Dimanche 16 octobre : les raisons de manifester

Billet mis à jour. Extraits de "Famille chrétienne" et de "Boulevard Voltaire".

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1. Abroger la loi Taubira

La loi autorisant le mariage et l’adoption pour les personnes de même sexe a brouillé les repères du droit de la famille et de la filiation. Devant les désordres juridiques, anthropologique et sémantique qu’elle engendre, sa révision devient nécessaire. « Il n’y a aucun obstacle juridique sérieux à une révision de la loi Taubira », affirme Guillaume Drago, universitaire, président de l’Institut Famille et République.

2. Refuser la GPA et PMA

Pour Jean-Marie Andrès, président des AFC, « l’actualité reste brûlante, puisque nous avons, de manière continuelle, répétée et obstinée, des tentatives pour avancer sur les sujets comme la gestation pour autrui (GPA) et la procréation médicalement assistée (PMA) sans père ».
Concernant l’ouverture de la PMA aux couples de femmes et aux célibataires, François Hollande a déclaré qu’il suivrait l’avis du Comité consultatif national d’éthique (CCNE). Cet avis devrait tomber à la fin de l’année ou début 2017.

3. Dénoncer l’idéologie du genre

Le pape François a mis les pieds dans le plat en s’attaquant à la « colonisation idéologique » de la « théorie du genre » en citant le cas de la France, le 2 octobre. « Nous sommes confrontés à une politisation et une idéologisation des programmes scolaires, en particulier sur la question du genre, confirmait Ludovine de La Rochère, présidente de La Manif pour tous. Sous prétexte d’égalité homme-femme, on efface les différences. »

4. Relancer la politique familiale

Abaissement du plafond du quotient familial, modification du système de versement des allocations familiales, diminution drastique de la prime de naissance, congé parental raboté, officialisation de la mise en place du prélèvement à la source pour janvier 2018 préparant l’individualisation de l’impôt… la politique familiale sous le quinquennat de François Hollande n’aura cessé d’être sacrifiée.

5. Peser sur la primaire

Seuls deux candidats à la primaire de la droite et du centre veulent revenir sur la loi Taubira : Jean-Frédéric Poisson souhaite son abrogation, tandis que François Fillon parle de réécriture. « En complément de notre travail quotidien, il est utile de se montrer ensemble, de faire corps et de continuer à interpeller », explique Jean-Marie Andrès."
Nous ne devons pas répéter l'erreur faite lors du Pacs, qui a consisté à faire quelques belles manifestations au moment de la loi et plus rien ensuite : ce combat doit s'inscrire dans la durée et c'est uniquement en ne lâchant rien que nous pourrons permettre, un jour, de renverser cette tendance. La politique est un rapport de force qui passe par la rue comme par le vote.

Tribune de Fabien Bouglé sur Boulevard Voltaire : "Le combat contre la loi Taubira est civilisationnel et culturel"