BENOÎT XVI DÉNONCE LES CAPITAUX ANONYMES QUI RÉDUISENT L'HOMME EN ESCLAVAGE

mais aussi les idéologies terroristes, la drogue, l'immoralisme ambiant

Dans sa méditation lors de la première congrégation générale du Synode sur le Moyen-Orient le 11 octobre 2010


(...) c'est le processus de transformation du monde, qui coûte le sang, qui coûte la souffrance des témoins du Christ. Et, à bien regarder, nous voyons que ce processus n'est jamais fini. Il se réalise dans les différentes périodes de l'histoire de manières toujours nouvelles; aujourd'hui encore, au moment où le Christ, l'unique Fils de Dieu, doit naître pour le monde avec la chute des dieux, avec la douleur, le martyr des témoins.
Pensons aux grandes puissances de l'histoire d'aujourd'hui, pensons aux capitaux anonymes qui réduisent l'homme en esclavage, qui ne sont plus chose de l'homme, mais constituent un pouvoir anonyme que les hommes servent, par lequel les hommes sont tourmentés et même massacrés. Il s'agit d'un pouvoir destructeur, qui menace le monde.
Pensons ensuite au pouvoir des idéologies terroristes. La violence est apparemment pratiquée au nom de Dieu, mais ce n'est pas Dieu: ce sont de fausses divinités qui doivent être démasquées, qui ne sont pas Dieu.
Pensons ensuite à la drogue, ce pouvoir qui, telle une bête féroce, étend ses mains sur toutes les parties de la terre et détruit: c'est une divinité mais une fausse divinité qui doit tomber.
Pensons encore à la manière de vivre répandue par l'opinion publique: aujourd'hui, on fait comme ça, le mariage ne compte plus, la chasteté n'est plus une vertu, et ainsi de suite.
Ces idéologies dominantes, qui s'imposent avec force, sont des divinités. Et dans la douleur des saints, dans la douleur des croyants, de la Mère Eglise dont nous faisons partie, ces divinités doivent tomber.


Ces propos très forts ne sont pas relevés par la "grosse presse", qui veut enfermer le Pape dans la vision caricaturale qu'elle essaie de lui bâtir.
Merci à l'Homme nouveau et au Salon Beige.