Chant des marais

 

1. Loin vers l’infini s’étendent 
Des grands prés marécageux. 
Pas un seul oiseau ne chante 
Sur les arbres secs et creux. 

Ô, terre de détresse

Où nous devons sans cesse 
Piocher (bis) 


2. Dans ce camp morne et sauvage 
Entouré de murs de fer 
Il nous semble vivre en cage 
Au milieu d’un grand désert 

3. Bruit des pas et bruit des armes, 
Sentinelles jours et nuits, 
Et du sang, des cris, des larmes, 
La mort pour celui qui fuit. 

4. Mais un jour dans notre vie, 
Le printemps refleurira. 
Liberté, liberté chérie 
Je dirai « tu es à moi ».