“Le miel et le cyanure” - la fascination d’un certain catholicisme pour la franc-maçonnerie et l’islam

Un entretien avec Bernard Antony

“Le miel et le cyanure”

Franc-maçonnerie et l’islam
Un entretien avec Bernard Antony dans "Présent" du samedi 5 mars 2011


Bernard Antony, vous annoncez un nouveau cycle de conférences à travers le pays sous le titre « Le miel et le cyanure », où vous évoquerez deux formes de subversion dans l’Eglise : une double connivence avec l’islam et avec la franc-maçonnerie. Deux sujets distincts, mais reliés, finalement, par l’exploitation d’une terrible ignorance de ce qui s’oppose en même temps à notre civilisation et à la religion qui lui a donné forme.
Peut-être faut-il rappeler que j’ai décidé une campagne de réplique après deux faits révélateurs de deux formes actuelles de la subversion de l’Eglise et de la société sous le couvert du dialogue, c’est-à-dire de pseudo-dialogues de complaisance, de connivence, de manipulation.
Le premier fait, ce fut le 8 avril dernier, le lancement à l’Institut catholique de Toulouse du livre de l’instituteur Paul Pistre prônant la réconciliation de l’Eglise et de la franc-maçonnerie. Pistre était accueilli chaleureusement par le recteur Debergé de l’Institut catholique, qui se félicitait de la tenue de cette soirée dans la tradition du débat et même de la controverse comme on l’aime en ce lieu.
La réunion allait être présidée par l’éditeur. Sur l’estrade étaient encore Jean-Jacques Rouch, personnalité du Grand Orient de France, et le père Maldamé du couvent des dominicains de Toulouse. Entre eux, ce ne furent que des échanges « tout sucre, tout miel » et ils ne furent pas très heureux, mais même furieux, lorsque je pris la parole pour mettre en évidence le cyanure qui avait été déversé, sans contestation du dominicain, contre l’Eglise et son pape actuel.
Le deuxième fait, ce fut ma découverte à la librairie du monastère bénédictin d’En-Calcat, où l’on vendait d’ailleurs le bouquin de Pistre, de la revue Présence d’En-Calcat de décembre 2010, d’une stupéfiante complaisance islamophile.
Si je réagis en ce moment face aux dangers du cyanure contenu dans le miel maçonnique et dans l’islamique, on ne peut certes pas oublier l’immense phénomène de collaboration avec le marxisme-léninisme, qui affecta pendant des dizaines d’années des pans entiers de l’Eglise, de sa hiérarchie, de ses mouvements dits d’action catholique, de ses bureaux et de ses « intellectuels ». Même le cardinal Decourtray, lui-même si complice de bien des abandons et si aveugle devant d’odieuses manipulations, finit, un peu avant sa mort, par reconnaître cette massive compromission avec la monstruosité communiste.
Celle-ci se développa en France notamment grâce aux grosses ficelles du pseudo-dialogue, depuis les roueries de la stratégie de « la main tendue aux chrétiens » par le secrétaire général du parti communiste Maurice Thorez jusqu’à la formidable campagne de manipulation par la subversion de la dynamique des groupes, orchestrée avant, pendant et après un concile muet sur le communisme, avec des prétextes de paix pour faire basculer le corps militant de l’Eglise dans le compagnonnage de route avec le parti.
Mais, après la chute (partielle) du communisme, d’ailleurs en grande partie due à Jean-Paul II, avec la fin des illusions moscoutaires ou maoïstes, le dialogue catholico-communiste a été quelque peu remisé dans les oubliettes de l’histoire.
En revanche, les « dialogues » de complaisance avec la franc-maçonnerie n’ont jamais cessé comme en témoigne celui auquel je viens de faire allusion.
Mais aujourd’hui, c’est surtout au formidable surgissement d’une subversion assez nouvelle que nous assistons sous le couvert du dialogue interreligieux. Cela prend place dans le vaste courant d’une islamophilie croissante et d’un contexte d’acceptation d’une sorte de pré-dhimmitude.
Je ne crois pas que l’on puisse expliquer les succès des dialogues piégés uniquement par l’ignorance. L’ignorance, c’est celle des « gogos utiles », terme de mépris léninien pour ces imbéciles de compagnons de route du parti. Je pense en effet que l’on ne saurait faire abstraction, dans l’explication du phénomène de collaboration, de l’attraction, de la fascination pour ce qui est fort. Je crois que souvent joue fortement comme un instinct masochiste de soumission à ce qui est puissant.

Vous faites un peu de freudisme, non ?
Il n’est pas du tout nécessaire d’adopter les thèses contestables de la psychanalyse ni de gober tous les mensonges freudiens pour observer cela ! Dans Le retournement, Vladimir Volkoff a magnifiquement décrit l’importance majeure du culte de la puissance, de la brutalité dans le phénomène bolchevique. Et c’était la même chose dans le nazisme. Analogiquement, un de mes amis wallisiens m’a décrit combien l’islam progresse hélas aujourd’hui parmi les admirables soldats d’élite issus de nos îles du Pacifique. Les imams et aumôniers musulmans le présentent comme une religion pour les hommes, pour les mâles, pour les guerriers.
L’admirable père Antoine Moussali, le meilleur connaisseur de l’islam réel, n’écrivait-il pas combien la shahada (la profession de foi : « Il n’est de Dieu que Dieu… ») lancée cinq fois par jour de tous les minarets, retentit comme un cri de guerre contre les « associateurs », c’est-à-dire les chrétiens. Le coran répète qu’il faut « obéir à Dieu et à son prophète ». Mahomet, formidable utilisateur de l’action psychologique admirablement analysée par les professeurs Dominique et Marie-Thérèse Urvoy, a développé cette mystique de la force. Islam signifie « soumission ». Soumission à Dieu bien sûr, mais aussi sans distinction à l’autorité de son prophète et à son ordre politico-social.
Religion préférentielle pour les mâles et les guerriers (le coran n’affirme-t-il pas qu’Allah n’aime pas « les croyants qui s’abstiennent de combattre… », v. 95-s. IV), on comprend aisément que l’islam attire d’une part certains de ceux à qui convient cet aspect guerrier, soit certains de ceux qui éprouvent de l’attraction psychologique ou sexuelle pour une masculinité virile qui leur fait défaut…
Cette aspiration motivante, que je ne suis pas, tant s’en faut, le premier à analyser, a pu expliquer la surprenante collaboration de tant d’intellectuels de gauche pour le communisme et le nazisme, et aussi, dans une sorte d’enfilement logique, pour l’islam.
On a vu ainsi le philosophe et apparatchik bolchévique Roger Garaudy passer aisément du culte de Staline à celui de Mahomet. Des admirateurs de Mein Kampf éprouvèrent de même beaucoup d’islamo-complaisance… Je constate qu’aujourd’hui des nostalgiques des accords d’Hitler et du Grand Mufti de Jérusalem Amine al Husseini, ou encore des admirateurs du terroriste Carlos passent volontiers d’une extrême droite particulière à l’islamophilie, voire à la conversion à l’islam.

Mais quid alors de l’attraction de certains catholiques pour la franc-maçonnerie, cela relève-t-il d’une attraction analogue ?
D’une certaine manière, oui. Certes le miel maçonnique, c’est la fraternité, l’humanisme, la tolérance, le progrès et j’en passe. Et joue aussi l’attraction pour l’ésotérisme, le secret, la gnose et autres aspects de la fantasmagorie maçonnique. Mais Paul Pistre, qui est un bien médiocre historien mais un rusé bonimenteur, sait mettre en avant que la franc-maçonnerie est prospère, nombreuse, influente, qu’elle est une puissance.
Et un mode essentiel du mode de recrutement maçonnique ne consiste-t-il pas dans l’affirmation que l’on y trouvera assistance et protection ?
Enfin, ne joue-t-elle pas sur la fascination exercée sur les gogos par la hiérarchie de ses degrés aux impressionnants titres de puissance plus grandiloquents les uns que les autres ?

Et l’ignorance, alors ?
Evidemment, elle est un facteur essentiel de l’adhésion des braves gens manipulés. Mais il faut prendre en considération le phénomène de l’ignorance volontaire, une ignorance coupable, criminelle. On ne voulait pas voir, on préférait ne pas savoir. Parce qu’enfin, comment expliquer que des « intellectuels » comme la psychanalyste communiste Roudinesco ait pu adhérer au parti communiste en… 1985 ! Après tout ce que l’on savait de l’exterminationnisme bolchévique, son ignorance, son négationnisme relevaient à l’évidence de la psychanalyse.
Ce type d’ignorance s’entretient par un mélange d’idéalisation des textes et des faits et de perversion négationniste scélérate. Est-il possible autrement qu’on puisse lire dans la revue du monastère bénédictin d’En-Calcat (celui que fonda le grand moine Dom Romain Banquet !) « l’islam est une religion de cohabitation avec toutes les religions et toutes les ethnies, comme elle l’a prouvé maintes fois depuis la venue du Prophète » ?
C’est à hurler ! Une telle ignorance, un tel négationnisme de la réalité de l’islam des origines à nos jours relèvent d’un aveuglement volontaire. Est-il possible que dans ce monastère, dont la librairie propose pourtant une grande variété d’éditions du coran, on puisse ignorer ce qu’il y a dans ce texte de violence, d’appel au meurtre et d’évocation des réjouissances pour le paradis réservé en priorité aux guerriers d’Allah et des tourments de l’enfer pour ceux qui, comme les chrétiens, osent prétendre qu’Isa (Jésus), le dernier prophète avant Mahomet, est mort sur la croix et qu’il serait, blasphème abominable, le Fils de Dieu ?
Est-il possible qu’on puisse affirmer, toujours dans Présence d’En-Calcat, que nous partageons avec les musulmans le même Dieu, le même père Abraham ? Certes il n’y a qu’un seul Dieu ! Mais quel abîme entre la conception coranique de ce Dieu et la révélation chrétienne !
Qu’on lise le coran, pour savoir et pour le réfuter, fort bien. Mais qu’on en fasse un livre sacré de méditation pour des prêtres et des fidèles catholiques, c’est une chose bien étonnante !
C’est hélas là ce que l’on peut voir dans le film Des Hommes et des Dieux, indubitablement comme je l’ai écrit émouvant et beau. Mais c’est un film qui hélas véhicule habilement en deux ou trois petites doses le poison du mensonge sur la nature du coran et donc de l’islam, qui est d’ailleurs construit aussi sur les hadiths (« les faits et gestes du prophète ») qui ne sont pas des textes pour enfants de chœur mais qui sont évidemment enseignés dans toute leur crudité et leur violence sanguinaire dans toutes les mosquées et écoles coraniques.
Alors, quoi qu’il en soit du courage et de la prise de risque du père Christian de Chergé et de ses moines, présentés désormais (on le vérifie à En-Calcat) comme les premiers martyrs de l’islamo-christianisme, on peut pour le moins demeurer catholiquement perplexe sur sa théologie des différentes échelles d’accès à Dieu, également respectables, la chrétienne, l’islamique et les autres… Oui, il y a dans ce miel un peu trop de cyanure.
Trouver partout de la sagesse, de la poésie, des parcelles de vérité, c’est une chose, mais faire de l’islam une belle voie d’accès à Dieu et de Jésus-Christ un musulman accompli, comme le faisait le P. de Chergé, c’en est une autre !
On en viendrait à se demander si les millions de martyrs chrétiens de l’islam et surtout parmi eux ceux qui abandonnèrent la violence du coran pour la paix évangélique n’auraient pas mieux fait pour leur sécurité de conserver l’échelle de Mahomet ? Est-ce cela que l’on devrait dire à Asia Bibi, que l’on aurait dû dire au courageux ministre chrétien Shahbaz Bhatti, assassiné mercredi ?

La connivence avec la maçonnerie se devrait d’être discrète. Vous avez pourtant assisté en direct, vous nous l’avez dit, à une défense et illustration des « frères » à l’Institut catholique de Toulouse. Et il n’y a pas eu de réaction des hommes d’Eglise présents. La scène mérite d’être racontée…
Il faudrait pour cela une pleine page. Alors permettez-moi de suggérer à vos lecteurs la lecture de mon blog ou encore celle du prochain numéro de Reconquête.
Je me contenterai d’évoquer ici que sur la tribune le frangin Jean-Jacques Rouch buvait du petit-lait en écoutant Paul Pistre distiller son cyanure contre le cardinal Ratzinger, cet anti-maçon devenu Benoît XVI, en l’entendant se féliciter du rôle joué par la maçonnerie en faveur de l’avortement et autres lois de ce que Jean-Paul II désigna comme celles de la culture de mort.
Quel n’était pas encore à l’évidence son contentement devant la pitoyable non-réactivité du père Maldamé ! Mais lorsque, après les avoir très patiemment tous écoutés, j’ai demandé et pris la parole en la situant dans la tradition de la controverse rappelée par le recteur Debergé, alors là, pour Bernard Antony, fini le dialogue, finie la tolérance, pas question de débat ! J’ai pu néanmoins tenir quelques minutes et leur planter le plus possible de banderilles, excellemment relayé ensuite par mon vieil ami Maurice Calmein, fondateur du Cercle algérianiste et remarquable militant chrétien à qui l’on coupa hélas encore plus vite la parole.
Mais nous, nous leur avions coupé la digestion de leurs agapes fraternelles et des observateurs nous racontèrent comment l’ambiance de leur soirée avait été cassée, le gros de la salle ayant été gagné par une grande méfiance et la perte de tout enthousiasme.

On rejette les opposants à la franc-maçonnerie parmi les « extrémistes catholiques » – un de ces arguments qui tue toute discussion. Que répliquez-vous ?
Pour les maçons et leurs compères, un extrémiste catholique, c’est celui qui a médité les enseignements des papes sur leur secte et qui leur pose des questions désagréables.

Vous reprochez – avec l’Eglise – à la franc-maçonnerie sa pratique du secret. Aujourd’hui, avec la multiplication des unes des grands magazines sur ce sujet toujours vendeur, bien des gens finissent par avoir l’impression que la franc-maçonnerie n’avance plus masquée, d’autant que ses idées ont largement imprégné ce qu’il est convenu d’appeler « l’opinion ». N’est-ce pas déjà une réussite de la franc-maçonnerie ?
Ce n’est pas si évident. J’observe par exemple que les reportages sur les loges vendus avec certains hebdomadaires ne sont pas tout de complaisance et mettent bien en évidence les intolérables fonctions de hiérarchie parallèle des obédiences et fraternelles maçonniques.
On y voit et écoute les frangins comme le poly-conseiller de Sarkozy, Alain Bauer, ancien Grand Maître du Grand Orient, se targuer sans vergogne d’être les véritables inspirateurs des lois et des politiques.
On y voit l’ancien et très influent Grand Maître Caillavet, le militant de l’euthanasie, embrasser un nouveau frangin, après son initiation, en lui faisant promettre de ne jamais plus s’agenouiller !


Vous qui avez consacré un livre au sujet – Vérités sur la Franc-maçonnerie – où en sont selon vous le poids et l’influence de la maçonnerie aujourd’hui ?
La voir partout serait une exagération mais son influence est hélas déterminante sur les médias, les pouvoirs et les lois. Dans bien des administrations et dans de grandes entreprises, la hiérarchie parallèle maçonnique se confond presque avec la hiérarchie. Et c’est dire que les nominations et promotions se font bien souvent sur critères maçonniques. Tout cela est insupportable. La domination maçonnique, c’est ce qui viole le plus la laïcité !

Plus précisément, dans le débat actuel autour de la laïcité, voyez-vous une volonté d’éradiquer ce qui reste d’identité chrétienne à la France ?
Bien sûr. Mais plus encore, c’est tout simplement le Décalogue, en tant que Loi des lois, qui est évacué. Faut-il préciser que cela n’a pas préoccupé un seul instant les soi-disant débatteurs de l’Institut catholique de Toulouse, ni Paul Pistre, ni le père Maldamé ?

La laïcité est présentée comme le rempart qui permettra d’empêcher l’islamisation de la France. Idée maçonne, non ?
J’ai longuement répondu à cela dans La Griffe. Bien sûr la laïcité qui est fondamentalement le principe évangélique de la distinction des pouvoirs et celui, étymologiquement, de la voix du peuple est une bonne chose. Mais l’islam, de par sa malléabilité, sa culture d’habileté dialectique, progresse sous le couvert de notre très mauvais laïcisme d’inspiration antichrétienne, où d’une part on veut favoriser la mosquée pour affaiblir l’Eglise et où surtout on ne veut pas voir (c’est toujours l’ignorance voulue) ce qu’est la mosquée, pilotis de base de l’ordre théocratique et politico-social islamique. Mais disons-le aussi, hélas, on ne saurait trop accabler sur ce point les seuls laïcistes, dont heureusement certains deviennent islamo-circonspects, lorsque l’on constate jusqu’où vont la fascination islamophile et la coranisation dans l’Eglise.

L’islam plus ou moins courtisé par l’Eglise : est-ce une sorte de realpolitik du XXIe siècle ?
Cette question contient en partie sa réponse. On revient à la question de la puissance qu’il faut sinon flatter du moins ne pas provoquer. Certains justifient ainsi le silence sur le communisme. Alors, quelle injustice contre Pie XII à qui l’on reproche de n’avoir pas assez parlé contre le nazisme !
Mais il y a une grande différence entre la nécessaire prudence diplomatique et l’aplatissement, voire l’abandon et même la trahison. Ainsi on ne voit pas en quoi il était nécessaire que Paul VI rende aux Turcs les drapeaux pris à Lépante, et ce, cinquante ans à peine après le génocide arménien !
On ne voit pas en quoi il était bon que Jean-Paul II embrasse un coran. Les chrétiens d’Orient en furent abasourdis. Les musulmans leur disaient : « Voyez, même votre pape vient à l’islam… »

A ce que j’en ai lu, Présence d’En-Calcat s’ouvre à l’islam par l’attrait pour le soufisme. Qu’en pensez-vous ?
Les suaves sirènes de la séduction soufi sont celles par lesquelles, sous prétexte de spiritualité et de mystique partagées, s’engouffre la pénétration islamique. Comme le dit notre ami Mohamed Jean, Kabyle converti au catholicisme, menacé de mort et réfugié à Paris, il y a toute une stratégie « d’islam patte blanche ». Depuis Massignon, le soufisme, aux sectes variées et souvent opposées mais qui ne représentent à peu près rien dans l’islam réel, sert à faire pénétrer ce dernier chez les adeptes religieux ou laïques d’un syncrétisme spiritualiste.

Quels sont les risques de cette présentation erronée de l’islam ?
L’islam !

N’est-il pas temps de refaire un point sur l’idéologie du « soi-disant antiracisme » qui finit par annihiler toute pensée critique ?
L’islam progresse aussi sous le couvert de l’idéologie de l’antiracisme désormais affirmé comme un principe fondamental de la moderne laïcité.
L’islam veut que l’on taxe de racisme et donc que l’on condamne toute analyse critique de sa réalité idéologique et historique. Exactement comme dans les régimes communistes on ne pouvait critiquer le marxisme-léninisme.
C’est là une stratégie mondiale qui est partie du Pakistan et que veut imposer, dans le cadre des Nations unies, l’OCI (Organisation de la Conférence islamique). Critiquer l’islam, ce sera faire de l’islamophobie. Ce devra donc être puni par les lois de tous les Etats en attendant de valoir la peine de mort comme au Pakistan et ailleurs en islam. L’antiracisme vous fera un jour pendre pour le simple fait d’avoir critiqué cet égorgeur de Mahomet.

Propos recueillis par Jeanne Smits - Article extrait du n° 7300 du samedi 5 mars 2011