vendredi 31 mai 2019

Discours final de la Marche pour la Vie à Rome

Nous publions le discours de Virginia Coda Nunziante, présidente de la Marche pour la Vie, à la fin de la journée qui a eu lieu à Rome le 18 mai dernier.

Chers amis,

Je vous remercie, vous toutes et tous, pour le spectacle extraordinaire que vous nous offrez aujourd’hui.

La Marche pour la Vie grandit. Le nombre des participants grandit : sans entrer dans la valse des chiffres, nous savons que nous sommes plus que les années précédentes.
L’impact national et international de la Marche pour la Vie grandit, comme en témoignent les messages vidéo que nous avons reçus: la plus grande chaîne catholique américaine EWTN est en train de retransmettre notre Marche partout dans le monde.

Mais ce qui grandit surtout, c’est notre conscience de mener une grande bataille morale et civile, c’est notre détermination à ne pas battre en retraite, à n’accepter aucun compromis, car aucun compromis n’est possible concernant la vie humaine innocente. On ne peut accepter que ne serait-ce qu’un seul un enfant soit arraché par la violence hors du ventre de sa mère. Or c’est ce que l’on cautionne quand on accepte une loi qui prévoit l’avortement.

Nous voulons abroger cette loi. Il est clair que cet objectif va demander du temps. Mais dès maintenant nous commençons à démonter pièce par pièce cette loi.
Et le premier élément à démanteler est celui du financement actuel : il n’est pas acceptable que chaque année, pour tuer nos enfants dans les hôpitaux, soient dépensés entre 200 et 300 millions d’euros. Quand on a une sécurité sociale en profond déficit : et cela, chacun d’entre nous en a fait l’expérience : à l’occasion d’une consultation aux Urgences, d’une échographie, d’un contrôle … si vous voulez une intervention rapide, pour chaque acte il faut payer.

Car les délais de consultations sont kilométriques. On pourrait faire une liste, -et elle serait très longue-, des choses qui ne vont pas dans les établissements de la Santé Publique. Et pourtant : si une femme décide d’avorter, elle est immédiatement hospitalisée et tout fonctionne, tout lui est payé. Comment est-il possible que si vous voulez avorter, on vous déroule un tapis rouge, tout est facile, tout est organisé. Mais si vous voulez mener à terme votre grossesse, vous devez affronter un parcours jonché d’obstacles et qui vous coûtera particulièrement cher ?

Bien entendu, nous sommes ici parce que nous sommes en faveur de la vie, parce que nous aimons la vie, parce que la vie est un don précieux que nous tous ici avons reçu parce qu’il nous a été donné par Dieu et parce que nous avions des parents qui aimaient la vie. Mais nous sommes ici aujourd’hui aussi pour manifester contre les lois injustes, contre les lois qui tuent des innocents, qui tuent des personnes qui ne peuvent pas réagir, qui ne peuvent pas se défendre.

Nous avons devant nous un mouvement idéologique organisé, qui prêche et qui pratique la culture de la mort. Qui, après avoir introduit l’avortement, veut à présent passer à l’infanticide et à l’euthanasie. Il y a 40 ans, on justifiait l’avortement en disant que cet embryon qui s’était développé dans le ventre de la mère n’était pas un être humain, que c’était simplement un caillot indistinct de cellules, sans âme, sans identité humaine.

Les progrès de la science ont démontré que, dès le tout premier moment de la conception, cet être humain a sa propre identité, il porte en lui des caractéristiques qui sont uniques et inimitables : c’est un homme.

Les avorteurs qui ont voulu l’introduction de la loi 194 en Italie mentaient quand ils niaient l’identité humaine du fœtus ; et qu’il s’agit bien là d’un mensonge délibéré est démontré par le fait que si hier ils demandaient la suppression de cet embryon, ils demandent aujourd’hui le massacre de l’être humain jusqu’à neuf mois, quand il est parfaitement formé et même plus tard. Hier, ils disaient que l’avortement était légal parce qu’il ne supprimait pas un homme ; aujourd’hui, ils disent qu’un homme peut être supprimé pour les intérêts de la communauté, en répétant le raisonnement de Caïphe : «Il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple et que la nation entière ne périsse pas». Voilà le raisonnement par lequel l’euthanasie active est justifiée : les personnes âgées sont inutiles, elles sont un poids pour la collectivité : «Il vaut mieux que ce soit l’un d’entre eux qui périsse, plutôt que la nation tout entière».

Nous, nous rejetons ce sophisme de Caïphe avec toute notre force ; et nous avons devant nos yeux l’Agneau innocent, Notre Seigneur Jésus-Christ, injustement condamné et immolé. Dans ce cas également, il ne s’est trouvé personne pour le défendre. Pierre lui-même s’est esquivé.

La force des Marches pour la Vie, en Italie et dans le monde, ne réside pas dans le nombre de participants : ni dans l’importance des témoins, ni dans l’impact médiatique de cette initiative. Elle réside dans la cohérence, dans la persévérance avec lesquelles nous sommes depuis neuf ans en Italie, nous transmettons un message de défense de la vie humaine innocente, de refus de l’avortement, sans exceptions et sans compromis.

En Argentine, comme vous l’avez entendu dire, un grand mouvement anti-avortement est en train de se développer. Au Brésil, le nouveau gouvernement a bloqué toutes les demandes de légalisation de l’avortement. Aux États-Unis, une loi très restrictive vient d’être adoptée en Alabama, qui interdit presque totalement l’avortement. Et d’autres États sont en train de prendre la même direction. Il ne fait aucun doute que cela est dû à la constance, à la persévérance avec laquelle chaque année des centaines de milliers d’Américains sont descendus dans les rues pour protester contre la loi Roe/Wade. Eh bien, nous aussi nous devons faire la même chose. Année après année, nous devons continuer à descendre dans la rue. Nous devons avoir en tête l’objectif bien clair que la loi 194 doit être abolie dans son intégralité, tout comme aux États-Unis, ils veulent abolir Roe/Wade.

Cela montre que le processus historique n’est pas irréversible, car l’histoire est faite par la libre volonté des hommes et l’intervention de Dieu.

Nous sommes ici pour manifester en tant que citoyens italiens qui aiment leur pays et qui savent qu’un État qui autorise des lois qui tuent leurs enfants détruit l’avenir de sa propre nation. L’Italie a toujours été considérée comme le berceau de la vie, des familles nombreuses. Beaucoup d’étrangers le constatent : on ne voit plus d’enfants en Italie, on y voit des personnes de plus en plus âgées. En fait, la joie de vivre qui caractérisait notre pays est en train de disparaître.

Mais en plus d’être des citoyens italiens, la plupart d’entre nous sont également catholiques et en sont fiers. Nous devons désirer une société qui respecte la loi naturelle et la loi divine et nous devons aimer une société qui reconnaît la Royauté sociale du Christ parce que c’est là le but ultime de notre action.

L’avortement piétine la loi divine et la loi naturelle. Comment pouvons-nous imaginer que l’aide de Dieu ferait défaut à ceux qui s’engagent généreusement à défendre la vie, tant matérielle que spirituelle, qui est le premier bien que Dieu nous a donné, celui dont dépendent tous les autres biens?

Nous avons une confiance immense que notre combat aboutira sur la victoire. C’est cette victoire que nous lisons dans les yeux de tant de jeunes et de moins jeunes qui ont marché avec nous aujourd’hui ; nous la lisons dans les yeux des enfants, qui représentent l’avenir ; et dans les yeux des personnes âgées, qui ne veulent pas répéter les erreurs du passé.

C’est cette victoire que nous lisons également dans les yeux des laïcs, des religieux, des groupes, des associations qui manifestent aujourd’hui. Nous formons à nous tous une seule et grande famille et nous refusons que quiconque tente de vouloir semer entre nous la division, l’éclatement. Nous sommes convaincus que l’union autour de la vérité constitue une force irrésistible : la force du bien qui avance et que rien ni personne ne pourra arrêter. Nous nous retrouverons donc le 23 mai 2020!

Tiré de Correspondance Européenne

J-8 : Notre-Dame n'agira pas sans nous ; elle attend notre coopération nécessaire au renouveau

Le 13 juillet 1937, le futur Pie Xll, cardinal secrétaire d'État faisait à Notre-Dame de Paris un discours sur la vocation de la France dans lequel il rappelait "la France catholique, cette Gallia sacra qui va de Louis, le saint roi, à Benoît-Joseph Labre, le saint mendiant ; de Bernard de Clairvaux à François de Sales, à l'humble Curé d'Ars ; de Geneviève, la bergère de Nanterre, à Bernadette, l'angélique pastourelle de Lourdes ; de Jeanne d'Arc, la vierge guerrière, la sainte de la patrie, à Thérèse de l'Enfant- Jésus, la vierge du cloître, la sainte de la "Petite voie".

Que serait notre histoire sans ses moines agriculteurs, ses ordres hospitaliers, ses saints éducateurs, sans ce renouvellement incessant des formes pratiques de charité sociale et politique ? Et que serait l'histoire de l'Église en France sans ce souci des fidèles de réaliser un temporel qui permette de mener une vie digne de l'homme et du chrétien, autrement que par des vertus héroïques ? Il s'agit, nous enseigne Sainte Thérèse, de s'appliquer aux petites choses, inébranlablement, chacun à sa place, tout en visant un but élevé : le relèvement de la société, le salut de la patrie, la restauration de la Royauté de Notre Seigneur Jésus-Christ. Et dans cette action, conduite parfois dans la nuit, espérer contre toute espérance. Ranimer des braises, suivre la petite voie de sainte Thérèse, "surélever la faiblesse au niveau de la force par d'humbles moyens journaliers, en prenant sur soi et en allant du fini le plus simple à l'infini".

C'est parce qu'on a fait le choix fondamental d'aimer et servir Dieu qu'on peut et doit "gérer" ses "petits choix" dans une même convergence, jusqu'à la sainteté. C'est dans la liberté de nos petits choix que nous témoignons le mieux de la qualité de notre amour pour Dieu. C'est "la petite voie" de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus éminemment libre. Il suffit d'aimer...véritablement. "Aime et fais ce que tu veux" (saint Augustin). L'ultime raison d'être de la liberté c'est de qualifier l'amour. Elle est la servante de l'amour.

 "A partir du moment où en tant que nation, la France s'est déchristianisée, le jour où elle a déclaré officiellement par voie de constitution qu'elle était une république démocratique et laïque qui ne reconnaissait aucun culte, elle a non seulement apostasié sa foi, renié son origine, mais n'a-t-elle pas, en acte, organisé sa destruction en tant que nation ? " Quand la France cesse d'être chrétienne, elle se défait. "Il y a vraiment, comme disait sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, devoir et Profit, pour chacun, à fleurir où le Bon Dieu l'a d'abord fait naître et grandir".

Soyons par notre pèlerinage les artisans de l'avènement du Sacré-Cœur de Jésus sur nos institutions. Dieu ne nous impose pas de vaincre, il nous ordonne seulement de combattre. Le combat est difficile. Les événements nous sont peut être contraires, mais "savons-nous le bien que Dieu veut en tirer ? » (St Jean de la Croix).  Notre action est toujours à reprendre, à continuer inlassablement comme notre propre sanctification, jusqu'à ce que Dieu nous rappelle à lui, notre tâche terminée.

Cette action politique est une condition de notre sanctification : agir sur les institutions pour Dieu, et pour le prochain par amour de Dieu. En quittant la France en 1986, Jean Paul II a dit : "Un nouvel élan spirituel et apostolique est possible pour l'Eglise en France", et il nous a encouragés, à plusieurs reprises, à nous mettre à l'école des innombrables saints de France : "Un très grand chapitre de l'histoire du Salut, disait-il le 1er juin 1980 au Bourget, a été inscrit dans l'histoire de votre patrie, par les fils et les filles de votre nation. Il serait difficile de les nommer tous, mais j'évoquerai au moins ceux qui ont exercé la plus grande influence dans ma vie : Jeanne d'Arc, François de Sales, Vincent de Paul, Louis-Marie Grignion de Montfort, Jean-Marie Vianney, Bernadette de Lourdes, Thérèse de Lisieux, Sœur Elisabeth de la Trinité, le Père de Foucauld et tous les autres. Ils sont tellement présents dans la vie de toute l'Eglise, tellement influents par la lumière et la puissance de l'Esprit Saint !"

Que la Sainte Vierge aide nos efforts.  A Notre-Dame, le futur Pie XII suppliait la Vierge, "qui a donné à la France tant de gages insignes de sa maternelle protection ", de ramener notre patrie, "au berceau spirituel de son antique grandeur", de l'aider "à recouvrer, sous la lumineuse et douce étoile de la foi et de la vie chrétienne, sa félicité passée, à s'abreuver aux sources où elle puisait, jadis, cette vigueur surnaturelle, faute de laquelle les plus généreux efforts demeurent fatalement stériles, ou, tout au moins, bien peu féconds". Mais Notre-Dame n'agira pas sans nous ; elle attend notre coopération nécessaire à ce renouveau. Nous ne la décevrons pas.

26ème jour de préparation à la Consécration à la Sainte Vierge

Les textes de préparation de la deuxième semaine sont disponibles sur cette page

Rappel du but de cette « deuxième semaine » : connaître la Très Sainte Vierge. Marie est notre souveraine, notre médiatrice, notre Mère et notre maîtresse. En recherchant son intimité, en imitant ses vertus, ses sentiments, ses actes, nous deviendrons conformes à Notre Seigneur.

Programme de la journée :

1) Récitation de tout ou partie des Litanies du Saint Esprit et de tout ou partie des Litanies de la Sainte Vierge

2) Méditation puis examen de conscience à partir d’un passage de l’Evangile selon Saint Matthieu. Aujourd’hui : Voici ta Mère (Jn XIX, 25-27). Dans les épreuves que Dieu permet, reculerai-je, tandis que Notre Dame se tient au pied de la Croix ? Ou bien trouverai-je en elle mon refuge, redisant avec le Christ : « Ecce filius tuus », « Voici votre fils » ?

25. Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie,femme de Clopas, et Marie-Madeleine.

26. Jésus ayant vu sa mère, et auprès d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère : "Femme, voilà votre fils."

27. Ensuite, il dit au disciple : "Voilà votre mère." Et depuis cette heure-là, le disciple la prit chez lui.

3) Faire un acte d’amour ou d’affection pieuse envers la Sainte Vierge ; pratiquer telle vertu parmi celles les plus chères à la Sainte Vierge : Marie a eu une foi invincible, une espérance ferme, une charité ardente. Elle avait aussi une humilité profonde. Elle priait sans cesse, faisait aussi pénitence et de sa proximité avec son Fils naissait une joie profonde.

4) Lecture et méditation sur un extrait du Traité de la Vraie Dévotion, N° 257 à 265 : Faire toutes ses actions par Marie, avec Marie, en Marie et pour Marie.

5) Une prière à la Sainte Vierge : Ave Maris Stella, Regina Caeli, Souvenez-vous,

6) Pour ceux qui veulent aller plus loin pendant la semaine :

- Méditation avec l’Oraison à Marie composée par Saint Louis-Marie (Livre d’Or, p.391-393). Voir « Textes communs » page 12 au n° 7 ter.

- Lecture du Secret de Marie par S. Louis-Marie. Voir « Textes communs » page 13 au n° 7 quater.

7) et ne pas oublier… son chapelet quotidien !

"Tu as du prix à mes yeux et je t'aime..."(Isaïe 43,4)

Chers amis,

Si vous faites partie de ceux qui ne peuvent venir marcher durant les trois jours de la Pentecôte, une autre solution existe : faire le pèlerinage comme ange gardien. Vous êtes à distance un pèlerin de Chartres.

Vous recevrez le livret du pèlerin et l’encart Ange gardien qui vous permettra de suivre pas à pas les pèlerins, en leur étant unis spirituellement.
 

Ne tardez pas à vous inscrire : http://www.nd-chretiente.com/index-site.php?file=angesgardiens/inscription

Vous pouvez aussi rejoindre l'un des 40 groupes locaux d'anges gardiens dont vous trouverez la liste ci-après : http://www.nd-chretiente.com/index-site.php?file=angesgardiens/chapitres_locaux

Notre-Dame de Chartres, priez pour nous !

Renseignement : angesgardiens@nd-chretiente.com

jeudi 30 mai 2019

Bonne fête de l'Ascension !!!

Nous voici à l'Imbomon, ce lieu sacré au sommet du Mont des Olives, à l'Est de la cité sainte Jérusalem. Imbomon, en dérivé de l'araméen, c'est la hauteur.

De ce sommet, le regard plonge en contrebas, sur deux autres lieux sacrés. A mi-pente, celui où Jésus versa des larmes sur sa ville et son peuple infidèle. Dominus flevit. Et tout au fond, celui où Jésus versa de l'eau et du sang sur le péché du monde. Gethsemani.

Là Jésus fut à genoux, et même prostré, écrasé. Serviteur et souffrant.

Ici, Jésus est debout, et même élevé, exalté. Seigneur et triomphant.

 

En esprit, après tant de saints et de pèlerins, nous embrassons aujourd'hui la pierre où demeure marquée la dernière empreinte des pieds du Seigneur. Il s'est montré sur la terre, a passé faisant le bien, et a vécu en compagnie des hommes (Baruch, III, 8 - Actes X, 38).

 

Nous sommes sur la hauteur. Et dans l'Ascension du Christ nous mesurons la vraie hauteur de Jésus, son rang de Seigneur, Kyrios.

La première altitude est matérielle, elle se mesure en mètres.

La deuxième est spirituelle, elle se mesure en perfection de nature.

 

Cette double altitude est exprimée magnifiquement par le grégorien de ce jour ; quelle montée dans les textes et les notes ! D'ordinaire nos pensées précèdent et inspirent nos paroles et nos chants. Mais ici c'est l'inverse ; Mens concordet voci, dit St Benoit. Les paroles et chants sacrés que nous recevons élèvent nos pensées et nos cœurs. Viri Galilei de l'Introït – puis un peu plus loin, encore ce double Alleluia. Dieu monte dans la jubilation, le Seigneur au son de la trompette. Et l'offertoire reprend en vertigineuse élévation cette acclamation. Le Seigneur est en son Sinai (sa haute falaise), en son lieu saint. Enfin c'est l'interminable montée de la Communion.

 

Au sujet de Jésus, nous retenons surtout de cette Ascension ce qui commence.

Dans la gloire divine, le Christ se tient désormais à la droite du Père, « toujours vivant pour intercéder en notre faveur ». Cette médiation principale de Jésus est unique. Les autres sont multiples ; celle de Notre-Dame, celle des saints et saintes, celle de l'Eglise, du prêtre, des supérieurs, ...  Elles sont secondaires et dérivées de la médiation de Jésus.

Secondaire, ce n'est pas encombrant ni insignifiant. Elles ne sont pas rien. Mais elles ne lui enlèvent rien. Pas plus que des canaux n'enlèvent à une source.

 

Pour nous-mêmes, nous goûterons une grande joie.

Joie, état de l'âme qui possède un bien. Et parce que les amis mettent leur bien en commun, alors ce qui touche l'un réjouit l'autre. Nous sommes joyeux de voir Jésus tout irradié de la gloire divine, tout entier remonté dans l'éternelle béatitude. Et nous sommes joyeux aussi par l'assurance qu'Il est allé nous préparer une place.

Nous entendrons mieux désormais au Gloria de la Messe, ce Tu solus altissimus ; Vous seul êtes le Très Haut, Jésus Christ.

Nous comprendrons aussi, mais plus intimement, le Sursum corda de la Préface et de la vie intérieure. Sursum corda, élevons nos cœurs au-dessus de l'enchevêtrement de nos préoccupations, de nos désirs, de nos angoisses, de nos distractions. C'est un soulèvement d'âme dans la joie et la prière.

 

Une dernière leçon de vie chrétienne...

Le Seigneur a passé, faisant le bien. A Dominus flevit. A Gethsemani. A l'Imbomon.

Il nous y fait passer après Lui, à sa suite. Et pour faire le bien, toujours. Comme le rappelait Benoit XVI, « l'ascension à Dieu advient précisément dans la descente de l'humble service, dans la descente de l'amour, qui est l'essence de Dieu. Et donc la force purificatrice, qui rend l'homme capable de percevoir et de voir Dieu » (Jésus de Nazareth).

Quiconque essaye, pour de bon, de vivre intérieurement cela, sait ce qu'il en côute.

Combien il est difficile d'avoir l'âme haute sans être hautain, d'avoir le cœur humble sans être mesquin ou rétréci.

Combien il est délicat d'être exigeant avec patience, et patient avec exigence.

Combien il est rude de demeurer humble dans les succès, et confiant dans les échecs.

 

Mais pour tout ce qui est difficile, délicat et rude, il y a l'aide du St Esprit que nous pouvons demander avec confiance. La remontée du Christ au ciel est condition et annonce de sa descente sur l'Eglise et nos âmes. Dans la neuvaine qui commence aujourd'hui, appelons le à la rescousse ;

 Doux hôte de l'âme et père des pauvres que nous sommes,

Venez... assouplir ce qui est raide, affermir ce qui fléchit.

 

Inspirez-nous toujours

la joie de voir l'Ami élevé et glorieux,

l'espérance de le rejoindre,  et la force de le suivre !

25ème jour de préparation à la Consécration à la Sainte Vierge

Les textes de préparation de la deuxième semaine sont disponibles sur cette page

Rappel du but de cette « deuxième semaine » : connaître la Très Sainte Vierge. Marie est notre souveraine, notre médiatrice, notre Mère et notre maîtresse. En recherchant son intimité, en imitant ses vertus, ses sentiments, ses actes, nous deviendrons conformes à Notre Seigneur.

Programme de la journée :

1) Récitation de tout ou partie des Litanies du Saint Esprit et de tout ou partie des Litanies de la Sainte Vierge

2°) Méditation puis examen de conscience à partir d’un passage de l’Evangile selon Saint Matthieu. Aujourd’hui : Faites tout ce qu’Il vous dira (Jn II, 1-12)

Faire tout passer par Marie. Avoir cette foi profonde, pratique, confiante, en son intercession toute puissante.

1- Et le troisième jour, il se fit des noces à Cana en Galilée ; et la mère de Jésus y était.

2- Jésus fut aussi convié aux noces avec ses disciples.

3- Le vin étant venu à manquer, la mère de Jésus lui dit : "Ils n'ont plus de vin."

4- Jésus lui répondit : "Femme, qu'est-ce que cela pour moi et pour vous? Mon heure n'est pas encore venue."

5- Sa mère dit aux serviteurs : "Faites tout ce qu'il vous dira."

6- Or, il y avait là six urnes de pierre destinées aux ablutions des Juifs et contenant chacune deux ou trois mesures.

7- Jésus leur dit : "Remplissez d'eau ces urnes." Et ils les remplirent jusqu'au haut.

8- Et il leur dit: "Puisez maintenant, et portez-en au maître du festin” ; et ils en portèrent.

9- Dès que le maître du festin eut goûté l'eau changée en vin (il ne savait pas d'où venait ce vin, mais les serviteurs qui avaient puisé l'eau le savaient), il interpella l'époux et lui dit :

10-"Tout homme sert d'abord le bon vin, et après qu'on a bu abondamment, le moins bon ; mais toi, tu as gardé le bon jusqu'à ce moment."

11- Tel fut, à Cana de Galilée, le premier des miracles que fit Jésus, et il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui.

12- Après cela, il descendit à Capharnaüm avec sa mère, ses frères et ses disciples, et ils n'y demeurèrent que peu de jours.

3) Faire un acte d’amour ou d’affection pieuse envers la Sainte Vierge ; pratiquer telle vertu parmi celles les plus chères à la Sainte Vierge : Marie a eu une foi invincible, une espérance ferme, une charité ardente. Elle avait aussi une humilité profonde. Elle priait sans cesse, faisait aussi pénitence et de sa proximité avec son Fils naissait une joie profonde.

4) Lecture et méditation sur un extrait du Traité de la Vraie Dévotion, N° 257 à 265 : Faire toutes ses actions par Marie, avec Marie, en Marie et pour Marie.

5) Une prière à la Sainte Vierge : Ave Maris Stella, Regina Caeli, Souvenez-vous,

6) Pour ceux qui veulent aller plus loin pendant la semaine :

- Méditation avec l’Oraison à Marie composée par Saint Louis-Marie (Livre d’Or, p.391-393).

- Lecture du Secret de Marie par S. Louis-Marie.

7) et ne pas oublier… son chapelet quotidien !

J-9 : nos croix, bannières et oriflammes ne relèvent pas du floklore !

En tête de chacun de nos chapitres se trouve une croix portant sur sa branche transversale le nom d’un saint ou d’une sainte, d’un bienheureux, voire d’un personnage au nom prestigieux (Baudouin IV de Jérusalem, Tom Morel, Général de Sonis, Père Sevin…) connu pour ses fortes convictions religieuses et son intégrité intellectuelle et morale.

À côté de cette croix, souvent, une bannière représentant ce même personnage avec parfois une devise, une prière… Tout autour de nous, des drapeaux aux couleurs d’un pays ou d’une région, avec parfois en surcharge l’insigne du Sacré Cœur et une devise, et tous ces oriflammes dont l’étamine bleue ou blanche est parsemée de fleurs de lys d’or. C’est beau, c’est émouvant… Mais tout cela a-t-il un sens ou n’est-ce que du folklore ?

Nos croix et nos bannières, outre le fait qu’elles sont un signe de ralliement pour les pèlerins (vous entendrez souvent dire « serrez sur la bannière »), sont aussi un signe d’identification pour les organisateurs du Pèlerinage « voilà Sainte Claire qui arrive… nous sommes légèrement en avance sur l’horaire », ainsi qu’un témoignage pour toutes les personnes qui nous voient passer : « c’est une manifestation ?, non c’est un pèlerinage… ». Mais, c’est surtout un rappel du lien qui nous unit, autour de notre saint patron, et qui nous relie au ciel, d’où il nous écoute et d’où il nous protège.

Nos croix et nos bannières nous tracent le chemin vers le ciel. C’est pourquoi il est important pendant les 3 jours de pèlerinage de veiller à ce que bannières et croix, symboles de Jésus Christ et de ses saints et saintes, marchent devant le chapitre, ouvrant ainsi la route. Ces drapeaux aux couleurs nationales (françaises, mais aussi étrangères) nous rappellent que notre pèlerinage de Chrétienté est international, qu’il est un lieu de rencontre amical entre peuples unis par une même foi et une même espérance ; les drapeaux régionaux nous disent que cette espérance s’incarne dans la vie des nations, leurs terroirs, leurs histoires et leurs coutumes….

Mais ce Sacré-Cœur, cette couronne d’épines sur le drapeau français, et cette devise « Espoir et Salut de la France », n’est-ce pas sacrilège ? Est-il convenable de surcharger ainsi l’emblème de notre pays ? En principe, non bien sûr !! Mais, quand il s’agit de la marque du « Christ, Roi de l’Univers »... D’ailleurs cette idée n’est pas venue de l’un d’entre nous. Elle est la réponse à une demande pressante du Christ Lui-même : en 1689, Louis XIV règne sur la France, mais les nuages s’amoncellent, quelques revers militaires, des hivers rudes entraînent de mauvaises récolte, le mécontentement gronde. Dans son couvent, une religieuse reçoit depuis quinze ans la visite de Jésus. Elle s‘appelle Marguerite-Marie Alacoque. Au cours d’apparitions successives, le Christ lui montre ses plaies, se plaint de l’ingratitude des hommes vis-à-vis de son Cœur transpercé et lui demande de répandre la dévotion à son Sacré-Cœur. En cette année 1689, Il lui fait cette demande extraordinaire d’aller dire au Roi de France qu’Il souhaite que l’effigie de son Sacré-Cœur figure sur les drapeaux. Marguerite-Marie confiera cette demande à son confesseur, afin qu’il la transmette au confesseur du Roi, le Père Lachaise. On ne sait pas si le message parvint à Louis XIV car il n’y eut pas de suite.

La demande de Jésus fut renouvelée en 1917, auprès d’une jeune fille de Loublande près de Cholet, appelée Claire Ferchaud. Le Christ lui demanda de faire apposer sur le drapeau français l’image de son Sacré-Cœur. Claire transmit la demande au Président de la République, Raymond Poincaré, qui la reçue en audience. Mais il ne fit rien. Les principaux généraux des Armées françaises auxquels elle s’adressa alors, ne l’écoutèrent pas davantage. Cependant, des centaines de milliers de petits drapeaux tricolores portant l’insigne du Sacré-Cœur, avec la mention « Cœur Sacré de Jésus Espoir et Salut de la France, furent confectionnés et portés par nos soldats…Il y eût de nombreux miracles… et ce fut la Victoire... ! ».

Quant aux oriflammes bleues et blanches surchargées d’un semis de fleurs de lys d’or, elles nous rappellent que la France a une longue histoire (le drapeau fleurdelisé fut pendant plus de mille ans l’emblème de la Patrie) et que nous souhaitons nous souvenir de nos racines. Le Blanc et le Bleu sont les couleurs de la Vierge et le lys, symbole de pureté, sa fleur préférée, celle que le Christ choisit pour faire l’éloge de la confiance et de l’abandon à Sainte Providence : « Observez les lys des champs comme ils poussent : ils ne peinent ni ne filent. Or je vous dis que Salomon, lui-même dans toute sa gloire, n’a pas été vêtu comme l’un d’eux... Cherchez d’abord le Royaume et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît. À chaque jour suffit sa peine » (Mt VI, 28-34)

Amis pèlerins, toutes ces raisons ne sont-elles pas suffisantes pour arborer nos drapeaux et nos emblèmes ?

 

24ème jour de préparation à la Consécration à la Sainte Vierge

Les textes de préparation de la deuxième semaine sont disponibles sur cette page

Rappel du but de cette « deuxième semaine » : connaître la Très Sainte Vierge. Marie est notre souveraine, notre médiatrice, notre Mère et notre maîtresse. En recherchant son intimité, en imitant ses vertus, ses sentiments, ses actes, nous deviendrons conformes à Notre Seigneur.

Programme de la journée :

1) Récitation de tout ou partie des Litanies du Saint Esprit et de tout ou partie des Litanies de la Sainte Vierge

2°) Méditation puis examen de conscience à partir d’un passage de l’Evangile selon Saint Matthieu. Aujourd’hui : L’Enfant grandissait en taille et en sagesse (Lc II, 39-52)

En toutes mes journées, qu’est-ce qui compte ; la recherche de Dieu, comme Notre- Dame, ou la recherche de soi-même ? Est-ce que je suis pleinement aux affaires du Père, à l’accomplissement de la volonté divine, sans égard pour ma volonté propre ?

39- Lorsqu'ils eurent accompli tout ce qui était selon la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, à Nazareth, leur ville.

40- L'enfant croissait et se fortifiait, étant rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.

41- Or ses parents se rendaient chaque année à Jérusalem, pour la fête de la Pâque.

42- Quand il eut douze ans, comme ils étaient montés selon la coutume de la fête,

43- et qu'ils s'en retournaient, le temps étant passé, l'enfant Jésus resta à Jérusalem et ses parents ne le surent pas.

44- Pensant qu'il était avec la caravane, ils marchèrent tout un jour, puis ils le cherchèrent parmi leurs parents et leurs connaissances.

45- Ne l'ayant point trouvé, ils s'en retournèrent à Jérusalem en le recherchant.

46- Or, au bout de trois jours, ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et les interrogeant ;

47- et tous ceux qui l'entendaient étaient ravis de son intelligence et de ses réponses.

48- En le voyant, ils furent stupéfaits, et sa mère lui dit : " Mon enfant, pourquoi nous avez-vous fait cela ? Voyez, votre père et moi, nous vous cherchions tout affligés. "

49- Et il leur répondit : " Pourquoi me cherchiez-vous? Ne saviez-vous pas qu'il me faut être dans les choses de mon Père ? "

50- Mais ils ne comprirent pas la parole qu'il leur dit.

51- Et il descendit avec eux, et il vint à Nazareth, et il leur était soumis. Et sa mère conservait toutes ces choses en son coeur.

52- Et Jésus progressait en sagesse, en taille et en grâce, auprès de Dieu et des hommes.

3) Faire un acte d’amour ou d’affection pieuse envers la Sainte Vierge ; pratiquer telle vertu parmi celles les plus chères à la Sainte Vierge : Marie a eu une foi invincible, une espérance ferme, une charité ardente. Elle avait aussi une humilité profonde. Elle priait sans cesse, faisait aussi pénitence et de sa proximité avec son Fils naissait une joie profonde.

4) Lecture et méditation sur un extrait du Traité de la Vraie Dévotion, N° 257 à 265 : Faire toutes ses actions par Marie, avec Marie, en Marie et pour Marie.

5) Une prière à la Sainte Vierge : Ave Maris Stella, Regina Caeli, Souvenez-vous,

6) Pour ceux qui veulent aller plus loin pendant la semaine :

- Méditation avec l’Oraison à Marie composée par Saint Louis-Marie (Livre d’Or, p.391-393).

- Lecture du Secret de Marie par S. Louis-Marie.

7°) et ne pas oublier… son chapelet quotidien !

J-10 : soyez des pèlerins d'éternité !

Depuis le jour de son Baptême, le chrétien est incorporé au Corps mystique du Christ : il est devenu membre de l’Église. Comme tel, élevé à la dignité d’enfant de Dieu, le chrétien se dirige vers un but, qui est le but de toute sa vie, la récompense des actes bons qu’il aura posés ici-bas avec l’aide de la grâce.

 Ce but, c’est la vie en Dieu dans l’éternité bienheureuse. Il y a donc un point de départ (le baptême) et un point d’arrivée (le ciel) ; la grâce qui conduit à la gloire. Entre les deux, il y a un chemin à parcourir, c’est le chemin de la vie. Le chrétien est donc un homme en marche, il est viator. Et cette marche n’est pas n’importe quelle marche : c’est un pèlerinage. Le chrétien est un « pèlerin d’éternité ».

Qu’est-ce que le pèlerinage ? C’est un voyage mais qui n’est pas ordinaire. Les pèlerinages sont à petite échelle des représentations de notre pèlerinage vers l’éternité. L’Église a encouragé, depuis les origines, cette démarche très vénérable, que l’on constate déjà dans l’ancien Testament. Les Juifs pieux se rendaient en pèlerinage à la Ville sainte de Jérusalem, comme l’Évangile le rapporte, notamment au moment de la Présentation au Temple.

L’Église a repris cette pieuse tradition car le pèlerinage chrétien est une démarche de Foi. C’est un acte extérieur (marche, voyage) concrétisant un acte intérieur. L’acte extérieur comprend d’abord le but. Le pèlerin ne marche pas en rond, ce n’est pas un errant ! Le lieu du pèlerinage a une importance capitale. Il représente, annonce, la « Jérusalem céleste », le but ultime du pèlerinage de la vie. Ces lieux sont différents. Chartres, Lourdes, Pontmain, Rome, Saint-Jacques-de-Compostelle et tant d’autres lieux ! Ce qui les rapproche tous, c’est qu’il s’agit de lieux de Foi : miracles et apparitions reconnus par l’Église, sanctuaires de dévotion pluriséculaires qui ont façonné la Foi du peuple chrétien.

Le chrétien a ensuite le choix, en fonction de ses besoins spirituels. L’Église lui donne cette liberté, étant maternellement soucieuse du bien des âmes de ses enfants. L’acte extérieur comprend ensuite l’effort de la marche. Certes, la voiture, l’avion et le train sont parfois requis – distance oblige ! – pour se rendre dans les lieux de pèlerinage. Mais, sur place, nous avons un déplacement physique à accomplir, un effort pour ceux qui en sont capables, la difficulté du déplacement étant l’effort des personnes souffrantes. Le pèlerin réalise cet effort, qui a une valeur profondément pénitentielle. Ce qui nous introduit dans la démarche intérieure du pèlerinage.

En effet, comme acte de Foi, le pèlerinage possède surtout une dimension pénitentielle. C’était clair pour nos pères, cela devrait l’être aussi pour les chrétiens d’aujourd’hui. On ne va pas à Chartres pour faire du tourisme – même du « tourisme spirituel ». On va à Chartres pour y déposer nos peines, nos souffrances, physiques et morales, nos péchés surtout. Le pèlerin est l’homme pécheur qui désire le changement de son cœur. Ce changement, c’est la conversion. Se convertir, c’est se tourner vers le Seigneur, se détourner des voies du mal et du péché si nous y étions tombés. C’est changer son cœur, ses désirs, ses affections, pour mettre le bon Dieu au centre de notre vie. C'est s’ouvrir finalement à la vraie vie, cette vie de la grâce qui est la vie de Dieu en nos âmes, que le Christ nous a rendue par son sacrifice sur la Croix, Lui qui « a détruit notre mort par la sienne, et nous a rendu la vie en ressuscitant ».

Que le pèlerinage suscite en nous un véritable sursaut dans notre vie spirituelle, loin de notre petit confort, de notre petite médiocrité, contre lesquels, bien souvent, nous ne sommes pas totalement vaccinés ! Le moyen de cette conversion, c’est la pénitence. Le regret sincère de ses fautes, et le désir de s’en corriger.

Voilà pourquoi le pèlerinage est inséparable d’une préparation en amont, d’un examen de conscience. Le pèlerinage sera comme une retraite au désert, dans l’effort pénitentiel de la marche, sous la pluie battante ou le soleil ardent, pour revenir au Seigneur en considérant humblement ses faiblesses et ses chutes, en désirant de tout son cœur s’ouvrir à l’amour miséricordieux du Père, à la présence salvifique du Fils, à l’action sanctifiante du Saint-Esprit.

Une retraite qui nous fera voir clair sur nous-mêmes et que nous aurons à cœur de faire vivre par deux sacrements : le sacrement de Pénitence qui purifiera nos âmes et les délivrera des chaînes du péché, le sacrement de l’Eucharistie qui nous réconfortera dans le difficile chemin de la vie. Mais retraite aussi à plusieurs, où nous aurons à cœur de vivre de la charité fraternelle, en aidant nos frères, surtout ceux qui sont encore au commencement de la foi, par notre sollicitude et nos prières.

Ces pèlerinages font vivre le grand pèlerinage de l’éternité que nous avons à accomplir durant toute notre vie. Et ce grand pèlerinage est lui aussi soutenu par la prière et les sacrements, qui nous font rayonner de la présence de Dieu en nos âmes. Nous sommes des « pèlerins d’éternité », notre effort doit être authentique, notre marche vraie, courageuse et fidèle.

mardi 28 mai 2019

23ème jour de préparation à la Consécration à la Sainte Vierge

Les textes de préparation de la deuxième semaine sont disponibles sur cette page

Rappel du but de cette « deuxième semaine » (du 25 au 31 mai) : connaître la Très Sainte Vierge. Marie est notre souveraine, notre médiatrice, notre Mère et notre maîtresse. En recherchant son intimité, en imitant ses vertus, ses sentiments, ses actes, nous deviendrons conformes à Notre Seigneur.

 

Programme de la journée

1) Récitation de tout ou partie des Litanies du Saint Esprit. et des Litanies de la Sainte Vierge

2) Méditation puis examen de conscience à partir d’un passage de l’Evangile selon Saint Matthieu. Mes yeux ont vu le Salut (Lc II, 22-38)

Plaire à Dieu, sans souci du monde, voilà le grand secret. Et pour cela, passer par son Fils bien aimé Jésus Christ. Et pour aller à Jésus, passer par Marie.

22- Puis, lorsque les jours de leur purification furent accomplis, selon la loi de Moïse, ils le menèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur,

23- selon qu'il est écrit dans la loi du Seigneur : Tout mâle premier-né sera regardé comme consacré au Seigneur,

24- et pour offrir en sacrifice, ainsi qu'il est dit dans la loi du Seigneur, une paire de tourterelles ou deux petites colombes.

25- Or, il y avait à Jérusalem un homme nommé Siméon ; c'était un homme juste et pieux, qui attendait la consolation d'Israël, et l'Esprit-Saint était sur lui.

26- L'Esprit-Saint lui avait révélé qu'il ne mourrait point avant d'avoir vu le Christ

Seigneur.

27- Il vint donc dans le temple, poussé par l'Esprit. Et comme ses parents amenaient l'enfant Jésus pour observer les coutumes légales à son égard,

28- lui-même le reçut en ses bras, et il bénit Dieu en disant :

29- " Maintenant, ô Maître, vous congédiez votre serviteur en paix, selon votre parole ;

30- car mes yeux ont vu le salut,

31- que vous avez préparé à la face de tous les peuples,

32- lumière qui doit éclairer les nations et gloire d'Israël, votre peuple. "

33- Et son père et sa mère étaient dans l'étonnement pour les choses que l'on disait de lui.

34- Et Siméon les bénit, et il dit à Marie, sa mère : " Voici qu'il est placé pour la chute et le relèvement d'un grand nombre en Israël, et pour être un signe en butte à la contradiction,

35- — vous-même, un glaive transpercera votre âme, — afin que soient révélées les pensées d'un grand nombre de coeurs. "

36- Il y avait aussi une prophétesse, Anne, fille de Phanouel, de la tribu d'Aser ; elle était fort avancée en âge, ayant vécu, depuis sa virginité, sept ans avec son mari,

37- et veuve jusqu'à quatre-vingt-quatre ans. Elle ne quittait point le temple, servant Dieu nuit et jour par des jeûnes et des prières.

38- Survenant à cette heure, elle se mit à louer Dieu et à parler de l'enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.

3) Faire un acte d’amour ou d’affection pieuse envers la Sainte Vierge ; pratiquer telle vertu parmi celles les plus chères à la Sainte Vierge : Marie a eu une foi invincible, une espérance ferme, une charité ardente. Elle avait aussi une humilité profonde. Elle priait sans cesse, faisait aussi pénitence et de sa proximité avec son Fils naissait une joie profonde.

4) Lecture et méditation sur un extrait du Traité de la Vraie Dévotion, N° 257 à

265 : Faire toutes ses actions par Marie, avec Marie, en Marie et pour Marie.

(Un seul texte à méditer petit à petit pendant toute la semaine).

5) Une prière à la Sainte Vierge : Ave Maris Stella, Regina Caeli, Souvenez-vous,

6) Pour ceux qui veulent aller plus loin :

- Méditation avec l’Oraison à Marie composée par Saint Louis-Marie (Livre d’Or, p.391-393).

- Lecture du Secret de Marie par S. Louis-Marie.

7) et ne pas oublier… son chapelet quotidien !

D’une école de l’anti-France à la rencontre du Christ

 

 
« Terres de mission » reçoit l’abbé Guy Pagès et Eric Sisoko, jeune Français d’origine malienne qui s’est converti de l’islam au christianisme. C’est l’occasion de réfléchir sur l’image que la France donne d’elle-même dans les enseignements de l’Education nationale, mais aussi sur les rencontres providentielles qui permettent à une âme en quête de vérité de rencontrer Dieu.
 

 

J-11 : Histoire et Origine du Pèlerinage de Chrétienté (2ème partie)

Chers amis pèlerins, 



« Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, mais parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles » (Sénèque)

Vous connaissez le pèlerinage aujourd’hui mais à son origine il a fallu des hommes de foi pour oser, avec la grâce de Dieu, démarrer cette formidable aventure spirituelle. Aussi, Notre Dame de Chrétienté a interrogé les 4 principaux fondateurs pour nous raconter l’histoire et l’origine du Pèlerinage de Chrétienté.

Lundi 27 mai 2019

J-12 : Histoire et Origine du Pèlerinage de Chrétienté (1ère partie)

Chers amis pèlerins, 



« Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, mais parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles » (Sénèque)

Vous connaissez le pèlerinage aujourd’hui mais à son origine il a fallu des hommes de foi pour oser, avec la grâce de Dieu, démarrer cette formidable aventure spirituelle. Aussi, Notre Dame de Chrétienté a interrogé les 4 principaux fondateurs pour nous raconter l’histoire et l’origine du Pèlerinage de Chrétienté.

22ème jour de préparation à la Consécration à la Sainte Vierge

Les textes de préparation de la deuxième semaine sont disponibles sur cette page

Rappel du but de cette « deuxième semaine » (du 25 au 31 mai) : connaître la Très Sainte Vierge. Marie est notre souveraine, notre médiatrice, notre Mère et notre maîtresse. En recherchant son intimité, en imitant ses vertus, ses sentiments, ses actes, nous deviendrons conformes à Notre Seigneur.

 

Programme de la journée

1) Récitation de tout ou partie des Litanies du Saint Esprit. et des Litanies de la Sainte Vierge

2) Méditation puis examen de conscience à partir d’un passage de l’Evangile selon Saint Matthieu. Aujourd’hui: Marie retenait ces événements et les méditait en son coeur (LcII, 1-21). O Marie, Vous avez engendré selon la chair Votre Créateur et votre Rédempteur. Par

la consécration, veillez sur cette vie divine en moi, par la grâce ; gardez-moi dans la fidélité aux promesses du baptême, gardez-moi de l’esprit du monde.

1- Or, en ces jours-là, fut publié un édit de César Auguste, pour le recensement de toute la terre.

2- Ce premier recensement eut lieu pendant que Quirinius était gouverneur de Syrie.

3- Et tous allaient se faire recenser, chacun dans sa ville.

4- Joseph aussi monta de Galilée, de la ville de Nazareth, en Judée, à la ville de David, qui s'appelle Bethléem, parce qu'il était de la maison et de la famille de David,

5- pour se faire recenser avec Marie son épouse, qui était enceinte.

6- Or, pendant qu'ils étaient là, le temps où elle devait enfanter s'accomplit,

7- et elle mit au monde son fils premier-né, l'emmaillota et le coucha dans une crèche, parce qu'il n'y avait pas de place pour eux dans l'hôtellerie.

8- Il y avait dans la même région des bergers qui vivaient aux champs et qui veillaient la nuit sur leur troupeau.

9- Un ange du Seigneur parut auprès d'eux et la gloire du Seigneur les enveloppa de clarté, et ils furent saisis d'une grande crainte.

10- Mais l'ange leur dit : " Ne craignez point, car je vous annonce une nouvelle qui sera pour tout le peuple une grande joie :

11- il vous est né aujourd'hui, dans la ville de David, un Sauveur, qui est le Christ

Seigneur.

12- Et voici ce qui vous en sera le signe : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une crèche. "

13- Tout à coup se joignit à l'ange une troupe de la milice céleste, louant Dieu et disant :

14-" Gloire, dans les hauteurs, à Dieu ! Et, sur terre, paix chez les hommes de bon vouloir ! "

15- Lorsque les anges, s'en allant au ciel, les eurent quittés, les bergers se dirent entre eux : " Passons donc jusqu'à Bethléem, et voyons cet événement qui est arrivé, et que le Seigneur nous a fait connaître. "

16- Ils s'y rendirent en toute hâte, et trouvèrent Marie, Joseph et le nouveau-né couché dans la crèche.

17- Après avoir vu, ils firent connaître ce qui leur avait été dit au sujet de cet enfant.

18- Et tous ceux qui les entendirent furent dans l'admiration de ce que leur avaient dit les bergers.

19- Quant à Maire, elle conservait avec soin toutes ces choses, les méditant dans son coeur.

20- Et les bergers s'en retournèrent, glorifiant et louant Dieu de tout ce qu'il avaient entendu et vu, selon ce qui leur avait été dit.

21- Les huit jours étant accomplis pour sa circoncision, il fut appelé du nom de

Jésus, nom que l'ange avait donné avant qu'il eût été conçu dans le sein maternel.

3) Faire un acte d’amour ou d’affection pieuse envers la Sainte Vierge ; pratiquer telle vertu parmi celles les plus chères à la Sainte Vierge : Marie a eu une foi invincible, une espérance ferme, une charité ardente. Elle avait aussi une humilité profonde. Elle priait sans cesse, faisait aussi pénitence et de sa proximité avec son Fils naissait une joie profonde.

4) Lecture et méditation sur un extrait du Traité de la Vraie Dévotion, N° 257 à

265 : Faire toutes ses actions par Marie, avec Marie, en Marie et pour Marie.

(Un seul texte à méditer petit à petit pendant toute la semaine).

5) Une prière à la Sainte Vierge : Ave Maris Stella, Regina Caeli, Souvenez-vous,

6) Pour ceux qui veulent aller plus loin :

- Méditation avec l’Oraison à Marie composée par Saint Louis-Marie (Livre d’Or, p.391-393).

- Lecture du Secret de Marie par S. Louis-Marie.

7) et ne pas oublier… son chapelet quotidien !

Dimanche 26 mai 2019

21ème jour de préparation à la Consécration à la Sainte Vierge

Les textes de préparation de la deuxième semaine sont disponibles sur cette page

Rappel du but de cette « deuxième semaine » (du 25 au 31 mai) : connaître la Très Sainte Vierge. Marie est notre souveraine, notre médiatrice, notre Mère et notre maîtresse. En recherchant son intimité, en imitant ses vertus, ses sentiments, ses actes, nous deviendrons conformes à Notre Seigneur.

Programme de la journée

1) Récitation de tout ou partie des Litanies du Saint Esprit. et des Litanies de la Sainte Vierge

2) Méditation puis examen de conscience à partir d’un passage de l’Evangile selon Saint Matthieu. Aujourd’hui: Voici la servante du Seigneur (Lc I, 26-56)

Quel abandon dans votre Fiat, ô Vierge Marie ! Et quel zèle à accomplir ensuite le bon plaisir de Dieu ! Quelle sera la mesure de notre consécration à Marie ? Quels en seront les lendemains, les prolongements ? Par quelle résolution donnons-nous à Notre-Dame la première place en nos journées ?

26- Au sixième mois, l'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée appelée Nazareth,

27- vers une vierge qui était fiancée à un homme de la maison de David, nommé Joseph ; et le nom de la vierge était Marie.

28- Etant entré où elle était, il lui dit : " Salut, pleine de grâce ! Le Seigneur est avec vous ; [vous êtes bénie entre les femmes]. "

29- Mais à cette parole elle fut fort troublée, et elle se demandait ce que pouvait être cette salutation.

30- L'ange lui dit : " Ne craignez point, Marie, car vous avez trouvé grâce devant Dieu.

31- Voici que vous concevrez, et vous enfanterez un fils, et vous lui donnerez le nom de Jésus.

32- Il sera grand et sera appelé fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ;

33- il règnera éternellement sur la maison de Jacob, et son règne n'aura point de fin.

34- Marie dit à l'ange : " Comment cela sera-t-il, puisque je ne connais point d'homme ? "

35- L'ange lui répondit : " L'Esprit-Saint viendra sur vous, et la vertu du Très-Haut vous couvrira de son ombre. C'est pourquoi l'être saint qui naîtra sera appelé Fils de Dieu.

36- Et voici qu'Elisabeth, votre parente, a conçu, elle aussi, un fils dans sa vieillesse, et ce mois-ci est le sixième pour elle que l'on appelait stérile,

37- car rien n’est impossible pour Dieu. "

38- Marie dit alors : " Voici la servante du Seigneur : qu'il me soit fait selon votre parole ! " Et l'ange la quitta.

39- En ces jours-là Marie partit et s'en alla en hâte vers la montagne, en une ville de Juda.

40- Et elle entra dans la maison de Zacharie, et salua Elisabeth.

41- Or, quand Elisabeth entendit la salutation de Marie, l'enfant tressaillit dans son sein, et elle fut remplie du Saint-Esprit.

42- Et elle s'écria à haute voix, disant : " Vous êtes bénie entre les femmes, et le fruit de vos entrailles est béni.

43- Et d'où m'est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne à moi ?

44- Car votre voix, lorsque vous m'avez saluée, n'a pas plus tôt frappé mes oreilles, que l'enfant a tressailli de joie dans mon sein.

45- Heureuse celle qui a cru ! Car elles seront accomplies les choses qui lui ont été dites de la part du Seigneur ! "

46- Et Marie dit : " Mon âme glorifie le Seigneur,

47- et mon esprit tressaille de joie en Dieu, mon Sauveur,

48- parce qu'il a jeté les yeux sur la bassesse de sa servante. Voici, en effet, que désormais toutes les générations me diront bienheureuse,

49- parce que le Puissant a fait pour moi de grandes choses. Et son nom est saint,

50- et sa miséricorde d'âge en âge, est pour ceux qui le craignent.

51- Il a fait oeuvre de force avec son bras ; il a dissipé ceux qui s'enorgueillissaient dans les pensées de leur coeur ;

52- il a renversé de leur trône les potentats, et il a élevé les humbles ;

53- il a rassasié de biens les affamés, et il a renvoyé les riches les mains vides.

54- Il a pris soin d'Israël son serviteur, se ressouvenant de sa miséricorde,

55- — ainsi qu'il l'avait promis à nos pères, — en faveur d'Abraham et de sa race, pour toujours. "

56- Et Marie demeura avec elle environ trois mois, et elle s'en retourna chez elle.

3) Faire un acte d’amour ou d’affection pieuse envers la Sainte Vierge ; pratiquer telle vertu parmi celles les plus chères à la Sainte Vierge : Marie a eu une foi invincible, une espérance ferme, une charité ardente. Elle avait aussi une humilité profonde. Elle priait sans cesse, faisait aussi pénitence et de sa proximité avec son Fils naissait une joie profonde.

4) Lecture et méditation sur un extrait du Traité de la Vraie Dévotion, N° 257 à 265 : Faire toutes ses actions par Marie, avec Marie, en Marie et pour Marie. (Un seul texte à méditer petit à petit pendant toute la semaine).

5) Une prière à la Sainte Vierge : Ave Maris Stella, Regina Caeli, Souvenez-vous,

6) Pour ceux qui veulent aller plus loin : - Méditation avec l’Oraison à Marie composée par Saint Louis-Marie (Livre d’Or, p.391-393).

- Lecture du Secret de Marie par S. Louis-Marie.

7) et ne pas oublier… son chapelet quotidien !

Bonne fête à toutes les mères pèlerines !

Notre-Dame de Chrétienté souhaite une bonne fête à toutes les mères courageuses qui se consacrent sans réserve à leur famille, qui sont prêtes à ne ménager aucune peine, à faire tous les sacrifices, pour leur transmettre ce qu'elles ont de meilleur.

 

Cette année, la première journée du pèlerinage de Chartres sera placée sous le patronage de Ste Jeanne Beretta Molla, canonisée le 16 Mai 2004 parle Pape Jean-Paul II. Médecin catholique engagé, elle manifeste un équilibre remarquable et une grande joie de vivre entre sa vie professionnelle et sa vocation d’épouse et de mère de famille. Atteinte d’un cancer au cours de sa quatrième grossesse, elle se confie dans la prière à la Providence : « Si vous devez décider entre moi et l'enfant, n'hésitez pas : choisissez, et je l'exige, l'enfant. Sauvez-le ». Malgré tous les efforts et les soins pour sauver aussi la mère, au milieu de douleurs indicibles, après avoir répété : « Jésus, je t'aime. Jésus, je t'aime », elle meurt saintement à 39 ans

« À l’exemple du Christ, qui ayant aimé les siens, les aima jusqu’à la fin, cette sainte mère de famille resta héroïquement fidèle à l’engagement pris le jour de son mariage. Le sacrifice extrême qui scella sa vie, témoigne que seul celui qui a le courage de se donner totalement à Dieu et à ses frères se réalise lui-même. Puisse notre époque redécouvrir, à travers l’exemple de Gianna Beretta Molla, la beauté pure, chaste et féconde de l’amour conjugal, vécu comme une réponse à l’appel divin ! » (Jean-Paul II – 16 Mai 2004)

Prière à Sainte-Jeanne Beretta-Molla (Fraternité de prière l'Evangile de la Vie)

 Ste Jeanne, priez pour nous Ste Jeanne,

Intercédez pour nous Ste Jeanne,

 Nous vous confions les chercheurs, les gouvernants, le personnel de santé et tous ceux qui servent et protègent la vie.

Ste Jeanne, préparez le coeur des jeunes à un amour vrai, pur et enthousiaste.

Ste Jeanne, accompagnez ceux qui se préparent au mariage.

Ste Jeanne, protégez tout enfant à naître.

Ste Jeanne, protégez toutes les mamans, spécialement celles qui attendent un enfant, celles qui n'arrivent pas à avoir d'enfant.

Ste Jeanne, soutenez les mamans dans leur don quotidien.

Ste Jeanne, consolez les mamans qui pleurent un enfant Ste Jeanne, secourez les personnes avec un handicap,

Ste Jeanne, assistez les personnes âgées, les malades, les agonisants,

Ste Jeanne, attirez-nous dans votre contemplation du Verbe fait chair Ste Jeanne, apprenez-nous à rayonner l'Evangile de la Vie dans l'Eglise et dans la Cité.

samedi 25 mai 2019

50 bonnes raisons de faire le pélé

" Joie de servir le pèlerin, pour qu'il découvre comme moi l'effort de la marche, la simplicité de vie et l'amitié entre nous : tout cela nous aide à nous dépouiller de tout ce qui encombre notre vie pour laisser toute la place au Seigneur ."

Elisabeth Tabourin Commissaire Générale Europa Scouts

20ème jour de préparation à la Consécration à la Sainte Vierge

Les textes de préparation de la deuxième semaine sont disponibles sur cette page

Rappel du but de cette « deuxième semaine » (du 25 au 31 mai) : connaître la Très Sainte Vierge. Marie est notre souveraine, notre médiatrice, notre Mère et notre maîtresse. En recherchant son intimité, en imitant ses vertus, ses sentiments, ses actes, nous deviendrons conformes à Notre Seigneur.

Programme de la journée

1) Récitation de tout ou partie des Litanies du Saint Esprit. et des Litanies de la Sainte Vierge

2) Méditation puis examen de conscience à partir d’un passage de l’Evangile selon Saint Matthieu. Aujourd’hui: Aujourd’hui : Zacharie et Elisabeth vivaient comme des justes devant Dieu (Lc I, 1-25). Notre pusillanimité, notre « petitesse de coeur » voilà l’obstacle à l’avancement du Règne de Dieu en nous et autour de nous. Soyons magnanimes, généreux dans la consécration à Marie, en nous y engageant totalement et avec reconnaissance, plutôt que de discuter le plan de Dieu.

1- Comme plusieurs ont entrepris de composer une relation des choses accomplies parmi nous,

2- conformément à ce que nous ont transmis ceux qui ont été dès le commencement témoins oculaires et ministres de la parole,

3- il m'a paru bon à moi aussi, qui de longue date ai tout suivi avec soin, d'en écrire pour toi le récit suivi, noble Théophile,

4- afin que tu reconnaisses la certitude des enseignements que tu as reçus.

5- Aux jours d'Hérode, roi de Judée, il y avait un prêtre nommé Zacharie, de la classe d'Abia ; et sa femme, qui était des filles d'Aaron, se nommait Elisabeth.

6- Tous deux étaient justes devant Dieu, marchant dans tous les commandements et ordonnances du Seigneur d'une manière irréprochable.

7- Et ils n'avaient point d'enfants, parce qu'Elisabeth était stérile, et ils étaient l'un et l'autre avancés en âge.

8- Or, comme il était de service devant Dieu au tour de sa classe,

9- il lui échut par le sort, selon la coutume du service divin, d'avoir à entrer dans le sanctuaire du Seigneur pour offrir l'encens.

10- Et toute la multitude du peuple était au dehors en prière, à l'heure de l'encens.

11- Un ange du Seigneur lui apparut, debout à droite de l'autel de l'encens.

12- Zacharie, en le voyant, fut troublé, et la crainte le saisit.

13- Mais l'ange lui dit : " Ne crains point, Zacharie, car ta prière a été exaucée : ta femme Elisabeth t'enfantera un fils que tu appelleras Jean.

14- Et ce sera pour toi joie et allégresse, et beaucoup se réjouiront de sa naissance ;

15- car il sera grand devant le Seigneur, il ne boira ni vin ni rien qui enivre, et il sera rempli de l'Esprit-Saint dès le sein de sa mère ;

16- il ramènera beaucoup des enfants d'Israël au Seigneur leur Dieu ;

17- et lui-même marchera devant lui, avec l'esprit et la puissance d'Elie, pour ramener les coeurs des pères vers les enfants et les indociles à la sagesse des justes, afin de préparer au Seigneur un peuple bien disposé. "

18- Zacharie dit à l'ange : " A quoi le reconnaîtrai-je ? Car je suis vieux, et ma femme est avancée en âge. "

19- L'ange lui répondit : " Je suis Gabriel, qui me tiens devant Dieu; j'ai été envoyé pour te parler et t'annoncer cette heureuse nouvelle.

20- Et voici : tu seras muet et ne pourras parler jusqu'au jour où ces choses arriveront, parce que tu n'as pas cru à mes paroles, qui s'accompliront en leur temps."

21- Cependant le peuple attendait Zacharie et on s'étonnait qu'il s'attardât dans le sanctuaire.

22- Or, étant sorti, il ne pouvait leur parler, et ils comprirent qu'il avait eu une vision dans le sanctuaire ; et lui leur faisait des signes, et il resta muet.

23- Quand les jours de son service furent accomplis, il s'en alla en sa maison.

24- Après ces jours, Elisabeth, sa femme, conçut, et elle se tint cachée pendant cinq mois, disant :

25- " Ainsi a fait pour moi le Seigneur, au jour où il lui a plu d'ôter mon opprobre parmi les hommes. "

3) Faire un acte d’amour ou d’affection pieuse envers la Sainte Vierge ; pratiquer telle vertu parmi celles les plus chères à la Sainte Vierge : Marie a eu une foi invincible, une espérance ferme, une charité ardente. Elle avait aussi une humilité profonde. Elle priait sans cesse, faisait aussi pénitence et de sa proximité avec son Fils naissait une joie profonde.

4) Lecture et méditation sur un extrait du Traité de la Vraie Dévotion, N° 257 à

265 : Faire toutes ses actions par Marie, avec Marie, en Marie et pour Marie.

(Un seul texte à méditer petit à petit pendant toute la semaine).

5) Une prière à la Sainte Vierge : Ave Maris Stella, Regina Caeli, Souvenez-vous,

6) Pour ceux qui veulent aller plus loin :

- Méditation avec l’Oraison à Marie composée par Saint Louis-Marie (Livre d’Or, p.391-393).

- Lecture du Secret de Marie par S. Louis-Marie.

7) et ne pas oublier… son chapelet quotidien !

L'Europe, c'est Notre-Dame de Paris

Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’Europe a un sérieux mal de crâne. À quelques jours des élections des députés européens, la vieille idée européenne ne fait plus rêver. Signe d’affrontement électoral, – dis-moi quelle Europe tu espères, je te dirais qui tu es ! –, elle semble être devenue aussi celui du désenchantement. Si les Allemands conduits par Angela Merkel la font marcher au pas, les Britanniques ont tenté de la fuir à toutes jambes. Pour leur part, les Français sont surtout désillusionnés. Pour eux, l’Europe est surtout le prétexte rêvé de relancer les vieilles chamailleries nationales. C’est plus que jamais le moment de pasticher l’anglais Chesterton en évoquant une vieille idée chrétienne devenue folle.

Au commencement : Athènes, Rome et Jérusalem

Au commencement était un héritage qui puisait aux sources d’Athènes, de Rome et de Jérusalem, unies par le christianisme. Venait ensuite une expérience, longue et douloureuse. Malgré cette civilisation commune, les nations européennes s’étaient au long des siècles fait la guerre. Avec l’apparition de l’idéologie et de la modernité technologique, ces guerres avaient franchi un seuil critique. On savait désormais non seulement que les civilisations étaient mortelles, mais que l’humanité pouvait s’autodétruire. Belle avancée, en vérité !

Dès lors, l’Europe pouvait constituer une solution. À l’apport – décisif – de la civilisation commune, il suffisait, pensait-on, d’apporter des modes d’organisation sociales puisés dans la doctrine sociale de l’Église : respect de la dignité de la personne, application du principe de subsidiarité ordonné à la fois au respect des nations et à la primauté du bien commun.

Le rêve européen de la papauté

Européen convaincu, certainement en raison des échecs rencontrés pendant la Première Guerre mondiale et plus encore par le constat des destructions engendrées par le second conflit mondial, Pie XII n’a cessé d’encourager à l’union européenne. Dans ses diverses interventions à ce sujet, il a souligné à plusieurs reprises la somme de sacrifices que nécessitait un tel projet. Mais constamment, il a prévenu également : l’Europe ne pourra se bâtir que sur le socle de la civilisation chrétienne. « Si donc l’Europe veut en sortir [de ses déchirements], s’exclame-t-il ainsi en 1948, ne lui faut-il pas rétablir, chez elle, le lien entre la religion et la civilisation ? » S’il insiste à nouveau en 1957 sur le patrimoine chrétien du continent, il rappelle aussi que pour parvenir à une Europe unie « il ne s’agit pas d’abolir les patries […] ».

On dira que, faute d’avoir écouté la voix des papes, l’Europe s’est fourvoyée dans un projet constructiviste, essentiellement techno-économique, loin, en tout cas, de l’idéal de Pie XII. Peut-être que l’Église n’a pas pris suffisamment en compte la « weltanschauung » moderne?(1). Était-il vraiment possible d’espérer des États modernes issus de la Révolution française ce que l’on avait pu entreprendre avec les vieux États chrétiens ? Avec le recul que ne pouvait avoir Pie XII, il semble que la réponse à cette question soit négative.

La jonction du Ciel et de la terre

Au fond, l’Europe se trouve aujourd’hui comme Notre-Dame de Paris. Si les fondements semblent encore tenir, la flèche a été emportée par les flammes. Les projets de reconstruction sont nombreux et suscitent l’inquiétude des hommes de l’art (voir à ce sujet la tribune publiée dans Le Figaro par 1 170 conservateurs et professionnels du patrimoine, qui demandent le respect de la loi en la matière). 

Toutes proportions gardées et dans les limites de l’analogie, il en va de même de l’Europe. Elle est emportée dans un emballement qui la détourne de sa vocation et de sa mission. Il faudra certes reconstruire, et Notre-Dame de Paris et la cathédrale européenne. Pas n’importe comment, bien sûr ! Beaucoup de leviers nous échappent, comme beaucoup de leviers manquaient aux douze hommes qui, au lendemain de la Pentecôte, partirent conquérir le monde pour le Christ. 

On pourra au moins commencer par prendre des forces spirituelles. Par exemple, en allant de Paris à Chartres avec Notre-Dame de Chrétienté lors de la Pentecôte. À l’heure où le point de départ de ce grand pèlerinage (Notre-Dame de Paris) est inaccessible, il est plus que jamais nécessaire de témoigner de la finalité spirituelle de cet édifice qui résume à lui seul la jonction du Ciel et de la terre dont l’Europe fut longtemps la plus belle des incarnations. En route !

1. C’est-à-dire la conception du monde, la vision totale.

Notre Dame de Chrétienté remercie Philippe Maxence de ce bel edito qui engage à s'inscrire au pèlerinage ! Depuis des années le bimensuel catholique L’Homme Nouveau soutient Notre-Dame de chrétienté. Ce journal vient de se transformer en un magazine mais reste toujours  fidèle à son enracinement dans la Tradition, au magistère et à la doctrine sociale de l’Église.

Exceptionnellement, à l’occasion de cette transformation, il propose à tous les pèlerins de Chartres de découvrir L’Homme Nouveau en recevant un numéro gratuit ( en cliquant ici) ou en profitant dès maintenant d’une offre découverte exceptionnelle (https://hommenouveau.aboshop.fr/).

 Les cinquante premières réponses recevront gratuitement un hors série exceptionnel de 68 pages sur les résistants chrétiens à travers les siècles : Ils n’ont rien lâché.

 

19ème jour de préparation à la Consécration à la Sainte Vierge

La présentation de la consécration mariale ainsi que tous les textes de préparation sont disponibles sur cette page

Rappel du but de cette « première semaine » (après les « 12 premiers jours préparatoires ») : acquérir la connaissance de soi-même et la contrition de ses péchés.

« Seigneur, je Vous ai offensé par mes péchés, ma faiblesse, mon inconsistance. Sans Vous, je ne suis rien, je ne peux rien. Je veux renoncer à cette loi que je sens dans mon coeur et dans mes membres et qui s’oppose à Votre loi. »

 

Programme de la journée

1) Récitation de tout ou partie des Litanies du Saint Esprit. et des Litanies de la Sainte Vierge

2) Méditation puis examen de conscience à partir d’un passage de l’Evangile selon Saint Matthieu. Aujourd’hui: Souffrir avec le Christ dans la foi (Lc XVIII, 31-43). Ecce Homo ! Voilà l’homme. Lorsque Pilate désigne ainsi le Christ bafoué, flagellé, il désigne prophétiquement notre pauvre humanité : belle comme la création de Dieu, laide comme seuls les hommes pouvaient la défigurer. Voici Jésus-Christ, le plus beau des enfants des hommes devenu celui dont la laideur nous fait détourner le regard. Et pourtant ! C’est en portant cette humanité touchée profondément par la lèpre du péché que le Christ va la transfigurer ! Allons donc avec Lui dans la tourmente de notre purification, laissons-nous modeler au creuset de la grâce pour que, par le Christ sur la Croix, avec le Christ sur la Croix, unis en Lui : nous soyons sauvés et nous retrouvions la pureté des premiers jours.

31- Prenant auprès de lui les Douze, il leur dit : " Voici que nous montons à Jérusalem et que va s'accomplir pour le Fils de l'homme tout ce qui a été écrit par les Prophètes.

32- En effet, il sera livré aux Gentils, sera bafoué, sera outragé, et sera couvert de crachats ;

33- et, après l'avoir flagellé, on le fera mourir, et il ressuscitera le troisième jour.

34- Et eux ne comprirent rien à cela ; c'était pour eux un langage caché et ils ne savaient pas ce qui (leur) était dit.

35- Comme il approchait de Jéricho, il se trouva qu'un aveugle était assis sur le bord du chemin, qui mendiait.

36- Entendant passer la foule, il demanda ce que c'était.

37- On l'informa que c'était Jésus de Nazareth qui passait.

38- Et il s'écria : " Jésus, fils de David, ayez pitié de moi ! "

39- Ceux qui marchaient devant lui commandèrent avec force de faire silence ; mais il criait beaucoup plus fort : " Fils de David, ayez pitié de moi ! "

40- Jésus, s'étant arrêté, ordonna qu'on le lui amenât ; et quand il se fut approché, il lui demanda :

41- " Que veux-tu que je te fasse ? " Il dit : " Seigneur, que je voie ! "

42- Et Jésus lui dit : " Vois ! Ta foi t'a sauvé. "

43- Et à l'instant il vit, et il le suivait en glorifiant Dieu. Et tout le peuple, à cette vue donna louange à Dieu.

3) Faire un acte de louange à Dieu pour sa grandeur et sa bonté, ou bien un acte de renoncement à sa propre volonté, ou bien un acte de repentir de ses fautes.

4) Lecture d’un passage du Traité de la Vraie Dévotion de Saint Louis-Marie, N° 78 à 82 : Chasser ce qu’il y a de mauvais en nous. (un seul texte à méditer pendant toute la semaine). 5) Une prière à la Sainte Vierge : Ave Maris Stella, Regina Caeli, Souvenez-vous, etc.

6) Pour ceux qui veulent aller plus loin : lecture de certains passages de l’Imitation de Jésus-Christ : L.I, ch.24, L.II, ch.5, L.III, ch.7, 8, 13, 20, 30, 47

7) et ne pas oublier… son chapelet quotidien !

47 nouveaux chapitres en 2019 : retour sur la journée nationale de formation des chefs de chapitre

Le 11 mai dernier avait lieu la journée nationale de formation des chefs de chapitres du pèleriange de Notre Dame de Chrétienté : avec la création de 47 nouveaux chapitres cette année, cette journée était particulièrement dense pour transmettre à chacun l'âme d'une belle mission et exigeante qu'est celle d'accompagner les pèlerins certes pendant 3 jours, mais de faire également vivre le chapitre tout au long de l'année !

La formation des chefs de chapitre est un des points essentiels pour la direction des pèlerins. Contrairement aux années précédentes où la formation à l’animation d’un chapitre avait lieu lors d’une soirée, organisée par le chef de chaque région, cette année, une journée complète a été consacrée à cette formation et plus généralement aux chefs, journée à portée nationale. Cette journée vient compléter le triptyque des trois grands rendez-vous annuels de formation de Notre-Dame de Chrétienté avec l’université d’automne et les récollections régionales des chefs de chapitre.

L’intervention des principaux responsables de Notre-Dame de Chrétienté assure la continuité de la formation des chefs au fil des années ; la direction des pèlerins a également demandé à Thierry Delcourt, ancien pèlerin et auteur de Rendre les salariés heureux (Editions Téqui, 2018) de développer l’art d’être un bon chef, contribution inestimable pour percevoir les enjeux d’un chef catholique dans une société libéralisée.

 Après la messe, le directeur des pèlerins commence par les vertus d’un bon chef de chapitre : Prudence, Charité, Humilité… L’essentiel pour le chef est d’aimer non pas seulement son chapitre mais chaque pèlerin de son chapitre. C’est un composé de délicatesse et de grand amour qui porte en-dehors de soi-même, composé qui se prépare par une vie spirituelle nourrie et une vraie formation afin de faire passer l’amour d’une simple velléité à un acte ayant une densité : j’aime mon pèlerin en priant pour les intentions qu’il me confie et en lui apportant une formation correspondant à son besoin, tant sur la forme que le fond. L’amitié entre chef et pèlerins n’est pas pur effet de communication ; selon Aristote : « il n'est pas possible de se connaître l'un l'autre avant d'avoir consommé ensemble la mesure de sel dont parle le dicton » On précise qu’un saucisson contient 2 à 3g de sel ; alors au travail !

Puis, l’Abbé Garnier, Aumônier général, aborde les trois états d’esprit qui peuvent habiter les pèlerins de Chartres : 1/ Je viens pour prendre et consommer, comme un passager en croisière, 2/ Je viens pour recevoir : spiritualité du vrai pèlerin disponible intérieurement et extérieurement, 3/ Je viens pour donner : spiritualité  du chef qui veut coopérer au règne du Christ dans les âmes. Celui qui vient donner ainsi, trouvera.

Pour bien préparer le pèlerinage,  il faut une certaine compétence, avoir une bonne vue d’ensemble, pour faire toute chose en temps opportun. Le regard du plus faible provoque le plus fort à l’excellence. Dévotion et compétence fondent l’autorité du chef qui a un certain devoir d’exemplarité. Il lui faut s’entourer d’adjoints talentueux, comprendre sa mission par rapport aux clercs pour faire de la colonne du pèlerinage un grand confessionnal à ciel ouvert… Le chef est pour ses pèlerins l’écho d’une autre voix intérieure, celle du Christ même.

Poursuivons avec un éclair historique de Jean de Tauriers, Président. La moyenne d’âge du pèlerinage est jeune, voire très jeune, et la plupart des chefs n’ont pas connu ses origines. Il faut connaître les combats des origines (résistance pour sauver le catéchisme, les sacrements ; esprit d’exigence, de résistance, de transmission), en conserver la substance et agir concrètement dans les circonstances actuelles. Il présente essentiellement : 1. les Charlier, deux frères, qui ont fasciné une génération. Henri, sculpteur et peintre, veut convertir par l’art. Il écrit dans la revue Itinéraires fondée par Jean Madiran. André Charlier est un professeur de français. Il a été celui de Dom Gérard, tout comme Madiran, professeur de philosophie quant à lui. Marqué par la perte du sens du surnaturel après un 19ème siècle ébranlé par le scientisme et le positivisme, André Charlier crée une école où il veut refonder toute une génération, transmettre leur amour passionné de la France et la foi de leurs pères. « Un enfant, c’est d’abord une âme ». Ses « capitaines » sont en quelque sorte des « chefs de chapitre ». 2. Le Mesnil Saint Loup : une paroisse de la Champagne semblable à celle du Curé d’Ars. Il y règne une ambiance de chrétienté qui marque la génération de paroissiens, dont André Charlier. 3. Charles Péguy : qui prend la défense d’un catholicisme social. Il touche par ses poésies mystiques et vante la chrétienté. Il voit les périls de l’époque moderne, il est frappé par l’athéisme. Péguy est lu dans l’école des Charlier. Dom Gérard le lisait dans les universités d’été.

Malouine de Dieuleveult, chef de région Paris Est, expose ensuite le lien intrinsèque entre Tradition, Chrétienté et Mission. La Chrétienté est un fleuve, qui prend sa source dans la Tradition et se jette dans la mer de la Mission. Ite missa est. Allez, vous êtes envoyés. La tradition est premièrement à recevoir, à contempler, avant de porter aux autres le fruit de la contemplation. Aux chefs de recréer la chrétienté, puis d’être missionnaire comme un vitrail. Tous les vitraux laissent passer la lumière de Dieu.

Frédéric Espieux, chef de région Paris Nord, traite de la préparation intellectuelle et spirituelle du pèlerinage. Ce qui est essentiel, c’est le principe de réalité, afin d’adapter chaque « activité » au moment de la journée et à la fatigue des pèlerins. Cela compte également dans la préparation qui ne sera pas la même pour le samedi matin ou pour le lundi après-midi. C’est l’occasion de rappeler quelques consignes pratiques.

Après le déjeuner, Thierry Delcourt captive son auditoire en expliquant ce qu’est un bon chef. Chef de syndicat ou chef d’entreprise… La noblesse du rôle de chef est d’agir sur l’avenir, sans même le savoir. Quand un chef ne fait pas son travail, c’est dans la crise que l’on s’en rend compte. Le bon chef fait en sorte que chacun donne le meilleur de soi pour atteindre un objectif commun. Il a la confiance de ses pèlerins ; il sait les remercier ; il leur montre à quel point leur présence et leur participation est importante pour lui, sans hypocrisie. Thierry Delcourt recommande aux chefs de déléguer : le principe de subsidiarité doit descendre jusqu’au plus bas échelon possible.

Et la journée se termine avec quelques derniers conseils du directeur des pèlerins. En particulier les chefs doivent toujours s’interroger sur leur succession, ou la simple éventualité d’une impossibilité à faire le pèlerinage… ; les chefs assurent la survie du chapitre par leurs adjoints quoiqu’il arrive. Une belle carrière à Notre-Dame de Chrétienté est possible ; le rôle des chefs est de révéler les talents des pèlerins et les entraîner à prendre des initiatives, puis des responsabilités !

Rejoignez-nous !

La Dirpel

jeudi 23 mai 2019

Chartres 2019 : comment compter les inscrits ?

Chers amis pèlerins, 
Nous sommes à 15 jours du pèlerinage les 8, 9 et 10 juin 2019!
Si vous n'êtes pas déjà inscrits il est temps de le faire très très vite sur cette page.
Attention, les inscriptions sur place sont à éviter et le tarif est majoré.
Beaucoup s'interrogent sur l'organisation de notre secrétariat.
Comment compter les inscrits ?
Regardez bien la vidéo de l'Ecole Sainte Bernadette de Tarbes, vous découvrirez la formation en calcul mental suivie par tout notre secrétariat !

Il vous reste maintenant à compter les kilomètres!
Bon pèlerinage!

L'association Notre-Dame de Chrétienté.

18ème jour de préparation à la Consécration à la Sainte Vierge

La présentation de la consécration mariale ainsi que tous les textes de préparation sont disponibles sur cette page

Rappel du but de cette « première semaine » (après les « 12 premiers jours préparatoires ») : acquérir la connaissance de soi-même et la contrition de ses péchés.

« Seigneur, je Vous ai offensé par mes péchés, ma faiblesse, mon inconsistance. Sans Vous, je ne suis rien, je ne peux rien. Je veux renoncer à cette loi que je sens dans mon coeur et dans mes membres et qui s’oppose à Votre loi. »

Programme de la journée

1) Récitation de tout ou partie des Litanies du Saint Esprit. et des Litanies de la Sainte Vierge

2) Méditation puis examen de conscience à partir d’un passage de l’Evangile selon Saint Matthieu. Aujourd’hui : Que dois-je faire pour Vous suivre ? (Lc XVIII, 18-30) Dieu appelle l’homme à sa suite. Le but du Christ est de reconduire l’humanité à sa destination céleste. « Que voulez vous que je fasse ? ». Telle sera la question essentielle de l’homme sensé dans le monde. Les autres questions légitimes sur notre place dans la cité n’auront de valeur, ou d’intérêt que lorsque nous aurons trouvé LA réponse à cette grande question. Où est-elle cette réponse ? Apprenons-la de la Sainte Vierge : « Faites tout ce qu’Il vous dira ».

18- Et certain chef lui demanda : " Bon Maître, en quoi faisant entrerai-je en possession de la vie éternelle ? "

19- Jésus lui dit : " Pourquoi m'appelles-tu bon ? Nul n'est bon que Dieu seul.

20- Tu connais les commandements : Ne commets pas l'adultère, ne tue pas, ne

dérobe pas, ne porte pas de faux témoignage, honore ton père et ta mère. "

21- Il dit : " J'ai observé tous ces (commandements) depuis ma jeunesse. "

22- Ayant entendu (cela), Jésus dit : " Une chose encore te fait défaut : vends tout ce que tu as, distribue-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux ; puis viens, et suis-moi. "

23- Lorsqu'il eut entendu cela, il devint tout triste, car il était fort riche.

24- Le voyant (triste), Jésus dit : " Combien difficilement ceux qui ont les richesses pénétreront dans le royaume de Dieu !

25- Il est, en effet, plus aisé pour un chameau de passer par la Porte du Chas de l’Aiguille (*), que pour un riche d'entrer dans le royaume de Dieu. "

26- Ceux qui entendaient dirent : " Et qui peut être sauvé? "

27- Il dit : " Ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu "

28- Et Pierre dit : " Voici que nous, quittant ce que nous avions, nous vous avons suivi. "

29- Il leur dit : " Je vous le dis, en vérité, nul n'aura quitté maison, ou femme, ou frères, ou parents, ou enfants, à cause du royaume de Dieu,

30- qui ne reçoive plusieurs fois autant en ce temps-ci, et, dans le siècle à venir, la vie éternelle. "

(* Cette Porte de la ville de Jérusalem était trop basse pour que les chameaux puissent y passer avec leurs chargements)

3) Faire un acte de louange à Dieu pour sa grandeur et sa bonté, ou bien un acte de renoncement à sa propre volonté, ou bien un acte de repentir de ses fautes.

4) Lecture d’un passage du Traité de la Vraie Dévotion de Saint Louis-Marie, N° 78 à 82 : Chasser ce qu’il y a de mauvais en nous. (un seul texte à méditer pendant toute la semaine). 5) Une prière à la Sainte Vierge : Ave Maris Stella, Regina Caeli, Souvenez-vous, etc.

6) Pour ceux qui veulent aller plus loin : lecture de certains passages de l’Imitation de Jésus-Christ : L.I, ch.24, L.II, ch.5, L.III, ch.7, 8, 13, 20, 30, 47

7) et ne pas oublier… son chapelet quotidien !

mercredi 22 mai 2019

NDC recherche des bénévoles pour le transport des pèlerins

Les équipes « Tango » (Transport) ont pour mission de transporter les pèlerins au cours du pèlerinage. 

Cette mission se décline autour de deux axes :

  • le transport des chapitres qui ne font pas le pèlerinage en totalité (pastoureaux, enfants et familles).Ce sont une vingtaine de cars qui leur permettent ainsi de réduire le temps de marche en les transportant d’une halte à une autre sur un parcours équivalent à une demi journée de marche.
     
  • le ramassage des pèlerins fatigués (voitures ou cars dédiés) tout au long du parcours, à un point du trajet prévu à cet effet (point Roméo) pour les emmener à la halte suivante.
     

Le responsable des transports (Tango 1) coordonne ces différentes actions depuis le Poste de Commandement, en relation étroite avec le Responsable du SO et les différentes équipes telles que la Circulation ou les Haltes. Il est assisté par un coordinateur spécifique pour la rotation des cars (Tango 2) et des responsables d’équipes constituées de 3 ou 4 véhicules. 

Pour vous inscrire, contactez le responsable sur cette page.
 

Vincent Lambert : l'esprit nihiliste de notre époque ne va pas en rester là

L’affaire Vincent Lambert a connu le lundi 20 mai 2019 au soir un ultime rebondissement inattendu, avec la décision de la cour d’appel de Paris d’exiger de la France qu’elle n’interrompe pas la nutrition de Vincent Lambert par voie artificielle après une première décision du Conseil d’Etat allant en ce sens. L’ONU doit désormais se prononcer sur le fond du dossier d’ici six mois. Le philosophe Thibaud Collin réagit à ce retournement de situation.

Péguy dans Notre jeunesse, son grand texte consacré à l’Affaire Dreyfus a ses mots fameux : « Il faut toujours dire ce que l’on voit. Surtout il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l’on voit ». Qu’y a-t-il à voir dans cette autre affaire, l’Affaire Lambert, du nom de cet innocent non pas condamné au bagne pour trahison envers son pays mais à la mort de faim et de soif pour qualité de vie jugée insuffisante selon les standards de notre société nihiliste ?

Il y a à voir des médecins qui refusent de soigner une personne, non pas en fin de vie mais handicapée et à ce titre très dépendante. Il y a à voir des juges qui s’appuyant sur la loi Leonetti, texte sophistique puisque requalifiant l’hydratation et la nutrition comme des traitements, refusent de reconnaître le droit à la vie d’un innocent et osent nommer « obstination déraisonnable » le fait d’assurer de tels soins vitaux.

Mais quel est le critère à l’aune duquel la raison est ici invoquée ? Lorsque les actes, affirme la loi Leonetti, sont jugés « inutiles et/ou disproportionnés » et n’ont pour effet que « le seul maintien artificiel de la vie ». Inutiles à quoi ? Comment penser que l’hydratation et la nutrition sont des actes inutiles puisqu’ils permettent à Vincent Lambert de vivre comme chacun d’entre nous ? Rappelons qu’il n’est l’objet d’aucun traitement curatif ni d’un appareillage technique permettant de repérer un cas d’acharnement thérapeutique.

 

L’Affaire Lambert est l’application à un adulte du destin de la plupart des enfants à naître trisomiques quasi systématiquement exterminés depuis plus de quarante ans au pays des « droits de l’homme »

Ce que nous donne à voir cette Affaire Lambert, c’est qu’aujourd’hui dans notre société la vie humaine peut bel et bien être jugée comme n’étant pas digne d’être vécue. Mais est-ce vraiment nouveau ? Cette Affaire est, à ce titre, doublement révélatrice:

– elle nous rappelle que depuis 1975, la loi Veil autorise l’avortement d’un fœtus jusqu’au terme de la grossesse s’il a le malheur d’être handicapé ; logique euthanasique et eugéniste s’il en est. L’Affaire Lambert est l’application à un adulte du destin de la plupart des enfants à naître trisomiques quasi systématiquement exterminés depuis plus de quarante ans au pays des « droits de l’homme » ; 

– elle préfigure ce que sera l’application d’une future loi autorisant l’euthanasie : supprimer par « compassion » toutes les personnes que la société jugera inutiles et étant dans un état évalué comme indigne de l’humanité « autonome » et « intégrée ». On constate ici que le principe du consentement qu’on met en avant pour légitimer une telle loi ne sera pas respecté puisqu’il ne l’est déjà pas ici alors même que la loi n’existe pas encore.

Après cette grande victoire, restons plus que jamais mobilisés car l’esprit de notre époque nihiliste, et il est légion, ne va en rester là.

Comme dans l’Affaire Dreyfus, c’est l’honneur de la France qui est engagé ; et l’honneur des médecins, des magistrats, des responsables politiques, de chacun d’entre nous. Alors que toutes les autorités médicales, judiciaires et politiques s’étaient lâchement comportées dans les dernières semaines, saluons la courageuse décision que la première chambre de la Cour d’appel de Paris a prise lundi soir en ordonnant immédiatement la reprise des soins et exigeant de l’État français qu’il respecte l’injonction du Comité des droits des personnes handicapées de l’ONU, institution régie par une convention signée par la France. Après cette grande victoire, restons plus que jamais mobilisés car l’esprit de notre époque nihiliste, et il est légion, ne va en rester là.

 

Thibaud Collin - L'Incorrect - 21 Mai 2019

 

17ème jour de préparation à la Consécration à la Sainte Vierge

La présentation de la consécration mariale ainsi que tous les textes de préparation sont disponibles sur cette page

Rappel du but de cette « première semaine » (après les « 12 premiers jours préparatoires ») : acquérir la connaissance de soi-même et la contrition de ses péchés.

« Seigneur, je Vous ai offensé par mes péchés, ma faiblesse, mon inconsistance. Sans Vous, je ne suis rien, je ne peux rien. Je veux renoncer à cette loi que je sens dans mon coeur et dans mes membres et qui s’oppose à Votre loi. »

 

Programme de la journée

1) Récitation de tout ou partie des Litanies du Saint Esprit. et des Litanies de la Sainte Vierge

2) Méditation puis examen de conscience à partir d’un passage de l’Evangile selon Saint Matthieu. Aujourd’hui Mon Dieu, prenez pitié du pécheur que je suis (Lc XVIII, 9-17)

Il n’y a pas de pardon s’il n’y a pas de faute… nous n’aurions rien à demander si nous nous savions sans tache. La force de l’homme est de pouvoir se connaître tel qu’il est. Après les agitations, un temps vient où, ayant abandonné le masque et le manteau, il faut nous rendre à l’évidence : sans Dieu nous ne pouvons rien faire. Se savoir pécheur est l’étape décisive : on peut alors demander pardon, et bientôt, savoir que l’on sera pardonné.

9- Il dit encore cette parabole à l'adresse de certains qui avaient en eux-mêmes la conviction d'être justes et qui méprisaient les autres :

10- " Deux homme montèrent au temple pour prier, l'un Pharisien et l'autre publicain.

11- Le Pharisien, s'étant arrêté, priait ainsi en lui-même : " O Dieu, je vous rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont rapaces, injustes, adultères, ni encore comme ce publicain.

12- Je jeûne deux fois la semaine ; je paie la dîme de tout ce que j'acquiers. "

13- Le publicain, se tenant à distance, n'osait pas même lever les yeux au ciel ; mais il se frappait la poitrine en disant : " O Dieu, ayez pitié de moi le pécheur ! "

14- Je vous le dis, celui-ci descendit dans sa maison justifié, plutôt que celui-là ; car quiconque s'élève sera abaissé, et qui s'abaisse sera élevé. "

15- On lui amenait aussi les tout-petits pour qu'il les touchât ; ce que voyant, les disciples les gourmandaient.

16- Mais Jésus les appela à lui, disant : " Laissez les petits enfants venir à moi, et ne les en empêchez pas ; car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent.

17- Je vous le dis, en vérité : qui ne recevra pas comme un petit enfant le royaume de Dieu n'y entrera point. "

3) Faire un acte de louange à Dieu pour sa grandeur et sa bonté, ou bien un acte de renoncement à sa propre volonté, ou bien un acte de repentir de ses fautes.

4) Lecture d’un passage du Traité de la Vraie Dévotion de Saint Louis-Marie, N° 78 à 82 : Chasser ce qu’il y a de mauvais en nous. (un seul texte à méditer pendant toute la semaine). 5) Une prière à la Sainte Vierge : Ave Maris Stella, Regina Caeli, Souvenez-vous, etc.

6) Pour ceux qui veulent aller plus loin : lecture de certains passages de l’Imitation de Jésus-Christ : L.I, ch.24, L.II, ch.5, L.III, ch.7, 8, 13, 20, 30, 47

7) et ne pas oublier… son chapelet quotidien !

mardi 21 mai 2019

le Chapitre St Jean l'Evangéliste, une école de la spiritualité pour les élèves de St Jean de Passy

Interview de Xavier Le Saint, Directeur des Etudes du Collège de Notre Dame de Grâce de Passy et fondateur du chapitre St Jean l'Evangéliste dédié aux élèves de St Jean de Passy : après 10 années passées au Service d'Ordre du pèlerinage, la création d'un chapitre pour ses élèves s'est imposée comme une évidence. 

Le Chapitre Saint Jean l’Evangéliste est directement rattaché à l’Institution St Jean de Passy : pourquoi avoir créé un chapitre alors même que vous avez probablement de nombreuses occasions de faire participer vos élèves à des évènements spirituels ?

Trois grandes raisons ont motivé cette création de chapitre : tout d’abord, nous avons voulu partager le trésor que représente la liturgie romaine dans sa forme extraordinaire et dont nos élèves, sauf quelques rares exceptions, ignoraient l’existence. Par ailleurs, Notre Dame de Chrétienté offre, au-delà de la question liturgique, une formidable occasion d’enseignement pour nos lycéens : les méditations préparées par les communautés amies du pèlerinage sont d’une belle densité ! Enfin, s’il existe bien sûr d’autres rassemblements catholiques pour la jeunesse, le pèlerinage de Pentecôte est le seul qui exige un réel effort physique et un dépouillement spirituellement profitables à de jeunes parisiens !

En 2017, le chapitre Saint Jean l’Evangéliste, rassemblant une trentaine de lycéens de Saint Jean de Passy, de professeurs et de cadres éducatifs, et maintenant quelques jeunes anciens élèves, était né.

La création de ce chapitre a généré une communion plus large cette année au sein du collège et du lycée à l’occasion d’une célébration bien particulière…

En effet, le jour du Vendredi Saint 2019, 1780 élèves de la sixième aux classes préparatoires marchaient de 10 à 20 kilomètres en pèlerinage d’action de grâce pour les 180 ans de leur collège, jusqu’à Notre Dame de Chartres.

Saint Jean de Passy sert depuis 1839 l’ambitieux « programme » de la Sainte Eglise pour les œuvres d’éducation : une éducation qualifiée « d’intégrale », parce qu’elle cherche chez les enfants qui lui sont confiés à développer avec exigence les facultés intellectuelles et les vertus morales et spirituelles, en ordonnant l’ensemble des actes éducatifs aux fins les plus hautes que sont la sanctification des âmes et le service du Bon Dieu.

Fondé par les Frères des Ecoles Chrétiennes, le pensionnat de Passy devint société anonyme pour continuer sa mission malgré l’expulsion des congrégations, avant de rejoindre l’enseignement diocésain, puis de passer un contrat avec l’Etat.

Placé dès l’origine sous le patronage de l’Immaculée Conception, avant même la proclamation du dogme, l’école se place aussi sous le patronage de Saint Jean l’Evangéliste, en hommage au Cardinal Jean Verdier, archevêque de Paris.

Avez-vous perçu des fruits de cette démarche bien spécifique d’un établissement scolaire se constituant en chapitre ?

Les fruits d’un pèlerinage sont parfois difficiles à quantifier : tous les enseignements, tous les cantiques chantés, toutes les confessions, tous les rosaires, l’assistance à la Saint Messe, les communions… pour quel « résultat » ?

Nous avons parfois des éléments, comme ce pèlerin de notre chapitre qui a témoigné avoir retrouvé la foi après l’absolution reçue sur les routes de Chartres. Nous pouvons penser que les grâces offertes ont fortifié une âme, comme celle de cet ancien élève entré au séminaire quelques mois après son pèlerinage. Nous ne pouvons souvent que constater la joie profonde d’un jeune de dix-sept ans, une joie trouvée dans l’effort, dans la douleur parfois, dans le constat qu’il est membre de l’Eglise, que cette Eglise est vivante, jeune, enthousiaste, décidée et fervente ; une joie de la prière, de la pénitence. Une joie à l’opposé des plaisirs imposés par le monde.

La Providence fait bien les choses. Saint Jean de Passy s’est donné pour devise : « Labor et dilectio ». Le travail et la joie, la joie dans l’effort. C’est à croire que Saint Jean était appelé à marcher jusqu’à Notre Dame de Chartres !

En vous inscrivant le plus tôt possible, vous aidez Notre Dame de Chrétienté à anticiper les besoins réels à mettre en oeuvre pour le pèlerinage : rendez-vous sur notre page inscription

L'Homme Nouveau fait peau neuve

A l'occasion de la refonte de sa maquette, l'Homme Nouveau propose une offre spéciale aux pèlerins de Notre Dame de Chrétienté !

Depuis des années le bimensuel catholique L’Homme Nouveau soutient Notre-Dame de chrétienté. Ce journal vient de se transformer en un magazine mais reste toujours  fidèle à son enracinement dans la Tradition, au magistère et à la doctrine sociale de l’Église.

Exceptionnellement, à l’occasion de cette transformation, il propose à tous les pèlerins de Chartres de découvrir L’Homme Nouveau en recevant un numéro gratuit ( en cliquant ici) ou en profitant dès maintenant d’une offre découverte exceptionnelle (https://hommenouveau.aboshop.fr/).

 Les cinquante premières réponses recevront gratuitement un hors série exceptionnel de 68 pages sur les résistants chrétiens à travers les siècles : Ils n’ont rien lâché.

 

50 bonnes raisons de faire le pélé

"J’ai prié comme jamais je n’avais prié », confiait Péguy à son retour de Chartres en 1912.

Prière, marche, conversion, Tradition, jeunesse et décloisonnement, autant d’ingrédients qui font la réussite du Pèlerinage de Chartres."

Antoine-Marie Izoard - Directeur de la Rédaction - Famille Chrétienne

16ème jour de préparation à la Consécration à la Sainte Vierge

La présentation de la consécration mariale ainsi que tous les textes de préparation sont disponibles sur cette page

Rappel du but de cette « première semaine » (après les « 12 premiers jours préparatoires ») : acquérir la connaissance de soi-même et la contrition de ses péchés.

« Seigneur, je Vous ai offensé par mes péchés, ma faiblesse, mon inconsistance. Sans Vous, je ne suis rien, je ne peux rien. Je veux renoncer à cette loi que je sens dans mon coeur et dans mes membres et qui s’oppose à Votre loi. »

 

Programme de la journée :

1)  Récitation de tout ou partie des Litanies du Saint Esprit et de tout ou partie des Litanies de la Sainte Vierge

2°) Méditation puis examen de conscience à partir d’un passage de l’Evangile selon Saint Matthieu. Aujourd’hui : Prier sans se décourager (Lc XVIII, 1-8). Prier sans cesse, c’est s’adresser à Dieu comme à un Père : certain que celui qui a besoin de pain ne recevra pas une pierre. Sans cesse, sans se décourager : notre Père attend notre persévérance, notre douce certitude d’être entendu et d’être exaucé à Son heure et non pas à la nôtre. Génération de l’instantané, le Bon Dieu aime qu’on prenne le temps de l’aimer pour Lui-même et pour sa Gloire avant de demander : apprendre à donner avant de recevoir…

1- Et il leur disait une parabole sur la nécessité de toujours prier et de ne pas se lasser.

2- Il dit : " Il y avait dans une ville un juge qui ne craignait point Dieu et n'avait point égard aux hommes.

3- Et il y avait dans cette ville une veuve qui venait à lui et disait : " Fais-moi justice de mon adversaire. "

4- Et pendant un temps il ne le voulait pas. Après quoi, cependant, il se dit en lui-même : " Encore que je ne craigne pas Dieu et que je n'aie pas égard aux hommes,

5- néanmoins, parce que cette veuve m'importune, je lui ferai justice, pour qu'elle ne vienne pas me rompre la tête éternellement. "

6- Et le Seigneur dit : " Ecoutez ce que dit le juge inique !

7- Et Dieu ne ferait pas justice à ses élus qui crient à lui nuit et jour, lui qui use de patience envers eux ?

8- Je vous le dis, il leur fera justice promptement. Seulement, quand le Fils de l'homme viendra, trouvera-t-il la foi sur terre ?"

3) Faire un acte de louange à Dieu pour sa grandeur et sa bonté, ou bien un acte de renoncement à sa propre volonté, ou bien un acte de repentir de ses fautes.

4) Lecture d’un passage du Traité de la Vraie Dévotion de Saint Louis-Marie, N° 78 à 82 : Chasser ce qu’il y a de mauvais en nous.

5) Une prière à la Sainte Vierge : Ave Maris Stella, Regina Caeli, Souvenez-vous,

6) Pour ceux qui veulent aller plus loin : lecture de certains passages de l’Imitation de Jésus-Christ : L.I, ch.24, L.II, ch.5, L.III, ch.7, 8, 13, 20, 30, 47

7) et ne pas oublier… son chapelet quotidien !

Sommes-nous devenus de simples déchets ?

Au lendemain de la décision de la Cour d'Appel de reprise de l'alimentation et de l'hydratation de Vincent Lambert, nous rappelons ici les propos tenus le 20 Mai de notre archevêque, médecin jusqu'à son appel à la vocation sacerdotale : le respect de la loi naturelle et le respect de la dignité de toute personne, parce qu'elle est enfant de Dieu, ne font qu'un.

Si aujourd’hui je me permets de prendre la parole au sujet de ce qui est en train de se passer pour M. Vincent Lambert, c’est que son cas si particulier est emblématique de la société dans laquelle nous voulons vivre.

Tout d’abord, mon cœur de prêtre me porte à prier pour lui, soumis à tant de pressions, et dont la vie ne peut dépendre que de décisions qui lui échappent. Il y a quelques années, il a déjà subi un arrêt de l’alimentation et de l’hydratation auquel il a survécu de manière étonnante. Cet homme de 42 ans, traumatisé crânien lors d’un accident de la route est actuellement lourdement handicapé, tétraplégique et dépendant dans un lit au CHU de Reims. Son cas est tout proche de celui de Michaël Schumacher, traumatisé crânien avec de lourdes lésions cérébrales et, lui aussi, en état pauci relationnel. Malgré la célébrité de ce champion de Formule 1, les médias ne se sont pas emparés de son cas médical et il peut jouir de soins spécialisés très attentifs en milieu privé. Dans le cas précis de M. Vincent Lambert, on constate qu’il a les yeux ouverts, qu’il respire normalement, qu’il est dans un état stable, pas du tout en fin de vie. Il a besoin d’une aide-soignante et d’une infirmière qui assurent le nursing et le changement de position, d’un kinésithérapeute pour éviter les escarres. La nutrition et l’hydratation se font par gastrostomie ou par sonde nasogastrique.

La décision d’interrompre les soins de confort et de nutrition de base chez un patient handicapé s’oppose à la loi Léonetti. Il n’est pas mentionné qu’il présente de souffrance insupportable qui nécessite une sédation profonde sauf évidemment dans le cas où l’arrêt de l’hydratation par les médecins entraînerait la douleur cruelle de mourir de soif. Il ne s’agit pas d’une « obstination thérapeutique » puisque ce ne sont pas des soins curatifs d’une maladie incurable, mais simplement les soins corporels et nutritionnels de base que l’on doit aussi aux personnes âgées dépendantes, hémiplégiques, et aux bébés qui ne sont pas encore autonomes.

On cite à l’envi les pays moins-disant éthiques comme la Belgique ou les Pays-Bas. Force est de constater que dans ces pays il y a une anesthésie totale de la conscience. On entend des enfants parler de manière naturelle de l’euthanasie de leurs parents comme s’il s’agissait d’une éventualité normale. Un membre du gouvernement belge, assise en face de moi lors d’une rencontre chez M. le Président de la République, était très fière que son pays soit « en avance », comme elle disait. Pourquoi ne cite-t-on jamais les pays qui ont une plus haute conscience éthique, comme l’Allemagne ou l’Italie ? Il y a aujourd’hui un choix de civilisation très clair : soit nous considérons les êtres humains comme des robots fonctionnels qui peuvent être éliminés ou envoyés à la casse lorsqu’ils ne servent plus à rien, soit nous considérons que le propre de l’humanité se fonde, non sur l’utilité d’une vie, mais sur la qualité des relations entre les personnes qui révèlent l’amour. N’est-ce pas ainsi que cela se passe lorsqu’une maman se penche de manière élective vers celui de ses enfants qui souffre ou qui est plus fragile ? C’est le choix devant lequel nous nous trouvons. Le Christ nous a révélé la seule manière de grandir en humanité : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimé ». Et il nous a donné la seule manière d’exprimer cet amour : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime ».

Une fois de plus nous sommes confrontés à un choix décisif : la civilisation du déchet ou la civilisation de l’amour.

+Michel Aupetit
Archevêque de Paris

 

 

 

Lundi 20 mai 2019

Appel à un jeûne national pour Vincent Lambert

L'arrêt des soins de Vincent Lambert, patient tétraplégique en état végétatif depuis plus de 10 ans, a débuté ce matin au CHU de Reims.

«C'est une honte, un scandale absolu, ils n'ont même pas pu embrasser leur fils», a réagi Me Jean Paillot, avocat des parents.

«Rappelons à ceux qui soutiennent le processus visant à provoquer la mort de Vincent Lambert qu’il induit une triple extension du concept d’euthanasie, indique Tugdual Derville, délégué général d’Alliance Vita. Casser cette digue, c’est risquer l’inondation! Car Vincent Lambert n’est pas en fin de vie, n’est pas malade et n’a rien demandé. Il a même fait preuve de sa vitalité, en 2013, en résistant déjà à un arrêt d’alimentation de 31 jours! On peut voir un “syndrome de persévération”dans le refus collectif (médical, judiciaire et politique) d’offrir à Vincent Lambert un lieu de vie et de soins réellement adapté à son état.»

Notre Dame de Chrétienté appelle ses pèlerins à un jeûne national en ce triste jour d'exécution de la sentence du Dr Sanchez à l'encontre de Vincent Lambert et invite chacun à demander l'intercession du professeur Lejeune.

Amis prêtres, nous vous invitons à faire sonner le glas de vos églises tous les jours à 15h, heure des rendez-vous du 19 mai 2019, heure de la mort du Christ, heure de sa miséricorde infinie.

La Direction des pèlerins

 

15ème jour de préparation à la Consécration à la Sainte Vierge

La présentation de la consécration mariale ainsi que tous les textes de préparation sont disponibles sur cette page

Rappel du but de cette « première semaine » (après les « 12 premiers jours préparatoires ») : acquérir la connaissance de soi-même et la contrition de ses péchés.

« Seigneur, je Vous ai offensé par mes péchés, ma faiblesse, mon inconsistance. Sans Vous, je ne suis rien, je ne peux rien. Je veux renoncer à cette loi que je sens dans mon coeur et dans mes membres et qui s’oppose à Votre loi. »

Programme de la journée :

1)  Récitation de tout ou partie des Litanies du Saint Esprit et de tout ou partie des Litanies de la Sainte Vierge

2°) Méditation puis examen de conscience à partir d’un passage de l’Evangile selon Saint Matthieu. Aujourd’hui : Du bon emploi des richesses (Lc XVI, 1-15). La grande richesse du monde est de pouvoir aimer comme Dieu aime. Aimer le Seigneur et aussi notre prochain. Se faire un trésor au Ciel, c’est utiliser ici-bas notre activité spirituelle pour la mettre au service de notre prochain : nous serons alors riches de notre amour désintéressé, riches de notre patience, riches de notre pardon miséricordieux. Avec Dieu, apprendre à aimer comme Dieu.

1- Il disait aussi à ses disciples : " Il était un homme riche qui avait un intendant ; celui-ci lui fut dénoncé comme dissipant ses biens.

2- Il l'appela et lui dit : " Qu'est-ce que j'entends dire de toi ? Rends compte de ton intendance, car tu ne pourras plus être intendant. "

3- Or l'intendant se dit en lui-même : " Que ferai-je, puisque mon maître me retire l'intendance ? Bêcher, je n'en ai pas la force ; mendier, j'en ai honte.

4- Je sais ce que je ferai pour que, quand je serai destitué de l'intendance, (il y ait des gens) qui me reçoivent chez eux. "

5- Ayant convoqué chacun des débiteurs de son maître, il dit au premier : " Combien dois-tu à mon maître ? "

6- Il dit : " Cent mesures d'huile. " Et il lui dit : " Prends ton billet, assieds-toi vite et écris : cinquante. "

7- Ensuite il dit à un autre : " Et toi, combien dois-tu ? " Il dit : " Cent mesures de forment. " Et il lui dit : " Prends ton billet et écris : quatre-vingts. "

8- Et le maître loua l'intendant malhonnête d'avoir agi d'une façon avisée. C'est que les enfants de ce siècle sont plus avisés à l'égard de ceux de leur espèce que les enfants de la lumière.

9- Et moi je vous dis : Faites-vous des amis avec la Richesse malhonnête, afin que, lorsqu'elle viendra à manquer, ils vous reçoivent dans les pavillons éternels.

10- Qui est fidèle dans les petites choses est fidèle aussi dans les grandes, et qui est malhonnête dans les petites choses est malhonnête aussi dans les grandes.

11- Si donc vous n'avez pas été fidèles pour la Richesse malhonnête, qui vous confiera le (bien) véritable ?

12- Et si vous n'avez pas été fidèles pour le (bien) d'autrui, qui vous donnera le vôtre ?

13- Nul domestique ne peut servir deux maîtres : car ou il haïra l'un et aimera l'autre,

ou il s'attachera à l'un et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et la Richesse. "

14- Les Pharisiens, qui étaient amis de l'argent, écoutaient tout cela, et ils se moquaient de lui.

15- Et il leur dit : " Vous, vous êtes ceux qui se font justes aux yeux des hommes ; mais Dieu connaît vos coeurs ; car ce qui est élevé parmi les hommes est abomination aux yeux de Dieu.

3) Faire un acte de louange à Dieu pour sa grandeur et sa bonté, ou bien un acte de renoncement à sa propre volonté, ou bien un acte de repentir de ses fautes.

4) Lecture d’un passage du Traité de la Vraie Dévotion de Saint Louis-Marie, N° 78 à 82 : Chasser ce qu’il y a de mauvais en nous.

5) Une prière à la Sainte Vierge : Ave Maris Stella, Regina Caeli, Souvenez-vous,

6) Pour ceux qui veulent aller plus loin : lecture de certains passages de l’Imitation de Jésus-Christ : L.I, ch.24, L.II, ch.5, L.III, ch.7, 8, 13, 20, 30, 47

7) et ne pas oublier… son chapelet quotidien !

 

20 Mai : inscrivez vous au pèlerinage avant minuit pour bénéficier des tarifs préférentiels !

 

En croissance constante depuis sa création en 1982, le pèlerinage de Chartres nécessite une organisation toujours plus conséquente : plus l’anticipation est grande, plus les moyens humains et matériels sont ajustés. C’est pourquoi nous savons mis en place un tarif préférentiel limité dans le temps, qui prend fin cette année le lundi 20 mai à minuit, soit ce soir !

Pour rappel, il y a diverses manières de faire le pèlerinage :

Si cela n’a pas déjà été fait, vous pouvez dès maintenant vous inscrire en cliquant sur ce lien:
 


Par ailleurs, comme indiqué dans un précédent message, nous recherchons des bonnes volontés pour renforcer les équipes des services (transport pèlerins, entretiens WC, équipiers son et transmission vidéo, fontainiers, sacs, tentes, accueil bivouac, propreté, sécurité marche familles et enfants, circulation, haltes). Pour plus d’explications, consultez cette page. Pour plus d'information sur les services des "Soutiens", consultez cette rubrique. N’oubliez pas d’indiquer le service que vous souhaitez rejoindre lors de votre inscription en ligne. 

Nous avons aussi besoin de cheftaines (jeunes filles âgées d’au moins 15 ans) pour encadrer les chapitres enfants. 
Pour proposer votre aide au responsable des chapitres enfants, cliquez ici

Enfin, en raison de l’incendie de Notre-Dame, le départ du pèlerinage se fera de l’église Saint Sulpice à Paris. Pour en savoir plus, connectez-vous régulièrement sur www.nd-chretiente.com

Nous vous remercions infiniment de votre aide par votre inscription rapide et comptons sur vous pour relayer ce mail autour de vous ! 

L'Association Notre-Dame de Chrétienté 
 

 

Mobilisons-nous pour Vincent Lambert !

l’Elysee semble vouloir comptabiliser les appels concernant le prochain arrêt des soins de Vincent Lambert.

C’est donc très simple : vous appelez le standard de l’Elysee (01 42 92 81 00) et vous expliquez à la standardiste que vous souhaitez transmettre un message de grande émotion au Président de la république face à la décision d’arrêt des soins de Vincent Lambert, programmé pour la semaine prochaine.

Les appels sont comptabilisés les appels en ce sens. Elle nous invite aussi, si on le souhaite, à laisser un mot sur www.elysee.frSoyons très très nombreux à le faire au plus vite.

14ème jour de préparation à la Consécration à la Sainte Vierge

La présentation de la consécration mariale ainsi que tous les textes de préparation sont disponibles sur cette page

Rappel du but de cette « première semaine » (après les « 12 premiers jours préparatoires ») : acquérir la connaissance de soi-même et la contrition de ses péchés.

« Seigneur, je Vous ai offensé par mes péchés, ma faiblesse, mon inconsistance. Sans Vous, je ne suis rien, je ne peux rien. Je veux renoncer à cette loi que je sens dans mon coeur et dans mes membres et qui s’oppose à Votre loi. »

 

Programme de la journée :

1) Récitation de tout ou partie des Litanies du Saint Esprit et des Litanies de la Sainte Vierge :

2) Méditation puis examen de conscience à partir d’un passage de l’Evangile selon Saint Matthieu. Aujourd’hui : Tenez-vous prêts (Mt XXV, 1-13). La Vigilance est une vertu ! Elle nous met en éveil : pour le Bien à faire, et contre le mal à éviter. Comme l’oeil de la servante auprès de sa maîtresse, soyons attentif au bon vouloir de Dieu.

1- Alors le royaume des cieux sera semblable à dix vierges qui, ayant pris leurs lampes, sortirent à la rencontre de l'époux.

2- Cinq d'entre elles étaient folles, et cinq étaient sages.

3- Les folles, en prenant leurs lampes, n'avaient pas pris d'huile avec elles ;

4- mais les sages avaient pris de l'huile dans leurs vases avec leurs lampes.

5- Comme l'époux tardait, elles s'assoupirent toutes et s'endormirent.

6- Au milieu de la nuit, un cri se fit (entendre) : Voici l'époux ! Allez à sa rencontre !

7- Alors toutes ces vierges se levèrent et préparèrent leurs lampes.

8- Et les folles dirent aux sages : " Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s'éteignent. "

9- Les sages répondirent : " De crainte qu'il n'y en ait pas assez pour nous et pour vous, allez plutôt chez ceux qui en vendent, et achetez-en pour vous. "

10- Mais, pendant qu'elles s'en allaient en acheter, l'époux arriva, et celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui au festin des noces, et la porte fut fermée.

11- Plus tard, les autres vierges vinrent aussi, disant : " Seigneur, Seigneur, ouvrez-nous ! "

12- Mais il répondit : " En vérité, je vous le dis, je ne vous connais pas. "

13- Donc veillez, car vous ne savez ni le jour, ni l'heure.

3) Faire un acte de louange à Dieu pour sa grandeur et sa bonté, ou bien un acte de renoncement à sa propre volonté, ou bien un acte de repentir de ses fautes.

4) Lecture d’un passage du Traité de la Vraie Dévotion de Saint Louis-Marie, N° 78 à 82 : Chasser ce qu’il y a de mauvais en nous.

5) Une prière à la Sainte Vierge : Ave Maris Stella, Regina Caeli, Souvenez-vous…

6) Pour ceux qui veulent aller plus loin : lecture de certains passages de l’Imitation de Jésus-Christ : L.I, ch.24, L.II, ch.5, L.III, ch.7, 8, 13, 20, 30, 47

7) et ne pas oublier… son chapelet quotidien !

samedi 18 mai 2019

Les victoires de Notre-Dame par le Rosaire

Le Rosaire n'est pas seulement une prière contemplative qui favorise l'union à Dieu et notre identification au Christ par Marie. Il est une prière de supplication d'une extraordinaire efficacité. Innombrables sont les grâces obtenues par le Rosaire pour notre sanctification personnelle comme pour la société chrétienne. La victoire de Lépante en est le plus éclatant témoignage : Notre-Dame du Rosaire, c'est Notre-Dame des Victoires !

Les Papes et les saints nous l'attestent. "Par le Rosaire, on peut tout obtenir... C'est une longue chaîne qui relie le ciel à la terre, une des extrémités est entre nos mains, et l'autre dans celles de la Sainte Vierge. Tant que le Rosaire sera récité, Dieu ne pourra abandonner le monde, car cette prière est toute puissante sur son cœur" (sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus). Quelles sont les raisons de cette puissance du Rosaire sur le cœur de Dieu et sur celui de Notre-Dame ? Répondons d'abord que le Rosaire possède les qualités requises pour une prière efficace, car il nous fait demander avec persévérance, confiance et humilité. Il se prête aussi à une récitation communautaire, spécialement au sein de la famille ; or Jésus nous a promis qu'il exaucerait ce que nous nous accorderions à lui demander. De plus, nous rappelons à Jésus et à la sainte Vierge ce qu'ils ont accomplis pour notre salut. Ce sont autant de titres pour notre prière à être exaucée.

La répétition de l'Ave émeut le Cœur de Marie qui est le cœur de notre Mère. Et surtout, cette prière fait appel à l'intercession de Marie qui est toute puissante sur le Cœur de son Fils. Elle est toute-puissante auprès du Tout-Puissant. On a pu l'appeler : la toute-puissance suppliante. "Ames prédestinées, esclaves de Jésus en Marie, disait saint Louis-Marie de Montfort, apprenez que l'Ave Maria est la plus belle de toutes les prières après le Pater ; c 'est le plus parfait compliment que vous puissiez faire à Marie, puisque c 'est le compliment que le Très-Haut lui envoya faire par un archange pour gagner son cœur ; et il fut si puissant sur son cœur, par les charmes secrets dont il est plein, que Marie donna son consentement à l'Incarnation du Verbe, malgré sa profonde humilité. C 'est par ce compliment aussi que vous gagnerez infailliblement son cœur, si vous le dites comme il faut. L'Ave Maria bien dit, c 'est-à-dire avec attention, dévotion et modestie, est, selon les saints, l'ennemi du diable, qui le met en fuite, et le marteau qui l'écrase, la sanctification de l'âme, la joie des anges, la mélodie des prédestinés, le cantique du Nouveau Testament, le plaisir de Marie et la gloire de la Très Sainte Trinité" (Traité de la vraie dévotion à la sainte Vierge, n° 252-253.)

C'est alors de la plénitude de grâce de Marie que nous recevons les bienfaits. "Lorsque dans la prière nous cherchons refuge en Marie, c'est en la Mère de Miséricorde que nous cherchons refuge ; en une Mère animée à notre endroit de tels sentiments que, quels que soient nos besoins, surtout s'ils se rapportent à notre salut, d'elle-même et avant même que nous l'invoquions, elle est toujours là pour ouvrir le trésor de cette grâce qui, dès l'origine, lui a été dispensée par Dieu en telle abondance qu'elle a fait d'elle une Mère digne de Lui". Avec quelle assurance ne devons-nous pas dire notre Rosaire ! "La Vierge du Rosaire n'a pas fini de remporter des victoires. Elle attend seulement pour cela, de notre part, une ferveur redoublée, une confiance plus filiale, un courage sans défaut" (Père Calmel). Saint Pie X nous laisse ce testament : "Donnez-moi une armée qui récite le chapelet et je ferai la conquête du monde. De toutes les prières, le Rosaire est la plus belle et la plus riche en grâce, celle qui plaît le plus à la Très Sainte Vierge Marie. Aimez donc le Rosaire et récitez-le avec piété tous les jours... "

PS : les inscriptions effectuées avant le 20 mai bénéficient de conditions largement préférentielles ; nous vous invitons à en profiter en vous inscrivant en ligne  ici

13ème jour de préparation à la Consécration à la Sainte Vierge

La présentation de la consécration mariale ainsi que tous les textes de préparation sont disponibles sur cette page

Rappel du but de cette « première semaine » (après les « 12 premiers jours préparatoires ») : acquérir la connaissance de soi-même et la contrition de ses péchés. « Seigneur, je Vous ai offensé par mes péchés, ma faiblesse, mon inconsistance. Sans Vous, je ne suis rien, je ne peux rien. Je veux renoncer à cette loi que je sens dans mon coeur et dans mes membres et qui s’oppose à Votre loi. »

Introduction à cette « première semaine » :

- Lecture de la lettre de l’aumônier.

- Lecture des courtes recommandations de saint Louis-Marie Grignon de Montfort pour cette semaine.

 

Programme de la journée :

1) Récitation de tout ou partie des Litanies du Saint Esprit et de tout ou partie des Litanies de la Sainte Vierge

2°) Méditation puis examen de conscience à partir d’un passage de l’Evangile selon Saint Matthieu. Aujourd’hui : Ne vous laissez pas influencer par de faux prophètes (Mt XXIV, 4- 14) ; psaume 150 .Dans les temps difficiles, les faux prophètes font recette : laissant croire à une autre loi que la loi de Jésus Christ, à un autre chemin que celui de la Croix pour gagner l’éternité. Un autre bonheur éternel que celui du Ciel. Alors, il y aura des trahisons, et l’amour se refroidira. Nous sommes tous touchés par les faux prophètes : demandons la grâce de la persévérance pour choisir la voie droite dans toutes les circonstances.

3- Lorsqu'il se fut assis sur la montagne des Oliviers, ses disciples s'approchèrent de lui, à part, et dirent : " Dites-nous quand ces choses arriveront, et quel sera le signe de votre avènement et de la fin du monde ? "

4- Jésus leur répondit : " Prenez garde que nul ne vous induise en erreur.

5- Car beaucoup viendront sous mon nom, disant : " C'est moi qui suis le Christ, et ils en induiront un grand nombre en erreur.

6- Vous aurez à entendre parler de guerres et de bruits de guerre : voyez ! N’en soyez pas troublés, car il faut que tout arrive ; mais ce n'est pas encore la fin.

7- En effet, on se dressera nation contre nation, royaume contre royaume, et il y aura des pestes, des famines et des tremblements de terre par endroits :

8- tout cela est le commencement des douleurs.

9- Alors on vous livrera à la torture et on vous fera mourir, et vous serez en haine à toutes les nations, à cause de mon nom.

10- Alors aussi beaucoup failliront ; ils se trahiront les uns les autres et se haïront les uns les autres.

11- Et il s'élèvera plusieurs faux prophètes qui en induiront un grand nombre en erreur.

12- Et à cause des progrès croissants de l'iniquité, la charité d'un grand nombre se refroidira.

13- Mais qui persévérera jusqu'à la fin sera sauvé.

14- Et cet évangile du royaume sera proclamé dans le monde entier, en témoignage pour toutes les nations ; et alors viendra la fin.

Ps. 150 :

1 Alléluia !

2 Louez Dieu dans son sanctuaire ! Louez-Le dans le séjour de sa puissance !

Louez-Le pour ses hauts faits ! Louez-Le selon l'immensité de sa grandeur !

3 Louez-Le au son de la trompette ! Louez-Le sur la harpe et la cithare ! Louez-Le dans vos danses, avec le tambourin ! Louez-Le avec les instruments à cordes et le chalumeau (*) !

4 Louez-le avec les cymbales au son clair ! Louez-le avec les cymbales retentissantes ! Que tout ce qui respire loue Yahweh ! Alléluia.

(* le chalumeau est ici une flûte pastorale)

3) Faire un acte de louange à Dieu pour sa grandeur et sa bonté, ou bien un acte de renoncement à sa propre volonté, ou bien un acte de repentir de ses fautes.

4) Lecture d’un passage du Traité de la Vraie Dévotion de Saint Louis-Marie, N° 78 à 82 : Chasser ce qu’il y a de mauvais en nous.

5) Une prière à la Sainte Vierge : Ave Maris Stella, Regina Caeli, Souvenez-vous, etc.

6) Pour ceux qui veulent aller plus loin : lecture de certains passages de l’Imitation de Jésus-Christ : L.I, ch.24, L.II, ch.5, L.III, ch.7, 8, 13, 20, 30, 47

7) et ne pas oublier… son chapelet quotidien !

50 bonnes raisons de faire le pélé

 "Un pèlerin est un disciple qui cherche à devenir de plus en plus disciple. Les disciples de Jésus le suivent en l’écoutant et l’écoutent en le suivant. Ils le regardent prier le Père des Cieux, aimer, guérir, faire le bien, supporter la haine, l’opprobre, le dénuement jusqu’à la croix. Avec lui, les pèlerins se réjouissent parce que le cœur de tout homme est fait pour aimer Dieu, et que l’Esprit Saint est donné pour en vivre."

Mgr Aumonier, évêque de Versailles

"Ce ne sont pas seulement les croyants qui ont droit à la vérité, mais tous les hommes"

Le 22 février 2018, le cardinal Reinhard Marx annonçait, en tant qe président de la conférence des évêques d'Allemagne, l'ouverture de la communion aux protestants mariés avec un catholique. Suite à cette prise de position, le cardinal néerlandais Willem Jacobus Eijk, archevêque d'Utrecht, a demandé une clarification au pape, le 7 mai 2018 dans une tribune publiée sur les sites National Catholic Register et La Nuova Bussola Quotidiana. Un an après cette tribune, Jeanne Smits est allée à la rencontre du cardinal Eijk pour faire un point sur l'intercommunion et la situation de l'Eglise.

 

Eminence, j’ai été très frappée par l’article que vous avez publié dans le National Catholic Register et La Nuova Bussola Quotidiana en mai dernier. Vous aviez d’abord évoqué l’idée que l’on puisse donner la communion aux conjoints protestants de fidèles catholiques. Vous souligniez la confusion que cela provoquerait. La situation s’est modifiée depuis lors : avez-vous eu des informations à ce sujet, par exemple, à propos de couples qui auraient demandé à bénéficier de cette possibilité, ou si cela se fait ici ou là ?

J’ai réagi à ce document de la conférence des évêques allemands pour une raison très précise. Il se trouve que dans notre diocèse cela fait déjà un bon moment qu’à l’occasion des grandes cérémonies nous attirons l’attention sur le fait que seules les personnes vivant en communion complète avec l’Eglise catholique, peuvent recevoir la communion. Les autres peuvent s’avancer, les bras croisés sur la poitrine, pour recevoir une bénédiction. Nous précisons encore : « Vous pouvez également tout simplement rester à votre place pour vous y unir au Seigneur par une prière silencieuse. » Ce texte, nous l’avons également intégré dans les livrets de cérémonie, par exemple pour les ordinations sacerdotales, les confirmations… Dans de nombreux endroits, nous constatons que les personnes en tiennent compte. On voit partout des gens s’avancer les mains croisées sur la poitrine ; ce sont souvent des protestants mariés avec des catholiques. Ces personnes se montrent très heureuses de cette bénédiction. Elles apprécient beaucoup de pouvoir s’avancer avec les autres, et de recevoir quelque chose, elles aussi.

Lorsque le document énonçant la proposition de la conférence des évêques allemands a été médiatisé, mes évêques auxiliaires et moi-même avons pensé que cette idée pourrait bien atterrir chez nous. C’est pour cela que j’ai une nouvelle fois exposé, de manière très claire, l’enseignement de l’Eglise à propos de l’intercommunion. Cet article-là a fait le tour du monde : il a paru en anglais mais également en italien dans La Nuova Bussola Quotidiana Christiana (1). Elle nous a permis d’atteindre un grand nombre de personnes.

Dans cet article je n’ai pas seulement évoqué l’intercommunion mais également le fait que deux cardinaux, dont je n’ai pas donné les noms, avaient plaidé pour la bénédiction de « mariages » homosexuels.

A la suite de ce document de proposition allemand sur l’intercommunion, et en raison de ce plaidoyer explicite de cardinaux en faveur de la bénédiction des relations homosexuelles, j’ai demandé au pape de faire la clarté, tout simplement à partir des documents du magistère de l’Eglise.

Eh bien, à ce jour, la situation reste inchangée. Il n’y a pas eu de réaction, du moins publique. Et cela signifie que la confusion à propos de ces questions reste grande parmi les catholiques. On s’en rende compte de multiples façons. Et je le déplore fortement, car je suis pour la clarté.

Vous avez employé des mots extraordinairement forts. Vous avez parlé de l’« apostasie dans l’Eglise ». Pourriez-vous expliquer ce que vous vouliez dire?

J’ai cité le numéro 675 du Catéchisme de l’Eglise catholique. Parce que des cardinaux plaident pour la bénédiction des relations homosexuelles, j’ai renvoyé à ce numéro du catéchisme à la manière d’une mise en garde. On y lit que peu avant l’Apocalypse, des voix s’élèveront au sein même de l’Eglise, et même parmi les plus hautes autorités de l’Eglise qui exprimeront des opinions divergentes par rapport à la doctrine catholique. J’ai fait cela en guise d’avertissement : faisons attention à ne pas nous retrouver dans cette situation. Je dois dire que, à ma surprise, le cardinal Muller a repris cette idée: il a publié le 9 février dernier une déclaration sur les éléments fondamentaux de la foi catholique où il a également renvoyé au numéro 675 (2). Il est aussi remarquable que mon interview et la citation complète aient également été reprises par Mgr Gänswein, lors de la présentation d’un livre de Rod Dreher, Le Pari bénédictin.

Tout cela a touché de nombreuses personnes et beaucoup se sont mises à y réfléchir. J’espère ainsi obtenir qu’un nombre croissant de personnes dans l’Eglise ouvrent la bouche et apportent la clarté, car de nombreux catholiques – mais vous le savez comme moi – sont réellement dans la confusion.

Le problème aujourd’hui n’est-il pas que de nombreuses personnes en position d’autorité ne disent rien ? Ce silence n’est-il pas la grande épreuve de notre temps ?

Oui, mais j’ajouterai que, s’il s’agit là du devoir des cardinaux et des évêques, les prêtres, diacres, laïcs et bénévoles qui œuvrent dans les paroisses n’en sont pas exempts. En règle générale, on constate parmi les catholiques une forme de timidité à afficher leur propre foi dans le Christ ainsi que les principes de la doctrine de l’Eglise. Parmi les catholiques néerlandais, cette timidité est même très forte. Cela s’explique certes par le fait que, pendant les siècles qui ont suivi la Réforme, nous avons été obligés de nous tenir cois : il nous était difficile d’exprimer ouvertement quelque point de vue que ce soit. Nous pouvions certes célébrer notre liturgie dans des églises clandestines, ce qui nous permettait de continuer de proclamer notre foi, mais nous étions obligés de le faire de manière très circonspecte, et cette attitude continue de se manifester parmi les catholiques aujourd’hui. Mais c’est une tendance que l’on constate également dans d’autres parties du monde. 

Et même chez des parents…Or dans leur vie les enfants ne rencontrent pas d’abord un prêtre, mais leurs parents. Il est important que ces parents parlent très explicitement à leurs enfants de Jésus, de la prière, et des fondements de la foi.

Nous avons ici à midi et demi à la cathédrale une messe en anglais fréquentée par de très nombreux étrangers. On y voit tout un essaim de jeunes qui amènent aussi leurs enfants – ces jeunes ont souvent des familles – ce qui fait que la messe est aussi très animée, car on y voit de temps en temps un enfant commencer à courir, à crier, à pleurer ou je ne sais quoi – tout cela n’est vraiment pas grave. Mais ces enfants, mêmes s’ils ne comprennent pas ce qui est dit, voient déjà quelque chose du respect manifesté par leurs parents, par exemple au cours de la prière eucharistique pendant la consécration, où ceux-ci se tiennent complètement en silence. Les enfants le voient – et ce que l’on voit, ce que l’on apprend de ses parents en tant qu’enfant, on ne l’oublie jamais. Ce que l’on apprend plus tard, il arrive bien qu’on l’oublie… D’où la très grande importance de cette période pour l’apprentissage de la foi. Aussi j’aimerais appeler tous les parents à véritablement transmettre la foi à leurs enfants.

Je dois évidemment ajouter que l’une des causes du problème est que les parents eux-mêmes savent peu de choses de leur foi. Je dis toujours – et de nombreux prêtres s’y efforcent lors de la préparation au baptême – qu’il faut catéchiser les parents eux-mêmes au moment de la préparation des enfants à la première communion et à la confirmation : il faut en quelque sorte intégrer les parents. Il faut également qu’il existe un programme de catéchèse pour les parents.

J’ai moi-même fréquenté l’école secondaire à Amsterdam au cours de la deuxième moitié des années 1960 ; j’ai commencé en 1965. Les deux premières années, j’ai bénéficié d’un catéchisme excellent. Tout a commencé au cours de l’année 1967-68. Les cours de religion étaient encore dispensés par des prêtres mais on y parlait de tout sauf de la foi. C’étaient des séances de débat, on avait le droit de fumer, on discutait de l’avortement et de Che Guevara, et de je ne sais quoi encore – de tout ce qui était alors au centre de l’actualité. La foi n’était plus à l’ordre du jour. Et cela fait cinquante ans. La génération de ceux qui sont aujourd’hui grands-parents a déjà assez peu reçu. Et puis, que ne s’est-il passé au cours des années qui ont suivi ? Ainsi nous nous trouvons devant une tâche gigantesque.

Vous avez également demandé au pape en janvier 2018 qu’il mette fin à la confusion autour d’Amoris laetitia, et de l’accès à la communion des catholiques divorcés et remariés. Réclamez-vous toujours cette clarification ?

Oui, très certainement. J’ai écrit un article, peu avant le deuxième synode sur la famille – j’étais présent aux deux – en participant à un livre écrit par onze cardinaux. J’y ai témoigné du fait que la pratique est extrêmement ancienne dans l’Eglise, et que la doctrine elle-même est depuis très longtemps explicite, selon laquelle une personne divorcée qui se remarie civilement ne peut – faute de se trouver dans de bonnes dispositions – recevoir la communion, pas plus qu’il ne peut dans ces conditions recevoir l’absolution.

Il se trouve qu’Amoris laetitia ne dit pas littéralement que les divorcés civilement remariés dont le premier mariage n’a pas été déclaré nul peuvent recevoir la communion. Cela ne va pas jusque-là. Mais sur le fondement de quelques éléments et d’une note de bas de page, certains pensent pouvoir déduire que cela se peut, que c’est autorisé. Et on voit aujourd’hui certaines conférences épiscopales publier des documents pour dire que, si on a fait un parcours d’accompagnement avec un prêtre et qu’on a recherché un discernement avec lui, alors les personnes divorcées et civilement remariées peuvent recevoir la communion à un moment donné. Certaines conférences épiscopales ont réglé les choses ainsi, de très nombreuses conférences épiscopales n’ont rien réglé du tout, et d’autres conférences épiscopales ont dit exactement l’inverse. Eh bien, ce qui est vrai à un endroit A ne peut pas être faux à un endroit B. Cela va à l’encontre d’un des principes de la philosophie, le principe de non-contradiction – ce que l’on apprend en tant que séminariste dès l’introduction à la philosophie : c’est un des principes fondamentaux de la logique, de la pensée. Oui, je trouve important que l’on fasse la clarté, que les gens sachent où ils en sont.

Mais le pape lui-même a plutôt soutenu les conférences épiscopales qui en ont fait une interprétation libérale.

Certes, mais il l’a fait dans une lettre à la conférence épiscopale de Buenos Aires. De fait, cette conférence épiscopale de Buenos Aires a déclaré qu’à la suite d’un parcours d’accompagnement et de discernement avec un prêtre, il y a possibilité pour une personne divorcée et civilement remariée de recevoir la communion. Dans cette lettre, il dit aussi qu’il s’agit là de la bonne interprétation. Seulement une lettre d’un pape à une conférence épiscopale ne fait pas partie du magistère. Il faut que cela soit très clair. Il faut donc faire une distinction entre d’une part l’opinion que le pape peut exprimer à un moment donné et d’autre part son magistère, à savoir les déclarations qui appartiennent véritablement à son autorité d’enseignement, le magistère en tant que tel. Cette déclaration-là n’en fait pas partie.

Mais cela ne fait pas la clarté. Je pense que le pape doit donc faire la clarté, sur le plan de la doctrine, au moyen d’une déclaration dont on pourra dire avec certitude qu’elle appartient au magistère. Je dirais : au magistère ordinaire ou authentique. Il va de soi qu’il ne s’agit pas ici de dogmes ou d’expressions extraordinaires, mais simplement d’expressions du magistère authentique.

Je ne sais pas si cela vous choque que je dise ceci : en tant que catholiques, nous avons droit à la vérité de la part de l’Eglise. C’est aussi ce que nous demandons à l’Eglise au moment de notre baptême. « Que demandez-vous à l’Eglise ? – La foi. » En tant que catholiques dans la confusion nous avons souvent l’impression que nombre d’évêques et de cardinaux agissent vraiment comme si tout allait bien et qu’il n’y avait pas de confusion. Quel est notre rôle dans cette situation en tant que laïcs ?

Je voudrais d’abord faire remarquer que ce ne sont pas seulement les croyants qui ont droit à la vérité, mais tous les hommes. Jésus nous a envoyés pour annoncer l’Evangile dans son intégralité – y compris le passage où il affirme que le mariage est un et indissoluble – à tous les hommes. De telle sorte que tous les hommes ont droit à l’annonce de l’Evangile. Ils ont le droit d’avoir au moins la possibilité de rencontrer le Christ et d’apprendre à le connaître. Cela implique donc que nous en ayons vraiment le souci.

Que peut-on faire en tant que catholique ordinaire ? Eh bien, beaucoup, en réalité. En premier lieu, il y a la prière. La foi en la puissance de la prière est bien trop faible. La prière est efficace. La prière a une force extraordinaire. C’est surtout saint Alphonse de Liguori qui a signalé cela très souvent dans ses écrits spirituels, par exemple en disant que celui qui prie ne se perdra jamais.

Il y a aussi la réception des sacrements. Lorsque nous célébrons l’Eucharistie – et même si je la célèbre dans ma chapelle privée – alors je ne le fais pas seulement pour moi ou pour les personnes qui sont présentes et qui communient. Je le fais pour l’Eglise dans son ensemble, pour les diocèses, pour la communauté des fidèles, et aussi pour ceux qui ne croient pas. Et même pour ceux qui ne participent pas à l’Eucharistie et qui n’y songeraient ni de près ni de loin : on prie aussi pour eux. Le sacrifice est offert pour eux aussi, et il a un sens pour eux. Donc, j’aimerais vraiment recommander la messe quotidienne aux laïcs. Et la confession régulière. Et la pénitence – au temps de l’Avent et du Carême, mais aussi en dehors de ces périodes. On peut la faire de diverses manières et c’est vraiment une chose que l’on peut faire pour les autres. Offrir ses souffrances : il faut pour ainsi dire les poser sur la patène, afin qu’elles soient assumées dans le sacrifice du Christ. Ces souffrances, on peut aussi les offrir au profit de ceux qui se sont retrouvés dans la confusion, et y ajouter la prière pour que ces personnes puissent trouver la foi.

Au-delà, il est extraordinairement important que nous autres catholiques vivions notre foi de manière joyeuse, avec entrain et courage. Il faut l’assumer publiquement. Et aussi, que nous mettions la foi en pratique : que nous donnions véritablement à notre paroisse un visage diaconal. Il faut que les gens qui nous connaissent comme catholiques pratiquants voient à notre comportement ce que Jésus demande de nous, spécialement dans le Sermon sur la montagne, et que nous mettions cela en pratique. C’est cela que les gens attendent de nous.

Bien souvent, on entend dire : « J’ai eu cette expérience avec les catholiques, ou telle autre, j’ai vu un prêtre qui a dépassé les bornes : cette foi-là, je m’en passe. » Il se peut bien que tout cela soit tiré par les cheveux, mais parfois il arrive que les gens aient été réellement choqués, et que cela ait provoqué leur éloignement de la foi et de l’Eglise. Par rapport à tout cela, nous portons donc une responsabilité extraordinairement grande. Je ne saurais trop le souligner.

Il est également important que les catholiques s’informent très bien. Quand on est dans la confusion, il y a des moyens. Il y a nombre de sites Internet, y compris des sites étrangers, les publications des diocèses, les sites des diocèses et leurs communiqués. Nous publions quant à nous une lettre d’informations électronique à laquelle les gens peuvent s’abonner. Tout cela permet de s’informer et on y trouve beaucoup d’éléments sur les données de la foi. Et cela est important : la lecture sur la foi, s’informer sur la foi aide à mettre fin à votre propre confusion et vous permet aussi d’aider autrui à dépasser sa confusion.

Vous avez beaucoup parlé de la prière. Mais pour ce qui est du rosaire et des demandes de Notre-Dame de Fatima, avez-vous par rapport à cela un lien particulier ?

J’avais plutôt un lien avec Notre Dame de Lourdes. Cela est lié à la paroisse où j’ai grandi, à Duivendrecht – un petit village à la limite d’Amsterdam. Il y avait là un curé qui a dû y passer une trentaine d’années et qui est arrivé au pire moment de la polarisation au sein de l’Eglise aux Pays-Bas. Il est venu chez nous en août 1969. J’ai participé à sa messe d’installation, et j’ai construit avec lui un lien très fort. Par exemple, au moment de mon séminaire, je passais mes vacances chez lui à la cure, et j’en ai gardé d’excellents souvenirs. J’ai également célébré ses funérailles en 2012. Il a eu le temps d’apprendre que j’allais être créé cardinal, même s’il n’a pas pu vivre la création puisqu’il est mort entre-temps.

Ce curé m’a emmené à Lourdes – c’était un vrai habitué. Par la suite, en tant qu’évêque de Groningue, j’ai suivi plusieurs pèlerinages du diocèse comme accompagnateur spirituel. Mais c’est surtout le archidiocèse où je me trouve actuellement qui est marqué par une très forte spiritualité mariale : elle est remarquable. Une fois tous les trois ans, nous nous rendons en grand pèlerinage à Lourdes. Cela représente entre 1 300 et 1 500 personnes : pour notre archidiocèse, c’est un groupe important. Bien des séminaristes m’ont dit avoir découvert leur vocation à Lourdes. Voyez combien nous sommes redevables à Marie ! Son intercession est incroyablement féconde…

La Vierge Marie de Fatima, je la connaissais bien sûr, grâce à mes lectures, surtout à propos de l’application du troisième secret de Fatima à l’attaque contre le pape Jean-Paul II en 1981. Mais mon lien avec elle s’est fait plus intense en 2017 : c’était le centième anniversaire de son apparition aux pastoureaux dans les environs de Fatima.

Aussi, le 13 mai 2017, en tant qu’évêques des Pays-Bas, nous avons consacré nos diocèses au Très Saint Cœur de Marie : nous l’avons fait à la basilique Marie Etoile de la Mer à Maastricht. C’est moi qui ai donné l’homélie. Et c’est à cause de cette homélie que j’ai dû me plonger dans les secrets de Fatima. Et le premier secret, sur l’enfer, eh bien, je pense que c’est tout simplement un secret qui reste d’une très grande actualité car tel est notre devoir : nous assurer en tant que nous sommes chargés de l’annonce de la foi catholique que les gens ne finissent pas en enfer, et les mettre en garde à ce sujet. A ce propos, nous pouvons sincèrement nous demander si nous le faisons assez souvent. Car lorsqu’on parle de l’enfer, on suscite bien souvent des émotions. Pourtant, je pense que nous en avons vraiment le devoir.

Le deuxième secret évoquait la situation politique et concernait avant tout le XXe siècle : la fin de la Première Guerre mondiale, la révolution russe, l’annonce, déjà, de la Seconde Guerre mondiale. Marie appelle alors à prier pour la paix. Cette prière est tout autant d’actualité aujourd’hui, car nous vivons dans un monde extraordinairement peu sûr. La course à l’armement, à l’armement nucléaire, menace de reprendre. Certes, nous ne connaissons plus la guerre en Europe depuis 1945, et nous prions et espérons que cela continue, mais nous devons toujours prier pour cela, car les hommes sont des êtres très imprévisibles – nous y compris. Je dois dire que j’ai approfondi à l’occasion de cette homélie l’histoire de Notre-Dame de Fatima, une histoire que j’ai également mise en exergue.

À l’époque, en tant qu’évêques néerlandais, nous nous sommes demandés si les gens se déplaceraient. Mais une heure avant le début de la cérémonie, l’église était déjà pleine à craquer. En fait la réaction a été extrêmement positive.

En tant qu’évêques, nous avons pris l’an dernier l’initiative – aujourd’hui achevée – de mettre en place une Année du rosaire. Au cours de cette année tous les évêques des Pays-Bas ainsi que mes deux évêques auxiliaires et moi-même avons fait cette démarche : aller dire le chapelet avec les fidèles en divers endroits de nos diocèses, avant ou après la messe, dans le cadre de l’adoration ou d’autres manières. Je l’ai fait par exemple dans la basilique de la Sainte-Croix à Raalte : une église immense, fantastiquement belle, elle ressemble à une cathédrale. Nous devions dire le chapelet à 18 h 30, suivi de la messe à 19 heures, à l’occasion de la Toussaint. Je me suis dit: une telle messe solennelle en semaine aux Pays-Bas – c’est une solennité que depuis longtemps, nous célébrions lors du dimanche le plus proche et non pas en semaine, et qui a été replacée à sa date exacte – combien va-t-elle attirer de fidèles ? Eh bien, ce n’était vraiment pas si mal. Et ce qui m’a heureusement surpris, et même fait du bien, c’est qu’à 18 h 30, la plupart des fidèles étaient déjà présents, et qu’ils ont dit activement le chapelet. Et moi de penser : « Vous aussi, vous avez l’habitude de dire le chapelet ! » Or c’était un assez grand groupe. Donc, la prière du rosaire vit toujours aux Pays-Bas.

Il m’est aussi arrivé de consacrer un éditorial au rosaire dans la revue du diocèse. J’écrivais : ne savez-vous pas comment prier ? Eh bien, prenez votre chapelet. C’est une prière très simple. Chacun peut l’apprendre (car on ne peut même pas dire que chaque catholique néerlandais sache le Notre Père et le Je vous salue Marie, soyons honnêtes, même s’ils sont toujours nombreux à les connaître). Mais c’est aussi une prière profonde, et méditative. Quand on prie tout le rosaire, tous les mystères, on accompagne l’ensemble de la vie de Jésus-Christ pour finir sur l’Assomption de Marie au ciel, corps et âme, et son couronnement. En vérité, on regarde la vie de Jésus, on la contemple, on la considère avec les yeux de Marie, ce qui donne une grande plus-value à cette méditation de la vie de Jésus – avec ses yeux à elle, avec son aide à elle, avec son intercession.

Nulle autre que Marie ne peut ainsi nous prendre par la main dans la prière. Elle est la figure de l’Eglise, dit le concile Vatican II. En fait, nous devrions tous être comme elle : son « oui » – « Je suis la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon votre parole » – est un oui qu’aucun d’entre nous ne peut prononcer du simple fait que nous ne sommes pas libres du péché originel comme elle l’était. Une fois de plus, elle est notre plus bel exemple, y compris dans la prière, et c’est pourquoi il est si bon de prier en union avec elle.

Jean-Paul II a dit que pour lui c’est la plus belle prière qui soit. Il a connu bien des moments difficiles dans sa vie : la perte de son frère et de son père alors qu’il était encore jeune ; il y a eu sa captivité pendant la guerre ; il était travailleur forcé dans les mines de sel. Plus tard, alors qu’il était évêque en Pologne, le KGB, les communistes avaient mis des mouchards dans son confessionnal. Il a été pape – chef de l’Eglise pendant 27 ans – pendant une période extrêmement difficile. Et il a déclaré que tout au long de ce temps il a prié Marie au moyen du chapelet, et qu’il a reçu de sa part une aide extraordinaire. Cela aussi, je l’ai raconté dans mon éditorial. Je pense qu’à ce sujet nous avons beaucoup à apprendre de ce pape polonais.

Comment l’idée de la consécration des Pays-Bas est-elle apparue ?

Elle a été discutée à la conférence des évêques. Un certain nombre d’évêques y étaient très favorables. Pour finir, ce sont tous les évêques qui l’ont adoptée et qui y ont également participé. Donc, tout simplement lors des discussions de la conférence des évêques. Lorsqu’en tant qu’évêque je me déplace à Rome, les gens pensent souvent en me voyant : « Voilà un progressiste ! » Car nous avons… nous avions la réputation au cours des années 1960 et 1970 de constituer une conférence des évêques exceptionnellement progressiste. Mais nous ne le sommes plus du tout. La proposition a été faite à la conférence des évêques, au demeurant par l’un de mes évêques auxiliaires, et elle a été reprise par les autres évêques.

Où en est la pratique religieuse aux Pays-Bas, et la foi d’ailleurs ? C’est au fond la même question que celle relative au catéchisme : vous avez dit que de nombreuses personnes qui ont aujourd’hui 50 ou 60 ans n’en savent pas long sur leur foi. A-t-on modifié la manière dont le catéchisme est enseigné aux enfants ?

Oui, on peut parler d’un tournant. Comme je l’ai dit, la crise a éclaté dans le période dans lequel j’étais élève à un lycée à Amsterdam, entre 1965 et 1971. En 1965, tous les lycéens allaient toujours à la messe le dimanche avec leurs parents. D’ailleurs cela ne se discutait pas. En 1971, en classe de terminale, nous étions deux tout au plus. Ce qui vous permet de voir la vitesse avec laquelle tout cela s’est produit. Toute une génération de jeunes menait alors volontiers la guerre, le dimanche matin, pour refuser d’aller à l’église. Ils ont décidé en masse : « Nous n’irons plus, nous prenons la porte de l’Eglise. » N’oubliez pas que ce sont les grands-parents d’aujourd’hui. Ils n’ont pas transmis la foi à leurs enfants, et ne parlons même pas de leurs petits-enfants. Voilà la situation à laquelle nous sommes confrontés. Elle se révèle également par le nombre de catholiques. En l’an 2000, il y avait encore plus de 5 millions de catholiques aux Pays-Bas. En 2015, nous ne sommes plus que 3,8 millions : voyez l’allure à laquelle le chiffre descend. Les catholiques plus âgés se meurent ; et à l’heure actuelle, dans plus de 50 % des cas, les parents catholiques ne font plus baptiser leurs enfants. Il est impossible que le nombre de fidèles ne diminue pas. Selon les statistiques, quelque 17 % des catholiques fréquentent l’église de temps en temps. Ce peut être par exemple à l’occasion de funérailles, parce qu’on connaît la personne, et naturellement, on y va. Mais si on regarde la vraie participation à la messe dominicale, celle-ci s’est effondrée, elle représente aujourd’hui entre 4 et 5 %.

Lorsque je suis devenu évêque de Groningue le directeur du KASKI m’a rendu visite – il s’agit d’un institut de recherche de l’université de Nimègue qui étudie les statistiques de la pratique catholique : la fréquence de l’assistance à la messe, le nombre de baptêmes, de confirmations… Il fait d’ailleurs également de la recherche pour d’autres Eglises depuis plusieurs dizaines d’années. Eh bien, ce directeur venait faire connaissance – c’était à la fin de 1999 ou au début de l’an 2000 – et il m’a dit : « Monseigneur, je dois attirer votre attention sur une chose, et c’est une loi d’airain : tous les 10 ans, la pratique religieuse chute de 40 %. » Et c’est vrai. Si je regarde par exemple le nombre de confirmands dans mon diocèse – je suis arrivé ici en 2008 et cela fait donc 11 ans que je suis Archevêque d’Utrecht – je peux vous assurer que ce nombre a été divisé par deux. Et il en va de même pour les premiers communiants, etc. C’est une ligne que l’on peut suivre sans se tromper.

Nous sommes en train de devenir une Eglise de petite taille, mais il y a aussi des signes d’espoir. Et un signe important de cet espoir est celui-ci : lorsque nous voyons de jeunes catholiques aller à l’église, ils sont souvent « à fond ». Ils ont une vie de prière personnelle, une relation personnelle avec le Christ, et, souvent, ils acceptent la totalité de l’enseignement de l’Eglise. Leur nombre n’est pas grand, mais peut-être sont-ils le levain de l’avenir. C’est ce que j’espère. Et je pense aussi qu’il est important que nous rétablissions d’abord la situation dans l’Eglise – à savoir, que les fidèles connaissent de nouveau leur foi. Il faut s’assurer de la bonne formation de la petite minorité, le troupeau qui demeure : elle doit être imprégnée par la foi et vraiment avoir une relation personnelle avec le Christ, car ce n’est qu’au moment où cela sera devenu une réalité que nous pourrons véritablement nous consacrer de nouveau à la ré-évangélisation qui est notre grande mission. L’Évangile, je le pense, est pour tous – mais en ce moment il s’agit de remettre d’abord de l’ordre à la maison.

Existe-t-il un bon catéchisme pour jeunes aux Pays-Bas ?

Nous utilisons Youcat. Je suis au courant des critiques faites à son propos, notamment parce qu’à un moment donné on y a fait une erreur de traduction en une certaine langue – peut-être était-ce même une erreur délibérée, qui sait ? Ainsi pouvait-on lire dans une des traductions que l’Eglise autorisait la contraception dans certains cas. On peut aussi y lire que tous les hommes sont sauvés par le Christ : c’est la doctrine du salut universel. Oui, il est vrai que le Christ veut sauver tous les hommes. Mais ce salut, il est indispensable de s’y ouvrir : c’est donc la condition qui s’y attache, et le salut n’est donc pas automatique, il s’agit vraiment du devoir de choisir le Christ.

En tant qu’évêques des Pays-Bas – ce fut avant tout le diocèse de Roermond mais des gens de notre archidiocèse y ont également coopéré – nous avons développé un cours de formation, Licht op je pad (« Lumière sur ton chemin ») : il s’agit d’un cours de formation catéchétique qui va de 4 à 18 ans et qui peut s’utiliser aussi bien à la paroisse qu’à l’école. Celui qui fait la totalité du parcours est tout à fait formé dans la foi catholique, je vous l’assure, même si ce n’est pas facile parce qu’il faut arriver à ce que les jeunes suivent l’ensemble.

La plupart des paroisses font aujourd’hui de préférence elles-mêmes la préparation à la première communion et à la confirmation, ne confiant plus cela aux écoles. À ma grande joie je peux constater, après quelque vingt ans comme évêque, qu’au cours de ces vingt ans les connaissances des confirmands au sujet de ce sacrement et de ce que le Saint Esprit produit en eux se sont renforcées. Je rencontre toujours les confirmands, soit ici à l’évêché où je leur montre divers éléments de la vie épiscopale, ou en tout cas avant la célébration à la paroisse, et je parle avec eux. Cette discussion est plus courte à la paroisse – la plupart du temps ils sont obligés de venir me taper sur l’épaule pour me rappeler que je dois aller revêtir les ornements pour la cérémonie, car lorsqu’une discussion est engagée on devient de plus en plus enthousiaste, et les enfants posent des questions. Ce sont souvent de très bonnes rencontres. Je constate que chez les confirmands qui restent, la connaissance de la foi a augmenté. Nous ne devons pas nous résigner, nous devons tout simplement tenir bon.

Le curé qui m’a aidé sur le chemin de ma vocation – et à qui je voue par conséquent une reconnaissance éternelle – m’a dit : « Wim, tu as le devoir de tenir bon : c’est la vertu de persévérance. » Il me disait que la plupart des gens n’y arrivent pas : « Si tu tiens bon, tu verras que tu pourras beaucoup obtenir. » Lui-même a dû surmonter je ne sais combien d’obstacles. Il a refusé de prendre un salaire, il a vécu dans une grande pauvreté, avec sa seule gouvernante, et c’est ainsi qu’il a pu restaurer son église. C’est lui qui l’a conservée, et elle est toujours là, riche d’une assez grande assistance et entourée d’une communauté de foi bien vivante. C’est aussi grâce aux nombreux immigrés qui sont bien plus croyants que nous ne le sommes, nous autres Néerlandais.

Tout cela, je ne l’oublierai jamais. Tenir bon. Continuer. Continuer d’annoncer la foi. Et vous voyez bien : l’Eglise des Pays-Bas n’est pas toute en régression. C’est vrai que le nombre diminue, mais je dis parfois : la quantité ne cesse de diminuer, mais la qualité augmente. Lorsque j’ai moi-même commencé mon sacerdoce en 1985, j’étais aumônier à Venlo Blerick : il y avait encore des églises bien remplies, surtout le samedi soir à 19 heures et le dimanche matin à 11 heures, mais il y avait beaucoup de gens dans l’assistance qui n’étaient pas d’accord avec mon sermon. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Lorsque je célèbre une messe de paroisse le dimanche matin, la cérémonie est souvent suivie d’un café pour rencontrer les paroissiens. C’est devenu très rare que quelqu’un me dise qu’il n’est pas d’accord avec ce que j’ai affirmé. On constate en fait qu’il y a beaucoup plus d’unité. Ainsi, la communauté est devenue petite, mais c’est aussi une communauté plus forte. L’homme que vous avez en face de vous n’est pas quelqu’un qui s’est résigné à ne rien faire ou qui se dit : « A quoi bon ? » J’ai toujours le moral, j’ai une foi ardente, et je crois aussi toujours à la puissance du Seigneur : il triomphe. Christus vincit. Pas nous, mais Lui en nous.

Sur le plan liturgique, j’ai lu que vous avez choisi de dire la messe ad orientem dans la chapelle du palais archiépiscopale. Pourquoi ?

Un journaliste qui parle bien souvent de manière critique à mon propos avait écrit par dérision que ce n’était même pas ad orientem parce que dans cette chapelle, l’autel est face au nord-ouest. Pourquoi construisait-on jadis les églises ad orientem ? On se tournait pour prier vers l’est, là où le Soleil de justice, le Christ, s’est levé. Mais au bout du compte cela ne fait pas vraiment de différence : l’église peut aussi avoir une autre direction. Par les mots ad orientem, nous signifions que nous célébrons la messe tournés vers le Christ. Quelqu’un d’autre a écrit de manière critique que maintenant, je célèbre la messe en tournant le dos au peuple. Non, je ne célèbre pas la messe dos au peuple, je la dis en tournant mon visage vers le Christ, vers le tabernacle, de telle sorte que chacun dans l’église ou la chapelle est également tourné vers le Christ.

Au départ, ce qui a tout déclenché était en réalité une raison très pratique. La chapelle est néo-gothique, mais l’autel auxiliaire qui a été installé au cours des années 1960 était une table renaissance – pour le connaisseur d’art, il était évident qu’elle n’y était pas à sa place. Je dois dire aussi que cet autel était assez bas, ce qui n’est pas pratique pour le célébrant – surtout quand on vieillit. J’ai désormais des lunettes bifocales, la lecture devient compliquée. Et c’est maladroit.

Il y avait donc une raison liée à l’histoire de l’art – l’autel auxiliaire déparait ; une raison pratique – il était trop bas ; et il y avait une troisième raison. Le maître-autel de la chapelle est orné d’un très beau panneau en bois gravé représentant les saints évêques d’Utrecht : Willibrord et d’autres. C’est un autel qui existait avant que cet immeuble ne devînt le palais archiépiscopal et qu’on n’y accole cette chapelle construite à cette occasion. Vous savez qu’aux Pays-Bas il a de nouveau été possible d’avoir une hiérarchie épiscopale depuis 1853, cependant l’archevêque d’Utrecht devait encore faire profil bas, rester un peu sous le radar car il s’agissait d’une ville protestante assez orthodoxe. Il n’avait pas de palais archiépiscopal mais vivait chez le curé de la cathédrale. C’est d’ailleurs là qu’on trouve encore aujourd’hui la salle où il a vécu, et son lit-clos. Il y disposait d’une chapelle privée où se trouvait ce maître autel. Or l’autel auxiliaire qui ne lui correspondait pas du tout, bloquait la vue de ce maître-autel, avec ses beaux panneaux, aux fidèles. Voilà donc une série de raisons pratiques pour dire que nous préférions célébrer au maître-autel.

Je dois dire que je l’ai fait plusieurs mois avant que la chapelle ne soit mise en travaux pour sa restauration, et que cela m’a vraiment très bien convenu. Ensemble avec le peuple, on est vraiment tourné vers le Christ. Je ne célèbre plus avec le dos au Christ mais en regardant vers le Christ, qui est présent sous le sacrement de l’Eucharistie dans le tabernacle. S’il n’y avait que moi, on pourrait faire ça partout. C’est une chose qu’on ne peut évidemment pas imposer parce que le concile Vatican II a autorisé la présence d’un autel auxiliaire, et il y a également des raisons pratiques à cela – dans certaines églises ce serait impossible. Mais je trouve très beau de célébrer ainsi. Je trouve cela enrichissant.

Pensez-vous qu’il y ait un lien entre la culture de mort et la mort du culte ?

Oui, ce lien existe certainement. Pourquoi les Pays-Bas se sont-ils sécularisés si vite, au point d’être en tête des pays d’Europe sous ce rapport ? C’est le résultat de la croissance de la prospérité – une vraie trajectoire de comète au cours des années 1960. Et quel en fut le résultat ? Les gens prospères en viennent à pouvoir vivre sans dépendre d’autrui, ils peuvent devenir individualistes, et c’est ce qui s’est passé. Nous vivons au sein d’une culture hyper-individualiste. Les gens font peu de choses ensemble, à moins de ne pouvoir s’en passer, par exemple dans une association sportive ou lorsqu’il faut être à plusieurs pour défendre un intérêt collectif. Mais pour le reste, nous comptons beaucoup sur nous-mêmes ; c’est un phénomène très présent dans notre pays.

Que se passe-t-il dès lors chez le jeune individualiste ? Il se met pour ainsi dire sur un piédestal et voit les autres comme des gens qui l’entourent, sans plus ; il lui faut se distinguer d’autrui – il n’en a pas seulement le droit, mais le devoir. Et cela, il le fait aussi en choisissant ses convictions religieuses, sa vision de la vie, son ensemble de valeurs éthiques. En pratique, la vérité est que la plupart des gens se laissent tout simplement conduire par l’opinion publique, par ce qu’ils voient dans les médias ou sur les réseaux sociaux ou dans la publicité. Mais l’idée, c’est d’avoir le sentiment d’être autonome.

Un tel individualiste autonome n’a aucun besoin de quelqu’un qui le transcende.

Il n’en a pas besoin dans la société – l’Etat – et c’est ainsi que certains renoncent à se marier civilement et se contentent de vivre ensemble, justifiant cela en disant : « C’est notre relation, elle ne regarde les autres en rien. »C’est une conséquence de l’individualisme.

L’individualisme nous a également conduit à pousser Dieu à la marge, quand nous ne sommes pas devenus totalement athées. La plupart des Néerlandais aujourd’hui ne croient plus en un Dieu personnel. Et si vous ne croyez pas en un Dieu personnel qui est créateur, et qui est en fait notre Père à tous, alors vous ne croyez pas non plus que l’homme a été créé à l’image et à la ressemblance de Dieu. Les individualistes autonomes pensent qu’ils ont eux-mêmes le droit de disposer de leur vie – c’est l’euthanasie, l’aide au suicide – car ils n’ont plus besoin de cette conviction. Sans même parler d’un Dieu. La montée de l’individualisme, la disparition de la foi chrétienne ou du moins son affaiblissement, chez le plus grand nombre, ont certainement un lien avec l’apparition de la culture de mort. C’est une certitude absolue, le lien est en ligne droite.

Chez certains catholiques la tentation existe de se tourner vers d’autres Eglises chrétiennes – l’Eglise orthodoxe par exemple – en raison de la situation de confusion dans l’Eglise catholique. C’est le cas par exemple de Rod Dreher. Comment pouvons-nous lutter contre cela, pour nous-mêmes, et pour les autres ?

Cela a eu lieu également chez les catholiques néerlandais, non pas de manière massive, mais la chose s’est produite. Aux Pays-Bas, le mouvement pentecôtiste a fortement progressé jusqu’en 1995 environ. Nombre de catholiques l’ont rejoint. J’ai eu un jour la visite d’un homme qui m’a expliqué avoir été catholique jadis, avant de rejoindre l’Eglise réformée libérée. « Je vais aussi vous dire pourquoi. Dans ma paroisse, cela faisait 15 ans qu’on n’y parlait jamais de Jésus, ni du sens de la foi, et à un moment donné je me suis aperçu qu’à l’Eglise réformée libérée on en parlait bel et bien, et c’est pourquoi j’y suis passé », me disait-il. C’est une Eglise qui se trouve en grave crise depuis une quinzaine d’années et à mon avis, cet homme y aura certainement rencontré des difficultés à nouveau.

La paroisse catholique qu’il fréquentait jadis était très progressiste. A mon avis, on y parlait de faire du bien à autrui, l’accent était mis sur « l’action diaconale », mais de Jésus, on ne parlait pratiquement jamais. On ne parlait pas non plus de l’essence de la foi catholique – elle était passée sous silence. Cet homme a été privé de sa foi. C’est évidemment très triste qu’une personne ait pour cela renoncé à sa foi catholique pour rejoindre un groupement protestant orthodoxe, qui parle du Christ. Mais pour être honnête, je le comprenais dans une certaine mesure. Evidemment, cela est interdit, cela ne se fait pas, et objectivement, quitter l’Église Catholique est un péché. Mais une fois de plus, je crois que le Seigneur considère cela avec beaucoup de miséricorde parce qu’il sait bien que nous qui devons annoncer la foi en Jésus-Christ ne sommes souvent pas à la hauteur.

Heureusement les choses vont mieux maintenant grâce à la nouvelle génération de prêtres. Mais cette pensée reste chez nous très présente : ne devrais-je pas être encore plus explicite ? Encore plus clair ? Cela me paraît d’une singulière importance.

Il y a également des catholiques, souvent des catholiques un peu plus simples, qui sont passés chez les témoins de Jéhovah. Ceux-ci prennent la foi à la lettre, et aussi la Bible : ce sont des gens qui font du porte-à-porte et qui atterrissent donc aussi chez des catholiques qui se trouvent dans un état de confusion. Ceux-ci en viennent à penser : « Mais alors, c’est la vraie foi ! Enfin nous entendons de nouveau ce qu’on nous avait appris à la maison autrefois ! » Qu’il y ait aussi des différences, soit ils ne s’en rendent pas compte, soit ils pensent : « Eh bien, tout ceci pourrait bien être vrai parce que cela correspond davantage à notre foi que ce que nous entendons à l’église. » Oui, il y a eu des cas. Je pense d’ailleurs que cette tendance n’est plus très grande aujourd’hui, mais elle a été vraie il n’y a pas si longtemps, des années 1960 aux années 1990.

Pour répondre à la situation de confusion actuelle, comment pourrait-on selon vous réformer l’Eglise aujourd’hui ? Comment l’autorité peut-elle y remédier ?

Le pape est le principe de l’unité de l’Eglise tout entière ; l’évêque est le principe de l’unité de la foi et de la manière de vivre la foi dans son propre diocèse. C’est là que la clarté doit d’abord se faire : chez le pape et chez les évêques. Nous, évêques, nous dirigeons nos prêtres, nous les nommons, nous sommes responsables de leur formation. Ce sont de très grandes responsabilités et il nous faut les assumer, nous devons avoir le soin de la bonne formation des nouveaux prêtres. Et même des prêtres qui sont déjà en place ! Nous leur donnons des cours de formation sacerdotale. Ce sont autant de chances dont nous devons nous saisir en tant qu’évêques pour assurer qu’il y ait de bons prêtres, des prêtres clairs, qui annoncent l’Evangile d’une manière solide et fiable.

Je dois dire que l’actuelle génération de prêtres en fait déjà beaucoup pour expliquer la foi – comme je l’ai dit, c’est quelque chose que j’ai constaté chez les candidats actuels à la confirmation, bien plus au fait de ce que signifie ce sacrement qu’il y a une vingtaine d’années. Et c’est déjà un très grand pas en avant.

La liturgie est de plus en plus souvent célébrée selon le missel d’autel, alors même que les Pays-Bas ont été le vrai centre de la liturgie expérimentale. Pendant la deuxième moitié des années 1960, le nec plus ultra était d’improviser l’ensemble de la messe, et nous avions même commencé à apporter des modifications à la liturgie dès avant le concile Vatican II.

C’est chez nous que tout a commencé. Espérons que les Pays-Bas puissent être aussi un peu à la source d’un redressement. Je crois que nous avons pris le bon chemin mais nous pourrions en faire bien davantage !

Tiré de l'Homme Nouveau - Rédigé par Cardinal Eijk, propos recueillis par Jeanne Smits le  

 

vendredi 17 mai 2019

Le Rosaire et la sainte habitude du Christ

La valeur du Rosaire se manifeste par rapport au but de notre vie. Quelle est notre vocation à tous ? Saint Paul nous répond : le Dieu et Père de Notre Seigneur Jésus-Christ "nous a choisis en lui dès avant la création du monde, pour être saints et immaculés en sa présence dans l'amour, nous ayant prédestinés à être pour lui des fils adoptifs par Jésus-Christ, selon le bon plaisir de sa volonté, à la louange de gloire de sa grâce... " (Ep 1, 4-6).

Nous sommes appelés à entrer dans la Vie Trinitaire par le Fils bien-aimé qui pour cela est venu nous sauver et qui nous communique la vie divine. Il importe alors de recevoir cette vie divine et de mener le bon combat pour que cette vie s'épanouisse en nous, et donc ultimement, comme Jésus nous y invite, il faut demander ces grâces de salut. Or c'est ce que réalise le Rosaire.

Le Rosaire nous fait vivre de la vie divine par le Christ en Marie, adhérer au mystère du Christ. Vivre en chrétien, c'est vivre du Christ en adhérant à lui. Le Rosaire nous unit intimement à lui. Il nous fait contempler le Christ en tant qu'il est la Vérité. Chacun des mystères de sa vie terrestre et glorieuse nous éclaire des trésors de sagesse et de science qu'il est venu nous donner. Jésus s'y révèle comme le Dieu incarné, le Dieu rédempteur, comme le Dieu glorifié et glorifiant. Tout le mystère du Christ s'y dévoile. Jésus est la Voie. Le Rosaire nous fait méditer le chemin vers son Père qu'il nous a tracé par sa propre vie : ad lucem per crucem, à la gloire par la Croix. Et il nous donne la force de marcher à sa suite car il est aussi la Vie. Chacune des actions du Christ, chacun des "états" de Jésus, est porteur d'une grâce spéciale qui nous donne de l'imiter.

Par le Rosaire nous entrons en contact avec lui, nous nous disposons à recevoir ces grâces qu'il veut nous donner par ses mystères. Notre vie d'enfant de Dieu grandit en proportion où se développent en nous les vertus théologales qui nous font entrer dans le mystère de Dieu, et les vertus morales qui nous donnent de mener notre vie terrestre selon la volonté de Dieu. Or, le Rosaire enracine et favorise l'épanouissement de toutes ces vertus en nous. D'abord de la foi, fondement de toute notre vie chrétienne. Le Rosaire met devant nos yeux les mystères du Christ, centre de notre foi, et cela, sans limiter notre méditation à un seul des aspects des mystères du salut. Paul VI, à la suite de ses prédécesseurs, y voyait un "résumé de tout l'Évangile". C'est "le Credo tourné en prière" (Newman), par lequel toute notre foi s'enracine et se fortifie. D'où les nombreux encouragements des papes : "C'est un procédé facile et commode mis à la disposition du chrétien qui veut nourrir sa foi et la protéger de l'ignorance ou du danger de l'erreur" (Léon XIII, 5 sept. 1891). "Avant tout, le Rosaire alimente la foi catholique qui refleurit facilement dans l'utile méditation des saints mystères et élève l'esprit jusqu'aux vérités révélées par Dieu" (Pie XI, 29 sept. 1937). "C'est pourquoi, ajoutait Léon XIII -et ceci importe grandement en notre temps où la foi est si menacée- on peut affirmer sans exagération que chez les personnes, dans les familles et parmi les peuples, où la pratique du Rosaire est restée en honneur comme autrefois, il n'y a pas à craindre que l'ignorance et les erreurs empoisonnées détruisent la foi".

Le Rosaire ranime et fortifie l'espérance, cette vertu qui soulève notre vie chrétienne et lui donne son dynamisme. La considération fréquente des mystères glorieux fait lever les yeux vers la patrie céleste ; les mystères joyeux et douloureux montrent à l'homme qu'il n'est pas abandonné à son mauvais sort, mais qu'il est poursuivi par l'amour indéfectible d'un Sauveur dont la grâce suffit pour être toujours plus que vainqueur dans les combats contre le mal. Enfin, le Rosaire aide à l'épanouissement de la charité que rien ne stimule autant que la contemplation de l'amour de Dieu

Le Rosaire aide à acquérir toutes les autres vertus qui forment le chrétien. Selon la belle expression de saint Pie X, le fidèle y "contracte la sainte habitude du Christ". Les mystères du Rosaire nous montrent toutes les vertus pratiquées par Jésus et par Marie qui nous entraînent à les imiter et nous donnent la grâce de le faire. Grâce au Rosaire, nous pratiquons l'humilité, la patience, la mortification, la piété, la chasteté, etc..., non pas d'abord pour notre propre perfection morale, mais en vue d'imiter Jésus et Marie ; en un mot, c'est l'amour qui est le moteur. Comment s'étonner alors que les Papes aient souligné les bienfaits du Rosaire pour la société elle-même ? Les vertus chrétiennes exercent leur bienfaisante influence sur les familles, les métiers et l'ensemble de la société par Marie.

C'est là le secret du Rosaire. Il nous fait bénéficier de la médiation maternelle de Notre-Dame. Dieu a voulu que Marie soit la Mère de Jésus, son associée dans l'oeuvre de la rédemption. Elle est la Mère de la Tête et aussi des membres de l'Eglise. Elle est donc notre Mère. Aussi, c'est par elle que nous irons au Christ : loin de nous détourner de son Fils, "il n'est route plus sûre ni plus facile que Marie par où les hommes puissent arriver jusqu'à Jésus-Christ" (saint Pie X). C'est de ses mains que nous recevrons toute grâce : "On peut affirmer que par la volonté de Dieu, de cet immense trésor de toute grâce que nous a apporté le Seigneur, rien ne nous est donné sans Marie : si bien que, comme personne ne peut arriver au Père souverain sinon par le Fils, de même personne ne peut accéder au Christ que par sa Mère "

Le Rosaire nous fait méditer les étapes de la maternité de grâce de Marie : l'incarnation, la nativité, la croix, la pentecôte, son assomption et son couronnement, afin de nous mettre ainsi sous son influence. Elle peut alors exercer son rôle maternel à notre égard. Elle peut nous éduquer en nous apprenant à vivre de Jésus, avec et comme Jésus. Comme une mère pleine de tendresse, elle tourne nos joies, nos tristesses et nos espoirs vers les joies, les douleurs et les triomphes de son Fils. Enfin, c'est grâce à l'intercession de Marie que le Rosaire est si puissant pour l'avancée du règne de Dieu. 

PS : les inscriptions effectuées avant le 20 mai bénéficient de conditions largement préférentielles ; nous vous invitons à en profiter en vous inscrivant en ligne  ici

12ème jour de la préparation à la Consécration à la Sainte Vierge

La présentation de la consécration mariale ainsi que tous les textes de préparation sont disponibles sur cette page

Rappel du but de ces 12 premiers jours : rejeter l’esprit superficiel du monde, choisir les vraies richesses, et méditer sur la joie profonde de suivre le Christ.

Programme de la journée :

1) Une prière au Saint-Esprit : Veni Creator, Venez Esprit-Saint, etc.

2) Méditation puis examen de conscience à partir d’un passage de l’Evangile selon Saint Matthieu. Aujourd’hui : Bâtir sur le roc (Mt VII, 21-29) Avons-nous jusqu’ici construit sur le roc ? Sommes-nous décidés à le faire ? Marie va nous y aider.

21- Ce n'est pas celui qui m'aura dit : " Seigneur, Seigneur ! " qui entrera dans le Royaume des Cieux, mais celui qui aura fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux.

22- Beaucoup me diront en ce jour-là : " Seigneur, Seigneur ! N'est-ce pas en votre nom que nous avons prophétisé ? N'est-ce pas en votre nom que nous avons chassé les démons ? Et n'avons-nous pas, en votre nom, fait beaucoup de miracles ? "

23- Alors Je leur dirai hautement : Je ne vous ai jamais connus. Eloignez-vous de Moi, artisans d'iniquité !

24- Quiconque donc entend ces paroles que Je dis, et les met en pratique, sera semblable à un homme sensé, qui a bâti sa maison sur le roc :

25- la pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents on soufflé et se sont déchaînés contre cette maison, et elle n'a pas été renversée, car elle avait été fondée sur la pierre.

26- Et quiconque entend ces paroles que Je dis, et ne les met pas en pratique, sera semblable à un insensé, qui a bâti sa maison sur le sable :

27- la pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et ont battu cette maison, et elle est tombée, et grande a été sa chute ".

28- Or, quand Jésus eut achevé ce discours, les foules étaient dans l'admiration pour Son enseignement.

29- Car Il les enseignait comme ayant autorité, et non comme leurs scribes.

3) Offrir une pénitence de son choix pendant la journée aux intentions du Pape et de l’Eglise.

4) Lecture d’un passage de L’Amour de la Sagesse Eternelle de Saint Louis- Marie Grignon de Montfort (Ch.VII, L’élection de la vraie Sagesse, n. 74 à 89)

5) Une prière à la Sainte Vierge : Ave Maris Stella, Regina Caeli, Souvenez-vous, etc.

6) Pour ceux qui veulent aller plus loin : lecture de certains passages de l’Imitation de Jésus-Christ, L.I, ch.13, 18, 25 – L.III, ch.10, 40

7) et ne pas oublier… son chapelet quotidien !

50 bonnes raisons de faire le pélé

"Aller à Chartres, c’est mettre nos pas dans ceux de nos aïeux,

pour aller à la rencontre de Notre-Dame et du Christ, vrai Roi de France"

Guillaume de Thieulloy - Le Salon Beige

PS : les inscriptions effectuées avant le 20 mai bénéficient de conditions largement préférentielles ; nous vous invitons à en profiter en vous inscrivant en ligne  ici

jeudi 16 mai 2019

Un mois après l'incendie de Notre Dame, NDC annonce son nouveau lieu de départ du pèlerinage

Notre Dame de Chrétienté est heureuse d’annoncer à ses pèlerins que le départ du pèlerinage de la Pentecôte se fera de l’Eglise St Sulpice le 8 Juin 2019. Le rendez-vous des pèlerins reste fixé à 5h30, la messe étant célébrée à 7h. Notre Dame de Chrétienté remercie l’archevêché ainsi que les autorités civiles et militaires de leur compréhension et leurs efforts afin de trouver cette solution qui nous permet de commencer notre pèlerinage d’une église parisienne et sur un itinéraire proche de celui que nous empruntons habituellement.

La messe sera célébrée par le Père Julian Large, Prévôt de l'Oratoire de Londres, assisté de l’abbé Henri Lefer (FSSP, Aumônier de région Paris-Est) et du chanoine Martial Pinoteau (ICRSP, Aumônier de région Nord). Mgr Alexis Leproux, Vicaire Général et représentant de l'archevêché de Paris, donnera l’homélie. Le mot d’envoi sera donné par l’Abbé Alexis Garnier, Aumônier Général de Notre Dame de Chrétienté.

Les 42 chapitres famille et les 22 chapitres enfants se retrouveront à Igny le samedi 8 juin à 11h30 pour la messe célébrée par l’Abbé Guilhem de Labarre, de la Fraternité St Pierre, aumônier du Service d’Ordre.

Le pèlerinage placé sous le thème de la Paix du Christ par le Règne du Christ est une invitation à la conversion par le sens de l’effort et la richesse du Rosaire pour le retour à la Chrétienté.

Le dimanche 9 juin, la messe sera célébrée à 12h30 par le Père Marc, Prieur du monastère de Ste Marie de La Garde. Il donnera également l’homélie du jour.

Le Salut du Saint Sacrement et la consécration mariale seront présidés par l’Abbé Jean-Raphaël Dubrule, Missionnaire de la Miséricorde Divine, en présence de Monseigneur Philippe Christory, Evêque de Chartres, et de Monseigneur André Leonard, archevêque émérite de Malines Bruxelles.

Le pèlerinage se clôturera le lundi 10 juin à 15h30 par une messe dans la cathédrale de Chartres, célébrée et prêchée par Monseigneur André Leonard, archevêque émérite de Malines-Bruxelles et ancien primat de Belgique, assisté par l’Abbé Garnier, Aumônier Général de Notre Dame de Chrétienté, et les abbés Hervé Hygonnet (FSSP) et Guillaume d’Aigremont (FSTB) en présence de Monseigneur Philippe Christory, évêque de Chartres, entouré du Chanoine Blondeau, recteur archiprêtre de la Cathédrale Notre Dame, de l'abbé Besnier, vicaire de la paroisse St Etienne en Drouais (diocèse de Chartres),

Notre Dame de la Sainte Espérance, convertissez-nous !

"Le chapelet, c'est surtout un moment que l'âme vient passer avec Elle"

Le Rosaire est composé des plus belles prières

Le Pater : la prière que Jésus lui-même nous enseigna (Mt 6, 9-13). Il nous apprend à demander d'abord ce qui est le plus important : la gloire de Dieu et la venue de son Règne sur la terre comme au ciel ; puis ce qui est second et que Dieu veut que nous lui demandions également : ce dont nous avons besoin pour accomplir sa volonté. Notons le caractère communautaire de cette prière. Le chrétien n'est pas isolé, il appartient à un peuple, le Peuple de Dieu, il fait partie d'un corps, le Corps Mystique du Christ ; aussi prie-t-il au nom de tous et pour tous.

L'Ave Maria : composé d'une série de louanges et de supplications adressées à la Très Sainte Vierge-Marie. La beauté du Je vous salue Marie provient d'abord de ce que nous honorons la Vierge avec les paroles mêmes dont se servit l'archange Gabriel pour la saluer au nom de Dieu : Je vous salue, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous (Lc 1, 28). Quelles paroles pourraient l'émouvoir davantage ? Nous lui rappelons qu'elle est la pleine de grâce, celle qui est comblée de la faveur divine, la tout aimée de Dieu. Et nous ajoutons les paroles que prononça sainte Elisabeth lors de la Visitation : Vous êtes bénie entre toutes les femmes et béni le fruit de vos entrailles (Lc 1, 42), proclamant la place exceptionnelle de Marie dans l'histoire du salut. Nous y ajoutons le saint Nom de Jésus. Remarquons la valeur que prend la récitation des Ave rien que par la répétition des noms bénis de Marie et de Jésus. La seconde partie apparut à la fin du Moyen Age. Elle est une grande supplication adressée à Notre-Dame sainte Marie sous son titre de gloire qui définit sa vocation : Mère de Dieu. Puisqu'elle est la Mère du Verbe incarné Jésus, elle est vraiment Mère de Dieu ; elle peut donc tout nous obtenir ; aussi nous lui demandons de prier pour nous aujourd'hui et à l'instant qui déterminera notre éternité, l'instant de notre mort.

 Le Gloria Patri : comme les psaumes sont suivis dans l'Office divin de la doxologie du Gloria Patri, ainsi chaque dizaine de notre chapelet se termine par la glorification de la Trinité Sainte. Elle rappelle que le Rosaire est "un enchaînement d'amour de Marie à la Trinité" (Père Vayssière).

Le Credo : il résume les vérités de foi qui vont être méditées dans les mystères du Rosaire.

La méditation des mystères

Le propre du Rosaire est d'unir la récitation litanique des Ave et la méditation des mystères de la vie du Seigneur. Pour cette ascension de l'âme vers Dieu qu'est la prière, le Rosaire prend appui sur les scènes de la vie du Christ. A l'imitation de Marie qui conservait et méditait dans son cœur toutes les circonstances de la vie de Jésus (Cf. Lc 2, 19 et 51), le Rosaire nous conduits à nous rappeler d'abord, puis à approfondir dans notre cœur avec Marie les actions de Jésus. La foi nous en fait découvrir toutes les richesses de grâces contenue

Une école de contemplation

La prière connaît normalement des transformations pour tendre vers une union de plus en plus simple et profonde avec Dieu. Le Rosaire conduit merveilleusement vers les sommets de cette union à Dieu. Le premier stade de l'oraison réside dans la méditation. Le Rosaire nous apprend à méditer la vie de Jésus avec Marie, et à orienter notre vie en conséquence. Puis la prière méditative devient une oraison, surtout d'adoration et d'action de grâces pour Jésus accomplissant notre salut par Marie. Enfin, elle se transforme en une contemplation très simple sous l'influence des dons du Saint-Esprit. "La prière de demande, chez celui qui récite (le Rosaire), se transforme pour ainsi dire en prière contemplative", notait Paul VI (8 octobre 1969). Le Rosaire favorise cette contemplation parce qu'il offre une vue globale des vérités de notre foi, mais à travers des événements à la fois très simples, concrets, prenants, et en même temps profonds parce qu'inépuisables.

Une prière pour tous

Le Rosaire est riche de tout le mystère du Christ qu'il nous fait contempler et pourtant il demeure une prière toute simple : simple, parce que composée des prières que tout chrétien connaît ; simple aussi, parce qu'il laisse une grande liberté dans la méditation tout en soutenant la prière par la récitation des Ave. C'est pourquoi le Rosaire est une prière pour tous. Les papes depuis un siècle ont insisté sur ce point. Oui, le Rosaire s'adresse aux simples comme aux savants, aux jeunes comme aux adultes et aux personnes âgées, aux débutants dans la vie spirituelle comme aux grands contemplatifs et aux saints. Par lui, tous peuvent tendre vers une profonde contemplation. "J'ai connu de pauvres gens très ignorants qui disaient le Rosaire d'une façon sublime, disait Mgr d'Hulst (Car il est) l'initiation aisée des mystères qui nous montrent en action le Dieu vivant"

Léon XIII explique pourquoi le Rosaire est à la portée de tous : "Ce ne sont pas des dogmes, des articles de foi, que le Rosaire propose à méditer, mais plutôt des faits à contempler de ses yeux et à se remémorer, et ces faits présentés dans leurs circonstances de lieux, de temps et de personnes s'impriment d'autant mieux dans l'âme et l'émeuvent plus utilement. Lorsque, dès l'enfance, l'âme s'en est pénétrée et imprégnée, il suffit dès lors d'énoncer les mystères ; quiconque a vraiment le goût de la prière peut, sans aucun effort d'imagination, par le jeu naturel des facultés de l'esprit et des sentiments, passer de l'un à l'autre et n'a plus qu'à recueillir la rosée des grâces célestes que verse généreusement Marie

Vers une prière continuelle

Jésus nous enseigne "la nécessité de toujours prier sans jamais se lasser" (Lc 18, 1). "Veillez donc et priez en tout temps" (Lc 21, 36). Le Rosaire nous conduit sur cette voie. Il peut être récité non seulement dans un temps d'oraison plus intense, mais aussi au milieu des multiples activités qui remplissent nos journées. Il correspond à l'enseignement des Pères du désert qui invitent à répéter le plus souvent possible des oraisons jaculatoires, c'est-à-dire de courtes prières qui s'élèvent comme des flèches (jacula veut dire flèche en latin) vers le ciel.

Réparties au cours de nos activités, les dizaines de notre chapelet sanctifieront toutes nos journées. Mais, objectera-t-on, n'y a-t-il pas un risque de lassitude produite par la répétition monotone d'une prière toujours la même ? Nous l'avons vu, cette prière inlassablement répétée, celle du Pater et de l'Ave, est d'une infime richesse. Lacordaire a pu écrire à son propos : "Le rationaliste sourit en voyant passer des files de gens qui redisent une même parole : celui qui est éclairé d'une meilleure lumière comprend que l'amour n'a qu'un mot, et qu'en le disant toujours il ne le répète jamais". De plus, la méditation des mystères joyeux, douloureux et glorieux offre une grande variété de sujets de contemplation.

 Le Rosaire est à l'image de l'année liturgique qui nous fait revivre tous les ans Noël et Pâques, sans que ce soit deux fois pareil. Enfin, lorsque l'esprit est trop fatigué pour fixer son attention sur une scène évangélique, il pourra simplement répéter l'Ave comme une suite de louanges et de supplications à Notre-Dame. "Voyez mes enfants, disait le Père Calmel, le chapelet, c'est surtout un moment que l'âme vient passer avec Elle".

PS : les inscriptions effectuées avant le 20 mai bénéficient de conditions largement préférentielles ; nous vous invitons à en profiter en vous inscrivant en ligne  ici

50 bonnes raisons de faire le pélé

"Mettre des limites à notre confiance serait en mettre à la toute puissance de Dieu."

Une mère supérieure

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11ème jour de préparation à la Consécration à la Sainte Vierge

La présentation de la consécration mariale ainsi que tous les textes de préparation sont disponibles sur cette page.

Rappel du but de ces 12 premiers jours : rejeter l’esprit superficiel du monde, choisir les vraies richesses, et méditer sur la joie profonde de suivre le Christ.

Programme de la journée :

1) Une prière au Saint-Esprit : Veni Creator, Venez Esprit-Saint, etc.

2) Méditation puis examen de conscience à partir d’un passage de l’Evangile selon Saint Matthieu. Aujourd’hui : Entrez par la porte étroite (Mt VII, 13-20) « N’aimez ni le monde, ni ce qui est dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui. Car tout ce qui est dans le monde – la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l’orgueil de la richesse – vient non pas du Père, mais du monde ». (Jean II, 15-16)

13- Entrez par la porte étroite ; car large est la porte, et spacieuse la voie qui conduit à la perdition, et nombreux sont ceux qui y passent ;

14- car étroite est la porte, et resserrée la voie qui conduit à la vie, et il en est peu qui la trouvent !

15- Gardez-vous des faux prophètes qui viennent à vous sous des vêtements de brebis, mais au dedans sont des loups rapaces.

16- C'est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez : cueille-t-on du raisin sur les épines, ou des figues sur les ronces ?

17- Ainsi tout arbre bon porte de bons fruits, et tout arbre mauvais porte de mauvais fruits.

18- Un arbre bon ne peut porter de mauvais fruits, ni un arbre mauvais porter de bons fruits.

19- Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits, on le coupe et on le jette au feu.

20- Donc, c'est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez.

3) Offrir une pénitence de son choix pendant la journée aux intentions du Pape et de l’Eglise.

4) Lecture d’un passage de L’Amour de la Sagesse Eternelle de Saint Louis-

Marie Grignon de Montfort (Ch.VII, L’élection de la vraie Sagesse, n. 74 à 89)

5) Une prière à la Sainte Vierge : Ave Maris Stella, Regina Caeli, Souvenez-vous,

6) Pour ceux qui veulent aller plus loin : lecture de certains passages de l’Imitation de Jésus-Christ, L.I, ch.13, 18, 25 – L.III, ch.10, 40

7) et ne pas oublier… son chapelet quotidien !

PS : les inscriptions effectuées avant le 20 mai bénéficient de conditions largement préférentielles ; nous vous invitons à en profiter en vous inscrivant en ligne  ici

mercredi 15 mai 2019

Le Rosaire, prière ancestrale au coeur du pélé

Le pèlerin de Chrétienté s'avance, chapelet à la main et l'Ave Maria sur les lèvres. Le chant du Rosaire rythme sa marche. Certains s'en étonnent : pourquoi accorder une telle place au chapelet ? N'est-ce pas une prière monotone ? N'est- elle pas trop compliquée ? Mais la voix de l'Eglise vient nous répondre, rejoignant ce que des milliers de pèlerins ont déjà expérimenté. "Elle est bien admirable, disait Pie XI en citant Léon XIII, cette couronne formée de la salutation angélique et de l'oraison dominicale unies à la méditation ; elle forme la plus excellente méthode de prière".

Léon XIII en était si convaincu qu'il ne consacra pas moins de douze encycliques pour recommander la prière du Rosaire. Les papes n'ont cessé, depuis, d'y inviter avec force les chrétiens. Et, aujourd'hui, le chapelet n'est-il pas le cadeau que le Saint- Père offre à tous ceux qui viennent lui rendre visite ? Voilà un argument d'autorité qui porte, pour un fils de l'Eglise.

Pourquoi l'Eglise nous présente le Rosaire comme la plus excellente méthode de prière, et d'où proviennent ses richesses, en un mot quel est son secret ?

Le Rosaire récapitule en lui toute l'expérience de la tradition chrétienne de la prière. Il s'inscrit dans la tradition de répétition d'une même prière, apparue en Orient. En Occident, la répétition d'Ave Maria, dans sa première partie tirée de l'Evangile, est attestée dès le XIème siècle et devient courante au XIIème siècle. Elle rencontre la coutume de la récitation comptée de Pater, pour s'unir à la psalmodie de l'Office divin, par ceux qui ne comprenaient pas le latin. Comme le psautier biblique comporte 150 psaumes, on prit l'habitude de compter 150 Ave pour former le Psautier de la bienheureuse Vierge Marie.

Cette récitation s'accompagnait souvent de génuflexions ou de prostrations devant une image ou un autel de la Vierge. On offrait à la Vierge la louange de l'Ave comme une rose et l'ensemble de ces fleurs formait une couronne ou une coiffure de fleurs, d'où le nom de rosaire et de chapelet (sorte de petit chapeau). Une cordelette aidait à compter les Ave.

Un élément essentiel s'adjoignit au psautier marial afin qu'il devienne notre Rosaire. C'est la méditation des mystères de la vie de notre Sauveur unie à la récitation des Ave. Elle fut favorisée par l'usage des clausules ajoutées à la suite du nom de Jésus. Les clausules, en rappelant tous les événements de la vie du Christ et ses enseignements, aident à maintenir l'esprit dans le recueillement nécessaire pour faire du Rosaire une méditation. Il y avait une grande liberté quant au choix des mystères à méditer.

Cependant s'établit la coutume de les répartir en cinq mystères joyeux, cinq douloureux et cinq glorieux, pour contempler l'incarnation, la passion et la glorification du Sauveur. Ainsi, c'est toute l'économie des mystères du salut qui était méditée.

Du XVème siècle à nos jours Le Rosaire avait ainsi acquis sa forme définitive. Le bienheureux Alain de la Roche, par la création des confréries du Rosaire, travailla à répandre sa pratique. Il fit surtout des milliers de dévots au Rosaire de Notre-Dame, une armée dont les membres s'unissaient par un lien spirituel. Cette armée confiée à la direction des fils de saint Dominique obtenait par le Rosaire de nombreuses grâces.

Un événement allait révéler sa puissance pour le bien de la chrétienté. C'est la célèbre victoire de Lépante. La coalition des forces navales chrétiennes parvint à détruire presque complètement la flotte turque le 7 octobre 1571. C'était le premier dimanche du mois, jour où les membres des confréries du Rosaire faisaient une procession. Saint Pie V vit dans cette victoire inespérée un miracle de Notre-Dame obtenu par la prière du Rosaire et institua, en action de grâces, au premier dimanche d'octobre la fête de Notre-Dame de la Victoire. Le premier titre de Notre-Dame du Rosaire fut celui de Notre-Dame des Victoires ! De nouvelles victoires des armées chrétiennes face au danger turc (délivrance de Vienne en 1683 et les victoires d'août 1776) devaient amener les papes à faire de la solennité du Rosaire une fête de l'Eglise universelle.

Dans ce survol de l'histoire de la dévotion du Rosaire, il faut évoquer l'action de saint Louis-Marie Grignion de Montfort. Il renouvela la foi et l'espérance des chrétiens de l'Ouest de la France en leur communiquant son amour du Rosaire. Aux XIXème et XXème siècles, après la tourmente révolutionnaire, le Rosaire connut un renouveau, encouragé par la voix des Papes et surtout par... Notre-Dame elle-même. A Lourdes, elle apprend à Bernadette à réciter son chapelet. Elle se présente à Fatima comme Notre-Dame du Rosaire et montre aux trois pastoureaux, en trois visions, les mystères joyeux, douloureux et glorieux. A chacune des six apparitions et toujours dans les mêmes termes, elle demande : "Récitez le chapelet tous les jours".

"Le chapelet, dira soeur Lucie, est pour la plus grande partie des âmes qui vivent dans le monde comme le pain spirituel de chaque jour".

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50 bonnes raisons de faire le pélé

" Nous célébrons ensemble un beau rite, rite qui fut celui de nombreux saints, une belle messe qui a rempli les voûtes de nombreuses cathédrales et qui fit résonner ses accents mystiques dans les petites chapelles du monde entier"

Cardinal Castrillon Hoyos - Messe de clôture du pèlerinage de 2001

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10ème jour de préparation à la Consécration à la Sainte Vierge

La présentation de la consécration mariale ainsi que tous les textes de préparation sont disponibles sur cette page.

Rappel du but de ces 12 premiers jours : rejeter l’esprit superficiel du monde, choisir les vraies richesses, et méditer sur la joie profonde de suivre le Christ.

Programme de la journée :

1) Une prière au Saint-Esprit : Veni Creator, Venez Esprit-Saint, etc.

2) (environ 10 minutes) Méditation puis examen de conscience à partir d’un passage de l’Evangile selon Saint Matthieu. Aujourd’hui : Demandez, vous obtiendrez (Mt VII, 6-12) Demandons avec foi la vraie sagesse, le mépris du monde et de ses maximes et nous les obtiendrons.

6- Ne donnez pas aux chiens ce qui est saint, et ne jetez pas vos perles devant les porcs, de peur qu'ils ne les foulent aux pieds, et que, se retournant, ils ne vous déchirent.

7- Demandez et l'on vous donnera; cherchez et vous trouverez ; frappez et l'on vous ouvrira.

8- Car quiconque demande reçoit, qui cherche trouve, et l'on ouvrira à qui frappe.

9- Y a-t-il parmi vous un homme qui, si son fils lui demande du pain, lui donnera une pierre ?

10- Ou, s'il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent ?

11- Si donc vous, tous méchants que vous êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il ce qui est bon à ceux qui lui demandent.

12- Donc, tout ce que vous voulez que les hommes vous fassent, faites-le aussi pour eux ; car c'est la Loi et les Prophètes.

3) Offrir une pénitence de son choix pendant la journée aux intentions du Pape et de l’Eglise.

4) Lecture d’un passage de L’Amour de la Sagesse Eternelle de Saint Louis-Marie Grignon de Montfort (Ch.VII, L’élection de la vraie Sagesse, n. 74 à 89)

5) Une prière à la Sainte Vierge : Ave Maris Stella, Regina Caeli, Souvenez-vous, etc.

6) Pour ceux qui veulent aller plus loin : lecture de certains passages de l’Imitation de Jésus-Christ, L.I, ch.13, 18, 25 – L.III, ch.10, 40

7) et ne pas oublier… son chapelet quotidien !

PS : les inscriptions effectuées avant le 20 mai bénéficient de conditions largement préférentielles ; nous vous invitons à en profiter en vous inscrivant en ligne  ici

 

mardi 14 mai 2019

NDC recherche des bénévoles pour encadrer la jeunesse !

La Direction des Pèlerins a encore besoin de renforcer ses équipes de : 

cheftaines pour les chapitres Enfants, 

animateurs pour les chapitres Pastoureaux, 

fox pour les chapitres Familles. 

Vous aimez accompagner les enfants et vous êtes majeur ? Cet engagement est fait pour vous ! Inscrivez-vous ici ! 

En vous inscrivant avant le 20 Mai, vous bénéficiez de conditions préférentielles et vous aidez grandement les organisateurs dans la préparation du pèlerinage : pensez-y ! Il suffit de vous rendre sur www.nd-chretiente.com 

 

50 bonnes raisons de faire le pélé

" Ces trois jours de pèlerinage ont changé ma vie. Le dimanche soir, tout le monde allait à l’adoration du Saint-Sacrement sur le bivouac. Je ne savais pas ce que c’était. Un ami m’a alors expliqué que c’était un moment seul à seul avec Jésus et que je pouvais Lui parler. Tout le monde était recueilli, à genoux. C’était magnifique. J’ai reçu des grâces que je n’imaginais même pas. Quelques jours après le pèlerinage, j’ai croisé par hasard un prêtre avec qui j’avais parlé. Il m’a reconnue et je lui ai demandé de me préparer au baptême. "

Sarah, 20 ans, premier pèlerinage en 2017 

  PS : les inscriptions effectuées avant le 20 mai bénéficient de conditions largement préférentielles ; nous vous invitons à en profiter en vous inscrivant en ligne  ici

Rencontre avec les anges gardiens de la Pentecôte

Les « anges gardiens » réunissent tous ceux qui, ne pouvant être physiquement présents les trois jours de la Pentecôte, désirent accomplir spirituellement et non moins réellement le pèlerinage de Chartres. Mais de quoi s’agit-il exactement ? Entretien avec  Yves et  Brigitte Guigueno, responsables des "Anges gardiens"

 

Pouvez-vous me présentez les chapitres Anges gardiens ?

Depuis 2014, les Anges gardiens ont pris la suite des non-marcheurs ; ils regroupent tous ceux qui, ne pouvant être physiquement présents sur la route, participent au pèlerinage spirituellement. Ils se répartissent en deux catégories :

- les communautés religieuses (plus de 50 communautés en 2018, 1500 religieux, prêtres et séminaristes, en France et à l’étranger), 

- les laïcs (presque 2 000 en 2018, en France mais aussi à l'étranger) : parents de jeunes enfants, expatriés, prisonniers, personnes malades ou âgées, professionnels retenus par des astreintes, etc. 

Les laïcs peuvent faire le pèlerinage soit individuellement, soit au sein d'un "groupe local" ; en 2018 plus de 40 groupes locaux étaient constitués, avec un programme de prière sur les trois jours (chapelet et méditations mais aussi messe, adoration, confession…) et, pour certains, l'organisation d'un pèlerinage local (Martinique, Le Barroux, Saint-Étienne, et au Moyen Orient au Liban, Irak, Syrie, Jordanie) ; ils peuvent être rattachés à une paroisse, une communauté religieuse ou se réunir sur une initiative individuelle.

L'inscription se fait en ligne (formulaire spécial) ou via le dépliant papier ; ces deux modalités sont disponibles aussi en anglais (onglet Guardian Angels + page Facebook Guardian Angels). Avec le livret du pèlerin, un encart spécial Anges gardiens (avec le déroulé des trois jours) est envoyé à chaque inscrit, qui le demande, moyennant une participation aux frais.

 

Pourquoi leur prière est-elle si importante ?

L'objectif des anges gardiens est justement de multiplier les prières autour du pèlerinage ; tout le monde ne peut venir marcher mais tout le monde peut prier. Les anges gardiens sont invités à nous envoyer leurs intentions de prière, par internet ou sur papier. En 2018, près de 300 intentions de prière nous sont parvenues : elles ont été lues par les marcheurs dans les chapitres, puis déposées au pied de Notre-Dame du Pilier à Chartres, manifestant ainsi la réciprocité de prière entre marcheurs et non marcheurs, dans la communion des saints. Ces intentions portent principalement sur la famille (intentions très touchantes pour la conversion des petits-enfants, pour des proches malades, ...), la France et l'Église.

La prière des Communautés religieuses est d'un prix tout particulier pour le pèlerinage ; les intentions qu'elles nous transmettent portent essentiellement sur les vocations.

Ainsi, à la Pentecôte, montent vers le ciel, tout ensemble, la prière et les sacrifices des marcheurs et des pèlerins Anges gardiens, laïcs et religieux, en France et sur quatre continents. 

 

Comment vivent-ils ce pèlerinage ? N'est-ce pas un peu frustrant ? 

De beaux témoignages nous parviennent ; certains, qui ont déjà fait le pèlerinage à pied, vivent ces trois jours en vraie communion, suivant pas à pas les marcheurs grâce au livret et à l'encart, lisant les méditations et récitant leur chapelet. La messe du lundi retransmise en direct est très appréciée. D'autres découvrent le pèlerinage, telle cette femme d'agriculteur, devant rester aider son mari. L'assurance que les marcheurs prient pour eux est un vrai soutien pour les malades notamment. L’année dernière, des malades visités par la Société Saint-Vincent de Paul se sont unis au pèlerinage. 

 

Une jolie anecdote à nous raconter ? 

En 2018, un prisonnier a vécu derrière les barreaux ce pèlerinage qu'il a connu en tant que marcheur avec une intensité particulière. Il a partagé avec son co-détenu une partie du pèlerinage, et notamment certaines méditations. « Ce fut une occasion de partage et de découverte pour lui. Je lui ai parlé du rite extraordinaire, il ne le connaissait pas et a apprécié ». Privé de la messe en rite extraordinaire, il écrit : « Participer à de belles messes où tous vos sens sont mobilisés est une chance, à une messe selon le rite extraordinaire encore plus. J'aimerai vous encourager à voir la chance que vous avez pour que vous puissiez la savourer encore plus ». Quand un détenu se fait missionnaire dans sa prison…

Et plein d'humour, il écrit ensuite ce qui lui a manqué : « Je l'écris en souriant, le matin, "Ami pèlerin…", oui, ça m'a manqué ! »

Il termine en disant : « Soyez remercié pour la chance que vous offrez à ceux qui ne peuvent pas vous rejoindre physiquement sur la route de Chartres, et croyez que c'est une grâce […] Vous ne pouvez imaginer le bien que ce pèlerinage fait en moi et je suppose en eux ».

 

Rappel : pour bénéficier de tarifs préférentiels, pensez à vous inscrire avant le 20 Mai  ici

9ème jour de préparation à la Consécration à la Sainte Vierge

La présentation de la consécration mariale ainsi que tous les textes de préparation sont disponibles sur cette page.

Rappel du but de ces 12 premiers jours : rejeter l’esprit superficiel du monde, choisir les vraies richesses, et méditer sur la joie profonde de suivre le Christ.

 

Programme de la journée :

1) Une prière au Saint-Esprit : Veni Creator, Venez Esprit-Saint, etc.

2) Méditation puis examen de conscience à partir d’un passage de l’Evangile selon Saint Matthieu. Aujourd’hui : Enlever la poutre de son oeil (Mt VII, 1-5). Est-ce que je juge les autres du haut de ma prétendue supériorité ? Qui suis-je pour les juger ? « Qu’as-tu que tu n’aies reçu ? nous dit saint Paul. Et si tu l’as reçu, pourquoi t’enorgueillir ? »

1- Ne jugez point afin de n'être point jugés,

2- car de la façon dont vous jugez, vous serez jugés, et avec la mesure dont vous mesurez il vous sera mesuré.

3- Pourquoi regardes-tu la paille qui est dans l'oeil de ton frère, et ne remarques-tu la poutre qui est dans ton oeil ?

4- Ou comment (peux-tu) dire à ton frère : " Laisse-moi ôter la paille de ton oeil, " lorsqu'il y a une poutre dans ton oeil ?

5- Hypocrite, ôte d'abord la poutre de ton oeil, et alors tu verras à ôter la paille de l'œil de ton frère.

3) Offrir une pénitence de son choix pendant la journée aux intentions du Pape et de l’Eglise.

4) Lecture d’un passage de L’Amour de la Sagesse Eternelle de Saint Louis- Marie Grignon de Montfort (Ch.VII, L’élection de la vraie Sagesse, n. 74 à 89) 

5) Une prière à la Sainte Vierge : Ave Maris Stella, Regina Caeli, Souvenez-vous, etc.

6) Pour ceux qui veulent aller plus loin : lecture de certains passages de l’Imitation de Jésus-Christ, L.I, ch.13, 18, 25 – L.III, ch.10, 40 

7) et ne pas oublier… son chapelet quotidien !

PS : les inscriptions effectuées avant le 20 mai bénéficient de conditions largement préférentielles ; nous vous invitons à en profiter en vous inscrivant en ligne  ici

Pèlerinage 2019: Nous avons (encore) besoin de vous !

Chers pèlerins,

Nous sommes désormais à 5 jours de la clôture des inscriptions anticipées (20 mai) qui vous permettent non seulement de bénéficier de tarifs réduits mais qui nous aident par ailleurs grandement à anticiper le nombre prévisionnel de pèlerins et donc les moyens réels à mettre en oeuvre pour adapter notre organisation à une croissance continue. Nous vous invitons donc à vous inscrire le plus vite possible en ligne, sur ce lien.

Par ailleurs, il nous manque encore 180 bénévoles ! Vous trouverez ci-dessous la liste des services qui ont besoin de vous et une description des tâches qui vous attendent. N’hésitez pas à vous inscrire le plus tôt possible sur cette page et à diffuser ce mail autour de vous !

Vous voulez suivre la colonne ?

Les Services d’Ordre Sécurité marche enfants et familles, Circulation, Haltes ont besoin de vous !
Merci de vous inscrire directement sur cette page en sélectionnant Soutiens - Logistique ou Service d’Ordre - puis le service souhaité
(Pour une question de responsabilité légale seuls les Adultes et Étudiants majeurs sont acceptés).

Vous voulez aider à l’organisation ?

Les Services Transport pèlerins, Logistique WC, Sacs, Tentes, Fontainiers, Transmissions Audio/Video, Accueil, Propreté ont besoin de vos bras !

Entretien WC : 6 personnes  et 5 chauffeurs avec le permis BE (permettant de tirer une remorque)
Se déplacer d'halte en halte en suivant les camions afin de nettoyer les cabines avant l'arrivée de la colonne.
Sur les bivouacs : durant la soirée, passage régulier dans toute les cabines + un tour d'inspection dans la toute fin de soirée + le lendemain matin très tôt.
Merci de vous inscrire directement sur cette page en sélectionnant Soutiens/Logistique/WC
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Equipier son et transmission vidéo : une dizaine de personnes, disponibilité vendredi et mardi souhaitée
Il charge, décharge, transporte, monte, démonte le matériel sur les indications d’un régisseur et/ou suivant un plan et une feuille de route.
Il (elle) doit :

  • Etre familier du langage technique liés aux métiers du son, de la lumière, de la vidéo, de la structure, de la distribution électrique.
  • Avoir des notions de technique de manutention, d’électricité
  • Avoir son permis B valide (conduite de fourgon)
  • Travailler en équipe
  • Etre en bonne condition physique
  • Porter une tenue sombre et fonctionnelle (chaussure de sécurité notamment)
  • Posez vos questions à : Eric Long (+33 1 39 50 81 71 / +33 6 62 17 81 42)
    Merci de vous inscrire directement sur cette page en sélectionnant Soutiens/Logistique/Rejoyce
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Fontainiers : 15 personnes
Montage, démontage et approvisionnement des Lavabos et cuisines en eau
hommes costauds + quelques femmes (pour gérer les lavabos femmes)
Merci de vous inscrire directement sur cette page en sélectionnant Soutiens/Logistique/Fontainiers
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Sacs : 15 personnes
Adultes Costaud - Charger et décharger les sacs des pèlerins dans/des camions
Et merci de vous inscrire directement sur cette page en sélectionnant Soutiens/Logistique/Sacs Adultes
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Tentes : 30 personnes
Adultes Costaud - Monter et démonter les tentes sur les bivouacs
Merci de vous inscrire directement sur cette page en sélectionnant Soutiens/Logistique/Tentes
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Accueil bivouac :  40 personnes
Accueillir et orienter les pèlerins sur les bivouacs et dans les gares.
Adultes ou Étudiants
Merci de vous inscrire directement sur cette page en sélectionnant Soutiens/Logistique/Acc Bivouac
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Propreté : 10 personnes
Au sein d’équipes mobiles précéder et suivre la colonne pour assurer la propreté des Haltes et Bivouacs.
Adultes disposant du Permis B et ayant un bon sens de l’orientation.
Merci de vous inscrire directement sur cette page en sélectionnant Soutiens/Logistique/ Propreté
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FOX (Sécurité Marche Famille) ou ECHO (Sécurité Marche Enfants) : 15 hommes
Extraction-insertion des chapitres Famille ou Enfants dans la colonne, gestion des rotations de cars, suivi du pèlerinage en coordination avec le service d’ordre.

  • Adulte ou étudiant
  • Autonome
  • Polyvalent
  • Bonne communication car au contact permanent les pèlerins

Merci de vous inscrire directement sur cette page en sélectionnant Soutiens/Service d’Ordre/Sécurité marche chapitres Familles ou Enfants

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CHARLIE (Circulation) : 10 hommes
La mission principale des « Charlie » est de sécuriser les carrefours difficiles qu’empruntera la colonne.
Les « Charlie » sont les plus visibles et les plus nombreux parmi les membres du SO.
Ils pourront se voir attribuer d’autres missions ponctuelles, en renfort.
Merci de vous inscrire directement sur cette page en sélectionnant Soutiens/Service d’Ordre/Circulation (Charlie)
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Haltes : 8 hommes
Adultes 20 ans + chargées d’équiper les sites des cathédrales, des haltes pour les pauses, les cérémonies, les déjeuners, les bivouacs et de gérer l’arrivée, le positionnement et le départ des pèlerins et les camions des équipes mobiles.

  • Préparer les sites des Haltes : Matérialisation des espaces avec de la tresse de chantier, des barrières, etc.
  • A l’arrivée de la colonne, placer les pèlerins dans le bon ordre, en fonction du lieu de départ et du plan fourni.
  • Respecter scrupuleusement les horaires, et faire des appels au mégaphone pour faire repartir les chapitres.
  • Assurer la fluidité de l’interaction véhicules /colonne lors de l’arrivée et du départ des pauses, des haltes, et des étapes.
  • Organiser et surveiller un parking pour les véhicules tiers : cars, ramassage, Malte, SO, familles

Merci de vous inscrire directement sur cette page en sélectionnant Soutiens/Service d’Ordre/Haltes
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Transports pèlerins (TANGO) : 25 personnes
Adultes ayant le permis et si possible un véhicule, chargés de transporter les pèlerins fatigués ou malades jusqu'aux haltes suivantes:

  • Se positionner aux points de ramassage (tous les 2 km).
  • A l’arrivée de la colonne, récupérer les pèlerins qui ne peuvent plus marcher et les emmener à la halte suivante.
  • Ne pas remonter la colonne en voiture mais prendre le trajet de contournement indiqué sur la carte fournie.

Merci de vous inscrire directement sur cette page en sélectionnant Soutiens/Service d’Ordre/Transport

Lundi 13 mai 2019

Le Chapitre Enfants recherche des cheftaines : s'inscrire t/ou relayer !

A quelques semaines de la 37ème édition de notre beau pèlerinage, nous lançons cet appel à toutes les jeunes filles, susceptibles de venir aider nos chefs de chapitres ENFANTS pour encadrer nos chers petits Pèlerins durant ces trois jours merveilleux : 

Nous avons besoin de vous, Mesdemoiselles !!!! 

Beaucoup d’entre vous ont marché avec nous l’année dernière. Leur dévouement, leur joie ont été plus qu’appréciés par tous. C’est une aventure qui marque en profondeur et nos enfants, de plus en plus nombreux ont besoin de votre présence. 

Vous pouvez venir seule, mais à plusieurs c’est encore mieux. Parlez en à vos amies. 

Chers parents, proposez à vos filles de nous rejoindre, elles ne seront pas déçues et rentreront chez vous avec des yeux brillants de beaux et Saints souvenirs. 

Vous pouvez vous inscrire directement en ligne (sur le site NDC), dans les chapitres enfants, en sélectionnant « cheftaine de chapitre enfants » dans le menu déroulant « fonction ». Si vous ne savez pas dans quel chapitre vous inscrire, choisissez « autre » dans la liste des chapitres. Nous vous affecterons à un chapitre manquant de cheftaines. 

Il y a un tarif préférentiel pour les cheftaines qui est de 15 Euros pour l’Ile de France et de 10 Euros pour la Province ! 

Au préalable de votre inscription, prenez contact avec le chef de chapitre concerné sur cette page. 

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à adresser un mail au responsable des chapitres enfants :chapitresenfantsndc@sfr.fr 

Nous vous remercions par avance de votre engagement et de votre réponse positive, et vous donnons rendez- vous le samedi 8 juin à Igny à 10h30. 

Que la Sainte Famille nous guide jusqu’à la Pentecôte. 

Les responsables du Chapitre Enfants 

Rappel : pensez à vous inscrire avant le 20 mai au pèleriange de Chartres pour bénéficier des tarifs préférentiels. C'est ici ! 

Recherche 3 Cadreur(ses) et 4 rod vidéo pour le pélé

Mission du cadreur 

La cadreur assure le cadrage des images et l’harmonie des mouvements de l’appareil de prise de vues, en fonction des indications du réalisateur. Il s’assure de fournir des images nettes, composées et stables, que l’appareil de prise de vues soit fixé à un pied ou à l’épaule.

Il (elle) doit :

  • Maitriser la manipulation du matériel de prises de vues : caméra, objectifs, pied de caméra, intercom, 
  • Installer et démonter le matériel de prise de vues
  • Préparer les plans de tournage
  • Réaliser les prises de vues dans la cadre d’un tournage en direct
  • Travailler en équipe
  • Etre en bonne condition physique
  • Porter une tenue sombre et fonctionnelle 

Installation : lundi de 9h à 13h - effectifs demandés : 3 cadreurs, 4 roads

Exploitation : lundi de 13h à 18h - effectifs demandés : 3 cadreurs, 

Démontage : dans la foulée, disponibilité jusqu'à 20h indispensable - effectifs demandés : 3 cadreurs, 4 roads


Mission du Road son / lumière :

Le road charge, décharge, transporte, monte, démonte le matériel sur les indications d’un régisseur et/ou suivant un plan et une feuille de route.

Il (elle) doit :

  • Etre familier du langage technique liés aux métiers du son, de la lumière, de la vidéo, de la structure, de la distribution électrique.
  • Avoir des notions de technique de manutention, d’électricité
  • Avoir son permis B valide (conduite de fourgon)
  • Travailler en équipe
  • Etre en bonne condition physique
  • Porter une tenue sombre et fonctionnelle (chaussure de sécurité si possible, ni sandales, ni chaussures en toile légère - gants, couteau)

Disponibilité :


Vendredi 18 mai : Transport et chargement de matériel ; 
     journée de 8h à 19h 
- effectifs demandés : 2 personnes, 
     am de 14h à 19h - effectifs demandés : 2 personnes supplémentaires
 

Samedi 19 mai : Transport, chargement, installation, démontage de matériel -      journée de 9h à 23h

Dimanche 20 mai : Transport, chargement, installation, démontage de matériel ; journée de 7h à 23h

Lundi 21 mai : Transport, chargement, installation, démontage de matériel ; journée de 7h à 21h
Pour ces trois jours, 
effectifs demandés : 
- lumière : 2 personnes

 

Mardi 22 mai : Transport et chargement de matériel ; journée de 8h à 19h - effectifs demandés : 2 personnes

Proposer sa candidature par mail responsable.rh@nd-chretiente.com

50 bonnes raisons de faire le pélé

« Lorsque vous vous avancez au cours de ces trois jours de marche vers le sanctuaire de Marie, en priant et en chantant, vous exprimez la condition même de la vie chrétienne qui est d'être un long pèlerinage et une longue marche vers le paradis ! »

Un prêtre du Liechtenstein

PS : les inscriptions effectuées avant le 20 mai bénéficient de conditions largement préférentielles ; nous vous invitons à en profiter en vous inscrivant en ligne  ici

Le pèlerinage de Chartres pour tous

Chers amis du pèlerinage de Chartres,

 

Cette année, vous voudriez bien marcher encore une fois entre Paris et Chartres… mais voilà : vous devez absolument réviser des examens importants, ou bien vous ne pouvez laisser vos enfants tout-petits ou vos parents âgés, ou encore vous vous êtes cassé la jambe, vous êtes malade et n’avez pas la force physique nécessaire, ou bien vous êtes désormais trop âgé pour cela…

Le chapitre des « anges gardiens » du pèlerinage est pour vous ! Venez rejoindre les centaines de pèlerins non marcheurs : les religieuses et les religieux, les parents de jeunes enfants, les malades et les personnes trop âgées pour parcourir les 100 km du pèlerinage, les expatriés, les marins et les militaires en opération… Par la communion des saints, vous pourrez être étroitement unis aux pèlerins marcheurs : vos prières vont les accompagner et, eux aussi, offriront pour vous notamment ces trois jours de marche. La communion des saints va permettre cet échange de prières, de grâces et de mérites entre nous tous.

 

Cette expression de « communion des saints » signifie avant tout la participation commune de tous les membres de l’Église aux réalités saintes (ce que les théologiens appellent sancta) : la foi, les sacrements, en particulier l’Eucharistie, et les autres dons spirituels. Ainsi, tous les fidèles de l’Église du Christ communient à une même foi, vivent des mêmes sacrements, de la même grâce. Et cela est particulièrement vrai durant les trois jours du pèlerinage où, marcheurs et non-marcheurs, nous allons approfondir cette même foi par des enseignements ou des lectures (les anges gardiens reçoivent avant le pèlerinage le carnet du pèlerin, complété par un encart spécialement conçu pour eux) et recevoir les mêmes sacrements (ceux qui le peuvent sont invités à recevoir là où ils se trouvent les sacrements de pénitence et d’Eucharistie durant ces trois jours). Cette unité dans la foi, dans la réception des sacrements et dans la prière : voici la première expression de la communion des saints.

 

Mais la communion des saints désigne également la communion entre les personnes « saintes », entre tous les baptisés (les sancti), à savoir entre ceux qui, par la grâce, sont unis au Christ mort et ressuscité. Les uns marcheront sur les routes de Chartres, les autres, comme c’est votre cas, incapables de rejoindre la colonne du pèlerinage leur seront unis par la pensée et la prière, d’autres encore, les âmes du Purgatoire, ayant quitté cette vie, achèvent leur purification, soutenus aussi par nos prières, d’autres enfin, les saints du Ciel, jouissent déjà de la gloire de Dieu et intercèdent pour nous. Tous ensemble, nous formons dans le Christ une unique famille, l’Église, à la louange et à la gloire de la Trinité.

 

Ainsi, chers « anges gardiens » du pèlerinage de Chartres, la communion des saints l’affirme : nous ne sommes pas seuls ! Oremus pro invicem ! Prions les uns pour les autres.

 

Renseignements :

inscriptions anges gardiens

 

Bon pèlerinage à tous !

 

Abbé Arnaud Évrat FSSP

aumônier des « anges gardiens »

 

PS : les inscriptions effectuées avant le 20 mai bénéficient de conditions largement préférentielles ; nous vous invitons à en profiter en vous inscrivant en ligne  ici

8ème jour de préparation à la consécration à la Sainte Vierge

La présentation de la consécration mariale ainsi que tous les textes de préparation sont disponibles sur cette page.

Rappel du but de ces 12 premiers jours : rejeter l’esprit superficiel du monde, choisir les vraies richesses, et méditer sur la joie profonde de suivre le Christ.

Programme de la journée :

1) Une prière au Saint-Esprit : Veni Creator, Venez Esprit-Saint, etc.

2) Méditation puis examen de conscience à partir d’un passage de l’Evangile selon Saint Matthieu. Aujourd’hui : Aucun homme ne peut servir deux maîtres (Mt VI 24-34), « Mon royaume n’est pas de ce monde », dit Notre Seigneur. Cherchons-nous en toutes choses « que son Règne arrive » ?

24- Nul ne peut servir deux maîtres : car ou il haïra l'un et aimera l'autre, ou il s'attachera à l'un et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et la Richesse.

25- C'est pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas pour votre âme de ce que vous mangerez ou de ce que vous boirez, ni pour votre corps de quoi vous le vêtirez. L'âme n'est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ?

26- Regardez les oiseaux du ciel, qui ne sèment ni ne moissonnent et n'amassent rien dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu'eux ?

27- Qui de vous, à force de soucis, pourrait ajouter une seule coudée à la longueur de sa vie ?

28- Et pourquoi vous inquiétez-vous pour le vêtement ? Observez les lis des champs, comment ils croissent : ils ne peinent ni ne filent.

29- Or je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n'était pas vêtu comme l'un d'eux.

30- Si donc Dieu revêt ainsi l'herbe des champs, qui est aujourd'hui et demain sera jetée au four, ne (le fera-t-il) pas bien plus pour vous, gens de peu de foi ?

31- Ne vous mettez donc point en peine, disant : que mangerons-nous ou que boirons-nous, ou de quoi nous vêtirons-nous ?

32- C'est de tout cela en effet que les païens sont en quête, — car votre Père céleste sait que vous avez besoin de tout cela.

33- Cherchez premièrement le royaume [de Dieu] et sa justice, et tout cela vous sera donné en plus.

34- N'ayez donc point de souci du lendemain, car le lendemain aura souci de lui même : à chaque jour suffit sa peine.

3°) Offrir une pénitence de son choix pendant la journée aux intentions du Pape et de l’Eglise.

4) Lecture d’un passage de L’Amour de la Sagesse Eternelle de Saint Louis- Marie Grignon de Montfort (Ch.VII, L’élection de la vraie Sagesse, n. 74 à 89)

5) Une prière à la Sainte Vierge : Ave Maris Stella, Regina Caeli, Souvenez-vous, etc.

6) Pour ceux qui veulent aller plus loin : lecture de certains passages de l’Imitation de Jésus-Christ, L.I, ch.13, 18, 25 – L.III, ch.10, 40 :

7) et ne pas oublier… son chapelet quotidien !

PS : les inscriptions effectuées avant le 20 mai bénéficient de conditions largement préférentielles ; nous vous invitons à en profiter en vous inscrivant en ligne  ici

Dimanche 12 mai 2019

Solennité de la fête de Sainte Jeanne d'Arc

Bien allante et vaillante et sans étourderie,

Bien venante et plaisante et sans coquetterie,

Bien disante et parlante et sans bavarderie.

 

La fille la plus sainte après la Sainte Vierge

La fille de Lorraine à nulle autre pareille

La sainte la plus grande après Sainte Marie.

 

C’est vous que le poète a chanté, o Ste Jeanne

C’est vous que chante l’Eglise en ce jour !

 

Votre temps était-il meilleur que le nôtre ? Il a aussi ses lumières et ses ombres…

Vous êtes engagée dans la réalité dramatique de l’Eglise et du monde de votre temps. Un pape, deux antipapes… Une guerre fratricide, une guerre civile, le plus grand mal qui puisse déchirer une patrie charnelle ; la guerre de 100 ans.

Vos 2 procès de condamnation et de réhabilitation nous font connaitre votre vie, votre Passion, votre âme. Et je voudrais en rappeler quelques traits.

 

Votre piété

Elle est toute simple, incarnée dans l’invocation des noms de Jésus et Marie, que vous inscrivez sur votre anneau et votre étendard. JESUS ! Ce sera votre dernier mot, votre ultime prière à Rouen, sur le bûcher où votre âme s’envole à la rencontre du Seigneur. Cette piété, douceur de la foi, s’enracine dans la Messe quotidienne, la confession et la communion fréquente, la prière silencieuse devant l’image du Crucifié et de la Vierge Marie.

 

Votre parler

Il vient du profond sens de la foi et de l'Eglise. Le sensus fidei, « cette prompte détermination de l'âme qui devance le raisonnement et comme par intuition produit son acte avec une sûreté stupéfiante».

Et tout cela avec un je ne sais quoi de finesse, de bon sens qui vous vient du St Esprit, père des pauvres. Il déploie en vous ses dons de science, d'intelligence, de conseil. « Dans le jugement, on reconnaîtra ma finesse, devant les puissants j’exciterai l’admiration, et les princes me regarderont avec étonnement : si je me tais, ils m’attendront ; si je parle, ils prêteront l’oreille ; si je prolonge mon discours, ils se mettront la main sur la bouche».

 

Votre charité

Elle est cordiale, affectueuse et efficace tout en même temps. De votre premier à votre dernier âge, votre compassion adoucit la grande pitié des corps et des âmes, la grande pitié du Royaume de France.

Cette charité est bien ordonnée ; hier comme aujourd’hui, Dieu aime les anglais (et les autres) chez eux.

Cette charité est universelle et sans limite ; vous pleurez tous les soldats tombés dans les luttes de la terre. Vous exhortez à une solution pacifique et juste, jusqu’au bout.

 

Votre pureté

Elle est radicale. A l’appel du Seigneur, vous répondez par le vœu de virginité consacrée. Un soudard, un de ces rudes hommes de guerre, dira de vous ; « Jamais en sa présence il ne m’est arrivé de penser à mal».

Votre pureté est une transparence d’âme à la grâce divine. Elle est reflétée dans la transparence, la netteté des pensées, des affections, des désirs.

Pureté incarnée, non pruderie ou pudibonderie. C’est quelque chose d’héroïque, de clair, de frais, comme une source, un rire d’enfant. C’est quelque chose encore de subtil, de délicat comme votre âme. Vous pleurez et frémissez en voyant couler le sang de la Patrie, le sang français.

 

Votre engagement

Il est total. Il intègre en juste place, en bon équilibre, le spirituel et le temporel, la mystique et la politique. Sans séparation ni confusion, mais dans la distinction et la subordination. «La communauté chrétienne tend inexorablement à générer une civilisation».

A l’instar d’un grand penseur, vous jugez que le désespoir est la plus grande sottise en politique. A l’instar de la pensée constante de l’Eglise, vous jugez que la piété n’excuse pas l’égoïsme, la lâcheté, la mesquinerie. Votre Dieu est grand, Il agrandit les âmes, il pousse aux grandes choses. Vous êtes magnanime, jusqu’au milieu des calculateurs, des gagne petits, des mesquins.

Vous aimez la paix, mais vous consentez à la guerre juste. Vous menez la guerre juste parce que vous voulez maintenir et préserver la paix.

 

Votre Passion

Vous aimez le Seigneur qui vous aime, et cette amitié va jusqu’à l’ultime conformité. A la Passion du Seigneur, vous ajoutez votre Passion. Vous complétez en vous ce qui manque aux souffrances du Christ pour son Corps mystique qui est l’Eglise.

Votre procès et votre jugement sont la confrontation entre la grandeur de hiérarchie et la grandeur de sainteté. Heureusement, et pour l’honneur de l’Eglise, il y aura ensuite réhabilitation. Et en attendant, le Saint Esprit se fait votre avocat, votre défenseur. A ce très doux Dieu, vous demandez de quoi répondre aux piètres juges et docteurs égarés dans les querelles politiciennes.

 

Générosité et grandeur d’âme

« Va, fille au grand cœur ! », disaient justement vos voix. En vous sont réunies détermination et abandon.

Pour ce qui est du service de Dieu ; « Maintenant plutôt que plus tard, aujourd’hui plutôt que demain ! »

Et tout en même temps, vous affirmez « Je m’en remets à Dieu mon Créateur, je l’aime de tout mon cœur ».

 

Vous nous invitez bellement à un haut degré de la vie chrétienne. Une sainteté « au naturel ». Puisse votre exemple susciter un nouveau féminisme, mieux inspiré que le précédent !

 

O Jeanne, qu’on a raison de vous aimer, de vous prier, de vous imiter !

Gloria Jerusalem… vous êtes la gloire de la Jérusalem nouvelle, Eglise de la terre et du ciel.

Laetitia Israel… Vous êtes la joie de l’Israël nouveau, l’Eglise catholique qui en ce jour vous prie et vous chante.

Honorificentia populi nostri… Vous êtes l’honneur de notre peuple, ce peuple spirituel nouveau que le Christ s’est acquis au prix de son sang, et aussi ce peuple de France.

 

Abbé Garnier - 12 Mai 2019

50 bonnes raisons de faire le pélé

« Ce sont probablement les plus beaux souvenirs de la route de Chartres : voir des gens qui ne vont plus à la messe depuis des années aller se confesser – parce que tout le chapitre va prier pour ça –, et revenir avec un visage illuminé. »

Michel, chef de chapitre

 

PS : les inscriptions effectuées avant le 20 mai bénéficient de conditions largement préférentielles ; nous vous invitons à en profiter en vous inscrivant en ligne  ici

7ème jour de préparation à la Consécration à la Sainte Vierge

La présentation de la consécration mariale ainsi que tous les textes de préparation sont disponibles sur cette page.

Rappel du but de ces 12 premiers jours : rejeter l’esprit superficiel du monde, choisir les vraies richesses, et méditer sur la joie profonde de suivre le Christ.

 

Programme de la journée :

1) Une prière au Saint-Esprit : Veni Creator, Venez Esprit-Saint, etc.

2) Méditation puis examen de conscience à partir d’un passage de l’Evangile selon Saint Matthieu. Aujourd’hui : Là où est votre trésor, là aussi sera votre coeur (Mt, VI 7-23) « Dieu a sa Sagesse ; et c’est l’unique et véritable qui doive être aimée et recherchée comme un grand trésor. » (S. Louis-Marie, L’Amour de la Sagesse Eternelle, ch. 7)

7- Dans vos prières, ne multipliez pas les paroles, comme font les païens, qui s'imaginent devoir être exaucés à force de paroles.

8- Ne leur ressemblez donc pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous ne le lui demandiez. Vous prierez donc ainsi :

9- Notre Père qui êtes aux cieux, que Votre Nom soit sanctifié ;

10- que Votre règne arrive ; que Votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

11- Donnez-nous aujourd'hui le pain nécessaire à notre subsistance ;

12- et remettez-nous nos dettes, comme nous-mêmes remettons à ceux qui nous doivent ;

13- et ne nous induisez point en tentation, mais délivrez-nous du Malin.

14- Car si vous remettez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous remettra aussi (les vôtres).

15- Mais si vous ne remettez pas (les leurs) aux hommes, votre Père ne pardonnera pas non plus vos offenses.

16- Et lorsque vous jeûnez, ne prenez pas un air sombre, comme les hypocrites, qui exténuent leur visage, pour faire paraître aux hommes qu'ils jeûnent ; en vérité, je vous le dis, ils ont reçu leur récompense.

17- Pour toi, quand tu jeûnes, parfume ta tête et lave ton visage,

18- afin qu'il ne paraisse pas aux hommes que tu jeûnes, mais à ton Père qui est présent dans le secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra.

19- Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où les voleurs percent les murs et dérobent.

20- Mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où ni la teigne ni les vers ne consument, et où les voleurs ne percent pas les murs ni ne dérobent.

21- Car là où est ton trésor, là aussi sera ton coeur.

22- La lampe du corps, c'est l'oeil. Si donc ton oeil est sain, tout ton corps sera éclairé ; mais si ton oeil est gâté, tout ton corps sera dans les ténèbres.

23- Mais si la lumière qui est en toi est ténèbres, quelles ténèbres !

3) Offrir une pénitence de son choix pendant la journée aux intentions du Pape et de l’Eglise.

4) Lecture d’un passage de L’Amour de la Sagesse Eternelle de Saint Louis- Marie Grignon de Montfort (Ch.VII, L’élection de la vraie Sagesse, n. 74 à 89) 

5) Une prière à la Sainte Vierge : Ave Maris Stella, Regina Caeli, Souvenez-vous, etc.

6) Pour ceux qui veulent aller plus loin : lecture de certains passages de l’Imitation de Jésus-Christ, L.I, ch.13, 18, 25 – L.III, ch.10, 40 

7) et ne pas oublier… son chapelet quotidien !

 

PS : Ces textes (points 4 et 6) doivent être lus comme support à la méditation et la réflexion personnelles. Le but n’est pas obligatoirement de tout lire mais de bien lire.

PS : les inscriptions effectuées avant le 20 mai bénéficient de conditions largement préférentielles ; nous vous invitons à en profiter en vous inscrivant en ligne  ici

samedi 11 mai 2019

La paix du Christ ne peut se faire que par le Règne du Christ

Le 4 février 2019, à Abu Dhabi, le pape François et le Grand Imam d’Al Azhar Ahmad Al-Tayyeb ont signé un document sur la Fraternité humaine pour la paix mondiale et la coexistence commune. La déclaration s’ouvre au nom d’un Dieu qui, s’il doit être en commun, ne peut être qu’Allah, le dieu des musulmans. Le Dieu des chrétiens, en fait, est unique dans sa nature, mais trinitaire dans Ses personnes, égales et différentes : le Père, le Fils et le Saint Esprit. Depuis Arius, l’Eglise a lutté contre les antitrinitaires et les déistes qui niaient, ou laissaient de côté, ce mystère, le plus important du Christianisme. L’Islam, par contre, le refuse avec horreur, comme le proclame la sura « du culte sincère » : « Il est Allah, l’Unique, l’Eternel ! Il n’a jamais engendré et n’a pas été engendré non plus ! Nul ne Lui est égal » (Coran 112, 1-4).

En réalité, dans la déclaration d’Abu Dhabi, le culte n’est prêté ni au Dieu des chrétiens ni à celui de l’Islam, mais à une divinité laïque, la « fraternité humaine », « qui embrasse tous les hommes, les unit et les rend égaux ». Nous ne sommes pas face à « l’esprit d’Assisi », qui dans son syncrétisme reconnait cependant le primat de la dimension religieuse sur la dimension séculariste, mais à une affirmation d’indifférentisme. Nulle part, en effet, on mentionne un fondement métaphysique des valeurs de paix et de fraternité qu’on évoque continuellement. Le document, lorsqu’il affirme que « le pluralisme et les diversités de religion, de couleur, de sexe, de race et de langue sont une sage volonté divine, par laquelle Dieu a créé les êtres humains », ne pratique pas l’œcuménisme condamné par Pie XI dans Mortalium animos (1928), mais l’indifférentisme religieux condamné par Léon XIII dans l’encyclique Libertas (20 juin 1888), qui le définit un « système doctrinal qui enseigne que chacun est libre de professer la religion qui lui plaît et même de n’en professer aucune ». Dans la déclaration d’Abu Dhabi, chrétiens et musulmans se soumettent au principe fondamental de la franc-maçonnerie, d’après lequel les valeurs de liberté et égalité de la Révolution française devraient trouver leur synthèse et leur actuation dans la fraternité universelle. Ahmad Al-Tayyeb, qui a rédigé le texte à quatre mains avec le pape François, est un cheik héréditaire de la confrérie des Soufis du Haute-Egypte et, au sein du monde islamique, Al Azhar, l’université dont il est recteur, se caractérise par sa proposition de l’exotérisme Soufi comme « pont initiatique » entre la franc-maçonnerie d’Orient et d’Occident (cf. Gabriel Mandel,Federico II, il sufismo e la massoneria, Tipheret, Acireale 2013).

Le document demande de manière insistante et répétitive « aux leaders du monde, aux artisans de la politique internationale et de l’économie mondiale », « aux intellectuels, aux philosophes, aux hommes de religion, aux artistes, aux opérateurs des médias et aux hommes de culture » de s’engager pour répandre « la culture de la tolérance, de la coexistence et de la paix », en exprimant « la forte conviction que les vrais enseignements des religions invitent à demeurer ancrés dans les valeurs de la paix ; à soutenir les valeurs de la connaissance réciproque, de la fraternité humaine et de la coexistence commune ». De telles valeurs, souligne-t-on dans le document, sont l’ « ancre de salut pour tous ». Par conséquent, « Al-Azhar et l’Eglise Catholique », demandent que « ce Document devienne objet de recherche et de réflexion dans toutes les écoles, dans les universités et dans les instituts d’éducation et de formation, afin de contribuer à créer de nouvelles générations qui portent le bien et la paix et défendent partout le droit des opprimés et des derniers ».

L’11 avril, à Santa Marta, au Vatican, le document d’Abu Dhabi a été scellé par un geste symbolique. François s’est prosterné à terre devant trois leaders du Soudan et il a embrassé leurs pieds, en implorant la paix. Ce geste exprime la soumission au pouvoir politique et le refus de la Royauté de Notre Seigneur Jésus-Christ. Celui qui représente le Christ, au nom duquel tout genou fléchisse dans les cieux et sur la terre (Philippiens 2,10), doit recevoir l’hommage des hommes et des nations et ne rendre hommage à personne. Dans l’encyclique Quas primas (1925), Pie XI écrivait : « Oh ! qui dira le bonheur de l’humanité si tous, individus, familles, Etats, se laissaient gouverner par le Christ ! Alors enfin – pour reprendre les paroles que Notre Prédécesseur Léon XIII adressait, il y a vingt-cinq ans, aux évêques de l’univers – il serait possible de guérir tant de blessures; tout droit retrouverait, avec sa vigueur native, son ancienne autorité; la paix réapparaîtrait avec tous ses bienfaits; les glaives tomberaient et les armes glisseraient des mains, le jour où tous les hommes accepteraient de bon cœur la souveraineté du Christ, obéiraient à ses commandements, et où toute langue confesserait que le Seigneur Jésus-Christ est dans la gloire de Dieu le Père ».

Même le geste fait par le pape François à Santa Marta nie un mystère chrétien sublime : l’Incarnation, Passion et Mort de Notre Seigneur Jésus-Christ, le seul Sauveur et Rédempteur de l’humanité. Avec la négation de ce mystère, on nie la mission salvifique de l’Eglise, appelée à évangéliser et à civiliser le monde entier. Le Synode sur l’Amazonie qui s’ouvrira en octobre prochain, sera-t-il une nouvelle étape de ce refus de la mission de l’Eglise, qui est aussi le refus de la mission du Vicaire du Christ ? Le pape François s’agenouillera devant les représentants des peuples indigènes ? Demandera-t-il de transmettre à l’Eglise la sagesse tribale dont ils sont porteurs ?

Ce qui est certain c’est que, trois jours après, le 15 avril, la cathédrale de Notre-Dame, image plastique de l’Eglise, a brûlé et les flammes ont dévoré sa flèche, en laissant la base intacte. Est-ce que cela ne signifie pas que, malgré l’effondrement de la tête de l’Eglise, sa divine structure résiste, et rien ne pourra la détruire ?

Une semaine après, un autre évènement a touché l’opinion publique catholique. Une série d’attentats, provoqués par les disciples de la même religion à laquelle le pape Bergoglio se soumet, ont transformé la Résurrection du Seigneur dans un jour de Passion pour l’Eglise universelle, avec 310 morts et plus de 500 blessés. Le feu a consommé, avant même des corps, les illusions de ces catholiques qui avec les applaudissements et les guitares chantent l’alléluia, lorsque l’Eglise vit son Vendredi et son Samedi Saint. Quelqu’un pourrait objecter que les terroristes du Sri Lanka, même si musulmans, ne représentent pas l’Islam. Mais même pas l’Imam d’Al Ahzar, qui a signé le document de paix et fraternité, représente l’Islam entier. Le pape François, en revanche, certainement représente l’Eglise catholique. Jusqu’à quand ?

Il n’existe pas de véritable fraternité en dehors de la fraternité surnaturelle, qui ne nait pas du lien avec les hommes, mais avec Dieu (1 Thessaloniciens, 1,4). De même, il n’existe pas de paix en dehors de la paix chrétienne, car la source de la vraie paix est le Christ, Sagesse incarnée, qui « est venu annoncer la paix à vous qui étiez loin, et la paix à ceux qui étaient près » (Ephésiens 2, 17). La paix est un don de Dieu, porté à l’humanité par Jésus-Christ, Fils de Dieu et souverain du ciel et de la terre. L’Eglise catholique qu’Il a fondé est la dépositaire suprême de la paix, car elle est la gardienne de la Vérité et la paix repose sur la Vérité et sur la justice.

Le néo-modernisme, implanté aux sommets de l’Eglise, prêche une fausse paix et une fausse fraternité. Mais la fausse paix entraine la guerre dans le monde, ainsi que la fausse fraternité entraine le schisme, qui est la guerre au sein de l’Eglise. Saint Luigi Orione l’avait dramatiquement prévu le 26 juin 1913 : « Avec le modernisme et le semi-modernisme on n’en finit pas – et on aboutira tôt ou tard au protestantisme ou à un schisme dans l’Eglise qui sera le plus terrible que le monde a jamais vu » (Scritti, vol. 43, p. 53). (Roberto de Mattei)

Correspondance européenne

PS : les inscriptions effectuées avant le 20 mai bénéficient de conditions largement préférentielles ; nous vous invitons à en profiter en vous inscrivant en ligne  ici

6ème jour de préparation à la Consécration à la Sainte Vierge

La présentation de la consécration mariale ainsi que tous les textes de préparation sont disponibles sur cette page.

Rappel du but de ces 12 premiers jours : rejeter l’esprit superficiel du monde, choisir les vraies richesses, et méditer sur la joie profonde de suivre le Christ.

Programme de la journée :

1) Une prière au Saint-Esprit : Veni Creator, Venez Esprit-Saint, etc.

2) Méditation puis examen de conscience à partir d’un passage de l’Evangile selon Saint Matthieu. Aujourd’hui : Evitez d’agir devant les hommes pour vous faire remarquer (Mt VI, 1-6). Sommes-nous vraiment désintéressés, humbles, généreux, travaillant pour Dieu sans attendre d’autre récompense que celle de savoir que nous faisons sa sainte Volonté ?

1- Gardez-vous de pratiquer votre justice aux regards des hommes pour être vus d'eux ; autrement, vous n'avez pas de récompense auprès de votre Père qui est dans les cieux.

2- Quand donc tu fais l'aumône, ne fais pas sonner de la trompette devant toi, comme font les hypocrites dans les synagogues et dans les rues, afin d'être glorifiés par les hommes ; en vérité, je vous le dis, ils ont reçu leur récompense.

3- Pour toi, quand tu fais l'aumône, que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta main droite,

4- afin que ton aumône soit dans le secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra.

5- Et lorsque vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites, qui aiment à prier debout dans les synagogues et au coin des rues, afin d'être vus des hommes ; en vérité, je vous le dis, ils ont reçu leur récompense.

6- Pour toi, quand tu veux prier, entre dans ta chambre et, ayant fermé ta porte, prie ton Père qui est présent dans le secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra.

3) Offrir une pénitence de son choix pendant la journée aux intentions du Pape et de l’Eglise.

4) Lecture d’un passage de L’Amour de la Sagesse Eternelle de Saint Louis- Marie Grignon de Montfort (Ch.VII, L’élection de la vraie Sagesse, n. 74 à 89) 

5) Une prière à la Sainte Vierge : Ave Maris Stella, Regina Caeli, Souvenez-vous, etc.

6) Pour ceux qui veulent aller plus loin : lecture de certains passages de l’Imitation de Jésus-Christ, L.I, ch.13, 18, 25 – L.III, ch.10, 40 

7) et ne pas oublier… son chapelet quotidien !

 

PS : Ces textes (points 4 et 6) doivent être lus comme support à la méditation et la réflexion personnelles. Le but n’est pas obligatoirement de tout lire mais de bien lire

PS : les inscriptions effectuées avant le 20 mai bénéficient de conditions largement préférentielles ; nous vous invitons à en profiter en vous inscrivant en ligne  ici

vendredi 10 mai 2019

Mgr Rey présidera le pèlerinage Summorum Pontificum, une présence encourageante

Pour la fête du Christ Roi, se dèroulera à Rome la huitième édition du pèlerinage Summorum Pontificum. Cette année, c'est Monseigneur Rey, évêque de Fréjus-Toulon, qui présidera le pèlerinage. L'Abbé Claude Barthe, aumônier du pèlerinage, a répondu à nos questions. 

Cette année, c’est donc Mgr Rey, évêque de Fréjus-Toulon, qui présidera le pèlerinage Summorum Pontificum.

En effet, du 25 au 27 octobre, Mgr Dominique Rey conduira ce pèlerinage au Tombeau de l’Apôtre. Sa présence sera particulièrement appréciée des pèlerins venus de toutes les parties du monde, car il est un des rares évêques à appliquer intégralement le motu proprio de 2007. Je veux dire par là que bien des évêques acceptent certes volontiers la célébration de la messe traditionnelle dans leur diocèse, mais au titre d’une permission qu’ils accordent pour tel ou tel lieu, telle ou telle paroisse. C’est une bonne chose. Mais dans le diocèse de Fréjus-Toulon, conformément aux dispositions de Summorum Pontificum, les curés de paroisses ont toute latitude pour prendre eux-mêmes, librement, l’initiative de répondre aux demandes des fidèles.

Quel est le programme du pèlerinage ?

Avant le pèlerinage, comme l’an passé, aura lieu une « Rencontre Summorum Pontificum » à l’Augustinianum, le vendredi 25 octobre, qui sera organisée par Paix liturgique et Una Voce.

Quant au pèlerinage, il commencera le vendredi après-midi par un chemin de Croix à Saint-Louis des Français, et il s’achèvera le dimanche, par une messe pontificale à la Trinité-des-Pèlerins. Mais comme chaque année, le moment fort du pèlerinage sera le samedi 26 octobre, avec une adoration eucharistique à San Lorenzo in Damaso, suivie d’une procession dans les rues de Rome, présidée par Mgr Rey, et d’une messe pontificale à Saint-Pierre qu’il célèbrera à midi.

Comment faut-il s’inscrire ?

Pour la Rencontre Summorum Pontificum, les indications seront données dans quelques temps. 

Pour le pèlerinage, un programme détaillé sera également fourni, mais aucune inscription n’est requise. On peut librement participer à tout ou partie du pèlerinage. En revanche, il faut que chacun organise son propre voyage et qu’il prévoit son logement, ce que je conseille de faire assez tôt (on peut aussi s’adresser à l’agence Via Sacra, info@viasacra.it, qui peut se charger de réservations de vols et dans des hôtels ou pensions religieuses). Les dates du pèlerinage se situent d’ailleurs au sein des vacances scolaires de la Toussaint. Pour les prêtres qui voudraient être rentrés en France le dimanche 27, afin d’assurer leur ministère paroissial, il existe des vols à tarif intéressants partant de Fiumicio le samedi après-midi. 

Vous jugez donc importante la présence de Mgr Rey ? 

Pour les catholiques français, qui appartiennent à ce qu’on appelle le « peuple Summorum Pontificum », c’est un encouragement. Aussi, est-il est bon que les pèlerins de notre pays soient nombreux à l’entourer. 

En outre, la pratique conforme à l’esprit et à la lettre du motu proprio, qui est la sienne comme celle de quelques autres évêques dans le monde, doit être saluée et soutenue. La visée de Summorum Pontificum était de « banaliser » la messe d’avant le Concile, et cela doublement : d’une part, il la déclarait de soi légitime, au même titre que la messe de la réforme qui a suivi le Concile, puisque chaque prêtre de rite latin peut désormais personnellement la célébrer ; d’autre part, c’est au curé de paroisse qu’il a confié le soin de l’organisation publique de cette messe, lorsque des fidèles la demandent, au titre d’un exercice normal de sa charge pastorale. Cette normalité de l’usus antiquior est un jalon extrêmement important pour le redressement futur de la liturgie et de l’Eglise. Il est très important d’entourer les évêques qui, dans le monde, l’ont compris.

L'Homme Nouveau - Rédigé par la rédaction, entretien avec l'abbé Claude Barthe le 

Amis pèlerins pensez à vous inscrire avant le 20 Mai et bénéficiez de conditions préférentielles

Nous vous rappelons que les inscriptions effectuées sur notre site (www.nd-chretiente.com) avant le 20 mai bénéficient de conditions financières largement préférentielles : profitez de ce week-end qui s'annonce pour recenser les pèlerins de votre famille et les inscrire ! 

Les plus jeunes des pèlerins ont 6 ans et les plus anciens peuvent avoir plus de 77 ans ! Mais la majorité d’entre eux se situe dans la tranche d’âge 20 – 40 ans.

1. Les chapitres « Adultes » : c’est la manière privilégiée de faire le pèlerinage. Ces chapitres regroupent les pèlerins qui effectuent, à pied, l’intégralité du parcours de Notre-Dame de Paris à Notre-Dame de Chartres (une centaine de kilomètres). Les chapitres correspondent à des communautés naturelles: régions, villes, paroisses, écoles, troupes scoutes, familles…

2. Les chapitres « Familles » : ils sont particulièrement adaptés aux familles rassemblant plusieurs générations et qui souhaitent marcher ensemble. Ils adoptent un rythme moins soutenu et n’effectuent à pied que 15 à 20 km par jour, le reste du parcours étant effectué en cars.  informations pratiques

3. Les chapitres « pastoureaux » : Ils sont réservés aux garçons et filles de 13 à 16 ans, qui ne souhaitent pas ou ne peuvent pas marcher en famille, et sont trop âgés pour trouver place au sein des chapitres « Enfants » et trop jeunes pour s’insérer dans les chapitres « Adultes ». Ils marchent 25 km, par jour avec un itinéraire légèrement raccourci le samedi et le dimanche par rapport à celui des adultes. Chaque chapitre de 40 marcheurs est encadré par un chef et un adjoint adultes, d’environ 20 ans, et 3 animateurs, anciens pastoureaux d’environ 17 à 18 ans.  informations pratiques

4. Les chapitres « Enfants » : ils sont réservés aux enfants de 6 à 12 ans. Ils parcourent de l’ordre de 15 à 20 km par jour. Les cheftaines (qui bénéficient d’un tarif spécial), sont des jeunes filles de 15 ans et plus qui assurent l’encadrement de ces enfants sous la responsabilité du chef de chapitre.  informations pratiques

5. Les chapitres « services » : ils assurent le soutien logistique des pèlerins marcheurs : sécurité, transport, montage/démontage des tentes, cuisines, transport des sacs, propreté, WC, adduction d’eau, santé, etc.…Ils ne marchent pas avec les colonnes (sauf le service d’ordre), mais sont très actifs sur les haltes et les aires de bivouac. Ces postes demandent une bonne résistance physique. Un aumônier les accompagne pendant les 3 jours et assure messes, confessions, instructions et prières au bivouac. L’inscription au pèlerinage reste obligatoire. 

6. les pèlerins « anges gardiens » : cette formule est proposée à tous ceux qui ne peuvent nous rejoindre sur la route et qui désirent accomplir spirituellement et non moins réellement le pèlerinage de Chartres. Leur inscription traduit un engagement de prière adapté aux possibilités de chacun : récitation de la prière du pèlerinage – lien tangible avec les marcheurs – du chapelet (ou d’une autre prière mariale), temps de méditation… Ils pourront suivre pas à pas les méditations des pèlerins marcheurs grâce au livret du pèlerinage qui leur sera adressé quelques jours avant. Les marcheurs porteront les intentions de prière qu’ils auront bien voulu confier. Par la réciprocité de la prière, les « anges gardiens » sont de véritables pèlerins de Chartres.

Cette démarche peut se faire, seul ou à plusieurs, chez soi ou sur son lieu de séjour du moment (hôpital, caserne, à la maison pour les mamans de jeunes enfants…), en France ou à l’étranger, mais aussi, et mieux, dans une église ou un sanctuaire où l’on peut se rendre une ou plusieurs fois par jour.

7. Les pèlerins étrangers : les prières et méditations se font dans la langue des pays d’origine au sein des différentes catégories de chapitres (adultes, familles, pastoureaux, enfants). Ils sont totalement intégrés, même s’ils bénéficient de quelques conditions particulières (hébergement)

 

5ème jour de préparation à la Consécration à la Sainte Vierge

La présentation de la consécration mariale ainsi que tous les textes de préparation sont disponibles sur cette page.

Rappel du but de ces 12 premiers jours : rejeter l’esprit superficiel du monde, choisir les vraies richesses, et méditer sur la joie profonde de suivre le Christ.

Programme de la journée :

1) Une prière au Saint-Esprit : Veni Creator, Venez Esprit-Saint, etc.

2) Méditation puis examen de conscience à partir d’un passage de l’Evangile selon Saint Matthieu. Aujourd’hui : Aimez vos ennemis (Mt V, 38-48)

Avons-nous l’amour de nos ennemis ? Ou bien cherchons-nous à nous venger, à les abaisser ?

38- Vous avez appris qu'il a été dit : OEil pour oeil et dent pour dent.

39- Et moi, je vous dis de ne pas tenir tête au méchant ; mais si quelqu'un te frappe sur la joue droite, tends-lui encore l'autre.

40- Et à celui qui veut t'appeler en justice pour avoir ta tunique, abandonne encore ton manteau.

41- Et si quelqu'un te réquisitionne pour un mille, fais-en deux avec lui.

42- Donne à qui te demande, et ne te détourne pas de qui veut te faire un emprunt.

43- Vous avez appris qu'il a été dit : Tu aimeras ton proche, et tu haïras ton ennemi.

44- Et moi je vous dis : Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent,

45- afin que vous deveniez enfants de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et descendre la pluie sur les justes et sur les injustes.

46- Si en effet vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains eux-mêmes n'en font-ils pas autant ?

47- Et si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d'extraordinaire ? Les païens eux-mêmes n'en font-ils pas autant ?

48- Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait.

3) Offrir une pénitence de son choix pendant la journée aux intentions du Pape et de l’Eglise.

4) Lecture d’un passage de L’Amour de la Sagesse Eternelle de Saint Louis- Marie Grignon de Montfort (Ch.VII, L’élection de la vraie Sagesse, n. 74 à 89) 

5) Une prière à la Sainte Vierge : Ave Maris Stella, Regina Caeli, Souvenez-vous, etc.

6) Pour ceux qui veulent aller plus loin : lecture de certains passages de l’Imitation de Jésus Christ, L.I, ch.13, 18, 25 – L.III, ch.10, 40 

7) et ne pas oublier… son chapelet quotidien !

 

PS : Ces textes (points 4 et 6) doivent être lus comme support à la méditation et la réflexion personnelles. Le but n’est pas obligatoirement de tout lire mais de bien lire

jeudi 09 mai 2019

Journée nationale de formation des chefs de chapitre samedi 11 mai : inscrivez-vous !

Chers chefs de chapitre, adjoints, futurs chefs de chapitre et vous tous cadres et futurs cadres voulant vous former. C'est la dernière ligne droite pour vous inscrire à la "journée nationale de formation des chefs de chapitre" qui se déroulera le samedi 11 mai de 9h30 à 17h00 au foyer Don Bosco, 23 rue de Varize 75016 Paris, métro : Porte de Saint-Cloud.

 

 

Voici le programme :

  • 9h30 messe
  • 10h15 accueil café
  • 10h30 introduction par le directeur des pèlerins
  • 11h le rôle spirituel du chef de chapitre par l’aumônier général
  • 11h30 Une histoire du pèlerinage par le président
  • 12h Tradition Chrétienté Mission par le chef de région Paris-Est
  • 12h30 Avant le pèlerinage (dispositions et vertus des chefs de chapitre; la préparation, le samedi matin) par le directeur des pèlerins, le responsable IDF et des chefs de région.
  • 13h00 déjeuner (Repas pris en commun pour une PAF de 6 €)
  • 14h00 : qu'est ce qu'un bon chef par Thierry Delcourt auteur du livre : "Comment rendre les salariés heureux - Être un bon chef face à la crise du management" Ed. Pierre Tequi.
  • 15h15 : animation d'un chapitre (les activités et rôle des adjoints) et relations avec les autres intervenants (clergés, Dirpel, logistique, SO, presse, etc...) par le directeur des pèlerins, le responsable IDF et des chefs de région.
  • 16h45 : conclusion
  • 17h00 : fin de la journée

Pour vous inscrire il suffit d'un mail à recrutement@nd-chretiente.com

Nous vous attendons nombreux ! 

Merci de faire suivre ce message autour de vous

4ème jour de préparation à la Consécration à la Sainte Vierge

La présentation de la consécration mariale ainsi que tous les textes de préparation sont disponibles sur cette page.

Rappel du but de ces 12 premiers jours : rejeter l’esprit superficiel du monde, choisir les vraies richesses, et méditer sur la joie profonde de suivre le Christ.

Programme de la journée :

1) Une prière au Saint-Esprit : Veni Creator, Venez Esprit-Saint, etc

2) Méditation puis examen de conscience à partir d’un passage de l’Evangile selon Saint Matthieu. Aujourd’hui : Quand vous dites oui, que ce soit oui (Mt V, 27-37).

« La véritable (sagesse) est le goût de la vérité sans mensonge ni déguisement ; la fausse est le goût du mensonge, sous couvert de l’apparence de la vérité » (S. Louis-Marie, L’Amour de la Sagesse Eternelle, ch. 1).

27- Vous avez appris qu'il a été dit : Tu ne commettras point d'adultère.

28- Et moi, je vous dis : Quiconque regarde une femme avec convoitise a déjà commis l'adultère avec elle, dans son coeur.

29- Si donc ton oeil droit est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi : car mieux vaut pour toi qu'un seul de tes membres périsse, et que ton corps tout entier ne soit pas jeté dans la géhenne.

30- Et si ta main droite est pour toi une occasion de chute, coupe-la et jette-la loin de toi : car mieux vaut pour toi qu'un seul de tes membres périsse, et que ton corps tout entier n'aille pas dans la géhenne.

31- Il a été dit aussi : Si quelqu'un répudie sa femme, qu'il lui donne un acte de répudiation.

32- Et moi, je vous dis : Quiconque répudie sa femme, hors le cas d'impudicité, fait qu'on sera adultère avec elle ; et celui qui épouse une répudiée commet l'adultère.

33- Vous avez encore appris qu'il a été dit aux anciens : Tu ne te parjureras point, mais tu t'acquitteras envers le Seigneur de tes serments.

34- Et moi, je vous dis de ne faire aucune sorte de serments : ni par le ciel, parce qu'il est le trône de Dieu ;

35- ni par la terre, parce qu'elle est l'escabeau de ses pieds ; ni par Jérusalem, parce que c'est la ville du grand Roi.

36- Ne jure pas non plus par ta tête, parce que tu ne peux rendre blanc ou noir un seul de tes cheveux.

37- Mais que votre parole soit : Oui, oui; non, non. Ce qui est en plus de cela vient du Malin.

3) Offrir une pénitence de son choix pendant la journée aux intentions du Pape et de l’Eglise.

4) Lecture d’un passage de L’Amour de la Sagesse Eternelle de Saint Louis- Marie Grignon de Montfort (Ch.VII, L’élection de la vraie Sagesse, n. 74 à 89) 

5) Une prière à la Sainte Vierge : Ave Maris Stella, Regina Caeli, Souvenez-vous, etc.

6) Pour ceux qui veulent aller plus loin : lecture de certains passages de l’Imitation de Jésus-Christ, L.I, ch.13, 18, 25 – L.III, ch.10, 40 

7) et ne pas oublier… son chapelet quotidien !

PS : Ces textes (points 4 et 6) doivent être lus comme support à la méditation et la réflexion personnelles. Le but n’est pas obligatoirement de tout lire mais de bien lire.

Vidéoformation n°85: Quelle est l'histoire et l'origine du Rosaire?

Chers pèlerins,

En ce mois consacré à la Très Sainte Vierge Marie et pour clôturer la diffusion de nos vidéoformations d’ici à la Pentecôte, nous vous proposons 3 vidéoformations sur le Rosaire :

  • Quelle est l’histoire et l’origine du Rosaire?
  • Pourquoi prier le Rosaire?
  • Comment prier le Rosaire?

Prions pour que la reconstruction de Notre Dame de Paris accompagne la renaissance de la France sous la protection de Marie!

Regnum Galliae, regnum Mariae!

Entretien avec le Père Augustin-Marie,
prêtre de la Fraternité Saint Vincent Ferrier du couvent de Chémeré.

Une vidéoformation proposée par Notre Dame de chrétienté avec sa "fiche résumé" accompagnée d’une bibliographie pour aller plus loin.

  Fiche résumé:

» lien direct vers la vidéo

mercredi 08 mai 2019

3ème jour de préparation à la Consécration à la Sainte Vierge

La présentation de la consécration mariale ainsi que tous les textes de préparation sont disponibles sur cette page

Rappel du but de ces 12 premiers jours : rejeter l’esprit superficiel du monde, choisir les vraies richesses, et méditer sur la joie profonde de suivre le Christ.

Programme de la journée :

1) Une prière au Saint-Esprit : Veni Creator, Venez Esprit-Saint, etc.

2) Méditation puis examen de conscience à partir d’un passage de l’Evangile selon Saint Matthieu. Aujourd’hui : La loi ancienne et la loi nouvelle – Va te réconcilier avec ton frère (Mt V, 17-26)

« Si quelqu’un dit : “ J’aime Dieu ” et qu’il déteste son frère, c’est un menteur » (1 Jean 4, 20)

17- Ne pensez pas que Je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes ; Je ne suis pas venu abolir, mais parfaire.

18- Car, Je vous le dis en vérité, jusqu'à ce que passent le ciel et la terre, un seul iota ou un seul trait de la Loi ne passera pas, que tout ne soit accompli.

19- Celui donc qui aura violé un de ces moindres commandements, et appris aux hommes à faire de même, sera tenu pour le moindre dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura pratiqués et enseignés, sera tenu pour grand dans le Royaume des Cieux.

20- Car je vous dis que si votre justice ne surpasse celle des Scribes et des Pharisiens, vous n'entrerez point dans le Royaume des Cieux.

21- Vous avez appris qu'il a été dit aux anciens : Tu ne tueras point; mais qui tuera sera justiciable du tribunal.

22- Et moi, je vous dis : Quiconque se met en colère contre son frère [à la légère] sera justiciable du tribunal ; et qui dira à son frère : Raca ! sera justiciable du Sanhédrin ; et qui lui dira : Fou ! sera justiciable pour la géhenne du feu.

23- Si donc tu viens présenter ton offrande à l'autel et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi,

24- Laisse là ton offrande, devant l'autel, et va d'abord te réconcilier avec ton frère ; et alors viens présenter ton offrande.

25- Accorde-toi au plus tôt avec ton adversaire, tant que tu es en chemin avec lui, de peur que l'adversaire ne te livre au juge, que le juge (ne te livre) à l'appariteur, et que tu ne sois jeté en prison.

26- En vérité, je te le dis, tu n'en sortiras pas que tu n'aies payé le dernier sou.

3) Offrir une pénitence de son choix pendant la journée aux intentions du Pape et de l’Eglise.

4) Lecture d’un passage de L’Amour de la Sagesse Eternelle de Saint Louis- Marie Grignon de Montfort (Ch.VII, L’élection de la vraie Sagesse, n. 74 à 89) 

5) Une prière à la Sainte Vierge : Ave Maris Stella, Regina Caeli, Souvenez-vous, etc.

6) Pour ceux qui veulent aller plus loin : lecture de certains passages de l’Imitation de Jésus-Christ, L.I, ch.13, 18, 25 – L.III, ch.10, 40

7) et ne pas oublier… son chapelet quotidien !

 

PS : Ces textes (points 4 et 6) doivent être lus comme support à la méditation et la réflexion personnelles. Le but n’est pas obligatoirement de tout lire mais de bien lire

50 bonnes raisons de faire le pélé

"Si les buts d’un pèlerinage sont immuables – approfondir sa foi, revenir à Dieu -, le contexte social ou ecclésial, d’une année sur l’autre, peut en modifier la tonalité ou la perception. Inutile de le cacher : le pèlerinage de Pentecôte 2019 se déroulera alors que l’inconduite d’une petite minorité de clercs a provoqué une crise qui blesse l’Eglise entière, à commencer par l’immense majorité des prêtres qui sont fidèles aux promesses de leur sacerdoce, et scandalise légitimement le monde, faisant obstacle à l’œuvre d’évangélisation qui est la mission première de tout chrétien. Puisse cette terrible crise, dont l’Eglise n’est pas sortie, nous rappeler cette autre nécessité première de tout chrétien : la conversion quotidienne. Se convertir, au sens fort du terme, se mettre à la rude école de la sainteté, c’est précisément l’objectif d’un pèlerinage."

Jean Sevilla

mardi 07 mai 2019

Le testament de Benoît XVI

Le pape émérite Benoît XVI a écrit une profonde réflexion sur la crise morale actuelle dans l’Église qu’il souhaitait communiquer aux participants de la réunion romaine sur les abus sexuels en février dernier, ce qui n’a pas été fait, et qu’il a rendue publique le 11 avril avec l’accord du pape François.

Le pape émérite est sorti du silence qu’il s’est imposé pour proposer une réflexion puissante sur la question des abus sexuels perpétrés par des clercs. Loin d’assigner une cause univoque à la pédophilie dans l’Église, Benoît XVI rappelle le contexte délétère des années 1960 où, en fait d’éducation sexuelle, c’est une véritable initiation à la pornographie qui a été promue. À ce moment-là, l’émancipation sexuelle absolue ne tolérait plus aucune norme et la pédophilie a été parfaitement admise.
Concomitamment, la théologie morale s’est effondrée, « laissant l’Église sans défense face à ces changements sociétaux ». Une sorte de Sola Scriptura a déconnecté l’enseignement moral de la loi naturelle, empêchant désormais de présenter l’éthique de façon systématique, faute de norme objective. Le pragmatisme situationniste s’est imposé, « où le bien n’existe plus, mais seulement le mieux relatif, dépendant du moment et des circonstances ». On ne devait plus parler d’actes intrinsèquement mauvais, mais qui voudrait mourir pour éviter ce qui n’est plus un mal en soi ? Et voici du pur Ratzinger, atteignant l’essence des choses : s’il n’y a plus de « biens qui ne sont jamais sujets à une mise en balance », s’il n’y a plus de « valeurs qui ne doivent jamais être abandonnées » même au prix de sa propre vie, alors il n’y a plus de martyre et, sans martyre, il n’y a plus de christianisme !

Une « crise du fondement »

Benoît XVI rappelle l’effort de Jean-Paul II pour répondre à cette « crise du fondement », à travers notamment l’encyclique Veritatis splendor (1993), et le tollé qu’elle suscita chez les théologiens conformistes, au nombre desquels le Suisse Franz Böcke déclarant que « si cette encyclique devait affirmer que certaines actions doivent toujours et en toutes circonstances être qualifiées de mauvaises, il élèverait la voix contre elle avec toute la force dont il disposait ». Et Benoît XVI de noter avec une certaine ironie que, heureusement, « Dieu, dans sa bienveillance, lui épargna la mise en œuvre de cette résolution » en le rappelant à lui avant la publication de l’encyclique ! La contestation, cependant, visa alors la compétence même du magistère à se prononcer – infailliblement – sur les principes moraux. On mit en cause aussi la spécificité d’une éthique chrétienne, arguant de parallèles dans les autres traditions religieuses, ce que récuse le pape émérite : « La doctrine morale de la Sainte Écriture trouve en dernière analyse le fondement de son caractère unique dans son ancrage dans l’image de Dieu, dans la foi au Dieu unique qui s’est montré en Jésus-Christ et qui a vécu comme être humain. » 

Dans le processus qui a conduit des clercs à cette trahison figure un grave déficit concernant la formation au ministère sacerdotal dans les séminaires : « Dans divers séminaires des clubs homosexuels furent établis, qui agissaient plus ou moins ouvertement et qui ont significativement modifié le climat des séminaires. » En mentionnant ici ce fait, il est clair que Benoît XVI n’écarte pas un certain type d’homosexualité dans la genèse de la pédophilie, ce qui explique sans doute l’hystérie des réactions médiatiques et cléricales à l’intervention du pape émérite. Benoît XVI se souvient amèrement que, dans certains séminaires, mieux valait projeter des films pornographiques que de lire du Ratzinger ! Et comme il n’avait pas l’intention de prendre exceptionnellement la parole pour un discours émollient, il estime que le critère de sélection et de nomination des évêques qui s’est imposé alors, à savoir la « conciliarité », entendue souvent au sens d’une attitude négative à l’égard de la tradition, a joué également un rôle. Au nom de cette « conciliarité », l’on prônait alors le « garantisme » des droits de l’accusé, ce qui excluait qu’on condamnât celui-ci à davantage qu’une suspension temporaire de son ministère. Or, et c’est encore une intuition fulgurante de Benoît XVI, ce n’est pas seulement le droit des accusés qui doit être garanti, mais aussi le droit de la foi des petits, raison pour laquelle Jean-Paul II convint avec J. Ratzinger que les délits les plus graves relèveraient de la compétence de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, qui pourrait en outre imposer la peine maximale : l’expulsion du clergé.

Le refus de Dieu

Ultimement, c’est le refus de Dieu qui explique que la puissance devient le seul principe, hors normes du bien et du mal. C’est en raison de l’absence de Dieu que la pédophilie a atteint de telles proportions. Corrélativement, la désinvolture à l’égard de l’Eucharistie a pu conduire au blasphème suprême d’un prédateur prévenant sa victime en ces termes : « Ceci est mon corps qui sera livré pour vous. » La tâche présente, alors que « l’Église meurt dans les âmes », consiste non pas à créer une Église meilleure au gré d’une restructuration politique, mais à renouer avec l’Église de martyrs, de témoins authentiques, pour répondre à l’accusation du diable insinuant qu’il n’y a pas de justes.

Abbé Christian Gouyaud - LA NEF n°314 Mai 2019

 

2ème jour de préparation à la Consécration à la Sainte Vierge

La présentation de la consécration mariale ainsi que tous les textes de préparation sont disponibles sur cette page.

Rappel du but de ces 12 premiers jours : rejeter l’esprit superficiel du monde, choisir les vraies richesses, et méditer sur la joie profonde de suivre le Christ.

Programme de la journée :

1) Une prière au Saint-Esprit : Veni Creator, Venez Esprit-Saint, etc.

2) Méditation (environ 10mn) puis examen de conscience à partir d’un passage de l’Evangile selon Saint Matthieu.

Aujourd’hui : Vous êtes le sel de la terre (Mt V, 13-16)

Sommes-nous vraiment, par nos actes, par nos paroles, par notre attitude, le sel de la terre et la lumière du monde ? Ou bien ceux qui nous regardent peuvent-ils dire : celui-ci n’est pas meilleur que les autres ?

13- Vous êtes le sel de la terre ; mais si le sel s'affadit, avec quoi la salera-t-on ? Il n'est plus bon à rien qu'à être jeté dehors pour être foulé aux pieds par les hommes.

14- Vous êtes la lumière du monde : une ville, située au sommet d'une montagne, ne peut être cachée.

15- Et on n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison.

16- Qu'ainsi votre lumière brille devant les hommes, afin que, voyant vos bonnes oeuvres, ils glorifient votre Père qui est dans les cieux.

3) Offrir une pénitence de son choix pendant la journée aux intentions du Pape et de l’Eglise.

4) Lecture d’un passage de L’Amour de la Sagesse Eternelle de Saint Louis- Marie Grignon de Montfort (Ch.VII, L’élection de la vraie Sagesse, n. 74 à 89) 

5) Une prière à la Sainte Vierge : Ave Maris Stella, Regina Caeli, Souvenez-vous, etc.

6) Pour ceux qui veulent aller plus loin : lecture de certains passages de l’Imitation de Jésus-Christ, L.I, ch.13, 18, 25 – L.III, ch.10, 40 

7) et ne pas oublier… son chapelet quotidien !

 

PS : Ces textes (points 4 et 6) doivent être lus comme support à la méditation et la réflexion personnelles. Le but n’est pas obligatoirement de tout lire mais de bien lire.

50 bonnes raisons de faire le pélé

                                               

                                                "Vous venez en effet confier à la Vierge Marie qui vous accueille ici,                                                                                                          ces trois jours de pèlerinage, ces trois journées de prière, de méditation,                                                   où vous vous êtes aussi délestés de tout ce qui vous encombre dans votre vie ordinaire pour recentrer votre existence sur Dieu."

Mgr Aillet, Messe de clôture 2014

 

Lundi 06 mai 2019

1er jour de préparation à la Consécration à la Sainte Vierge

La présentation de la consécration mariale ainsi que tous les textes de préparation sont disponibles sur cette page.

Rappel du but de ces 12 premiers jours : rejeter l’esprit superficiel du monde, choisir les vraies richesses, et méditer sur la joie profonde de suivre le Christ.

Programme de la journée :

1) Une prière au Saint-Esprit : Veni Creator, Venez Esprit-Saint, etc.

2) Méditation puis examen de conscience à partir d’un passage de l’Evangile selon Saint Matthieu.

Aujourd’hui : Les Béatitudes (Mt V, 1-12). Les Béatitudes sont le résumé de tout l’Evangile. Méditons cette charte de la véritable vie chrétienne.

1- Voyant les foules, Il monta sur la montagne, et lorsqu'Il se fut assis, ses disciples s'approchèrent de Lui.

2- Alors, prenant la parole, Il se mit à les enseigner, en disant :

3- « Heureux les pauvres en esprit, car le Royaume des Cieux est à eux !

4- Heureux ceux qui sont affligés, car ils seront consolés !

5- Heureux ceux qui sont doux, car ils posséderont la terre !

6- Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés !

7- Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde !

8- Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu !

9- Heureux les pacifiques, car ils seront appelés enfants de Dieu !

10- Heureux ceux qui souffrent persécution pour la justice, car le Royaume des Cieux est à eux !

11- Heureux serez-vous, lorsqu'on vous insultera, qu'on vous persécutera, et qu'on dira faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de Moi.

12- Réjouissez-vous et soyez dans l'allégresse, parce que votre récompense est grande dans les cieux ; car c'est ainsi qu'ils ont persécuté les prophètes qui ont été avant vous. »

3) Offrir une pénitence de son choix pendant la journée aux intentions du Pape et de l’Eglise.

4) Lecture d’un passage de L’Amour de la Sagesse Eternelle de Saint Louis-Marie Grignon de Montfort (Ch.VII, L’élection de la vraie Sagesse, n. 74 à 89) : voir texte sur cette page intitulé : « 19.05.06.4.Programme.12.premiers.jours ».

5) Une prière à la Sainte Vierge : Ave Maris Stella, Regina Caeli, Souvenez-vous, etc.

6) Pour ceux qui veulent aller plus loin : lecture de certains passages de l’Imitation de Jésus-Christ, L.I, ch.13, 18, 25 – L.III, ch.10, 40 : voir texte sur cette page intitulé : « 19.05.06.4.Programme.12.premiers.jours ».

7) et ne pas oublier… son chapelet quotidien !

PS : Pour les points 4 et 6, tout n’est pas à lire le premier jour ! Ces textes doivent être lus comme support à la méditation et la réflexion personnelles. Le but n’est pas de beaucoup lire mais de bien lire.

Recherche de chauffeurs avec véhicule

Le service d'ordre recherche une vingtaine de chauffeurs avec véhicules pour transporter les pèlerins au cours du pèlerinage. Le ramassage des pèlerins fatigués ( voitures ou cars dédiés) s'effectue tout au long du parcours, à un point de trajet prévu à cet effet, pour les emmener à la halte suivante.

Le responsable des transports coordonne ces différentes actions en relation étroite avec le Responsable du Service d'Ordre et les différentes équipes telles que la Circulation ou les Haltes.

Il est assisté par un coordinateur spécifique pour la rotation des cars et des responsables d'équipes de 3 ou 4 véhicules. 

Si vous pouvez proposer vos services, merci d'envoyer un mail à responsable.rh@nd-chretiente.com

 

Se préparer à la Consécration à Notre-Dame

Chers amis,


Bienheureux êtes-vous d’avoir décidé – certainement sous l’inspiration du Saint-Esprit – de vous consacrer à Notre-Dame !
Maintenant, le temps est arrivé. Nous allons, dès aujourd’hui, nous lancer dans cette belle préparation recommandée par Saint Louis-Marie Grignion de Montfort. Comme un Carême (40 jours) ou une Pentecôte (50 jours), cette période de 33 jours va nous disposer au grand acte du DON de nous-mêmes à Jésus par Marie.
« N’ayons pas peur ! », le Saint-Esprit que nous allons invoquer chaque jour nous guidera et nous fortifiera. Notre-Dame est là, comme notre tendre Mère, heureuse de voir ses enfants marcher vers Elle. Elle va nous aider sur ce chemin de préparation pour que nous puissions nous donner en pleine connaissance de cause et avec tout l’amour le plus fervent possible.
Cette préparation est comme un noviciat avant la profession, ou comme des fiançailles avant le mariage. De sa qualité dépendra beaucoup notre vie mariale future. Notre état de consacré, qui va s’inaugurer (ou trouver un nouvel élan), devra être entretenu et cultivé ensuite chaque jour par nos efforts, notre prière, notre vie avec Marie. Mais la préparation va nous lancer, comme l’arc bien tendu permet à la flèche de voler vers le but.


Ayons le sens des priorités ! Si nous voulons faire une bonne préparation et que notre consécration nous marque pour toute la vie, il faut absolument que, chaque jour, nous consacrions un peu de notre temps précieux (disons au grand minimum un quart d’heure, le mieux serait au moins une demi-heure ou une heure) à prier, à lire attentivement les quelques textes proposés, à les méditer.
Et pour cela, prenons la ferme résolution de nous retirer dans le silence de notre chambre (ou dans une église), ayant la précaution de couper
tous les engins médiatiques « chronophages » (littéralement : mangeurs de temps) qui nous empêchent de vivre avec nous-mêmes et avec Dieu seul (TV, radio, internet, téléphones portables, etc.). Nous ferons beaucoup plus de bien à la société en nous préparant sérieusement à notre consécration qu’en passant des heures à nous informer de l’actualité ou même à discuter avec nos amis !


Saint Louis-Marie nous explique très clairement dans son Traité de la Vraie Dévotion (n° 227-232) en quoi va consister cette préparation de 33 jours. Elle comporte 2 grandes parties : La 1re partie, qui dure 12 jours, va être employée « à se vider de l’esprit du monde contraire à celui de Jésus-Christ ».
La 2e partie, qui comprend 21 jours est consacrée « à se remplir de Jésus-Christ par la Très Sainte Vierge » ; elle se divise en trois
semaines :

- 1 semaine pour acquérir la connaissance de nous-mêmes et la contrition de nos péchés,
- 1 semaine pour connaître la Très Sainte Vierge,
- 1 semaine pour connaître Jésus-Christ.


Dans la première partie, qui commence aujourd’hui, nous allons donc demander au Saint-Esprit de nous aider à mieux comprendre comment l’esprit du monde s’oppose à l’esprit de l’Evangile. Notre Seigneur nous a donné la Loi nouvelle sur la Montagne. Ce sont les Béatitudes, la charité, le pardon, l’amour des ennemis, l’humilité, la pauvreté, la pureté, la mortification, la miséricorde…
Le monde, au contraire, exalte l’orgueil, l’ambition, la sensualité, la luxure, le pouvoir, les richesses, le mensonge, l’efficacité à tout prix… « Le monde entier gît au pouvoir du Mauvais » dit saint Jean (1 Jean 5, 19). Blessés par les conséquences du péché originel et de nos propres péchés, nous avons beaucoup de mal à nous détacher de ce monde corrompu et de sa fausse sagesse, qui est une « sagesse terrestre, animale et diabolique » (Jacques 3, 15), à corriger nos habitudes vicieuses et à retrouver le goût des vraies richesses qui sont spirituelles.
« Que sert à l’homme de gagner l’univers, s’il vient à perdre son âme ? »
Appliquons-nous de toute notre âme à méditer ces vérités essentielles dont dépend notre salut éternel. Nous goûterons ainsi la joie profonde de suivre le Christ. Bonne préparation !


Un aumônier du pèlerinage

Recherche de chauffeurs et/ou voitures disponibles pour le pélé !

L’organisation du pèlerinage de Notre Dame de Chrétienté est toujours à la recherche de chauffeurs pour le transport des pèlerins fatigués (5 places minimum par véhicules). Pour vous inscrire au service, veuillez contacter : transport.pelerins@nd-chretiente.com

 

Nous sommes également à la recherche de véhicules « vides » pour les besoins de transport sur les différents sites. 

Les pèlerins venant de Province en voiture peuvent la prêter à un chauffeur identifié de l'organisation (dépose le samedi matin) et la récupérer le lundi soir à Chartres. Les véhicules seront rendus avec le même niveau d’essence qu'à la perception. Contact : jepretemonvehicule@nd-chretiente.com

560 enfants à genoux pour recevoir la bénédiction : rejoignez les chapitres Enfants !

Lors du pèlerinage, il n’y a pas que les adultes qui marchent et qui prient, les enfants aussi participent admirablement à cette grande aventure spirituelle. Entretien avec Denys Chataing qui coordonne ces chapitres.

 

Pouvez-vous nous présenter les chapitres enfants ?

Les Chapitres Enfants ont vu le jour au 3ème Pèlerinage de Chrétienté, en 1985, sur l’initiative de Gilles Deschars et de Jean-Pierre Castellan, ainsi que l’Abbé Denis Coiffet qui en deviendra l’Aumônier. Il s’adresse aux enfants de 6 à 12 ans, dont les parents désirent faire le Pèlerinage Adultes mais ne le peuvent en raison de leurs jeunes enfants, à qui on ne peut demander d’effectuer 100 km en 3 jours ! Il s’adresse également aux enfants dont les parents sont engagés pendant le Pèlerinage en tant que bénévoles au sein de l’organisation de Notre dame de Chrétienté. A l’époque de la création des chapitres Enfants, les Chapitres Familles n’existaient pas.

L’Abbé Alexis Garnier a succédé à l’Abbé Coiffet en tant qu’Aumonier des Chapitres Enfants, et c’est l’Abbé Grégoire Villeminoz qui en a la charge depuis 2015.

 

Pourquoi est-il important que les enfants participent à ce pèlerinage ?
L’Abbé Coiffet se plaisait à rappeler la Parole du Christ « Laissez venir à moi les petits enfants » et il affirmait avec beaucoup d’énergie que les Chapitres Enfants constituent le paratonnerre du pèlerinage, et que leur prière monte directement aux oreilles de Notre Dame et de son Divin Fils ! Il n’avait pas tort ! Il est remarquable de constater la ferveur et la piété dont peuvent faire preuve ces enfants, et il suffit d’assister à la petite Adoration que nous avons le deuxième soir sur le bivouac de Gas pour s’en persuader : 560 enfants à genoux dans le recueillement et le silence.

Il est important que les enfants aient leur propre Pèlerinage pour 2 raisons :

La première, comme indiqué plus haut, est de permettre à leurs parents de se retrouver seuls en couple pour un pèlerinage, ce qui ne doit pas leur arriver souvent.

La seconde consiste dans le fait que ces enfants se retrouvent sans leurs parents, avec d’autres enfants qu’ils ne connaissent pas, encadrés par des papas et des cheftaines qu’ils ne connaissent pas, « contraints » de marcher en priant et en chantant, de dormir tous ensemble sous la tente : cela représente souvent un gros sacrifice pour eux, créant ainsi des moments uniques d’entraide mutuelle et de charité. Le fait de sortir de leur cocon familial leur est en général très bénéfique.

Ces enfants sont les futurs adultes du Pèlerinage, marcheurs, chefs de chapitre, cadres ou bénévoles !

 

Des enfants qui ne connaissent pas le rite extraordinaire peuvent-ils participer ?

 Bien évidemment ! Et ils sont les bienvenus ! D’ailleurs, nous avons aussi des enfants dont les parents ne pratiquent pas, parfois non baptisés, qui sont attirés par un ami faisant le Pèlerinage : ils se fondent dans la « masse », apprennent les prières, chantent avec les autres et sont très heureux de cette expérience unique !
 

Une jolie anecdote à nous raconter ?

L’immense haie d’honneur à genoux faite par les enfants l’année dernière au Cardinal Sarah lors de sa visite aux chapitres enfants sur le bivouac de Gas : le Cardinal ravi, peinait à se frayer un passage parmi eux, tout en multipliant les bénédictions !

 

Nous vous rappelons que les inscriptions effectuées avant le 20 Mai bénéficient de conditions préférentielles. Inscrivez vous vite  ici

Dimanche 05 mai 2019

50 bonnes raisons de faire le pélé

                                    " Notre Dame de Chartres, vierge fidèle, modèle d’humilité et d’obéissance,                                                enracinez-nous dans la docilité à l’Eglise et au Saint-Père" 

Dom Philippe Dupont Abbé de Solesmes

samedi 04 mai 2019

Notre vie entre les mains de la Sainte Vierge : inscrivez-vous à la préparation à la Consécration !

Vigilate, Orate, Amate. Ce sont là les trois mots-clés qui sont le résumé parfait de la vie de Notre-Dame et la consigne formelle de notre vie quotidienne.

 Jean-Paul II nous le rappelle : "nous pouvons rassembler (dans le Rosaire) tous les événements de notre vie individuelle ou familiale, de la vie de notre pays, de l’Eglise, de l’humanité " (R.V.M. 2). Il le dit et le redit sans se lasser : " Marie, soyez avec nous, veillez sur tout notre être humain, sur toute femme et sur tout homme, sur tout enfant conçu dans le sein maternel".

N’est-ce pas ce que la Reine de France a toujours fait, en considérant l’adoration des Mages, en retrouvant Jésus à Jérusalem, en Le suivant dans toute Sa vie publique, en étant la première au tombeau le matin de Pâques. "Toute la vie de Marie n’a été qu’une suite d’instants, bien humbles parfois, mais vécus avec le maximum d’amour… En Marie, le soleil ne fait pas d’ombre". (Père Victor). "Tous ceux-là, d’un même cœur, persévéraient dans la prière, avec des femmes et Marie, la Mère de Jésus" (Ac.Ap. I.14).

Notre-Dame a toujours prié à l’instar de son Divin Fils, ayant su d’instinct que "prier, c’est agir invisiblement sur Dieu et par Lui sur les hommes et sur tout l’univers" (Card. Saliège). Au pied de la Croix, Marie a aimé jusqu’au bout : elle a accepté le Sacrifice de son Fils et plus encore la maternité de tous les hommes qu’Il lui proposait. Ainsi, "comme Mère du Sauveur, elle a été co-rédemptrice du genre humain ; comme Épouse du Saint-Esprit, elle participe à la distribution de toutes les grâces." (Saint Maximilien Kolbe).

 Notre foi en Dieu demeure incomplète, si nous ne reconnaissons pas en la Sainte Vierge la Mère de Dieu, la Reine des Saints et des Anges, et l’Espérance du monde… Toute la pauvreté et toute la sagesse de tous les Saints se trouvent dans la personne humaine, réelle, vivante, qui est la Vierge, Mère du Christ. La sainteté leur est venue par Elle, parce que dans l’ordre voulu par Dieu, toutes les grâces parviennent aux hommes par l’intermédiaire de Marie. C’est pour cela que l’aimer et la connaître, c’est découvrir la véritable signification des choses et accéder à la sagesse.

Sans elle, la connaissance du Christ n’est qu’intellectuelle, mais en Marie, elle devient expérience par ce qu’elle a reçu l’humilité et la pauvreté sans laquelle on ne peut connaître le Christ. Sa sainteté est le silence dans lequel seul le Christ peut être entendu, et nous pouvons percevoir la voix de Dieu grâce à sa contemplation.

« Le vide, la solitude intérieure et la paix sans lesquels nous ne pouvons être remplis de Dieu ont été donnés à Marie, afin qu’elle pût accueillir Dieu en ce monde, et lui offrir l’hospitalité d’un être parfaitement pur, silencieux, en repos, en paix, et totalement humble " (Thomas Merton).

Alors, que faire : c’est la petite sainte Thérèse qui nous donne la réponse : " la Sainte Vierge… ne manque jamais de me protéger dès que je l’invoque. S’il me survient une inquiétude, un embarras, bien vite, je me tourne vers elle et toujours comme la plus tendre des mères, elle se charge de mes intérêts ".

Notre-Dame - elle-même - dans les nombreuses apparitions qui ont favorisé la France, a toujours demandé que nous priions, fassions pénitence et nous convertissions et à Fatima, elle a demandé avec plus d’insistance notre consécration personnelle à son Cœur Immaculé, qui est proposée à chaque pèlerinage de Chartres

Elle sait combien la vie quotidienne est pleine de dangers, "emplie d’obstacles qu’on retrouve partout : le matérialisme ambiant, le mensonge établi, la force d’inertie ". C’est pourquoi Notre-Dame s’offre à nous, nous propose ce moyen extraordinaire : chaque matin, lui redire notre filial amour, lui demander humblement - comme à notre Mère - de nous tenir la main dans toutes nos difficultés, nos hésitations, nos doutes, nos tentations, accepter que nous l’appelions "dès que nous commençons à faiblir", et la remercier le soir.

Le Père Berto résume parfaitement la nécessité de cette consécration à Marie : " il est possible qu’il y ait, au départ de la terre, plusieurs chemins qui vont à Dieu ; mais les chemins, au bout d’un certain temps, se rejoignent tous pour n’en faire plus qu’un seul. Si à quelque distance du point de départ, on n’a pas rencontré la Sainte Vierge, c’est certain qu’on est égaré ".

Rappel : la préparation à la consécration à la Sainte-Vierge commence le 6 Mai, il ne vous reste donc PLUS QU'UN JOUR POUR VOUS INSCRIRE sur notre site. Vous recevrez ainsi par mail les textes quotidiens durant les 33 jours précédant le pèlerinage. 
 

 

50 bonnes raisons de faire le pélé

"En marchant, j'ai témoigné de ma conversion de l'Islam. Ce fut très émouvant pour les pèlerins de mon chapitre que j'ai osé secouer pour qu'ils annoncent l'Evangile aux musulmans. Certains n'attendent que cela. Dès mardi matin, j'ai reçu ma première grâce : le message d'une musulmane me demandant de lui trouver un prêtre pour la baptiser. Rien n'est impossible à Dieu".

Marie-Madeleine, récemment convertie au Christianisme

vendredi 03 mai 2019

Rejoignez les équipes bénévoles et vivez le pélé autrement !

Amis pèlerins, 

Nous sommes à presque un mois de vous retrouver sur les routes de Chartres pour prier pour la Paix du Christ par le Règne du Christ  et nous en sommes heureux ! Cependant nos équipes de bénévoles ne sont pas encore au complet : nous avons besoin de vous pour coordonner la cuisine des familles, le montage des tentes, l'accueil bivouac et le service fontainier.

La générosité de nos bénévoles fait toute la réussite de notre pèlerinage : pensez à y participer et à en parler autour de vous ! 

Pour vous inscrire, merci de proposer votre aide ici ou par mail responsable.rh@nd-chretiente.com

 

Comprendre la symbolique du rite tridentin pour mieux vivre son pèlerinage

Le rite dont St Pie V a codifié l'expression est complètement imprégné des siècles d'histoire de l'Eglise. Sait-on, par exemple, que si les autels contiennent des reliques de Saints, c'est pour rappeler les premiers chrétiens, qui célébraient la Messe dans les catacombes, sur les tombes des martyrs ? 

QUELQUES PARTICULARITÉS DU RITE ROMAIN TRADITIONNEL

Le latin liturgique.

Le rite romain utilise le latin pour les textes des prières de la liturgie du jour, pour les prières du "Kyriale" (Kyrie (en grec), Gloria, Credo, Sanctus, Agnus) et pour la prière eucharistique. Les lectures et l'homélie sont faites en Français.
L'utilisation habituelle d'un bon missel permet de participer sans difficultés très importantes, à la prière de l'Eglise.

Les textes propres à la liturgie du jour.

Si le Kyriale est chanté par toute l'assistance, les textes propres à la liturgie du jour ("le propre"), sont souvent chantés par une chorale. Ce chant utilise les mélodies grégoriennes, cette musique si proche de la respiration de l'âme qu'elle en devient une prière. Se laisser porter dans la prière par la mélodie grégorienne peut demander une certaine accoutumance, mais qui ne comprend que l'on n'entre pas de plain-pied dans la contemplation des mystères divins ! La prière personnelle prend ici une dimension communautaire, s'exprimant à l'intérieur du support offert par la mélodie grégorienne. 
La compréhension des textes chantés est à tout moment possible en se référant aux traductions des livres de messe. Pour le pèlerinage de Chartres, le livret distribué à tous les pèlerins contient les traductions de tous les textes de toutes les prières. Dans ce cadre, la démarche de prière devient à la fois très personnelle, puisque chaque âme est libre de suivre le cours d'une prière libre, et non plus de subir un texte qui dérangerait l'oraison, et à la fois très efficace, car l'attention personnelle à des mots lus est plus grande que celle accordée à des mots seulement entendus.
 

Le canon et la consécration

Dans le rite romain traditionnel, le canon (l'ordre des prières entourant la consécration du pain et du vin) est dit non seulement en latin, mais aussi en silence, et dos à l'assemblée. Pourquoi ?
Le rite romain traditionnel est très particulièrement tourné vers l'adoration et le contemplation. De la même façon que toute l'architecture d'une église "classique" traduit dans la pierre la raison d'exister de cette église, c'est à dire la louange divine, le rite romain traditionnel est tout entier façonné autour de la même finalité, louange et adoration. Ceci est particulièrement vrai pour la prière eucharistique, l'élément central de la Messe, qui réalise ce qui reste un mystère : la transsubstantiation du pain et du vin. 
Que la prière de consécration soit dite en Latin, en Slavon, en Araméen ou en hébreu, à ce moment, qui peut dire que c'est l'intelligence du texte qui fait la qualité de la prière du fidèle ? Car que saisissons-nous du mystère central, qui est le mystère de l'Eucharistie ? Même si nous comprenons tous les mots, l'essentiel nous échappe, et demeure "invisible pour les yeux" ! A ce moment, le rite romain traditionnel permet une adoration libre, qui peut toutefois s'appuyer sans contrainte sur la lecture personnelle du texte que prononce le prêtre.
Par les grandes périodes silencieuses qui entourent particulièrement la consécration, par l'ordonnancement des prières, par l'attitude des corps, et par l'emploi du latin lui-même, ce rite romain antique n'enchaîne pas l'âme dans un réel dont elle n'arriverait pas à s'élever. Au contraire, le rite lui ménage de grands espaces de liberté, qui lui permettent, en toute paix, une adoration, une contemplation, une oraison, un coeur à coeur plus aisé et plus personnel. 
La plupart des églises sont tournées vers l'Orient, qui représente à la fois la Jérusalem terrestre, épicentre de la religion Catholique, et la Jérusalem céleste, l'Orient étant le côté ou le soleil se lève, celui de l'arrivée de la lumière symbole lumineux du Dieu venu sur terre. Il est donc bien naturel qu'au plus fort de la Messe, le prêtre, s'identifiant au Christ, s'adresse à Dieu et soit tourné vers l'Essentiel, soit "Orienté". Ainsi, l'orientation du prêtre est beaucoup moins "dos à l'assistance" que "face à Dieu". Avec l'assemblée des fidèles, nous sommes ainsi tous tournés vers le Seigneur. 

LE LATIN, LANGUE DE L'EGLISE

La question de l'emploi du latin est souvent source de controverses. En effet, à quoi bon utiliser une langue que peu de gens comprennent, pourquoi ne pas lui préférer l'Anglais dans les célébrations internationales ? Tout simplement parce que le latin est la langue de l'Eglise d'Occident !

"L'Eglise, qui groupe en son sein toutes les nations, qui est destinée à vivre jusqu'à la consommation des siècles, [...] a besoin par sa nature même d'une langue universelle, définitivement fixée, qui ne soit pas une langue vulgaire". (Pie IX, Epist. Ap. officiorum omnium,1922)
Le latin est une langue stable. Au contraire des langues dites vivantes, dont l'évolution est constante, il n'y a pas de dérive sémantique en latin, le sens actuel des mots latins est celui de l'origine. Ainsi cette langue permet des définitions dénuées de toute ambiguïté. "La langue de l'Eglise doit non seulement être universelle, mais immuable. Si en effet les vérités de l'Eglise Catholique étaient confiées à certaines ou plusieurs langues humaines changeantes dont aucune ne fait davantage autorité sur une autre, il résulterait d'une telle variété que le sens de ces vérités ne serait ni suffisamment clair, ni suffisamment précis pour tout le monde" (Jean XXIII, Veterum sapientiae, 1962) L'enseignement du Concile Vatican II, et les Papes depuis Paul VI, ont fréquemment réaffirmé la nécessité de l'utilisation du latin dans les cérémonies : "L'usage de la langue latine, sauf droit particulier, sera conservé dans les rites latins [...] On veillera cependant à ce que les fidèles puisse dire ou chanter ensemble en langue latine les parties de l'ordinaire de la messe qui leur reviennent" (concile Vatican II, La Sainte Liturgie, 1963).

 LE LATIN, SUPPORT D'UNITÉ

Particulièrement en présence de nombreux étrangers, l'emploi d'une langue commune, musicale et précise, est un signe d'unité particulièrement ressenti quand, comme en 1999, des pèlerins venus de 21 pays rejoignent les pèlerins de France !


Le rite romain traditionnel permet d'unir tous les pèlerins dans une forme d'expression commune, qui ne soit pas le propre d'une culture, mais qui soit commune à tous. C'est la culture de l'Eglise Catholique, universelle. Cette langue permet de traduire concrètement notre communion, nous rapproche de nos frères pèlerins, de ceux qui ont fait parfois plusieurs milliers de kilomètres pour venir à Chartres, mais aussi de tous nos frères du monde, au delà des frontières, dont la prière s'appuie sur les mêmes mots. Il est très émouvant, pour un Français, d'utiliser pour prier les mêmes mots et les mêmes attitudes qu'un Américain ou un Letton.

Les mots latins que nous prononçons sont chargés du même sens que lorsqu'ils étaient prononcés par nos pères, par toutes les générations de Chrétiens qui nous ont précédés. Cette vénérable prière latine permet d'unir dans la même prière, au delà de toutes les frontières, tous les orants présents, mais aussi tous les orants passés, jusqu'aux premiers apôtres, et tous les orants futurs, jusqu'à la fin du monde
L'attitude spirituelle de l'orant dans ce rite est faite d'une part d'humilité et de reconnaissance: une part de sa prière s'inscrit dans la prière immémoriale de l'Eglise Catholique, il inscrit physiquement, matériellement, sa propre démarche spirituelle dans la grande démarche de l'Eglise elle-même, il utilise pour sa supplication le cri même de l'Eglise, et pour son action de grâce le joie de l'Eglise ! 

Nous vous rappelons que toutes les inscriptions effectuées en ligne avant le 20 Mai bénéficient de conditions préférentielles. Rendez-vous ici

Chefs de chapitre, si vous ne vous êtes pas encore inscrits, il est encore temps !

Rappel URGENT à tous ceux qui ne se sont pas encore inscrits à notre "journée nationale de formation des chefs de chapitre", il est important et  nécessaire de vous inscrire rapidement par mail recrutement@nd-chretiente.com

Informations pratiques : le samedi 11 mai de 9h30 à 17h00 au foyer Don Bosco - 23 rue de Varize 75016 Paris -  métro : Porte de Saint-Cloud.

PAF repas : 6€

Cette journée sera un moment de convivialité et de formation. Elle ne remplace pas les récollections mais les complète par des éléments pratiques sans aborder le thème de l'année. Elle est toute indiquée pour les nouveaux et futurs chefs de chapitre (les adjoints sont donc vivement invités) mais elle est ouverte également aux chefs de chapitre plus expérimentés qui trouveront des rappels mais également des topos complétant leur expérience.

Au programme : 

- Messe

- Histoire et organisation du pèlerinage

- Technique d'animation d'un chapitre

- Qu'est-ce qu'un bon chef de chapitre ?

- Les outils à disposition du chef de chapitre

- Le rôle du chef de chapitre

- Rencontres et échanges

Merci de vous inscrire et de faire circuler l'info autour de vous !

La Direction des pèlerins

jeudi 02 mai 2019

Pourquoi le pèlerinage de Chartres utilise-t-il la liturgie traditionnelle ?

Le pèlerinage de Chartres utilise un rite liturgique Romain dit "de St Pie V", du nom du Pape qui en a révisé et fixé la forme par la bulle "Quod Primum", en 1570. 
Ce rite est également appelé "Tridentin", parce que la publication de la bulle de St Pie V eut lieu à la suite du Concile tenu de 1545 à 1563 dans la ville de Trente (Italie du Nord). La messe célébrée dans ce rite est dite "traditionnelle", ou "de toujours", parce que c'est cette liturgie qui existait dans l'Eglise catholique d'Occident, avant la réforme de Paul VI aboutissant en 1969 aux messes que nous connaissons aujourd'hui dans la plupart des paroisses. 
 

ORIGINES DU RIT TRIDENTIN

Dès les début de l'histoire de l'Eglise, il fut rapidement nécessaire de codifier les pratiques liturgiques des fidèles, afin d'assurer l'unité des premières communautés de chrétiens, ainsi que pour donner à cette célébration tout le respect et la piété nécessaire.

L'apôtre Saint Paul eut dans ce domaine une grande influence. Ainsi, la structure générale de la messe telle que nous la connaissons aujourd'hui était déjà en place dès le IIIème siècle. Cette structure est commune à tous les rits actuels de l'Eglise catholique, qu'ils soient orientaux (chaldéen, byzantin, melkite, syriaque, maronite, arménien, copte, éthiopien) ou occidentaux (ambrosien, mozarabe, gallican, dominicain, lyonnais, parisien, romain, bénéventain).
Entre 590 et 604, Saint Grégoire le Grand réalisa une mise en ordre des prières de la messe, et la première publication d'un sacramentaire officiel complet. Il parachevait un travail commencé par ses prédécesseurs, en particulier Saint Léon le Grand et Saint Gélase. Dès cette époque, la structure de la messe romaine était achevée. Ne lui furent ajoutés que le Credo (texte datant du IVème siècle, mais ajouté au IXème siècle), et les prières de l'offertoire (introduction entre le 9ème et le 12ème siècle, depuis les rits gallicans). Pépin le Bref puis Charlemagne favorisèrent l'extension du rite romain dans tout l'empire d'Occident. En 1474, dès l'invention de l'imprimerie, parut le premier "Missel Romain". En 1570, le Pape Saint Pie V publie une nouvelle édition du missel Romain, qui n'est que la reprise, à de rares et minimes corrections près, du missel de 1474. Mais il accompagne cette publication de la bulle "Quod Primum", organisant la célébration du Saint Sacrifice.

Cette bulle a pour objet de "normaliser" les pratiques liturgiques de l'époque, et d'éliminer les fantaisies inopportunes que les protestants avaient introduites. Ainsi, elle énonce que le Missel de 1570 est désormais le missel unique que doivent utiliser tous les clercs de l'Eglise catholique Romaine. Mais, respectant les rits vénérables antérieurement pratiqués, elle donne l'autorisation de conserver tout rit pouvant justifier d'une pratique antérieure à deux siècles (le rite Dominicain, le rite Ambrosien, etc.). Ce texte solennel du saint Pape donne très clairement l'autorisation à tout prêtre, pour l'éternité, de célébrer la messe selon ce rite.
Les successeurs de Saint Pie V ont continué l'évolution du missel, en poursuivant le processus de développement continu qui, depuis l'origine, est le reflet de l'approfondissement par l'Eglise du trésor de la Révélation, nous transmettant un rite dont la forme initiale est fixée depuis 1400 ans ! Ainsi nous est parvenu, dans sa vivante fidélité aux origines, le vénérable rite romain, dont la dernière codification date de 1962.

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50 bonnes raisons de faire le pélé

« Prie bien, ma chère petite, pour le succès du pèlerinage de Chartres dont je vais faire partie et qui groupera de nombreux pèlerins de notre belle France aux pieds de la très Sainte Vierge, afin d’obtenir les grâces dont notre Patrie a tant besoin pour se montrer digne de son passé. »

Louis Martin (mari de Zélie, père de Ste Thérèse) - Lettre à sa fille Pauline, 1872

Un pèlerinage de Chrétienté

En mettant ses pas dans les pas de ses Pères, le pèlerin de Chartres continue la marche des pèlerins du Moyen-Age, des Rois de France, des étudiants d'avant-guerre et d'avant-68, continue la Foi des paroisses et la Foi des métiers, celle de la France et des nations chrétiennes. Ainsi, le pèlerinage de Chartres se veut-il une réponse enthousiaste à la question que posait Jean-Paul II: " France, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ? " (appel du Bourget, 1980), question qui se pose également à toutes les nations chrétiennes. 
C'est dans cet esprit que le pèlerinage de Chartres se met sous la protection de Notre-Dame de Chrétienté. La Chrétienté cette alliance joyeuse du Ciel et de la Terre !

"La Chrétienté est une alliance du sol et du Ciel; un pacte scellé du sang des Martyrs, entre la terre des hommes et le paradis de Dieu. Un jeu candide et sérieux, un humble commencement de la vie éternelle. La Chrétienté, c'est la lumière de l'Evangile projetée sur nos patries, sur nos familles, sur nos moeurs et sur nos métiers. La Chrétienté, c'est le corps charnel de l'Eglise, son rempart, son inscription temporelle [...] C'est aussi et surtout la proclamation de la royauté de Jésus-Christ sur les âmes, sur les institutions et sur les moeurs" (Dom Gérard).

La Chrétienté, c'est une cité dans laquelle les institutions et les modes de vie ne sont plus des obstacles à l'épanouissement des hommes, mais, respectueux de l'ordre naturel, des instruments qui permettent l'élévation de l'homme. Il ne s'agit pas, en voulant pacifier et embellir la Terre, de remplacer le Ciel, mais bien de lui servir d'escabeau.

Et les pèlerins de Chartres sont de ces chrétiens qui veulent instaurer sur terre ce règne social de Jésus, car nous savons qu'Il est la seule alternative à la culture de mort et que c'est avec Lui seul que nous pourrons bâtir une civilisation du 3ème millénaire qui soit harmonieuse. 

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