sans la France) rassemblée par Saint Pie V et conduite par Don Juan d’Autriche vainc la flotte turque conduite par Soliman le Magnifique, à Lépante.

• En 1683, les Turcs qui sont aux portes de l’Europe occidentale, sont vaincus à Vienne par une coalition européenne (toujours sans la France), conduite par le Roi de Pologne. Ces deux victoires ont été acquises grâce au Rosaire et donc à la demande de Notre-Dame.

• En 1655, le monastère de Iasna-gora, en Pologne, défendu seulement par 160 soldats et 70 moines, soutint victorieusement le siège de l’armée suédoise de Charles–Gustave : l’image miraculeuse de la Vierge Noire s’y trouvait enfermée, et est ainsi préservée.

• Le 17 janvier 1871, à Pontmain, alors que la France est envahie, Paris assiégé, et que les Prussiens sont aux portes de Laval, deux enfants vont voir la Dame ; alors qu’à l’initiative du curé et des religieuses enseignantes, la prière – et en particulier le chapelet – est entreprise, la Dame va écrire dans le ciel « mais priez mes enfants, Dieu vous exaucera en peu de temps. Mon Fils se laisse toucher ». Quelques jours plus tard, les troupes allemandes se replient sans combat et le 28 janvier, l’armistice est signé.

• De mai à octobre 1917, la Vierge apparaît à trois petits enfants, Jacinthe, François et Lucie à Fatima. Elle demandera d’une part, de prier le chapelet chaque jour, et d’autre part, d’établir dans le monde la dévotion à son Cœur Immaculé ; elle insistera tout spécialement sur la valeur de la pénitence avant de donner le secret dit de Fatima.

• En décembre 1947, au lendemain de la 2ème guerre mondiale, la France est détruite et ruinée en partie, les Communistes cherchent par tous les moyens à donner le pouvoir à leurs troupes. Alors que le 6 décembre 1947, la tension est à son comble, le 9 décembre , tout semble s’apaiser : le 8 décembre, trois enfants vont prier à l’église de l’Ile Bouchard, sur le chemin de l’école, un peu avant 13 heures, en cette fête de l’Immaculée Conception ; pendant qu’ils récitent une dizaine de chapelet, ils voient la Sainte-Vierge leur sourire sans rien dire ; lors de la 2ème apparition, la Vierge leur demande de prier pour la France, puis pour les pécheurs, et de faire pénitence.


Quelles leçons tirer ?

• La condition de l’humilité et de l’amour de la pauvreté : Si la Vierge permet la victoire des armes, elle privilégie le plus souvent les enfants dans ses apparitions : ces enfants sont peu instruits, d’extraction modeste, mais sont animés d’une foi profonde et croient immédiatement en la réalité de l’Apparition. Point de preuve, point de démonstration savante : « Je suis l’Immaculée Conception » : C’est la vérité. C’est donc l’humilité qui est l’une des conditions nécessaires pour que la Vierge se manifeste ; elle demande une adhésion prompte, généreuse, sans défaillance à son message, tout comme elle a prononcé son « Fiat » à Nazareth.

• La nécessité de la pénitence : Que dira Notre-Dame aux enfants de Fatima : « voulez-vous vous offrir à Dieu pour supporter toutes les souffrances qu’il voudra pour la conversion des pécheurs ? » Que ce soit à La Salette, à Pontmain
ou à l’Ile Bouchard, elle réclame de faire pénitence. Si elle exalte la nécessité et la primauté de la pénitence, elle semble insister sur l’obligation morale de faire son devoir d’état avant toute chose, ponctuellement, sans y déroger en rien, sans ajout inutile. Avant toute macération, c’est déjà une véritable pénitence par l’obéissance immédiate que requiert une telle attitude, obligeant bien souvent à faire passer ses désirs propres après ce qu’on doit faire (le secours d’un Confesseur régulier est une aide précieuse). Quant à la souffrance, morale ou physique, elle doit être acceptée sans récrimination, à l’exemple du Sauveur qui a connu l’abandon par les siens et la torture la plus cruelle : elle est une occasion inespérée de participer à la Croix. L’exemple actuel du Saint-Père est là – après Saint-Paul – pour nous le rappeler.

• L’importance primordiale de la prière : C’est par la prière du Rosaire que le Turc a été arrêté à Lépante. A Pontmain, les enfants disent le chapelet tout comme Bernadette à Lourdes. C’est en allant dire un chapelet, qu’à l’Ile Bouchard les enfants voient la Sainte-Vierge. Là encore, ce n’est pas une prière compliquée que nous demande Notre-Dame ; elle désire simplement que nous disions tout notre amour pour son Divin Fils et notre soif de Le servir et de L’honorer.

Chacune des Apparitions n’est que le rappel du « faites tout ce qu’Il vous dira » des Noces de Cana. Notre confiance en Dieu doit être totale et la Vierge Mère vient nous rappeler que son seul désir est de faire la volonté de son Fils, et nous en donne les moyens, tout en nous rappelant que Notre-Seigneur triomphera à la fin des temps.

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