Conférence donnée par le cardinal Robert Sarah le samedi 4 août 2018
Dimanche 05 août 2018
Dimanche 05 août 2018
Conférence donnée par le cardinal Robert Sarah le samedi 4 août 2018
mercredi 18 avril 2018
Mercredi 18 avril 2018 - Ce matin lors de l'audience générale, le Pape François a relancé son appel de défense de la vie, déjà exprimé dimanche dernier lors de la prière du Regina Coeli :
«J’attire de nouveau l’attention sur Vincent Lambert et le petit Alfie Evans, et je voudrais rappeler et fortement confirmer que l’unique maître de la vie, du début jusqu’à la fin naturelle, est Dieu ! Et notre devoir est de tout faire pour prendre soin de la vie. Pensons en silence et prions afin que soit respectée la vie de toutes les personnes et spécialement celle de nos deux frères. Prions en silence».
mercredi 24 janvier 2018
Après le communiqué du MRJC, en totale contradiction avec le magistère de l'Eglise, Mgr Bernard Ginoux, évêque de Montauban, a envoyé la lettre suivante à son secrétaire général en mettant en copie tous les évêques de France et la CEF.
"Le communiqué daté du 19 janvier 2018 que vous signez au titre de votre fonction dans le bureau national du Mouvement Rural de la Jeunesse Chrétienne (MRJC) est irrecevable. Le respect de toute vie humaine de sa conception à sa fin naturelle n’est pas une option, un choix, une opinion parmi d’autres. Pour toute personne qui a le sens de la vie ce respect est inconditionnel. La loi Veil l’affirme en premier lieu et n’accepte de dérogation que dans des cas particuliers.
Des non-chrétiens eux-mêmes refusent de pratiquer ou de faire pratiquer une IVG. Ce n’est donc pas d’abord une question de religion mais une question d’humanité. Par ailleurs vos propos semblent mettre cet acte du même côté que le soin. Il n’en est rien. L’IVG est un acte grave qui tue un enfant et blesse à jamais une femme. Si je peux d’expérience affirmer cela c’est que, pendant sept ans, j’ai été aumônier d’hôpital et j’ai rencontré bien des femmes qui avaient avorté et qui étaient humainement détruites. Elles n’étaient pas nécessairement écrasées par une culpabilité religieuse. C’est leur être profond qui était blessé et elles souffraient d’avoir tué leur enfant. Quand vous laissez croire que l’avortement est un acte de liberté vous ignorez la réalité des hôpitaux et des centres qui accueillent ces mères en souffrance. La plupart du temps elles en arrivent là malgré elles.
Si j’en viens maintenant à la lettre C de votre mouvement je crois qu’elle peut disparaître. Un mouvement qui se dit chrétien, reçoit des subventions de l’Eglise catholique et prône l’avortement est en totale contradiction avec l’enseignement de l’Eglise. Votre communiqué s’écarte gravement de l’anthropologie chrétienne et la correction que, par force, vous avez apportée n’en change pas le fond. En conséquence, je ne reconnais plus le MRJC comme un mouvement de l’Eglise catholique et, comme évêque, je ne lui donnerai aucune aide financière ou matérielle. Quant à lui laisser former des jeunes je ne m’y risquerai pas.
Il est regrettable d’avoir à rappeler des principes fondamentaux alors que les jeunes auraient tellement besoin de responsables, solides disciples du Christ et heureux de faire partager la foi de l’Eglise.
Je vous invite à réfléchir sur ces questions, à ne pas suivre la pensée dominante qui, sous prétexte de liberté, abîme l’Homme en le déshumanisant. Approfondissez plutôt la pensée chrétienne, prenez de la peine au lieu de vous fier à des slogans, au prêt-à-porter idéologique. Alors, peut-être, vous comprendrez ce que j’ai voulu vous dire.
Je vous présente mes salutations et je prie pour vous."
Lundi 22 janvier 2018
Alors que s’ouvrent les Etats généraux de la bioéthique, Mgr Rey, l’évêque de Fréjus-Toulon rappelle dans un long communiqué qu’il existe des interdits fondateurs :
« Il est toujours plus sympathique, lorsque l’on soutient une cause, d’essayer de la présenter de manière positive et d’en souligner les aspects les plus consensuels. Ainsi, il est convenu que sur les questions sensibles, comme celles qui touchent à la vie humaine, on doit s’abstenir de condamnations trop rapides et de jugements à l’emporte-pièce. A juste titre on s’efforce de distinguer personne et acte, de ne pas réduire ceux qui portent atteinte à la vie aux pratiques discutables qu’ils promeuvent parfois. Ainsi, alors que s’ouvrent les « Etats généraux de la bioéthique » le 18 janvier, nous sommes invités à participer à un « Débat public » organisé par le Comité Consultatif National d’Ethique (CCNE), préalable à la révision des lois de bioéthique.
Nous sommes priés de prendre part aux échanges sur ce thème, au double titre de citoyens et de croyants. Si l’on ne peut que souscrire au principe du dialogue et à son importance, on peut s’interroger sur ces modifications fréquentes des lois de bioéthique. Les évolutions des sciences et techniques qui touchent le vivant sont certes rapides, mais justifient-elles la remise en cause des principes qui semblaient acquis il y a à peine sept ans ? Sinon, pour « s’adapter à l’évolution des mentalités », selon l’expression consacrée, qui seraient désormais prêtes à accepter certaines pratiques, quand elles les refusaient il y a peu. On cite alors les sondages, censés refléter ces évolutions dans l’opinion publique. S’agirait-il alors seulement de « prendre le pouls de la société ? »
Nous ne pouvons nous résoudre à cette présentation irénique des enjeux entourant les Etats généraux de la bioéthique, car elle semble faire droit à une éthique relativiste, où il n’y aurait pas de principes intangibles, en particulier lorsqu’il s’agit de la défense du plus vulnérable. La loi ne ferait qu’entériner ce que pense la majorité et non ce qui est juste, en vue du bien commun. Il est bien sûr indispensable de discuter des technologies les plus avancées appliquées à l’homme et à son corps, mais avant de progresser dans ces domaines, il n’est pas inutile de disposer de quelques repères. L’Eglise est porteuse d’une parole et d’un message sur l’homme et elle doit saisir l’occasion de les rappeler lors de ces débats.
S’il s’agit de parler de l’extension de la procréation médicalement assistée aux femmes homosexuelles ou célibataires, c’est non. Entendons-nous bien, non pas en raison d’une « orientation sexuelle », mais parce que la PMA porte déjà atteinte en soi aux grands principes d’humanité. Parmi les motifs qui justifient le jugement négatifs, on peut citer : la séparation de l’union et de la procréation, la création d’une « humanité congelée », l’altération des relations de paternité et de filiation avec toutes les questions liées à l’identité personnelle. On peut d’ailleurs s’interroger sur le don des gamètes, qui rend possible toutes ces techniques de transmission de la vie… et malheureusement toutes leurs dérives : ne devraient-elles pas être des cellules « indisponibles » ? Il serait enfin naïf d’oublier le rôle des lobbies dans ce domaine et les enjeux économiques liés à la PMA.
Il est d’usage de dire pudiquement que l’on abordera les « questions relatives à la fin de vie », autrement dit de l’euthanasie, rebaptisée « mort dans la dignité », ou du suicide assisté. L’Eglise redit avec force que la valeur d’une vie ne se mesure pas à son utilité et que la dignité, constitutive de la personne humaine, ne se perd jamais. Sans encourager l’acharnement thérapeutique, il est possible d’accompagner jusqu’au bout la vie, par des soins dits « palliatifs », surtout lorsqu’elle est rendue fragile par la maladie ou la vieillesse. On sait les progrès immenses accomplis dans le soulagement de la douleur, même s’il est difficile de supprimer totalement la souffrance. Qui est capable d’en juger, surtout lorsque celle-ci n’est pas seulement physique ? Il est difficilement supportable de traverser certaines souffrances, encore plus de voir souffrir, mais sans un Non ferme à toute atteinte directe à la vie, personne n’est en mesure de dire quand une personne doit être supprimée.
Le recours à des mères porteuses ne sera jamais « éthique » ! On ne peut se résoudre à accepter que le ventre des femmes, souvent les plus pauvres, puisse être loué. Cette pratique, très lucrative, entérine la marchandisation du corps des femmes et le fait que la grossesse puisse faire l’objet d’un contrat, dont le but serait de « livrer » un enfant. Quel débat possible dans ce domaine, sinon la reconnaissance de l’indisponibilité du corps de la femme et de l’interdiction universelle de cette pratique ?
Il est impossible de légitimer toutes sortes de comportements pour assouvir les désirs de certains. La vie d’un enfant est un don, jamais un dû. Il a le droit d’avoir un père et une mère, son père et sa mère. Lorsqu’on envisage la GPA, on ne manie pas les concepts, on s’apprête à créer des situations familiales douloureuses et des problèmes insolubles.
L’embryon n’est pas un objet de recherche, fussent pour les meilleurs motifs. Il n’est pas susceptible de tri ou d’élimination en fonction de ses handicaps possibles. La question est : sommes-nous capables de changer de regard sur le handicap ou sur le plus cabossé ? Et non : supprimons le malade !
S’il doit exister des interdits, c’est toujours en vue de protéger le plus faible. Notre vigilance éthique n’est en rien un nouvel ordre moral : elle est nécessaire pour que la société fasse droit au plus fragile. Nous croyons à une prise de conscience possible, car « l’homme passe l’homme » ; il est capable de la plus grande bienveillance, de changer son regard sur la personne vulnérable. Nous serions en mesure d’accueillir le migrant en détresse et incapables d’accueillir la vie diminuée d’un enfant malade ?
Les autres questions en jeu dans les débats qui vont être organisés touchent notre conception de l’humanité : qu’est ce qui nous définit comme homme, comme personne humaine ? On pense par exemple à l’Intelligence Artificielle, aux mégas bases de données médicales informatisées, à « l’homme augmenté » ou au transhumanisme… Ces techniques ont besoin d’une réflexion éthique, qui comportera à n’en pas douter des interdits.
Soyons attentifs ! Il est certes nécessaire de participer aux tables rondes, colloques, réunions publiques qui auront lieu sur ces sujets, de faire connaître nos opinions et de faire entendre notre voix. Ce ne peut pas être seulement une affaire d’experts et de « spécialistes ». Mais ne soyons pas dupes de cette « démocratie en trompel’œil » (Jacques Testart) et de ces échanges qui doivent permettre de « construire la vérité » (Emmanuel Macron) plus que de la rechercher. Monsieur Macron s’est par exemple déjà déclaré favorable à « la PMA pour toutes » à plusieurs reprises et le CCNE a donné un avis positif à ce sujet. Les dernières lois sur la fin de vie ne datent, elles, que de 2016…
Au sujet des catholiques, on nous parle des débats de 2013 lors de la discussion sur le « Mariage pour tous », peu préparés nous dit-on dans les diocèses. En réalité, c’est aux débats de 2011 qu’il faut se référer. Les catholiques avaient alors participé activement aux Etats généraux de la bioéthique, avec le peu d’écho que l’on sait.
Restons mobilisés et plein d’espérance quant à la pertinence et à la validité de l’Evangile de la Vie qui nous redit sans cesse la valeur de toute vie, « depuis sa conception jusqu’à la mort naturelle ». Notre capacité de servir la vie la plus vulnérable sera toujours le signe le plus éminent de notre humanité ».
Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon
samedi 10 juin 2017
Le témoignage de Norma McCorvey, rappelée à Dieu le 18 février 2017. Editorial de la Mère abbesse de l'abbaye Notre-Dame de l'Annonciation de la Font de Pertus
vendredi 31 mars 2017
À l'occasion de l'anniversaire du rappel à Dieu du professeur Lejeune, le cardinal Sarah a donné une conférence et célébré une messe en l'église Saint Augustin à Paris ce samedi 25 mars 2017. Voici le texte intégral de la conférence qu'il a donnée.
mardi 27 décembre 2016
Extrait de l'homélie du père Bernard Domini, modérateur de la Famille Missionnaire de Notre Dame
jeudi 01 décembre 2016
Les réactions de Grégor Puppinck, Jean-Marie Le Mené, les AFC, Cardinal André Vingt-Trois, etc
mardi 29 novembre 2016
Réaction de Jean-Marie Le Méné
Lundi 28 novembre 2016
Mgr. Georges Pontier, évêque de Marseille et président de la Conférence des Evêques de France, écrit au président de la République
Dimanche 27 novembre 2016
Nous relayons l'appel de l'ECLJ, au moment où le gouvernement fait voter les lois liberticides interdisant d'informer sur l'avortement
Dimanche 13 novembre 2016
Une initiative de l'ECLJ et de Grégor Puppinck (qui sera l'un des intervenants de l'Université d'Automne du 19 novembre 2016)
samedi 15 octobre 2016
Billet mis à jour. Extraits de "Famille chrétienne" et de "Boulevard Voltaire".
jeudi 15 janvier 2015
Communiqué de la Marche pour la vie
mardi 01 juillet 2014
Après les attaques contre la famille, avec le faux-mariage, c'est l'euthanasie que les artisans de la culture de mort veulent légaliser
vendredi 20 juin 2014
Proposé par la Fondation Jérôme Lejeune
samedi 01 février 2014
Notre Dame de Chrétienté appelle tous ses pèlerins et amis à participer, à Paris ou à Lyon, à la Manif Pour Tous.
Un message de François Billot de Lochner
mercredi 22 janvier 2014
Communiqué de la Fondation Lejeune
Lundi 23 décembre 2013
Un communiqué de la Fondation Lejeune