VAINCRE OU MOURIR

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Car le bien du pardon l’emporte sur le mal de l’offense

C’est la devise de la vieille légion. Car il est des batailles dont l’enjeu dépasse tellement nos personnes qu’il n’y a plus de vie qui vaille, si l’on vient à les perdre. Et il est des combats dont la victoire ne peut être obtenue que par une détermination qui requiert le sacrifice initial de sa propre vie.
Mourir pour vaincre. « La mort et la vie se sont affrontées en un gigantesque duel. Le chef de la vie était mort, voici qu’il règne vivant ». « Ne fallait- il pas que le Christ souffrit pour rentrer dans sa gloire ? ». La passion, pour être le drame d’une charité excessive, n’en est pas moins efficace. La Résurrection est une immense victoire : « J’ai vaincu le monde ». Victoire définitive et absolue.
Et le statut du chrétien, qui est un soldat du Christ (miles Christi), est d’être encore combattant, et même souvent défait, mais déjà vainqueur. La position d’un vainqueur n’est pas de repli mais de (re)conquête, jusqu’aux extrémités de la terre. Et chaque âme est une extrémité de la terre. Il s’agit donc de faire éclater les cercles étroits, dans lesquels nous nous laissons confiner, pour aller, compatissant, délivrer ce tombeau du Christ qu’est l’âme d’un pauvre pêcheur. « Si le grain de blé tombé à terre ne meurt, il reste seul. S’il meurt, il porte beaucoup de fruits ».
Les martyrs ont eu la force, inspirée par la charité, d’accepter volontairement la mort de la part de ceux qui persécutent la foi, rendant ce témoignage suprême au Christ par leur sang qui est « une semence de Chrétienté ». Ils ont aussi, tel saint Etienne, protomartyr, vaincu leurs ennemis les plus irréductibles, tel Saul, en les gagnant à Notre Seigneur et à sa cause qui est la grande Cause. Car le bien du pardon l’emporte sur le mal de l’offense. Vaincre ou mourir. Mourir pour vaincre. Per mortem ad victoriam.

Abbé Christian GOUYAUD

VŒU DES EVÊQUES DE FRANCE

AFIN de répondre complètement à la demande formulée par Notre-Seigneur à Paray-le-Monial, en ces termes : « Que le premier vendredi après l’octave du Saint-Sacrement soit dédié à une fête particulière pour honorer mon Cœur, en communiant ce jour-là et en lui faisant réparation d’honneur, par une amende honorable pour réparer les indignités qu ‘il a reçues pendant qu’il a été exposé sur les autels; afin d’obtenir la prompte victoire de nos armes et la régénération chrétienne de notre patrie;
Nous, cardinaux, archevêques et évêques de France, nous nous engageons par vœu, en notre nom et au nom de nos successeurs, à faire célébrer solennellement, chaque année, à perpétuité, dans toutes les églises et chapelles de nos diocèses, la fête du Sacré- Cœur de Jésus, au jour qu’il a lui-même indiqué, c’est-à-dire le vendredi après l’octave du Saint Sacrement.

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