La Sainte Vierge veille sur chacun de nous pendant les vacances

Ce que beaucoup ignorent encore du pèlerinage de Chrétienté, c’est la puissance de sa communion de prière qui va bien au-delà de sa colonne de plus de 14 000 pèlerins pour se répandre sur toute la France et Outre-Mer mais aussi au Luxembourg, au Royaume-Uni, en Suisse, en Espagne, en Belgique, en  Italie, en Espagne, en Allemagne, en Slovaquie, au Togo, en Afrique du Sud, en Tunisie, au Mali, au Etats-Unis, en Argentine, au Canada, en Syrie…

Une communion de prières qui ne se ferait pas sans la présence de ceux que l’on appelle à juste titre, nos anges gardiens. Inscrits dans une parfaite démarche de réciprocité spirituelle, ces 3 500 laïcs et communautés religieuses dépassent leurs contraintes (éloignement, expatriation, âge, santé, vie en communauté…)  pour vivre pleinement les grâces de l’effort, de la prière, de la méditation, de la confession et de la messe, mais à distance. Ils se retrouvent d’ailleurs parfois en groupe, le temps d’une marche « locale «, d’un office ou du rosaire.

Ils prient pour les pèlerins marcheurs et les pèlerins marcheurs portent leurs intentions écrites de prières qui sont déposées au pied de Notre-Dame du Pilier dans la cathédrale de Chartres lors de la messe de clôture du pèlerinage. Des demandes de guérison, de conversion, de résolution de problèmes familiaux ou conjugaux, d’emploi, de soutien financier, de sérénité, de discernement, du salut de l’âme d’un proche, de l’accompagnement à la mort, de fécondité…tout ce qui fait la vie de chacun. Cette communion pleine et entière d'enfants de Dieu venus de toutes parts et de toutes conditions pour se  placer humblement sous le regard aimant de Notre Seigneur manifeste toute l'espérance d'un retour à la chrétienté. 

« Un membre souffre-t-il ? Tous les membres souffrent avec lui.

Un membre est-il à l’honneur ? Tous les membres prennent part à sa joie.

Or vous êtes le Corps du Christ, et membre chacun pour sa part » (1 Co 12, 26-27)

« Nul d’entre nous ne vit pour soi-même, comme nul ne meurt pour soi-même » (Rm, 14, 7)