SEPTIÈME CENTENAIRE DE LA NAISSANCE DU BIENHEUREUX URBAIN V

Un livre, un colloque, un chapitre du Pèlerinage

L’année 2010 célèbre le septième centenaire de la naissance du bienheureux Urbain V, un des derniers papes français d’Avignon, né Guillaume Grimoard, au château de Grizac en Lozère dans le diocèse de Mende, capitale du Gévaudan.

2010.08.16_Urbain_V_b.JPGA l'occasion de cet anniversaire Yves Chiron consacre au Bx. Urbain V son dernier livre.

Urbain V
Yves Chiron
Editions Via Romana
340 pages - 20 €
Préface de Mgr François Jacolin, évêque de Mende

Le Bx. Urbain V est aussi le saint patron d'un dynamique et sympathique chapitre du Pèlerinage de Pentecôte. Saluons les responsables de ce chapitre, descendants de la famille de Grimoard, qui sont aussi à l'origine de l'organisation d'un colloque le 9 octobre prochain aux Bernardins à l'occasion de cet anniversaire.


Né au château de Grizac en Lozère dans le diocèse de Mende, capitale du Gévaudan, Guillaume Grimoard connaît une destinée exceptionnelle qu’Yves Chiron retrace ici à partir de nombreuses sources, d’anecdotes méconnues et dans un style propre à maintenir le lecteur sous le charme de ce grand languedocien. L’enfance et la jeunesse de Guillaume, son entrée dans la vie bénédictine, ses réalisations de Père Abbé à la tête de Saint-Germain d’Auxerre puis Saint-Victor de Marseille, ont convaincu son biographe du caractère unique d’un homme qui n’étant ni évêque, ni cardinal, se tient résolument étranger aux querelles de clans et ne doit sa carrière ni à l’Empereur, ni au roi de France.
Sa proximité avec l’Italie, Guillaume Grimoard l’acquiert à l’occasion de ses missions diplomatiques au service d’Innocent VI notamment comme légat à Naples. Élu pape en 1362, il prend le nom d’Urbain V parce que, dit-il, « tous les papes qui portèrent ce nom furent des saints. »
Créateur de l’université de Cracovie en 1364, il relance le pèlerinage d’outre-mer pour secourir les chrétiens de Terre Sainte, réforme le clergé, s’attaque au népotisme et à la simonie, explore de nouvelles terres de mission et prend part à de nombreux projets architecturaux sans se dérober aux arbitrages douloureux de la Guerre de Cent Ans.
De retour à Rome après la vaillante reconquête du cardinal Albornoz, il repart en Avignon l’année de sa mort le 19 décembre 1370, de la maladie de la pierre. Seul pontife avignonnais béatifié (en 1870 par Pie IX), d’innombrables lieux témoignent en France et en Europe de son extraordinaire rayonnement de serviteur de l’Évangile.


Colloque au Collège des Bernardins (Paris), grand auditorium - Entrée libre
le samedi 9 octobre 2010 de 17h30 à 19h30

  • Mgr Robert Le Gall / Archevêque de Toulouse, abbé émérite de Kergonan : « Saint Benoît, Urbain V et Benoît XVI : l’Université, l’Art et la Foi : Racines de l’Europe »
  • Anne-Marie Hayez / Archiviste Paléographe - Ingénieur au CNRS : « Un Pape épris de réforme : Urbain V répond à ses clercs »
  • Charles de la Roncière / Professeur émérite à l’Université de Provence : « Rôle pastoral d’Urbain V »
  • Jacques Verger / Professeur d’Histoire Médiévale à la Sorbonne : « Urbain V et l’Université de Paris »